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Dossier : Économies dénergies à la ferme
Cathy PICHON, Auteur ; Caroline CHAVRIER, Auteur ; Elodie JOUBREL, AuteurCe dossier regroupe différents retours dexpériences menées dans le Finistère autour de lempreinte bas-carbone et des économies dénergie en agriculture. Ainsi, la MAB 29 a participé au projet européen Cool Food Pro et a accompagné des sites de restauration collective vers un changement de pratiques pour lutter contre le gaspillage alimentaire et introduire davantage de produits bio, locaux et de saison. Un calculateur en ligne permet de mesurer, tous les mois, les gains positifs sur lenvironnement, suite à ces nouvelles pratiques. Le CHU de Brest et Jonas Le Gall (29), paysan meunier bio, témoignent. Un zoom est, ensuite, fait sur la réduction du paillage plastique en maraîchage, suite à des diagnostics Dialecte réalisés sur 9 fermes en bio, par le Gab 29. Plusieurs pratiques alternatives sont mises en avant (couverture à base de paillage végétal, binage ). Valériane et Niels, de la ferme des BAPA (29), font part de leur expérience. Pour faire face à lenvolée des prix du carburant, la FR CUMA de lOuest et Cléo (réseau dentreprises de Travaux Agricoles) proposent différents services pour accompagner les agriculteurs dans leurs économies de carburant. Plusieurs leviers existent (éco-conduite, adaptation de ses pratiques, adéquation entre la puissance du tracteur et les outils utilisés ). Pour finir, la question de la réduction des consommations délectricité en élevage laitier bio se pose. Différents leviers existent, en agissant notamment sur le refroidissement du lait (emplacement du tank, tank à eau glacée, pré-refroidissement ), le chauffage de leau sanitaire (dimensionnement adapté des ballons, isolation ) et le talon de consommation (repérage des appareils défectueux, vérification de la qualité du réseau électrique ).
Hausse des indicateurs de coûts de production 2021
Costie PRUILH, AuteurComme chaque année, le Cniel a publié les coûts de production et les prix de revient des élevages laitiers français. Ceux-ci sont calculés à partir de la méthode Couprod, développée par lInstitut de lÉlevage. Pour conduire cette analyse, les exploitations laitières sont réparties en quatre grands groupes : les exploitations conventionnelles de plaine, les exploitations conventionnelles de montagne, les exploitations biologiques de plaine et les exploitations biologiques de montagne. Pour lannée 2021, les coûts de production et les prix de revient sont globalement en hausse (comparés à ceux de 2020) : ils ont augmenté pour trois des quatre groupes dexploitations (conventionnels de plaine, conventionnels de montagne et biologiques de montagne). Les exploitations laitières biologiques de plaine sont les seules dont les indicateurs sont en légère baisse (le prix de revient atteint 528 /1 000 L en 2021, contre 532 /1 000 L en 2020). Cet article est accompagné dun tableau, qui permet de comparer les coûts de production et les prix de revient des quatre types dexploitations laitières, en 2020 et 2021.
Evolution de la vulnérabilité des élevages laitiers permise par leur conversion à l'agriculture biologique
Dans une situation de forte vulnérabilité induite par les crises laitières de 2009 et 2014-2016, de nombreux éleveurs laitiers se convertissent à lAB qui semble une alternative prometteuse. Mais la conversion à lAB est une période de changement de pratiques agricoles, d'interlocuteurs de conseil, etc., source dincertitudes sans valorisation immédiate du lait au prix du lait AB avant 1 an ½ à 2 ans. Ce choix de conversion pose la question de la vulnérabilité des exploitations laitières, cest-à-dire de leur capacité à faire face, à sadapter ou à se remettre des effets de divers aléas avant, pendant et à lissue de la conversion à lAB. Cette thèse visait à évaluer si la conversion à lAB est un moyen de réduire la vulnérabilité des exploitations laitières. Pour ce faire, lauteure sest appuyée sur trois dispositifs de suivis déleveurs laitiers à différents moments de leur conversion à lAB. Au plan de la production de connaissances, ce travail montre que la conversion à lAB peut être un levier important pour la réduction de la vulnérabilité des exploitations agricoles à condition de sorienter vers un système à dominante herbagère. Au plan méthodologique, la principale originalité de ce travail réside dans le développement dune méthode dévaluation intégrée et dynamique de la vulnérabilité.
Conversion des fermes laitières : Des fermes plus vulnérables pendant cette période ?
Niels BIZE, AuteurEn 2009, le réseau GAB-FRAB de Bretagne lançait une étude sur lévolution de 14 élevages bovins laitiers suivis sur 5 années : 1 an avant la conversion, 2 ans pendant la conversion et 2 ans après la conversion. Les données recueillies alors ont fait lobjet dune étude complémentaire en 2017 sur la vulnérabilité de ces mêmes fermes. Cet article est le premier dune série de 2 présentant les résultats obtenus. Parmi ces derniers, on peut noter que la sensibilité aux aides ou encore le contexte climatique et économique ne sont pas des indicateurs permettant de caractériser la vulnérabilité économique des fermes suivies. Les indicateurs de pratiques délevage sont les seuls paramètres réellement discriminants. Ainsi, la principale conclusion à retenir est : lévolution vers des systèmes plus pâturants, ainsi que la robustesse économique avant conversion sont les facteurs principaux diminuant la vulnérabilité économique des systèmes bovins lait en phase de conversion.
Dossier : L'autonomie alimentaire, un atout pour la filière laitière
Anne-Marie PAULAIS, Auteur ; Cécile LE DOARÉ, AuteurFin des quotas, cours de matières premières très fluctuants , la production laitière bovine française a néanmoins divers atouts pour s'adapter : son fort potentiel fourrager, une grande autonomie alimentaire des élevages (83 % de l'alimentation du troupeau autoproduite), une production peu saisonnée et un prix du foncier modéré par rapport à d'autres pays. Pour certains pays, comme la Chine, où se sont développés des systèmes très dépendants des intrants, peu autonomes, l'impact du coût croissant des aliments achetés amène à un coût de production élevé. Dans d'autres pays, comme la Nouvelle-Zélande ou l'Irlande, très basés sur la valorisation des herbages, les impacts des aléas climatiques sont importants et la production fortement saisonnée, amenant à une forte sous-utilisation des équipements de transformation du lait à certaines périodes de l'année. Ce dossier présente ainsi les atouts et points faibles de la filière bovin lait dans divers pays et les orientations prises par les acteurs nationaux pour s'adapter. En France, face à la fin des quotas, il semble important de préserver, voire d'augmenter le bon niveau d'autonomie des systèmes laitiers français, notamment en protéines, ainsi que la diversité des systèmes. Se pose aussi la question de répondre au manque de main d'uvre disponible ou encore de la façon de mieux revaloriser le lien au sol caractérisant l'élevage français et porteur d'une bonne image auprès de consommateurs de plus en plus soucieux du bienêtre animal ou de l'impact environnemental.
Dossier : Transmission des exploitations
Corentin DREAN, Auteur ; Cédric HAMON, Auteur ; Corinne DUPASQUIER, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, constitué de témoignages et de récits d'expériences, explore la question de la transmission de fermes laitières biologiques regroupées au sein de Biolait. Au sommaire : - La transmission au cur des exploitations ; - Ce qu'en pensent les étudiants... ; - Systèmes CIGALES, mode de financement participatif ; - Terre de Liens : protéger la terre et transmettre des valeurs ; - Un outil pertinent d'accompagnement à l'installation ; - La transmission : un enjeu important pour les territoires ruraux de demain ; - CEDAPAS ; - Y a-t-il des profils d'exploitation plus transmissibles que d'autres ? ; - GAEC au CHAMP du PUITS ; - La transmission familiale au coeur du P'TIT BOIS ; - Transmission de la ferme du GAEC du BOISTIER ; - La Région Bretagne soutient la transmission des exploitations biologiques ; - La Nef ; - Transmission et avenir laitier ; - Estimer son exploitation pour préparer sa transmission et raisonner le prix avec le repreneur ; - Anticiper votre projet de transmission.
