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Evolution de la vulnérabilité des élevages laitiers permise par leur conversion à l'agriculture biologique
Dans une situation de forte vulnérabilité induite par les crises laitières de 2009 et 2014-2016, de nombreux éleveurs laitiers se convertissent à lAB qui semble une alternative prometteuse. Mais la conversion à lAB est une période de changement de pratiques agricoles, d'interlocuteurs de conseil, etc., source dincertitudes sans valorisation immédiate du lait au prix du lait AB avant 1 an ½ à 2 ans. Ce choix de conversion pose la question de la vulnérabilité des exploitations laitières, cest-à-dire de leur capacité à faire face, à sadapter ou à se remettre des effets de divers aléas avant, pendant et à lissue de la conversion à lAB. Cette thèse visait à évaluer si la conversion à lAB est un moyen de réduire la vulnérabilité des exploitations laitières. Pour ce faire, lauteure sest appuyée sur trois dispositifs de suivis déleveurs laitiers à différents moments de leur conversion à lAB. Au plan de la production de connaissances, ce travail montre que la conversion à lAB peut être un levier important pour la réduction de la vulnérabilité des exploitations agricoles à condition de sorienter vers un système à dominante herbagère. Au plan méthodologique, la principale originalité de ce travail réside dans le développement dune méthode dévaluation intégrée et dynamique de la vulnérabilité.
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Conversion des fermes laitières : Des fermes plus vulnérables pendant cette période ?
Niels BIZE, AuteurEn 2009, le réseau GAB-FRAB de Bretagne lançait une étude sur lévolution de 14 élevages bovins laitiers suivis sur 5 années : 1 an avant la conversion, 2 ans pendant la conversion et 2 ans après la conversion. Les données recueillies alors ont fait lobjet dune étude complémentaire en 2017 sur la vulnérabilité de ces mêmes fermes. Cet article est le premier dune série de 2 présentant les résultats obtenus. Parmi ces derniers, on peut noter que la sensibilité aux aides ou encore le contexte climatique et économique ne sont pas des indicateurs permettant de caractériser la vulnérabilité économique des fermes suivies. Les indicateurs de pratiques délevage sont les seuls paramètres réellement discriminants. Ainsi, la principale conclusion à retenir est : lévolution vers des systèmes plus pâturants, ainsi que la robustesse économique avant conversion sont les facteurs principaux diminuant la vulnérabilité économique des systèmes bovins lait en phase de conversion.
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Dossier : L'autonomie alimentaire, un atout pour la filière laitière
Anne-Marie PAULAIS, Auteur ; Cécile LE DOARÉ, AuteurFin des quotas, cours de matières premières très fluctuants , la production laitière bovine française a néanmoins divers atouts pour s'adapter : son fort potentiel fourrager, une grande autonomie alimentaire des élevages (83 % de l'alimentation du troupeau autoproduite), une production peu saisonnée et un prix du foncier modéré par rapport à d'autres pays. Pour certains pays, comme la Chine, où se sont développés des systèmes très dépendants des intrants, peu autonomes, l'impact du coût croissant des aliments achetés amène à un coût de production élevé. Dans d'autres pays, comme la Nouvelle-Zélande ou l'Irlande, très basés sur la valorisation des herbages, les impacts des aléas climatiques sont importants et la production fortement saisonnée, amenant à une forte sous-utilisation des équipements de transformation du lait à certaines périodes de l'année. Ce dossier présente ainsi les atouts et points faibles de la filière bovin lait dans divers pays et les orientations prises par les acteurs nationaux pour s'adapter. En France, face à la fin des quotas, il semble important de préserver, voire d'augmenter le bon niveau d'autonomie des systèmes laitiers français, notamment en protéines, ainsi que la diversité des systèmes. Se pose aussi la question de répondre au manque de main d'uvre disponible ou encore de la façon de mieux revaloriser le lien au sol caractérisant l'élevage français et porteur d'une bonne image auprès de consommateurs de plus en plus soucieux du bienêtre animal ou de l'impact environnemental.
