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Documents disponibles dans cette catégorie (34)


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Environmentally friendly landscape management improves oilseed rape yields by increasing pollinators and reducing pests
Thomas PERROT, Auteur ; Vincent BRETAGNOLLE, Auteur ; Sabrina GABA, AuteurLa pollinisation par les insectes et la régulation des ravageurs par les prédateurs naturels sont deux fonctions écologiques qui affectent les rendements des cultures. Laugmentation des ressources et des habitats dans les paysages agricoles permet daccroître ces services écosystémiques. Néanmoins, il est actuellement difficile de proposer des stratégies de gestion, à léchelle paysagère, favorisant ces services. Cette étude sest plus particulièrement concentrée sur le cas du colza. Elle a quantifié, dans un premier temps, les effets du paysage et des pratiques agricoles sur l'abondance des abeilles et des ravageurs dans une vingtaine de parcelles de colza, durant six ans. Ensuite, les effets directs et indirects des abeilles, des ravageurs, des pratiques agricoles et du paysage sur le rendement ont été modélisés. Les résultats révèlent que le paysage a un effet plus important sur l'abondance des abeilles et des ravageurs que les pratiques agricoles (dont lemploi de fertilisants et de pesticides). L'abondance des abeilles et des ravageurs diminue avec la quantité de colza dans le paysage autour des parcelles étudiées. Au contraire, la quantité de prairies et de parcelles en agriculture biologique a un effet positif sur labondance des abeilles et négatifs sur celle des ravageurs. L'abondance des abeilles augmente également avec la quantité de tournesol dans le paysage l'année précédente, et diminue avec l'augmentation de la taille des parcelles. Cette étude montre ainsi l'importance d'une gestion durable du paysage pour augmenter ou maintenir les rendements du colza. La réduction de la taille des parcelles ou laugmentation des parcelles conduites en agriculture biologique semblent être des leviers efficaces pour promouvoir l'expression de services écosystémiques permettant de concilier production agricole et conservation de la biodiversité.
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Positionnement de l'élevage bovin allaitant du Massif Central devant les enjeux de la décennie 2020 : quelles orientations possibles ?
Thierry Turlan est Ingénieur Général du ministère en charge de lAgriculture. Il assure actuellement une mission de trois ans, qui consiste à travailler, avec tous les acteurs de la filière viande bovine du Massif Central, sur des démarches de valorisation de la viande à court terme, et sur les perspectives dévolution de lélevage dici 2030. Ce diaporama a servi de support à sa conférence intitulée « Comment, face aux changements climatiques et aux modifications des habitudes des consommateurs, la filière bovine du Massif Central pourrait sadapter ? » (conférence organisée par la FR CIVAM Auvergne le 20 septembre 2022). Ce diaporama commence ainsi par faire un point sur la production et la consommation de viande bovine en France (cette dernière est en déclin depuis une dizaine dannées, avec des modifications des habitudes de consommation). Il aborde ensuite les différents sujets de débat, dans la société française, sur la viande (santé, concurrence feed/food, émissions de gaz à effet de serre, biodiversité, bien-être animal ) et décrit les attentes et la demande des citoyens qui en découlent. Après avoir dressé ce tableau général, un focus est réalisé sur les atouts de lélevage bovin allaitant dans le Massif Central (peu de dualité feed/food via la maximisation de lherbe, ancrage historique sur le territoire, entretien du paysage, élevage extensif reposant sur des prairies avec peu de pollution des eaux, avec du stockage de carbone, avec un habitat favorable pour la biodiversité et le bien-être animal ). Les limites et les interrogations liées aux systèmes délevage bovins du Massif Central dans les années à venir sont ensuite soulevées : quels sont les atouts et les contraintes des races à viande actuelles vis-à-vis des GES ? Quel sera le taux de renouvellement des exploitations bovines (actuellement en baisse) ? La présentation insiste également sur la nécessité, pour les éleveurs, de maîtriser leurs coûts de production, notamment en diminuant leurs charges. Cette conférence a été enregistrée et est visionnable sur le site de la FR CIVAM Auvergne.