Les fermes laitières biologiques bas-normandes : Des systèmes très diversifiés - Campagne 2011-2012 - Édition 2013
En 2013, le réseau GRAB-GAB de Basse-Normandie a réalisé une étude régionale des systèmes laitiers biologiques de Basse-Normandie, à la demande des producteurs du réseau qui souhaitaient avoir des références quant à la durabilité, la viabilité et la transmissibilité des exploitations laitières biologiques. Les résultats de cette étude sont issus d'une enquête réalisée auprès de 39 fermes laitières certifiées biologiques et/ou en conversion de la région. À destination de tous les éleveurs et des prescripteurs de la bio, ce travail a pour objectif de caractériser ces systèmes et de mettre en évidence leurs facteurs de réussite technico-économique et sociale. Par ailleurs, il présente 11 fermes représentatives de la diversité des fermes laitières bio bas-normandes pour permettre aux agriculteurs bio ou candidats à la bio de s'identifier à un système proche du leur. Enfin, il comporte un focus sur les fermes avec séchage de foin en grange.
1 métier, 1 000 pratiques : EARL du Manoir de la Rivière
Jean-Marie POILVET, AuteurEntretien avec Stephan Zemp, EARL du Manoir de la Rivière (100 ha, 78 vaches laitières, 2,7 UTH), à Plusquellec (22), convertie en bio en 2011 : installation il y a 15 ans, et choix de la France ; situation de la ferme à Plusquellec lors de sa reprise ; évolution de cette ferme pour arriver en "bio" ; orientations pour limiter l'impact d'années sèches en 2010 et 2013...
Impact des aléas climatiques et économiques sur les résultats des exploitations laitières suivies par l'AFoCG de 2008 à 2012
Aline WANG, AuteurUn centre de gestion, l'AFoCG, compare, depuis une dizaine d'années, les résultats économiques de systèmes laitiers du Maine et Loire et de Vendée, bio ou non et plus ou moins intensifs. Les premiers résultats présentés en 2011 montraient qu'à efficacité économique comparable, les systèmes bio et conventionnels économiques en intrants (systèmes herbagers) avaient des revenus plus sécurisés face aux aléas climatiques. Ce cabinet a poursuivi son étude en menant une analyse sur les années 2008 à 2011 en distinguant les systèmes avec plus de 80 % de prairie dans la SFP (en distinguant bio et non bio) et les autres (avec en majorité présence du maïs, jusqu'à plus de 30 % de la SFP). L'article détaille cette nouvelle analyse qui intègre deux années marquées par de forts aléas climatiques (2010 et 2011). Pour l'auteur, les résultats montrent que les systèmes herbagers sont plus résilients face aux aléas climatiques. En effet, les aléas économiques ont d'autant plus d'impacts négatifs (en terme économique), que le système voit sa part de prairie diminuer. Ainsi, les systèmes comptant moins de 70 % de prairie dans leur SFP subissent de plein fouet l'effet variation des prix (prix des intrants et prix de vente). La prairie est donc, d'après ces résultats, un facteur de résilience.
Proposition d'un nouvel indicateur global de durabilité des exploitations d'élevage
Luc DELABY, Auteur ; André POCHON, Auteur ; M. JOURNET, AuteurDe nombreux indicateurs de durabilité des exploitations agricoles existent et mettent généralement en exergue les impacts négatifs de l'agriculture sur l'environnement, négligeant parfois son rôle vital de production de biens alimentaires et l'importance de la pérennité des ressources mobilisées. Ainsi, l'indicateur PAEP, présenté dans cet article, en utilisant notamment l'exemple d'une exploitation laitière, évalue la capacité du système à valoriser les ressources internes et renouvelables, et donc à limiter l'utilisation de ressources non renouvelables. Il repose sur quatre composantes jugées essentielles pour caractériser la durabilité du système de production : la production, l'autonomie, l'efficacité et la pérennité. Les atouts et limites de cet outil, ainsi que ses perspectives d'évolution, sont également discutés.
Technique : Bilan du stage 2013 sur le référentiel Bovin Lait (RBL) : Etude de l'évolution des exploitations laitières biologiques de Loire-Atlantique sur les plans technique, environnemental et socio-territorial, entre 2007 et 2012
Charlotte RICORDEL, Auteur ; Lucas BRIAND, AuteurCharlotte Ricordel, élève en Licence Pro AB à l'IUT d'Angers, a effectué un stage de 4 mois au sein du GAB 44, entre mars et juin 2013. Durant cette période, elle s'est déplacée dans la trentaine de fermes composant le RBL, afin d'y collecter plusieurs types de données : les données techniques et économiques de l'année 2012, ainsi que les données environnementales et socio-territoriales. Ces dernières avaient déjà été collectées en 2007. L'étude qu'elle a conduite par la suite consistait à analyser et expliquer les évolutions des fermes au vu de ces différents types de données, entre 2007 et 2012. Présentation des principaux résultats : Emploi : des fermes qui embauchent ; Une perception de la santé animale qui évolue ; Une meilleure maîtrise de l'impact sur l'environnement ; Image renvoyée par la ferme et intégration dans le paysage : un objectif de travail à part entière.
Technique : Exploitation laitière de Damien Olivier : Viser l'autonomie alimentaire
Claire BOUDEAU-BLANCHARD, AuteurDamien Olivier s'est installé sur l'exploitation laitière familiale, située dans le Bocage calvadosien, en 1996, avec une surface de 45 ha et un quota de 215 000 L. Le système était représentatif des fermes laitières du secteur : prairies temporaires + cultures. D. Olivier a récemment converti son élevage à l'agriculture biologique et, dès 2000, avait cherché à gagner en autonomie protéique pour le troupeau. Son orientation vers une meilleure valorisation des surfaces en herbe s'est traduite par la signature, en 2003, d'un CTE (Contrat territorial d'exploitation) « gestion extensive des prairies ». La reprise de 15 ha supplémentaires, en 2007, lui ont permis d'envisager plus sereinement l'autonomie alimentaire du troupeau Présentation de l'exploitation (2012) : Assolement ; Rationnement du troupeau ; Composition des prairies temporaires.
La conversion à l'agriculture biologique : plus qu'un changement de pratiques
Alexandra BARON, Auteur ; Guillaume MICHEL, AuteurSuite au pic de conversions en bovins lait observé dans les années 2009 et 2010, le réseau GAB-FRAB de Bretagne s'est engagé dans le suivi pluriannuel de 15 fermes en conversion, des systèmes souvent éloignés des fermes bio « historiques ». L'article présente les grandes tendances identifiées après trois années de suivi. Tout d'abord, les systèmes étudiés sont allés globalement vers une désintensification (notamment moins de maïs). De nouvelles pratiques sont observées, comme l'ensilage (d'herbe surtout) en quantité en décembre, janvier et février. Economiquement, la majorité des fermes voient leurs résultats se maintenir, voire augmenter en fin de conversion. Cette étude s'est aussi focalisée sur des aspects sociaux, montrant, par exemple, l'importance du regard des autres (famille et voisins) au moment de la conversion, les avantages que peut trouver un agriculteur à échanger (visites, rencontres) et à prendre du recul (congés) dans la réussite de son projet bio. Au final, la conversion amène à des changements profonds, aussi bien techniques, économiques que sociaux.