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Dossier : Transmission des exploitations
Corentin DREAN, Auteur ; Cédric HAMON, Auteur ; Corinne DUPASQUIER, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, constitué de témoignages et de récits d'expériences, explore la question de la transmission de fermes laitières biologiques regroupées au sein de Biolait. Au sommaire : - La transmission au cur des exploitations ; - Ce qu'en pensent les étudiants... ; - Systèmes CIGALES, mode de financement participatif ; - Terre de Liens : protéger la terre et transmettre des valeurs ; - Un outil pertinent d'accompagnement à l'installation ; - La transmission : un enjeu important pour les territoires ruraux de demain ; - CEDAPAS ; - Y a-t-il des profils d'exploitation plus transmissibles que d'autres ? ; - GAEC au CHAMP du PUITS ; - La transmission familiale au coeur du P'TIT BOIS ; - Transmission de la ferme du GAEC du BOISTIER ; - La Région Bretagne soutient la transmission des exploitations biologiques ; - La Nef ; - Transmission et avenir laitier ; - Estimer son exploitation pour préparer sa transmission et raisonner le prix avec le repreneur ; - Anticiper votre projet de transmission.
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Les fermes laitières biologiques bas-normandes : Des systèmes très diversifiés - Campagne 2011-2012 - Édition 2013
En 2013, le réseau GRAB-GAB de Basse-Normandie a réalisé une étude régionale des systèmes laitiers biologiques de Basse-Normandie, à la demande des producteurs du réseau qui souhaitaient avoir des références quant à la durabilité, la viabilité et la transmissibilité des exploitations laitières biologiques. Les résultats de cette étude sont issus d'une enquête réalisée auprès de 39 fermes laitières certifiées biologiques et/ou en conversion de la région. À destination de tous les éleveurs et des prescripteurs de la bio, ce travail a pour objectif de caractériser ces systèmes et de mettre en évidence leurs facteurs de réussite technico-économique et sociale. Par ailleurs, il présente 11 fermes représentatives de la diversité des fermes laitières bio bas-normandes pour permettre aux agriculteurs bio ou candidats à la bio de s'identifier à un système proche du leur. Enfin, il comporte un focus sur les fermes avec séchage de foin en grange.
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1 métier, 1 000 pratiques : EARL du Manoir de la Rivière
Jean-Marie POILVET, AuteurEntretien avec Stephan Zemp, EARL du Manoir de la Rivière (100 ha, 78 vaches laitières, 2,7 UTH), à Plusquellec (22), convertie en bio en 2011 : installation il y a 15 ans, et choix de la France ; situation de la ferme à Plusquellec lors de sa reprise ; évolution de cette ferme pour arriver en "bio" ; orientations pour limiter l'impact d'années sèches en 2010 et 2013...
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Impact des aléas climatiques et économiques sur les résultats des exploitations laitières suivies par l'AFoCG de 2008 à 2012
Aline WANG, AuteurUn centre de gestion, l'AFoCG, compare, depuis une dizaine d'années, les résultats économiques de systèmes laitiers du Maine et Loire et de Vendée, bio ou non et plus ou moins intensifs. Les premiers résultats présentés en 2011 montraient qu'à efficacité économique comparable, les systèmes bio et conventionnels économiques en intrants (systèmes herbagers) avaient des revenus plus sécurisés face aux aléas climatiques. Ce cabinet a poursuivi son étude en menant une analyse sur les années 2008 à 2011 en distinguant les systèmes avec plus de 80 % de prairie dans la SFP (en distinguant bio et non bio) et les autres (avec en majorité présence du maïs, jusqu'à plus de 30 % de la SFP). L'article détaille cette nouvelle analyse qui intègre deux années marquées par de forts aléas climatiques (2010 et 2011). Pour l'auteur, les résultats montrent que les systèmes herbagers sont plus résilients face aux aléas climatiques. En effet, les aléas économiques ont d'autant plus d'impacts négatifs (en terme économique), que le système voit sa part de prairie diminuer. Ainsi, les systèmes comptant moins de 70 % de prairie dans leur SFP subissent de plein fouet l'effet variation des prix (prix des intrants et prix de vente). La prairie est donc, d'après ces résultats, un facteur de résilience.
