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Mouche de la carotte : Lhuile essentielle doignon fait de leffet
Frédérique ROSE, AuteurEn bio depuis 2004, dans le Var, Isé Crébely cultive, chaque année, 2 000 à 3 000 m² de carottes. La mouche de la carotte est un des ravageurs qui la préoccupe le plus, car 70 à 80 % des carottes sont touchées si rien nest fait. Habituellement, les producteurs utilisent des filets, mais, selon Isé Crébely, ce nest pas satisfaisant car ils sont souvent difficiles à bien fixer, susent vite et demandent beaucoup de manutention. Afin de trouver une alternative efficace, et inspirés par les Néerlandais, Agribio Var et Agribio 05 testent alors, en 2016 et 2017, lhuile essentielle doignon. Produite aux Pays-Bas, elle fonctionne comme masqueur dodeur et elle est utilisée avec un diffuseur. Les producteurs constatent quavec la diffusion dhuile essentielle doignon, la culture de carottes nest jamais touchée à plus de 10 %. Isé Crébely a, depuis, adopté cette pratique en disposant un diffuseur pour 500 m² de culture.
Occitanie : Le Lot relance les PPAM
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurDans le Lot, quelques producteurs de plantes à parfum, aromatiques et médicinales s'investissent dans lorganisation de la filière bio. Dans les années 50, ce département était un producteur important de PPAM (notamment de lavande), mais ces productions ont périclité dans les années 70. Depuis quelques années, cette filière renaît avec une cinquantaine de producteurs, dont une trentaine en bio. La conduite en AB ne pose pas de difficulté technique majeure mais requiert de solides connaissances. Aujourdhui, les PPAM sont surtout recherchées pour la production dhuiles essentielles qui est exigeante en qualité, qualité que lon retrouve dans la production bio. Cependant, les producteurs valorisent essentiellement leur production en circuits courts et ne répondent pas aux circuits longs, faute de volume. Un travail de concertation essaye de réunir les différents acteurs de cette filière afin de faire émerger les besoins individuels et collectifs. Ces échanges ont notamment pu faire ressortir un besoin en plants de lavande bio et ont abouti à la mise en place de plusieurs formations. Les élus soutiennent également le développement de cette filière avec un appui financier aux organisations agricoles uvrant pour sa structuration.
Des plantes contre la tavelure
Maude LE CORRE, AuteurLa station expérimentale de La Morinière (Indre-et-Loire) teste, depuis deux ans, des PNPP (Préparations Naturelles Peu Préoccupantes) contre la tavelure et les pucerons en verger de pommiers. En 2018, les PNPP suivantes ont été testées contre la tavelure : un mélange dhuiles essentielles dorigan et de clou de girofle ; une décoction de racines dortie ; une infusion dun mélange de feuilles de serpolet, de feuilles de sureau et de clous de girofle ; une décoction de prêle. En 2019, après avoir analysé les résultats obtenus, les tests ont été reconduits pour le mélange dhuiles essentielles dorigan et de clou de girofle, et pour linfusion serpolet-sureau-clou de girofle. De nouvelles PNPP ont aussi été testées : une macération à froid décorce de chêne et le produit Kanne Brottrunk® (produit à base de bactéries lactiques, obtenu par la fermentation en cuve de pain complet durant huit mois). À chaque fois, ces produits ont été testés avec des demi-doses de cuivre et de soufre, et comparés à la référence cuivre+soufre. Les comptages en verger ont montré que le mélange dhuiles essentielles, la macération décorce et le Kanne Brottrunk® semblent augmenter lefficacité des traitements fongiques. En laboratoire, le mélange dhuiles essentielles est aussi ressorti. Ce travail exploratoire va continuer durant les prochaines années.
Plein phare sur la Drosophila suzukii : Le sujet focus de la première journée technique CTIFL petits fruits et les essais des producteurs bio
Rémi COLOMB, AuteurLe 10 octobre 2018, avaient lieu les premières rencontres techniques nationales en petits fruits organisées par le CTIFL. Après avoir fait un point sur les besoins du marché et sur les dernières connaissances techniques dans la conduite des cultures en agroécologie, un focus a été réalisé sur la gestion de la drosophile suzukii. Laccent a été mis sur limportance de combiner plusieurs méthodes de lutte, que ce soit en conventionnel ou en bio, pour arriver à faire baisser la pression exercée par ce ravageur (prophylaxie, biocontrôle, lutte biologique, lutte physique, génétique). Des témoignages sont venus enrichir ces présentations, comme celui de Marjolaine et Dominique Roybon, arboriculteurs et producteurs de petits fruits diversifiés bio en Isère. Ils utilisaient des pièges installés sous le feuillage de leurs fraisiers (sous abris), mais ils nétaient pas satisfaits de leur efficacité. En 2018, ils ont testé des filets AltDroso : ils nont quasiment pas eu de pertes et ont gagné en qualité. Dautres solutions devraient aussi être prochainement testées par des producteurs : le groupe Dephy Ferme Framboise va essayer la lutte biologique avec des lâchers de Trichopria, et un producteur de myrtille en Corrèze (Denis Genier) testera des diffuseurs dhuile essentielle dail.