Dossier : La filière laitière biologique britannique
Jean-Marie POILVET, Auteur ; Jean LAURENT, Auteur ; Loïc GUIOUILLIER, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier sur la filière laitière biologique britannique, réalisé suite à un voyage d'étude réalisé dans le Sud-Ouest de l'Angleterre par 14 conseillers spécialisés dans les filières biologiques dans le cadre du projet Reine Mathilde, est composé de divers articles : - Une autre vision des systèmes agricoles ; - La "Soil Association" : Symbole de l'organisation agricole anglaise ; - La situation et la gestion sanitaires des élevages bio : The view of the french doctor ; - Point de vue sur les prairies visitées chez les éleveurs anglais : De l'herbe partout et pour toutes ; - Ferme de Johny RIDER : Pousser un système vers une simplicité maximale : Système laitier bio en Angleterre, un cumul de pratiques rarement vues en Normandie ; - Ferme de Matt et David BOLEY : Une ferme laitière "familiale" ; - Ferme de Derek et Vicky GARRETT : La performance économique comme critère principal ; - Ferme de M. HAWKING : Un éleveur laitier bio anglais et producteur de glaces à la ferme ; - Ferme de Richard RICHMOND : A cup of chicorée.
Exploitations laitières bio en Rhône-Alpes : 1ères données du réseau de fermes de références
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches systèmes agricoles. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "Exploitations laitières bio en Rhône-Alpes : 1ères données du réseau de fermes de références". Ce suivi dans des exploitations laitières bio, débuté en 2011, est mené par les Chambres d'agriculture départementales et les Contrôles laitiers de Rhône-Alpes, la Chambre d'agriculture des Hautes-Alpes et l'Institut de l'Élevage, avec le soutien du PEP (Pôle d'expérimentation et de progrès) bovin lait. Cette fiche présente les résultats technico-économiques de la 1ère année du suivi (caractéristiques, systèmes fourragers, production laitière) avec une comparaison des bio de plus de 5 ans et des bio récents et en conversion.
Lait bio en Europe : Allemagne : Gérhard Willner
Rainer SUPAN, AuteurLa ferme laitière de Gerhard Willner se situe en Franconie, à 300 mètres d'altitude au Nord-Ouest de Nuremberg (Allemagne). L'activité de l'exploitation, convertie vers l'agriculture biologique en suivant le cahier des charges BIOLAND, repose sur 85 hectares (60 hectares de terres labourables et 25 hectares de prairies permanentes), 30 vaches laitières et 30 génisses, logées en stabulation. Le lait est livré à la « Milchwerke Oberfranken » où il est transformé en fromages biologiques. Le troupeau des époux Willner a été changé pour la race régionale « Fränkisches Gelbvieh », la Blonde d'Allemagne. Les céréales sont autoconsommées par les vaches laitières, une partie est commercialisée et les Willner ont un magasin à la ferme.
Lait bio en Europe : Allemagne : Josef & Heike Schäfer-Jacobi
Rainer SUPAN, AuteurLa ferme laitière biologique de Heike et Josef Schäfer-Jacobi se situe au Sud-Est de la Westphalie (Allemagne) à la frontière du Land Hesse et dans une région céréalière. La conversion de la ferme à l'agriculture biologique a été lancée en 1980 pour rejoindre le label "BIOLAND" en 1989. Le nombre de vaches laitières a été augmenté de 33 à 50 mères qui, depuis 1997, bénéficient d'une stabulation à plan incliné. La surface agricole utile est de 110 hectares avec 74 hectares de terres labourables et 30 hectares de prairies permanentes. Une partie du lait est transformée à la ferme par Heike. Dans leur magasin à la ferme, H. et J. Schäfer-Jacobi vendent les fromages, du pain, du saucisson de porc et de boeuf. Le reste du lait est livré à la Upländer Bauernmolkerei (laiterie paysanne de Upland). Josef cultive plus de 19 variétés de céréales et légumineuses et la multiplication de semences est de tradition sur la ferme.
Lait bio en Europe : Pologne : Marian Nowak
Tomasz SARKOWSKI, AuteurEn Pologne, d'après les estimations de l'INRA Pologne, les fermes biologiques ne produisent que 37,6 millions de litres de lait par an et seulement 30 % de ce lait part dans un circuit bio. La ferme de Marian Nowak est une exception avec 130 vaches laitières et une petite laiterie qui transforme tout le lait en crème, beurre, yaourts, fromages frais et affinés. La superficie totale de l'exploitation est de 260 hectares de prairies pour le pâturage et les fenaisons et le reste pour les cultures de céréales. Les faibles rendements sont compensés par une plus grande surface mise en culture. 90 vaches sont de la race Frison-Holstein et 40 de race Simmental. Marian Nowak trouve que le croisement avec des Simmentales ou des Montbéliardes améliore la santé et la longévité de ses vaches.
Observatoire technico-économique : Les résultats 2011
Natacha QUENTIN, AuteurLe Réseau agriculture durable (RAD) présente, dans cet article, les principaux éléments de son observatoire technico-économique pour la campagne 2010 (Édition 2011). Les données sont présentées pour un échantillon de fermes en système herbager du RAD et pour l'échantillon de fermes conventionnelles du RICA (Réseau d'Information Comptable Agricole du Ministère de l'Agriculture). Les systèmes herbagers du RAD sont généralement des unités de production plus petites que la moyenne des fermes conventionnelles, et réalisent des économies de charges importantes. Ainsi, malgré un produit inférieur (- 14 %), leurs résultats économiques sont équivalents à ceux des fermes conventionnelles, voir meilleurs (résultat courant moyen supérieur de 29 %). Les conclusions confirment celles obtenues en 2009, où le contexte était plus défavorable aux fermes conventionnelles (faible prix du lait).
Place et conduite du maïs dans les exploitations laitières bio des zones IGP
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches Systèmes agricoles. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Celle-ci s'intitule "Place et conduite du maïs dans les exploitations laitières bio des zones IGP". Le suivi de 30 fermes de références en bovins lait bio, démarré en 2011 en région Rhône-Alpes, permet de proposer des résultats techniques et économiques d'élevages. Cette synthèse s'appuie sur les données de 3 exploitations situées en Savoie et Haute-Savoie. Les éleveurs sont en zone IGP tomme - emmental - raclette. Ce cahier des charges "produit" interdit tout recours à des fourrages conservés par voie humide (enrubannage et ensilage). Pour augmenter la valeur énergétique de la ration "fourrages", les exploitants produisent du maïs épi. Ce fourrage, récolté en moyenne à 55 % de matière sèche, est autorisé du 15 octobre au 15 mai. Cette synthèse présente la place et la conduite du maïs dans ces exploitations : Semer du maïs derrière une prairie temporaire ; Une utilisation des prairies avant leur destruction ; Semis lors de la 1ère quinzaine de mai ; Un désherbage assuré en deux passages ; Des rendements moyens de 9 t de MS par ha de maïs épi ; 6h45 en moyenne de travail par ha (hors récolte) ; Annexes : Détail des données des exploitations A, B et C - Système Lait bio avec maïs épi (Exploitation du GAEC des Cordiers, Avant-pays Savoyard (A), Exploitation du GAEC du Mont Grêle, Avant-pays Savoyard (B), Exploitation du GAEC du Crêt Joli, Genevois (74) (C)).