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La Grange® : Un jeu pour débattre des enjeux des territoires délevage
Sylvain DERNAT, AuteurLe jeu sérieux La Grange® a été développé par Inrae et a pour objectif dimaginer le futur de lélevage dans un territoire en sappuyant sur une approche socio-écologique. Cest un jeu de plateau qui se joue de trois à sept joueurs et qui dure, en moyenne, une heure et demi. La première phase du jeu est dédiée à la construction du système délevage (construction de La Grange®) et à la réalisation dun diagnostic territorial. Chaque joueur a la responsabilité de construire une ou plusieurs dimensions du système (en fonction du nombre de joueurs) : parcellaire, animaux, infrastructures industrielles, infrastructures paysagères Dans un deuxième temps, les joueurs sont invités à imaginer ladaptation de La Grange® lorsque cette dernière est soumise à un évènement externe. Cet évènement peut être tiré au hasard via des cartes ou choisi par les joueurs. Une variante consiste à envisager lévolution la plus probable de ce système à moyen terme si aucun évènement majeur naffecte le territoire. Le troisième et dernier temps est une phase de débriefing. Ce jeu a notamment été utilisé sur le territoire de lAOP Fourme de Montbrison. Lobjectif était dimaginer le futur de ce territoire dans 10 ans. La Grange® a permis de favoriser les échanges et de discuter des priorités de chacun.
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La prairie naturelle : 1. Place, conduite et soins
Stéphane COZON, AuteurElément du paysage et témoin de la présence animale, la prairie est un élément essentiel à l'équilibre d'un organisme agricole tel que la biodynamie le conçoit. Cet article étudie en particulier comment prendre soin des prairies selon les principes de la biodynamie et en suivant les saisons : déprimage, pulvérisation de bouse de corne et de silice, mise à l'herbe des animaux, pâturage, fauche...
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La biodynamie, une agriculture pour l'avenir
Ueli HURTER, Auteur ; Jean-Michel FLORIN, Auteur ; Pierre BERTRAND, Auteur | ARLES CEDEX (Place Nina-Berberova, BP 90038, 13 633, FRANCE) : ÉDITIONS ACTES SUD | 2019
De nos jours, de multiples crises menacent la stabilité du monde et la souveraineté alimentaire des peuples : crises du climat, de la biodiversité, de leau ; crises financière, sociale, énergétique, etc. Il est urgent de changer de paradigme agricole pour pouvoir y faire face. Lagriculture biodynamique, qui sest développée dans le cadre du mouvement anthroposophique et qui est une des composantes de lagriculture biologique, peut apporter sa contribution originale à cette nouvelle orientation agricole, indispensable à lavenir de notre planète et de lhumanité. Plus de 500 domaines agricoles en France, et plus de cinq mille à travers le monde, pratiquent la biodynamie, qui rencontre un succès croissant. Cette méthode repose notamment sur la conception de la ferme comme un organisme et sur des pratiques spécifiques (utilisation de préparations dynamisantes, attention portée au rythme des planètes). À loccasion du 90ème anniversaire du mouvement de lagriculture biodynamique né à la suite du Cours aux agriculteurs donné par Rudolf Steiner en 1924 , des chercheurs et praticiens de différents pays se sont réunis pour présenter la richesse des pratiques et des idées de la biodynamie, et faire le point sur les défis auxquels elle devra faire face à lavenir. Leurs contributions font lobjet de ce livre. Elles traitent aussi bien de maraîchage, darboriculture fruitière, de viticulture, dapiculture, de production de semences, délevage, dalimentation ou daménagement du paysage, que du rapport entre agriculture et pédagogie ou de la mise sur pied de nouvelles formes économiques et sociales. Ces contributions font aussi le point sur la recherche scientifique en matière de biodynamie. Ce livre, publié à lorigine en allemand et en anglais, est le fruit dune collaboration entre le MABD, la Section dagriculture du Goetheanum et les Éditions Actes Sud.
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Dossier Elevages : Débroussaillage des sous-bois et valorisation des matières ligneuses : Le projet du GIEE du Larzac pour l'agro-sylvo-pastoralisme
Elodie BERNARD, AuteurNicolas Brahic est éleveur de porcs de plein air intégral bio sur le Larzac méridional depuis 2007. Son domaine était alors constitué en grande partie d'une forêt steppique fermée par une broussaille envahissante qui la rendait inaccessible aux animaux. Il a su faire de ce handicap un atout. Il a mis au point une machine permettant de récolter mécaniquement, et dans le respect de l'écosystème, arbustes et broussailles, puis de les broyer et de récupérer le broyat. Mis en tas, celui-ci, constitué à 80 % de buis, forme au bout de quelques mois un pré-compost. L'éleveur était convaincu que ce produit avait un véritable intérêt. C'est ainsi qu'en 2012, Nicolas Brahic a créé la société Buxor. Avec un groupe d'agriculteurs et d'éleveurs convaincus, il a constitué le groupement Larzac pour l'Agro-sylvo-pastoralisme, reconnu GIEE en mai 2016. Le projet qu'il conduit, intitulé "Débroussaillage des sous-bois et valorisation des matières ligneuses", vise à identifier des pratiques de débroussaillage favorables à un écosystème sauvage équilibré. Plusieurs débouchés du pré-compost Buxor ont été mis en place : utilisation en maraîchage et en viticulture pour amender le sol, en élevage pour remplacer la paille des litières).