Produire, cueillir et transformer des plantes à parfum, aromatiques et médicinales diversifiées : Stratégies techniques à faibles intrants développées par les producteurs bio : Lexpérience des agriculteurs biologiques de Provence
A léchelle de la région PACA, les acteurs de la filière disposent dassez peu de références sur le fonctionnement des exploitations en PPAM diversifiées, notamment à destination dhuile essentielle, que ce soit leur activité principale ou lun des ateliers de la ferme. Ce document, réalisé dans le cadre de Transferabio (dispositif soutenu par Ecophyto), analyse les fonctionnements technico-économiques dexploitations en PPAM biologiques et diversifiées en croisant : des approches « systèmes » permettant dévaluer et dexpliquer, à léchelle de lexploitation, les performances environnementales, agronomiques, techniques et sociales des stratégies dadaptation des agriculteurs ; des focus sur des stratégies et techniques particulières répondant aux enjeux de développement dune agriculture économe en intrants, illustrés de témoignages.
Se soigner par les huiles essentielles : Pourquoi et comment ça marche ?
Aujourd'hui, l'efficacité des huiles essentielles est reconnue. Puissantes et accessibles, elles deviennent de plus en plus populaires, mais peu savent réellement pourquoi elles fonctionnent si bien. Cet ouvrage d'aromathérapie se fixe donc ce double objectif : accompagner le lecteur dans l'utilisation des huiles essentielles, et expliquer leur fonctionnement. A travers une description détaillée de leur composition biochimique et de leurs propriétés, ce sont 100 huiles essentielles, 20 huiles végétales et 100 synergies d'aromathérapie qui sont présentées. Ce livre est le condensé de plusieurs années de recherches et d'analyses par une équipe pluri-disciplinaire de six personnes passionnées, composée de pharmaciens, d'ingénieurs, de biochimistes et d'agronomes.
Soigner les plantes par les huiles essentielles et les huiles végétales
Lauteur, paysagiste, ethnopharmacologiste et arboriste, partage le fruit de nombreuses années dexpérimentations et détudes scientifiques dans un domaine encore très peu exploré : utiliser les huiles essentielles et les huiles végétales pour soigner les plantes. Son expertise permettra aux jardiniers amateurs comme aux professionnels de sapproprier lusage des huiles essentielles et de se constituer une « trousse de secours » pour soigner leurs plantes en toute autonomie au fil de lannée. Des explications sont données sur le fonctionnement des huiles essentielles, leurs principes actifs et leurs actions. Des recettes sont indiquées pour traiter les maladies les plus courantes au jardin (mildiou, oïdium, fusariose) et pour lutter contre les insectes indésirables (pucerons, cicadelle de la vigne, pyrale du buis) suivant différents modes dapplication (pulvérisation, perfusion ou injection). De nombreuses illustrations, complétées de schémas et doutils pratiques (mode demploi, planning de traitement), contribueront à un diagnostic facile et à des soins efficaces. Des professionnels qui ont décidé dutiliser les huiles essentielles apportent leur témoignage.