Production de lait bio en hausse : De nouvelles voies pour la filière
Jean-Marie MAZENC, Auteur ; Annie DESAILLY, AuteurUne journée dédiée à la filière lait biologique a été organisée par Bio Centre, en partenariat avec la Chambre d'agriculture du Loir-et-Cher et avec des opérateurs, dans la ferme de Gilles Guellier et Anne Martin. Ces derniers élèvent 35 vaches laitières de 4 races différentes et vendent presque la moitié de leur production en lait cru et fromage blanc, à des GMS, épiceries, restaurants scolaires, Amap. Le reste de la production est vendu en conventionnel, faute de collecteur bio sur le secteur. L'optimisation de la collecte est ainsi nécessaire dans la région Centre, d'autant plus que de nombreuses conversions sont en cours. A l'échelle française, les volumes de lait devraient progresser de 32,4 % au 1er juin 2012 et de 50,6 % en 2013, atteignant 456 millions de litres de lait bio (contre 275,1 actuellement). En région Centre, un accord a été mis en place entre Biolait (le collecteur), la laiterie de Saint-Denis-de-l'Hôtel dans le Loiret (le transformateur) et Système U (le distributeur) pour diffuser une bouteille de lait bio collecté et transformé en France. D'autres défis sont à relever : l'augmentation de produits laitiers en restauration collective et la transmission des fermes bio pour les agriculteurs proches de la retraite.
Système laitier bio avec maïs épis en Rhône Alpes : Observations en élevage
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches Systèmes agricoles. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Celle-ci s'intitule "Système laitier bio avec maïs épis en Rhône Alpes : Observations en élevage". Le suivi de 30 fermes de références en bovin lait bio, démarré en 2011 en région Rhône-Alpes, permet de préciser les résultats techniques et économiques des élevages. Cette synthèse s'appuie sur les données de 3 exploitations situées en Savoie et Haute-Savoie. Les éleveurs sont en zone IGP tomme - emmental - raclette. Ce cahier des charges "produit" interdit tout recours à des fourrages conservés par voie humide (enrubannage et ensilage). Pour augmenter la valeur énergétique de la ration "fourrages", les exploitants produisent du maïs épi. Ce fourrage, récolté en moyenne à 55 % de matière sèche, est autorisé du 15 octobre au 15 mai. Cette synthèse présente le fonctionnement de ces systèmes d'exploitations : Plus de 180 jours de pâturage par an ; Maïs épis : 500 kg de matière sèche consommés par vache et par an ; Jusqu'à 25 kg de lait produit par jour en période hivernale ; Des maïs épi de bonne valeur énergétique ; 3 stratégies de complémentation en concentrés des vaches laitières ; Annexes : Détail des données des exploitations A, B et C - Système Lait bio avec maïs épi (Exploitation du GAEC des Cordiers, Avant-pays Savoyard (A), Exploitation du GAEC du Mont Grêle, Avant-pays Savoyard (B), Exploitation du GAEC du Crêt Joli, Genevois (74) (C)).
Témoignages d'éleveurs fromagers : En Ille-et-Vilaine, la fromagerie du Mézard
Frédéric RIPOCHE, AuteurInstallée à l'Est de Rennes, Laurence Daguin a démarré, depuis un an et demi, la fabrication d'une gamme de fromages au lait cru de vache en frais, pâte molle et pressée. Le lait provient de l'élevage de son compagnon, Stéphane Rozé, et de celui de son frère Benoît. Conscient de l'importance de disposer d'un lait de qualité pour la transformation fromagère, Stéphane Rozé est très attentif à l'alimentation de ses vaches, à la qualité du fourrage et à la matière organique utilisée pour fertiliser les sols. Quant à Laurence, elle a suivi une formation en fromage fermier et a passé 18 saisons en alpage et fabrication fromagère en Haute-Savoie. Les circuits de vente sont très diversifiés pour sécuriser l'activité (Amap, magasins bio, marchés, restauration collective ). Le coût de la fromagerie s'est élevé à 70 000 .
Témoignages d'éleveurs fromagers : En Mayenne, l'Earl Arc en Ciel
Frédéric RIPOCHE, AuteurEn 1995, après une formation en biodynamie et une dizaine d'années d'expériences en Hollande, Marieke et Willem De Kam se sont installés en Mayenne, près de Laval, en vaches laitières. Ils ont monté une fromagerie en 2005 et produisent Le Petit Marie, un fromage au lait cru de type Gouda, à hauteur de 15 tonnes/an. Les éleveurs sont attentifs à leurs pratiques d'élevage et notamment à l'alimentation des vaches. Ils suivent un cahier des charges spécifique car une partie de leur lait part à la coopérative Lait Bio du Maine. Le reste est vendu dans le réseau Biocoop, en magasins, en Amap, restaurants et restauration collective (dont hôpital). Les grandes étapes de la transformation sont précisées.
Témoignages : GAEC du Font de la May ; SCEA ROZ VOAN ; LE BERRIGAUD Anita & Joseph ; GAEC du Nid ; GAEC de l'abreuvoir ; EARL Ferme des p'tits bio ; Devenir paysan bio sans inventer l'eau chaude
Emmanuel ROUX, Auteur ; Pierre MAUDIRE, Auteur ; Anita LE BERRIGAUD, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier témoigne de l'activité d'exploitations laitières converties à l'agriculture biologique au cours des années 2000 et adhérentes à Biolait. Les exploitations sont structurées en exploitation individuelle, en GAEC (Groupement agricole d'exploitation en commun), ou en EARL (Exploitation agricole à responsabilité limitée), et sont situées en Dordogne, dans le Finistère, le Morbihan, la Haute-Loire, l'Isère, la Loire, le Maine-et-Loire. Elles sont présentées, chacune selon ses particularités : objectifs liés à la conversion, système d'exploitation, alimentation des animaux, situation pédoclimatique, races du troupeau, formation Obsalim®, autonomie de l'exploitation, cultures, insertion dans des réseaux de producteurs (Biolait, associations de producteurs...), valorisation et transformation, choix techniques, itinéraire Biolait... En outre, pour chacune des exploitations, quelques chiffres sont donnés : superficie, nombre de vaches laitières, diversification éventuelle, chiffres d'affaires, quota, matériel...
Dossier - La collecte en Champagne-Ardenne
François BONAMY, Auteur ; VOIX BIOLACTEE (LA), AuteurCe corpus d'articles traite de la collecte du lait biologique en Champagne-Ardenne. Le premier article présente la société BIOLAIT, créée en 1994. François Bonamy, administrateur, retrace l'historique de BIOLAIT et décrit notamment les différentes étapes de l'organisation de la collecte du lait. Un deuxième article présente la Frab Champagne-Ardenne, l'association des producteurs biologiques de la région. La Frab a initié, en 2005, la structuration des filières d'élevage, en partenariat avec BIOLAIT, ainsi qu'une stratégie de soutien au développement de la production. L'article revient sur les éléments-clés du développement de BIOLAIT en Champagne-Ardenne. La dernière partie du dossier regroupe plusieurs témoignages d'éleveurs qui ont confié la collecte de leur lait à BIOLAIT. Thierry Rémy, éleveur en Haute-Marne et installé en 1994, s'est converti à l'agriculture biologique en 2006 après la crise du lait. Geoffroy Philippoteaux est éleveur en GAEC avec Luc Duthoit dans la Marne. Convertis en agriculture biologique en 2009, ils ont un quota de 1 100 000 litres de lait. Didier Noël, éleveur dans les Ardennes, a confié la livraison de son lait à BIOLAIT en 2001. Philippe Boileau, éleveur dans les Ardennes, s'est converti en 2010 et possède 40 vaches laitières. Il essaye d'être le plus autonome possible pour l'alimentation du troupeau.