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Proposition d'un nouvel indicateur global de durabilité des exploitations d'élevage
Luc DELABY, Auteur ; André POCHON, Auteur ; M. JOURNET, AuteurDe nombreux indicateurs de durabilité des exploitations agricoles existent et mettent généralement en exergue les impacts négatifs de l'agriculture sur l'environnement, négligeant parfois son rôle vital de production de biens alimentaires et l'importance de la pérennité des ressources mobilisées. Ainsi, l'indicateur PAEP, présenté dans cet article, en utilisant notamment l'exemple d'une exploitation laitière, évalue la capacité du système à valoriser les ressources internes et renouvelables, et donc à limiter l'utilisation de ressources non renouvelables. Il repose sur quatre composantes jugées essentielles pour caractériser la durabilité du système de production : la production, l'autonomie, l'efficacité et la pérennité. Les atouts et limites de cet outil, ainsi que ses perspectives d'évolution, sont également discutés.
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Technique : Bilan du stage 2013 sur le référentiel Bovin Lait (RBL) : Etude de l'évolution des exploitations laitières biologiques de Loire-Atlantique sur les plans technique, environnemental et socio-territorial, entre 2007 et 2012
Charlotte RICORDEL, Auteur ; Lucas BRIAND, AuteurCharlotte Ricordel, élève en Licence Pro AB à l'IUT d'Angers, a effectué un stage de 4 mois au sein du GAB 44, entre mars et juin 2013. Durant cette période, elle s'est déplacée dans la trentaine de fermes composant le RBL, afin d'y collecter plusieurs types de données : les données techniques et économiques de l'année 2012, ainsi que les données environnementales et socio-territoriales. Ces dernières avaient déjà été collectées en 2007. L'étude qu'elle a conduite par la suite consistait à analyser et expliquer les évolutions des fermes au vu de ces différents types de données, entre 2007 et 2012. Présentation des principaux résultats : Emploi : des fermes qui embauchent ; Une perception de la santé animale qui évolue ; Une meilleure maîtrise de l'impact sur l'environnement ; Image renvoyée par la ferme et intégration dans le paysage : un objectif de travail à part entière.
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Technique : Exploitation laitière de Damien Olivier : Viser l'autonomie alimentaire
Claire BOUDEAU-BLANCHARD, AuteurDamien Olivier s'est installé sur l'exploitation laitière familiale, située dans le Bocage calvadosien, en 1996, avec une surface de 45 ha et un quota de 215 000 L. Le système était représentatif des fermes laitières du secteur : prairies temporaires + cultures. D. Olivier a récemment converti son élevage à l'agriculture biologique et, dès 2000, avait cherché à gagner en autonomie protéique pour le troupeau. Son orientation vers une meilleure valorisation des surfaces en herbe s'est traduite par la signature, en 2003, d'un CTE (Contrat territorial d'exploitation) « gestion extensive des prairies ». La reprise de 15 ha supplémentaires, en 2007, lui ont permis d'envisager plus sereinement l'autonomie alimentaire du troupeau Présentation de l'exploitation (2012) : Assolement ; Rationnement du troupeau ; Composition des prairies temporaires.
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La conversion à l'agriculture biologique : plus qu'un changement de pratiques
Alexandra BARON, Auteur ; Guillaume MICHEL, AuteurSuite au pic de conversions en bovins lait observé dans les années 2009 et 2010, le réseau GAB-FRAB de Bretagne s'est engagé dans le suivi pluriannuel de 15 fermes en conversion, des systèmes souvent éloignés des fermes bio « historiques ». L'article présente les grandes tendances identifiées après trois années de suivi. Tout d'abord, les systèmes étudiés sont allés globalement vers une désintensification (notamment moins de maïs). De nouvelles pratiques sont observées, comme l'ensilage (d'herbe surtout) en quantité en décembre, janvier et février. Economiquement, la majorité des fermes voient leurs résultats se maintenir, voire augmenter en fin de conversion. Cette étude s'est aussi focalisée sur des aspects sociaux, montrant, par exemple, l'importance du regard des autres (famille et voisins) au moment de la conversion, les avantages que peut trouver un agriculteur à échanger (visites, rencontres) et à prendre du recul (congés) dans la réussite de son projet bio. Au final, la conversion amène à des changements profonds, aussi bien techniques, économiques que sociaux.