Le soin des plantes par les plantes : Retours dexpériences
Céline VENOT, Auteur ; Fleur MOIROT, Auteur ; Pauline BONHOMME, Auteur | ALISSAS (Bâtiment MDG, 593 Route des Blaches, 07 210, FRANCE) : AGRI BIO ARDÈCHE | 2019Ce livret a été rédigé par les associations Agri Bio Ardèche et ARDAB, avec la participation de lADABIO et dAgribiodrôme, dans le cadre du projet « Soins des plantes par les plantes » (2016-2019). Il a été élaboré à partir de témoignages de producteurs de fruits bio qui utilisent des préparations naturelles pour protéger leurs productions. Ce document est donc avant tout un recueil de savoir-faire. Il commence par détailler et par comparer les différents types de préparations naturelles : macérations, décoctions, infusions, purins, LFF (litières forestières fermentées), teintures mères et huiles essentielles. Pour chacune dentre elles, des informations sont apportées sur leur objectif, leur principe de fonctionnement, et leur protocole de fabrication. Ces informations sont complétées par des conseils de préparation et dutilisation donnés par des producteurs. Les questions concernant lapprovisionnement en plantes, lorganisation du travail, la durée de conservation des préparations et les précautions dusages sont également détaillées. Les principes actifs de quelques plantes (ortie, prêle, consoude, tanaisie et reine des prés) et leurs utilisations sont aussi présentés. Un focus est également réalisé sur la réglementation. Il permet notamment dapprofondir certaines notions comme les substances de base et les SNUB (substances naturelles à usage biostimulant). Enfin, les préparations pouvant être employées pour les principaux arbres fruitiers sont listées, ainsi que leur cible, leur dose et leur période dapplication.
Volailles de chair bio : Les médecines dites alternatives
Tiffany MASSALVE, Auteur ; Dominique PLASSARD, AuteurLe cahier des charges biologique limite le nombre de traitements antiparasitaires ou antibiotiques à un par an pour les volailles de chair. Les médecines dites alternatives comme la phytothérapie, laromathérapie ou lhoméopathie peuvent être prescrites en cas de besoin. Ainsi, après avoir rappelé limportance de penser dabord à la prévention (être vigilant sur la qualité des bâtiments, de lalimentation, de leau, de lair, veiller au bien-être animal, réaliser des vides sanitaires...), cet article fournit des éléments sur ces médecines alternatives et sur leurs usages possibles, notamment via des témoignages (éleveurs en particulier). Pour certains dentre eux, ces médecines représentent même lavenir.
Vu par léleveur : « Nous utilisons des huiles essentielles en diffusion dans la nurserie »
Emeline BIGNON, AuteurLe Gaec de la Grandinière élève 110 vaches Normandes à 8 000 kg en agriculture conventionnelle. Depuis un an, et après avoir suivi une formation NaturElevage sur les médecines complémentaires, Antoine Fournière sest lancé dans laromathérapie pour contrer les problèmes respiratoires des veaux au moment du sevrage. Des huiles essentielles (laurier noble, ravintsara) sont utilisées à titre préventif dans la nurserie, en diffusion sur des rondins de bois fixés au cornadis. Dautres huiles (cyprès vert, eucalyptus) sont utilisées à titre curatif lorsquun veau est encombré. Laromathérapie leur a permis de diminuer de moitié le nombre de piqûres dantibiotiques.
Colloque Arom'Adage : un chantier qui réunit !
Edith CHEMIN, Auteur ; Marie-Edith MACÉ, AuteurPour conclure le projet de recherche-action Arom'Adage, un colloque a été organisé par l'Adage, une association d'éleveurs herbagers d'Ille-et-Vilaine, le 9 novembre 2017, autour de l'utilisation des huiles essentielles en élevage. A cette occasion, les éleveurs ont affirmé leur désir d'autonomie pour soigner leurs animaux. Or, la réglementation exige l'encadrement d'un vétérinaire pour l'utilisation d'huiles essentielles. Le projet Arom'Adage s'est fortement appuyé sur des groupes d'échanges associant éleveurs et vétérinaires dans le but, entre autres, de construire des arbres de décision permettant de soigner certaines pathologies animales.
Dossier : Vers une viticulture plus économe en intrants ? Quelques résultats agronomiques du dispositif DEPHY en Alsace.
Alix MULLER, Auteur ; Lionel LEY, Auteur ; Joseph WEISSBART, Auteur ; ET AL., AuteurDans le cadre du plan Ecophyto, le dispositif DEPHY-EXPE PEPSVI (Plateforme dÉvaluation des Performances de Systèmes Viticoles Innovants), conduit sur cinq sites alsaciens entre 2013 et 2018, a conduit onze expérimentations sur des systèmes à faibles intrants phytosanitaires. Leurs performances ont été évaluées à laide dindicateurs agronomiques, environnementaux et socio-économiques. Elles ont permis de tester le semis dun couvert végétal, lusage systématique dOAD pour les traitements, le paillis sur cavaillon, lutilisation de produits alternatifs contre le mildiou (notamment extraits végétaux). Cet article présente les résultats des deux derniers points. Lexpérimentation menée à Châtenois (en biodynamie) confirme les effets bénéfiques dextraits végétaux contre le mildiou et loïdium : lajout au cuivre dhuiles essentielles de pamplemousse et dorange douce (qui contiennent des terpènes) et de propolis a permis de baisser considérablement les doses de cuivre, et même, selon le viticulteur, dobtenir une meilleure récolte en cas de forte pression du mildiou. Lexpérimentation-système de Wintzenheim (en agriculture biologique) a testé une alternative au désherbage des jeunes plants avec le paillage des cavaillons avec des plaquettes de feuillus. Cette technique présente globalement de nombreux avantages (les effets positifs et négatifs sont détaillés dans un tableau), mais ces derniers sont à nuancer suivant le contexte pédoclimatique.