Energie : Méthanisation, cinq ans de recul
Vincent DEMAZEL, AuteurLes exploitations laitières du Gaec Oudet et de Jean Mineur dans les Ardennes figurent parmi les premières à s'être lancées dans la méthanisation. La ferme du Gaec Oudet, de 188 hectares, compte 65 vaches laitières et produit aussi 30 bufs par an. Le méthaniseur intègre 2 200 tonnes par an, en majorité du lisier... La production annuelle atteint 22 m³ de biogaz qui alimente une génératrice produisant 250 000 kWh/an, soit 18 000 de vente d'électricité par an. La ferme de Jean Mineur produit 469 000 kWh (potentiel maxi de 605 000), les substrats méthanisés représentant 1 800 m³ de fumier, 4 ha d'ensilage... La chaleur produite procure notamment toute l'eau chaude nécessaire pour les bâtiments d'élevage et la salle de traite.
L'espoir d'un Lit au Pré®
Sylvie LE CALVEZ, AuteurYves Guillard a repris, en 1982, la ferme de ses parents, à Sartilly (Baie du Mont Saint-Michel) : une exploitation de 25 ha en production laitière à laquelle s'ajoutent une quinzaine d'hectares rachetés. Yves est aujourd'hui en conversion à l'agriculture biologique, et Sylvie, son épouse, passionnée d'écologie, s'est formée pour devenir guide dans la Baie du Mont Saint-Michel. Après la lecture d'un article dans la presse, elle découvre un concept de « glamping », né en Hollande, Un Lit au Pré®. C'est un projet d'accueil haut de gamme en camping à la ferme. La ferme de Sylvie et Yves, située sur un site exceptionnel, est conforme aux exigences du label. En octobre 2009, ont débuté les travaux (40 000 euros d'investissement), et le 20 avril 2010, les six tentes toutes équipées ont affiché complet. 70 % de la clientèle est néerlandaise, le reste se partage entre Anglais, Belges et Français Sylvie accompagne ses clients une fois par semaine pour une traversée de la baie. Si le concept marche bien côté clients, l'intérêt financier de cette diversification reste à établir dans la durée.
Exploitations laitières système "lait biologique" : Repères techniques et économiques 2009/2010
Cédric GARNIER, Auteur ; Thierry JEULIN, Auteur ; Pascal FERRE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Institut de I'Elevage, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RESEAUX D'ELEVAGE POUR LE CONSEIL ET LA PROSPECTIVE | COLLECTION REFERENCES | 2011Les Réseaux d'Elevage Lait de Normandie présentent une série de fiches technico-économiques pour les principaux systèmes laitiers de la région. Il s'agit d'un outil de diagnostic à l'usage des éleveurs laitiers et de leurs conseillers. Cette fiche portant sur les exploitations laitières système « lait biologique » a été réalisée à partir de 7 exploitations du Réseau Bovins lait de Normandie appartenant au système « Agriculture biologique ». L'analyse porte sur la campagne laitière 2009/2010, entre le 30 septembre 2009 et le 31 mars 2010. La brochure est composée de plusieurs tableaux indiquant les caractéristiques des exploitations par thème : Caractéristiques structurelles, conduite du troupeau, conduite des surfaces fourragères, éléments de trésorerie et de coût de production, marge brute de l'atelier lait, bâtiments et matériel, et, enfin, résultat global de l'exploitation. Chaque référence est exprimée en moyenne et en écart (minimum et maximum).
Ma vie : Denis Brosset, l'énergie d'un pionnier
Vincent DEMAZEL, AuteurDenis Brosset, éleveur vendéen, est, depuis 1994, membre du Gaec du Bois Joly, familial au départ. Il produit des bovins viande (naisseur-engraisseur) et lapins. En 1996, avec l'arrivée d'un associé hors-cadre familial sur le Gaec, la ferme de 70 ha de SAU s'est rapproché du Grapea (Groupe de recherche pour une agriculture plus économe et autonome) et s'est réorienté vers un système plus herbager. Son projet de méthanisation, par la technique de méthanisation par voie sèche, s'est concrétisé en 2005 (avec l'obtention du permis de conduire et l'aboutissement des démarches de raccordement électrique). A suivi, l'auto-construction, pour une grande partie, de l'unité de méthanisation. 80 % de la chaleur produite est valorisée sur l'exploitation (bâtiment lapins) et la maison d'habitation L'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) soutient financièrement le projet et assure le suivi technique de cette installation expérimentale. Le Conseil général et le Conseil régional apportent leur appui à ce projet jugé particulièrement innovant sur le territoire. Parmi les particularités, figurent : la présence d'un raccordement en interne sur l'exploitation permettant d'être autonome en cas de coupure du réseau électrique ; les partenariats conclus avec les magasins Hyper U, pour recycler dans le digesteur des fruits et légumes avariés, et l'échange, avec un producteur de céréales, de paille contre livraison de substrat. Entre avril 2009 et avril 2010, l'exploitation a vendu 26 000 d'électricité (prime d'efficacité incluse).
Un nouveau venu dans le comté bio
Isabelle BARNIER, AuteurCet article relate une installation originale, avec ses détails économiques. Après un passage de quatre ans dans un Gaec d'élevage laitier, un ancien associé, Jean-Thomas Souvigné, s'installe sur une ferme (qu'il a repéré, en 2008, à Rennes-sur-Loue (Doubs)), située à 2 kms de la coopérative bio de Grange-de-Vaivre (Jura). Le rachat du cheptel de l'exploitation laitière de 70 ha et du matériel se monte à 200 000 euros, et celui des bâtiments à 150 000 euros. Avec des prêts bonifiés limités à 110 000 euros, et sans la possibilité de la DJA (Dotation jeune agriculteur), l'éleveur se tourne vers Terre de Liens, qui participe d'habitude à l'acquisition de terres agricoles. Mais, grande première, et parce qu'une fois n'est pas coutume, Terre de liens accepte de financer l'achat des bâtiments. Reste maintenant à cet éleveur, dont l'apport personnel a été de 90 000 euros, à convertir sa ferme en bio
Plus de 360 000 litres de lait bio valorisés en fromages et yaourts
Franck MECHEKOUR, AuteurDans l'Yonne, l'abbaye de la Pierre qui Vire, fondée en 1850 par des moines bénédictins, produit du lait biologique depuis 1969. Environ 367 000 litres de lait sont transformés en fromages et yaourts (16 000 litres en yaourts, 49 000 litres pour la tome, 297 000 litres en fromages de la Pierre qui Vire) et le reste est collecté par Biolait (453 200 litres de quota, dont 370 800 litres de quota vente directe et 82 400 litres de quota laiterie). Environ 50 000 litres de lait sont aussi produits par les chèvres et sont transformés en fromages. Au niveau de la commercialisation, près de 15 % des fromages sont vendus sur place ou dans le magasin de l'abbaye (à quelques centaines de mètres de l'exploitation). Les GMS représentent 40 % des ventes, les restaurateurs 5 % et les grossistes 40 %. Le troupeau bovin est composé de 80 Brunes. Cette article présente cette abbaye qui, dans les années 1990, a souhaité moderniser l'atelier de transformation pour créer de l'emploi sur l'exploitation et "qui a fait le choix de la transformation pour faire vivre du monde (7,5 équivalents plein temps) avec un quota de 453 200 litres", comme le précisent Frère Cyprien, l'économe du monastère, et Philippe Abrahamse, responsable de l'exploitation depuis 1996.