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Dossier : La filière laitière biologique britannique
Jean-Marie POILVET, Auteur ; Jean LAURENT, Auteur ; Loïc GUIOUILLIER, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier sur la filière laitière biologique britannique, réalisé suite à un voyage d'étude réalisé dans le Sud-Ouest de l'Angleterre par 14 conseillers spécialisés dans les filières biologiques dans le cadre du projet Reine Mathilde, est composé de divers articles : - Une autre vision des systèmes agricoles ; - La "Soil Association" : Symbole de l'organisation agricole anglaise ; - La situation et la gestion sanitaires des élevages bio : The view of the french doctor ; - Point de vue sur les prairies visitées chez les éleveurs anglais : De l'herbe partout et pour toutes ; - Ferme de Johny RIDER : Pousser un système vers une simplicité maximale : Système laitier bio en Angleterre, un cumul de pratiques rarement vues en Normandie ; - Ferme de Matt et David BOLEY : Une ferme laitière "familiale" ; - Ferme de Derek et Vicky GARRETT : La performance économique comme critère principal ; - Ferme de M. HAWKING : Un éleveur laitier bio anglais et producteur de glaces à la ferme ; - Ferme de Richard RICHMOND : A cup of chicorée.
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Exploitations laitières bio en Rhône-Alpes : 1ères données du réseau de fermes de références
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches systèmes agricoles. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "Exploitations laitières bio en Rhône-Alpes : 1ères données du réseau de fermes de références". Ce suivi dans des exploitations laitières bio, débuté en 2011, est mené par les Chambres d'agriculture départementales et les Contrôles laitiers de Rhône-Alpes, la Chambre d'agriculture des Hautes-Alpes et l'Institut de l'Élevage, avec le soutien du PEP (Pôle d'expérimentation et de progrès) bovin lait. Cette fiche présente les résultats technico-économiques de la 1ère année du suivi (caractéristiques, systèmes fourragers, production laitière) avec une comparaison des bio de plus de 5 ans et des bio récents et en conversion.
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Lait bio en Europe : Allemagne : Gérhard Willner
Rainer SUPAN, AuteurLa ferme laitière de Gerhard Willner se situe en Franconie, à 300 mètres d'altitude au Nord-Ouest de Nuremberg (Allemagne). L'activité de l'exploitation, convertie vers l'agriculture biologique en suivant le cahier des charges BIOLAND, repose sur 85 hectares (60 hectares de terres labourables et 25 hectares de prairies permanentes), 30 vaches laitières et 30 génisses, logées en stabulation. Le lait est livré à la « Milchwerke Oberfranken » où il est transformé en fromages biologiques. Le troupeau des époux Willner a été changé pour la race régionale « Fränkisches Gelbvieh », la Blonde d'Allemagne. Les céréales sont autoconsommées par les vaches laitières, une partie est commercialisée et les Willner ont un magasin à la ferme.
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Lait bio en Europe : Allemagne : Josef & Heike Schäfer-Jacobi
Rainer SUPAN, AuteurLa ferme laitière biologique de Heike et Josef Schäfer-Jacobi se situe au Sud-Est de la Westphalie (Allemagne) à la frontière du Land Hesse et dans une région céréalière. La conversion de la ferme à l'agriculture biologique a été lancée en 1980 pour rejoindre le label "BIOLAND" en 1989. Le nombre de vaches laitières a été augmenté de 33 à 50 mères qui, depuis 1997, bénéficient d'une stabulation à plan incliné. La surface agricole utile est de 110 hectares avec 74 hectares de terres labourables et 30 hectares de prairies permanentes. Une partie du lait est transformée à la ferme par Heike. Dans leur magasin à la ferme, H. et J. Schäfer-Jacobi vendent les fromages, du pain, du saucisson de porc et de boeuf. Le reste du lait est livré à la Upländer Bauernmolkerei (laiterie paysanne de Upland). Josef cultive plus de 19 variétés de céréales et légumineuses et la multiplication de semences est de tradition sur la ferme.