Evaluation de l'intérêt de l'utilisation d'huiles essentielles dans des stratégies de protection des cultures
R. VIDAL, Auteur ; J. MUCHEMBLED, Auteur ; C. DEWEER, Auteur ; ET AL., AuteurLobjectif du projet Casdar HE était dévaluer lintérêt des huiles essentielles dans des stratégies de protection durable sur quatre principales maladies (mildiou de la pomme de terre, de la vigne, de la salade et tavelure du pommier). Pour cela, les chercheurs se sont appuyés sur des connaissances empiriques, sur des essais menés en laboratoire, ainsi que sur des tests au champ. Les résultats in vitro montrent sans ambiguïté que les huiles essentielles testées possèdent un effet fongique. Cependant, cet effet (concentration de 0,2 %) na pas pu être mis en évidence de manière significative sur le terrain, que ce soit sous abri ou au champ. De plus, les chercheurs ont rapidement été confrontés à des difficultés techniques et réglementaires sur la formulation de ces substances. Il semble nécessaire de renforcer les efforts de recherche sur cette problématique afin de pouvoir proposer des huiles essentielles qui conserveraient toute leur efficacité au champ. Une autre voie de recherche, plus fondamentale, consisterait à étudier linfluence de ces huiles sur les équilibres écosystémiques et non à miser sur leur effet biocide, ce qui reviendrait à repenser complètement les systèmes de protection des plantes. Vis-à-vis des insectes auxiliaires, cette étude a permis de montrer que les huiles essentielles nont aucun effet toxique sur les abeilles (testées à 0,2 % dans leur sirop de nourrissage), mais quelles augmentent la mortalité des typhlodromes (acariens prédateurs).
Extraits végétaux : Gagner en efficacité contre le mildiou
Frédérique ROSE, AuteurDe 2014 à 2016, en Pays de la Loire, un projet a été consacré aux intérêts des extraits végétaux (macération, teinture mère, huile essentielle, tisane ou décoction) pour lutter contre les maladies de la vigne : Mildiouplantes. Lobjectif : étudier lefficacité du traitement cuivre et soufre (en doses habituelles et en demi-doses) associé à des extraits végétaux. Les résultats tendent à montrer une efficacité supplémentaire (mais insuffisante selon les expérimentateurs) de 5 à 10 % pour les deux modalités, à condition cependant de ne pas excéder 120 g de plantes sèches par hectare. Une plante prometteuse : lachillée millefeuille, avec laquelle lefficacité du traitement est améliorée de 40 %. Un vigneron bio alsacien, Yves Dietrich, utilise les plantes depuis les années 2000 et témoigne de ses pratiques, qui lui permettent de diminuer les doses de cuivre (réalisation dune préparation intermédiaire entre la tisane et le purin dortie, décoction de prêle au sol et utilisation dhuiles essentielles).
Guide Plantes à Parfum, Aromatiques et Médicinales - 5ème Edition : Le document de référence de la filière PPAM pour la production conventionnelle et biologique
La 5ème édition du Guide PPAM est le fruit d'un travail collectif entre les structures de la filière coordonné par la Chambre d'Agriculture de la Drôme. Destiné aux professionnels de la filière, producteurs, futurs producteurs, centres de formation, entreprises et techniciens de la France entière, ce guide rassemble une multitude d'informations, avec une bonne représentation de l'agriculture biologique : la présentation des organismes de la filière (Qui fait quoi ? Qui publie quoi ?), un chapitre sur l'installation en tant que producteur de PPAM, sur la diversification, la production et la transformation, des actualités techniques et réglementaires, des résultats d'expérimentation, des fiches techniques de culture, des témoignages dacheteurs, de groupements de producteurs et de pépiniéristes, un annuaire de contacts, etc.