Une porte ouverte pour renforcer les liens en restau co : L'expérience de Traon Bihan a été concluante
Katell GUEGUEN, AuteurPhilippe s'est installé, en 1999, sur la ferme familiale, Traon Bihan, située sur la commune de Brest (Bretagne). Il élève cinquante vaches laitières en bio sur une soixantaine d'hectares. La surface de la ferme diminuant avec l'urbanisation (l'incertitude plane encore sur 20 ha), Philippe et sa compagne ont choisi de mettre en place un outil de transformation laitière pour mieux valoriser une partie du lait, se positionnant sur le marché de la restauration collective. Suite à un constat de la Maison bio : "Les cuisiniers sont très demandeurs de rencontres avec les acteurs de la filière et d'échanges sur les contraintes techniques de chacun, aussi bien sur la production à la ferme qu'en cuisine", Philippe et Valérie ont organisé une journée porte ouverte. Le jour J, une vingtaine de cuisiniers, gérants et élus ont découvert la ferme : l'élevage et l'outil de transformation. A l'issue de cette visite, Philippe et Valérie ont pu ajuster leur gamme en fonction des besoins exprimés par les collectivités (proposition de lait pasteurisé en plus des yaourts et crèmes dessert...). Quelques jours après cette journée porte ouverte, plusieurs candidats ont passé leurs premières commandes. Daniel Hascoet, cuisinier gestionnaire du restaurant municipal de Plouzané, et Lilian Huet, cuisinier gestionnaire à Guilers, témoignent de l'intérêt d'une telle visite de ferme (intérêt d'échanger et création d'un climat de confiance avec le producteur).
Repères dans le paysage agricole français : Viabilité et pérennité des « petites fermes » : Enseignements tirés de deux projets de recherche
Patrick MUNDLER, AuteurCet article repose sur les résultats de deux projets de recherche. L'un porte sur l'analyse des fonctions sociales, économiques et territoriales des petites et moyennes exploitations laitières. L'autre porte sur l'analyse du développement des associations pour le maintien d'une agriculture paysanne. Après une présentation de ces deux terrains de recherche, l'auteur montre en quoi la viabilité et, au moins en ce qui concerne la carrière des agriculteurs rencontrés, la pérennité des exploitations reposent à la fois sur les ressources internes des ménages et sur leur environnement social, local et professionnel. Les travaux confirment la pertinence de l'analyse de l'exploitation agricole en termes de systèmes d'activités. Les activités conduites à l'extérieur de l'exploitation concernent plus de la moitié des ménages rencontrés. De même, la recherche d'autonomie, l'auto-construction, l'autoconsommation de produits alimentaires, l'autonomie pour le chauffage ou encore la propriété du logement jouent également un rôle dans l'équilibre économique de ces ménages. Dans l'ensemble, on note que les représentations concernant l'avenir de l'agriculture sous-estiment la diversité des systèmes d'activités et la plasticité qu'ils permettent face aux aléas conjoncturels. Les ménages rencontrés ont un regard contrasté sur leur système, soulignant à la fois sa viabilité et leur perplexité quant à sa reproductibilité. La pérennité, au-delà de la carrière des ménages, reste en revanche beaucoup plus incertaine, du fait des spécificités de chaque système.
Agriculture biologique et Changements climatiques : Bonnes pratiques agricoles permettant de limiter les émissions de gaz à effet de serre au niveau de l'exploitation agricole : étude de cas autour de la ferme Raucq
Depuis plusieurs années, Nature & Progrès Belgique mène une réflexion sur la problématique du double défi posé à l'agriculture par le changement climatique : l'atténuation d'une part, l'adaptation aux aléas climatiques en augmentation d'autre part. On évalue en effet à 9% la contribution directe du secteur agricole aux émissions de gaz à effet de serre en Belgique ; mais si l'on prend en compte l'ensemble des gaz à effet de serre émis pour produire nos aliments, tant en amont qu'en aval de la production, le bilan s'élève à un quart, voire un tiers des émissions totales selon les estimations. Intimement convaincue que l'agriculture biologique, de par ses bonnes pratiques agricoles, apporte des solutions crédibles et réalistes pour faire face à ce double défi, Nature & Progrès Belgique organisait, en février 2010, le colloque « Agriculture biologique et changement climatique » afin de poser les bases scientifiques du débat. Suite au succès de cette journée, et dans un souci de consolider les acquis du colloque, Nature & Progrès Belgique a souhaité revenir de manière plus approfondie sur le témoignage de Daniel Raucq, producteur laitier dans le Hainaut (une ferme laitière de 45 hectares à l'époque en reconversion vers l'agriculture biologique, et aujourd'hui convertie), qui avait alors exposé les bonnes pratiques agricoles qu'il met en uvre et qui permettent de limiter les émissions de gaz à effet de serre au niveau de son exploitation. Cette étude compare les performances de la famille Raucq avec les références régionales existantes en terme de limitation des émissions de GES, mais également en terme de durabilité, et plus précisément de charge de travail et de viabilité économique.
Désintensification et conversion Bio : Redécouvrir son métier d'éleveur
Ludovic BOUDEAU, AuteurL'article présente le passage d'une agriculture intensive à un système herbager en agriculture biologique de Luc et Fabienne Friconneau, polyculteurs-éleveurs à St Florent des Bois (85). Luc est installé depuis 1984 et Fabienne depuis 2007. C'est en 2009 qu'ils font le pas du bio suite à des visites d'exploitation et des formations à la méthode Obsalim. Les 130 ha de SAU, dont 90 de prairies, sont totalement destinés à l'alimentation des 70 vaches laitières Prim'Holstein et croisées Simmental. Les vaches sont inséminées par l'éleveur et vêlent, pour la majorité, entre août et décembre. Les cultures de prairies temporaires, de lupin, de maïs ensilage, de betterave et de mélange épeautre/lupin, permettent de n'acheter aucun aliment ni complément à l'extérieur, excepté les oligo-éléments. Après un déprimage de printemps, les génisses et les vaches sont conduites au fil lorsque l'herbe est en pleine pousse. Pour gérer la santé de son troupeau, l'éleveur utilise l'homéopathie et suit la méthode Obsalim. L'éleveur témoigne également sur la conduite du lupin sur son exploitation.
Les gaz à effet de serre (GES) en exploitation laitière : Quel est l'impact des pratiques ?
Mélanie GARNIER, AuteurL'ADAGE (CIVAM d'Ille-et-Vilaine) a réalisé une enquête auprès de 30 exploitations laitières pour étudier les gaz à effet de serre. Dans le secteur agricole, 3 gaz sont émis : le dioxyde de carbone, issu de la combustion du fioul ou du gaz ; le méthane qui résulte de la dégradation de la matière organique en milieu anaérobie (fermentations entériques, gestion des déjections animales et de leurs dégradations) et le protoxyde d'azote qui résulte de la transformation de l'azote dans les sols. L'étude a montré que, bien que les systèmes herbagers soient souvent critiqués pour leur dégagement important de méthane, le niveau d'émission des GES par unité de lait produit est finalement similaire entre les systèmes herbagers et les autres systèmes fourragers. Lorsque les émissions sont ramenées à l'hectare, c'est l'intensification de la production (quantité de lait produit à l'hectare) qui conditionne le niveau d'émissions. L'implantation de haies, le développement des prairies et l'augmentation de leur durée de vie permettent d'augmenter la quantité de carbone stocké dans le sol et donc de compenser les émissions de GES de la ferme.
Les Grisons veulent adapter leurs vaches bio aux conditions locales
Andi SCHMID, Auteur ; Anet SPENGLER NEFF, Auteur ; Riet PEDOTTI, AuteurEn agriculture biologique, en Suisse, l'affouragement des ruminants dépend très fortement des conditions locales puisque la ration annuelle doit comporter au moins 90 % de fourrages grossiers (cahier des charges de Bio Suisse). Les vaches doivent être particulièrement bien adaptées aux conditions locales et à la ferme elle-même. Dans le cadre d'un projet sur la sélection bio des Grisons, des données ont été recueillies sur 99 fermes pendant 2 ans. De cette étude, il ressort que, dans la moitié des cas, les exigences du troupeau sont en adéquation avec les possibilités des fermes, que 12 % des fermes ont des possibilités supérieures aux exigences de leur troupeau et que 38 % des fermes n'offrent pas des conditions suffisantes aux exigences de leur troupeau. Ces fermes doivent alors améliorer leur production fourragère ou viser un troupeau moins typé en lait. Les causes de l'inadéquation de la sélection des vaches laitières avec les conditions en région de montagne sont complexes. Il faut agir sur 3 niveaux : travailler sur la génétique, choisir un animal en fonction des caractéristiques de l'exploitation et non chercher à adapter l'exploitation en fonction des animaux et, enfin, sensibiliser les professionnels dans les différents salons aux avantages de la production laitière adaptée aux conditions locales.
Impact de la conversion sur les systèmes laitiers
Xavier DOUCET, AuteurL'année 2009 a été riche en terme de demande d'information et de conversion, notamment dans les systèmes laitiers en Bretagne. Plus de 400 visites d'information ont été réalisées par les techniciens du réseau GAB/FRAB dans l'ensemble de la Bretagne. Pour répondre à la nouvelle donne et aux attentes, une action recherche a donc été lancée. L'objectif est de cerner les impacts d'une conversion sur les systèmes laitiers et d'établir un référentiel de critères technico-économiques pour améliorer l'accompagnement des producteurs en place et celui des fermes en conversion. En effet, depuis 2008, le nombre des conversions des systèmes laitiers est en nette augmentation. Les perspectives prévoient un doublement de la production de lait biologique d'ici 3 à 4 ans. L'article évoque plusieurs points : les éléments expliquant cette tendance (harmonisation du cahier des charges au niveau européen depuis le 1er janvier 2009, rôle du Grenelle de l'environnement...) ; les objectifs de la recherche mise en uvre ; l'objectif final des accompagnements.
Pensée globale, action locale, vente régionale !
Stephan JAUN, AuteurEn Suisse, des projets de développement régional (PDR) reposent avant tout sur l'initiative personnelle de familles paysannes. L'article montre, à travers l'exemple de la ferme de l'Arche bio d'Urnäsch (Suisse Orientale) de Sandra Weber et Hans Neff, comment ces projets concernent notamment les paysans bio. Cette ferme, pour laquelle a été déposée à la Confédération un "projet en faveur du développement régional" (PDR), a permis à la famille Weber-Neff de créer, avec d'autres paysans et grâce au soutien de la vulgarisation cantonale, un "IG Appenzeller Erlebnisbauernhöfe" (groupe d'intérêts des fermes-découvertes appenzelloises). Le projet a été accepté, ce qui a permis aux familles paysannes de développer l'offre agrotouristique de leurs fermes-découvertes avec l'aide administrative et financière de la Confédération et du Canton. Comment passe-t-on d'une idée d'action locale à un projet prêt à être réalisé ? La Confédération cofinance les études préliminaires faites avec un coaching professionnel. Des conditions doivent être remplies : décision prise en commun en approche dite ascendante par plusieurs entités régionales concernées et rapport clair avec l'agriculture. Si l'OFAG (Office fédéral de l'agriculture) est convaincu de la faisabilité du projet, celui-ci pourra peut-être se transformer en PDR comme celui d'Urnäsch. Cependant, le facteur décisif pour le succès à long terme d'un projet reste le marché : les produits des PDR doivent pouvoir s'imposer face à la concurrence. Par ailleurs, l'article précise plusieurs points : PDR d'Urnäsch - Production laitière et agrotourisme ; projets aussi intéressants pour les transformateurs et les commerçants ; un exemple bio dans le Jura.
Problématiques et débats : L'agriculture de montagne face au changement climatique : Exposition des territoires et marges de manuvre des exploitations laitières
Claire SÉRÈS, AuteurLe projet ClimAdapt (2008-2010), porté par le GIS Alpes-Jura, a pour but de connaître les marges de manuvre de l'agriculture de montagne face aux changements climatiques. Après un zonage morpho-climatique des Alpes du Nord et du massif du Jura, et la consultation de groupes d'experts locaux, une enquête a été réalisée auprès de 50 exploitations en bovin lait de la zone Alpes-Jura. Les exploitations enquêtées ont été réparties en 9 cas-types. La perception du changement climatique par les éleveurs diffère selon les évènements climatiques qu'ils ont connus. Par ailleurs, leur stratégie d'adaptation est d'autant plus aboutie qu'ils ont ressenti ce phénomène. Les éleveurs ont été interrogés sur la stratégie à mettre en uvre en cas de climat aléatoire, ou de sécheresses estivales répétées. Leurs stratégies sont de deux types : l'adaptation de la gestion du système fourrager pour maintenir la production de lait, ou l'adaptation du système de production dans son ensemble pour maintenir l'exploitation agricole. Le choix de l'une ou l'autre dépend de la perception du changement climatique par l'éleveur, de son projet d'évolution, de la dynamique de fonctionnement de son exploitation, et des ressources mobilisables sur son territoire.
Vaches bio dedans, panneaux solaires dehors : le doublé vert
Sylvie TRINH, AuteurM. CHARRET, éleveur en bovins lait, à Orcines, dans le Puy-de-Dôme, a commencé sa conversion à l'agriculture biologique en avril 2010. Ce choix résulte de plusieurs raisons : la sureté de la filière, la proximité de son propre système d'élevage avec les techniques bio et la présence de parcelles incluses dans un périmètre de captage. Son système laitier en zone de montagne n'a pas eu besoin de beaucoup de changements pour respecter le cahier des charges de l'AB. Depuis début octobre, il est également producteur d'électricité, son bâtiment est équipé de 250m² de panneaux photovoltaïques produisant annuellement 32 000 kW.
Actualité technique : Produire du lait biologique l'hiver, priorité à la qualité de l'herbe récoltée au printemps
TECHNI BIO, AuteurLes exploitations laitières biologiques ont généralement plus de 85% de leur surface fourragère en herbe. Le nouveau cahier des charges européen, qui laisse plus de latitude dans l'ajustement de son rationnement (et donc dans son assolement) ne devrait pas remettre en cause cette place prépondérante de l'herbe dans les systèmes laitiers bio. La valorisation des surfaces importantes en herbe se fait en priorité par le pâturage. Néanmoins, avec 60 à 80 ares d'herbe par UGB, voire plus, au moins la moitié des surfaces en herbe doit être récoltée, au moins une fois dans l'année. Ainsi, les stocks d'herbe constituent plus de 60% de la ration hivernale des bovins laitiers, y compris des vaches laitières. Leur qualité détermine alors le potentiel de production maximal hivernal. L'article revient sur le faible taux d'azote de l'herbe fauchée (qui pénalise la production laitière hivernale) et sur les moyens à mettre en oeuvre pour limiter ce déficit azoté hivernal (récolte de l'herbe avant épiaison, présence des légumineuses dans les compositions prairiales).
Autonomie grâce à l'assolement diversifié
Bérengère LAFEUILLE, AuteurLe GAEC Ursule, en Vendée, produit du lait selon le cahier des charges de l'agriculture biologique. L'objectif des quatre associés est de limiter la dépendance de leur exploitation vis-à-vis de l'extérieur. Ainsi, sur leur ferme, l'herbe est l'alimentation de base ; en hiver, la ration est complétée par des céréales et légumineuses cultivées sur l'exploitation. Portrait.
Les changements induits par le passage en agriculture biologique dans six exploitations laitières du Puy-de-Dôme
Ce document est un mémoire réalisé, suite à un stage au Service Contrôle Laitier à l'EDE du Puy-de-Dôme, dans le cadre de la licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement". Six trajectoires d'exploitations laitières du Puy-de-Dôme, en mode biologique depuis neuf ans environ, font l'objet d'une étude retraçant l'évolution de leurs résultats technico-économiques. L'analyse des enregistrements du Contrôle Laitier, des résultats de comptabilité et d'enquêtes obtenus dans ces six élevages, conjuguée à l'expérience personnelle de l'auteur de l'étude, ont permis d'identifier les changements induits par le passage en agriculture biologique. L'étude fait une présentation des exploitations laitières : les structures (agrandissement des surfaces, taille des troupeaux, niveau de production laitière) ; l'évolution des taux et de la production laitière par vache ; la conduite des surfaces et les systèmes fourragers ; la conduite du pâturage et l'alimentation hivernale des vaches laitières ; la politique de renouvellement du troupeau laitier ; l'évolution des exploitations (charges de structures, opérationnelles...) et leur efficacité économique.
Charte des bonnes pratiques
Rémy SALLIOT, AuteurRémy Salliot, technicien terrain à Biolait, répond à quelques questions sur la mise en place de la Charte des Bonnes Pratiques à laquelle Biolait souhaite faire adhérer 80% des exploitations d'ici 2010, ceci afin de répondre à une demande de traçabilité de ses clients et de se mettre à l'abri des problèmes d'écoulement passés. Les éleveurs déjà adhérents à la Charte vivent souvent la visite du technicien comme un moyen de diffuser leurs bonnes pratiques, ceux qui n'y adhèrent pas encore la ressentent généralement comme un contrôle supplémentaire pour une charte qui leur semble imposée. Pour Rémy, cette visite représente une opportunité pour l'éleveur de prendre du recul sur son système et ses pratiques, grâce au regard extérieur d'une personne non impliquée dans l'exploitation et force de proposition du fait des nombreux exemples qu'elle a rencontrés.
Dossier : Conversion
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, AuteurCe dossier fait le point sur la conversion à l'agriculture biologique, dans le cadre de la mise en place en 2007 des MAE Conversion à l'Agriculture Biologique et du récent déplafonnement des aides. Divers articles sont présentés ici sur : - les conditions et les procédures à suivre pour se convertir ; - l'interview de Pascal Guéry, nouveau président de l'Agence Bio pour deux ans ; - le diagnostic de conversion qui permet de faire le point sur son système et ses pratiques en vue d'un passage en bio, et le développement par le GAB 44 d'un outil d'analyse précis et complet pour les exploitations laitières ; - les motivations et interrogations d'une quinzaine d'éleveurs laitiers qui envisagent une conversion ; - le déficit de production en légumes bio face à la forte hausse de la demande. Si les maraîchers en filière longue sont réticents à se convertir, les candidats en filière courte sont nombreux ; - une interview du président de la Fédération nationale interprofessionnelle des vins bio sur la conversion, les débouchés et les difficultés de la viticulture biologique, ainsi que quelques conseils aux futurs candidats ; - l'hésitation des céréaliers à se convertir malgré le déplafonnement des aides.
Inter Bio Bretagne : Résultats d'expérimentations et de suivis techniques : Elevage bovin biologique - Campagne 2007/2008 - Edition 2009
La 4ème édition de la brochure de présentation des résultats techniques "Elevage bovin biologique" a été réalisée conjointement avec les structures partenaires impliquées dans le développement de l'agriculture biologique en Bretagne. Après une présentation de la CIRAB (Commission Interprofessionnelle de Recherche en Agriculture Biologique) qui a pour rôle de coordonner le programme d'actions de recherche-expérimentation régional, s'appuyant sur trois commissions techniques organisées par filière dont une concerne l'élevage, le document s'organise en six actions : - Réseau d'élevages en agrobiologie (présentation du réseau de 13 élevages laitiers, résultats technico-économiques, analyse du prix du lait pour la campagne 2007-2008) ; - Réseau d'élevages en agrobiologie. Enquête prospective sur l'évolution des fermes laitières du réseau ; - Réseau d'élevages en agrobiologie. Données technico-économiques du réseau d'élevages "Viande Bio" ; - Traitement des mammites cliniques à partir d'un mélange d'huiles essentielles : Thymus saturoïdes et Rosmarinus officinalis ; - Mise en place d'un diagnostic de durabilité des exploitations agricoles adapté à l'agrobiologie : bilan de 5 années d'études ; - Approche microbienne sur des fermes en agrobiologie.
Premiers pas vers l'emploi
Anne BREHIER, AuteurChez Sandra et Alain Labrosse, éleveurs laitiers installés à Cublize (69) sur une exploitation conduite en bio depuis 2000, l'embauche d'un salarié, deux matinées par semaine, a soulagé l'astreinte liée à l'activité laitière. Rendu possible par l'arrivée à échéance de gros emprunts, le recrutement de Frédéric a été réalisé avec l'appui de "Primo emploi", une démarche mise en place dans le Rhône pour lever les freins à la première embauche. L'article évoque les démarches d'Alain, et de Frédéric qui avait besoin de compléter son temps de travail salarié (intervenant déjà dans une exploitation de la région), la préparation à l'accueil du salarié favorisé par "Primo emploi", les conditions de l'embauche... L'article donne, par ailleurs, des indications technico-économiques (surface de l'exploitation, cheptel, quota, prix moyen du lait...) et renvoie à l'action préalable de formation proposée dans le cadre de "Primo emploi" pour adapter les compétences du salarié à son futur emploi.
Valorisation des données technico-économiques des exploitations laitières biologiques suivies dans les réseaux d'élevage : Evolutions d'un échantillon constant sur 7 campagnes (2000-2006)
Jérôme PAVIE, Auteur ; Odile LAFEUILLE, Auteur ; Loïc MADELINE, Collaborateur ; ET AL. | PARIS CEDEX 12 (Institut de I'Elevage, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RESEAUX D'ELEVAGE POUR LE CONSEIL ET LA PROSPECTIVE | COLLECTION REFERENCES | 2009Depuis les années 1990, le dispositif des Réseaux d'Élevage pour le Conseil et la Prospective a introduit des exploitations biologiques dans le cadre de ses objectifs de production de références technico-économiques. Aujourd'hui, plus de 90 exploitations biologiques laitières sont ainsi suivies et analysées tous les ans dans les principales régions laitières françaises. La persistance de ces suivis dans le temps permet aujourd'hui d'étudier les résultats avec du recul, sur de longues périodes, et ainsi de vérifier la cohérence de ces systèmes et leurs sensibilités aux variations de contextes que peuvent connaître les exploitations agricoles. Entre les années 2000 et 2006, on a connu des années climatiques parfois très contrastées (sécheresse 2003, humidité 2001), une crise laitière entre 2003 et 2006 avec la baisse des plus-values pour certains producteurs sur cette période. Tous ces éléments ont influencé le fonctionnement des exploitations laitières en agriculture biologique et impacté leurs résultats économiques. Dans cette synthèse, un échantillon constant de 20 exploitations laitières est analysé sur sept années civiles de 2000 à 2006. L'analyse porte sur tous les éléments de structure et de fonctionnement technico-économiques des systèmes. On notera la forte stabilité des performances techniques, malgré la variabilité de la qualité des années fourragères. Une tendance générale à l'agrandissement des structures qui s'accompagne d'une légère extensification. Comme leurs homologues viande, les exploitations laitières biologiques ont une structure fourragère centrée sur l'herbe, le pâturage et l'exploitation des excédents de printemps. Au plan économique, les résultats n'ont cessé de progresser sur toute la période d'observation et ce, malgré un contexte de prix morose à partir de 2003.