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Rapport n°18104 : Évolution de lélevage dans le Massif Central : synthèse des analyses et étude des conditions de sa pérennité
Les systèmes délevage du Massif Central sont divers, mais la majorité dentre eux sont des élevages de ruminants extensifs basés sur le pâturage de prairies, de landes et de parcours. Ils entretiennent ces espaces, maintiennent un tissu économique et fournissent des produits agricoles de qualité. Cependant, le marché nest pas souvent en mesure de rémunérer correctement ces productions en dépit de tous les efforts commerciaux et promotionnels mis en uvre. Fin juillet 2018, le Cabinet du ministre de lagriculture et de lalimentation a demandé au CGAAER (Conseil Général de lAlimentation, de lAgriculture et des Espaces Ruraux) danalyser lévolution de lélevage sur ce territoire. Pour cela, des experts ont exploité une documentation préexistante abondante, des traitements statistiques réalisés par la DRAAF Auvergne-Rhône-Alpes et des données fournies par le service « études et références » de Cerfrance. De nombreux entretiens ont également été réalisés avec des acteurs de ces filières (éleveurs, collectivités, organisations professionnelles ). Ce rapport apporte les principales conclusions de cette analyse. Dans un premier temps, il décrit les différentes limites rencontrées par les filières lait et viande pour commercialiser leurs produits. Puis, dans un second temps, il détaille les différents services rendus par les systèmes délevage et souligne limportance de les reconnaître et de les pérenniser. Enfin, dans une troisième partie, il explique en quoi la rémunération des services environnementaux pourrait être un déterminant du revenu des éleveurs, alors que les aides PAC apparaissent comme une ressource tout juste suffisante à leur survie. Des recommandations sont apportées par le CGAAER pour assurer la pérennité des élevages de ruminants dans le Massif Central.
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Management of service crops for the provision of ecosystem services in vineyards : A review
Léo GARCIA, Auteur ; Florian CELETTE, Auteur ; Christian GARY, Auteur ; ET AL., AuteurCet article scientifique effectue un bilan des connaissances sur lintroduction de cultures de service dans les vignobles, ces plantes ayant pour fonction de fournir des services écosystémiques et n'étant pas destinées à être commercialisées. Dans le cas des vignobles, les sols font face à de multiples problèmes (faible teneur en carbone, érosion, diminution de la fertilité) et de nombreuses études ont montré lintérêt des cultures de service pour les pallier. Cependant, ces cultures peuvent aussi générer des disservices (services négatifs) comme laccentuation de phénomènes de compétition pour accéder aux ressources, ce qui peut altérer la production de raisin. Les vignerons doivent donc trouver un équilibre. Lobjectif de cette synthèse est doffrir un cadre pour apprendre à gérer ces cultures de service. Les processus mis en uvre par ces cultures et qui peuvent améliorer la conduite de la vigne ou avoir des effets favorables sur lenvironnement sont présentés : amélioration des propriétés physiques et chimiques des sols, ainsi que de leur activité biologique ; régulation des maladies fongiques, des nuisibles et des mauvaises herbes ; atténuation des pollutions de leau ; augmentation de la séquestration de carbone ; conservation de la biodiversité ; esthétisme des paysages. Des clés sont ensuite proposées pour gérer les cultures de service afin dobtenir un équilibre entre services et disservices. Deux exemples, celui de la disponibilité en eau et en azote dans le sol et celui de latténuation des ruissellements, sont décrits afin de visualiser limportance de certains facteurs dans leur gestion (contexte pédoclimatique, temporalité des processus, objectif de production et contraintes, nature des services écosystémiques souhaités) sont ensuite détaillés.
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Lentretien sélectif des haies de noisetiers
Cette vidéo, réalisée par le FiBL et la station ornithologique suisse, montre comment entretenir une haie de noisetiers de manière plus écologique et en préservant les espèces intéressantes. En effet, traditionnellement, les noisetiers sont rabattus jusqu'à la souche. Or, l'idéal est d'adapter la gestion des noisetiers en fonction de la situation et des arbres qui poussent à côté.
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Les métamorphoses du bon berger : Mobilités, mutations et fabrique de la culture pastorale du Sud de la France
Bergers, alpages et pastoralisme appartiennent-ils à l'Histoire ? Alors que beaucoup leur fabriquent une image passéiste d'activité "traditionnelle" teintée de nostalgie, cinq cent mille brebis transhument chaque année entre Provence et Alpes, signe de la vivacité de la culture pastorale du Sud de la France. Sur la base d'une ethnographie précise, Guillaume Lebaudy analyse la culture de la mobilité des bergers et des troupeaux. Il nous donne à comprendre un métier qui suppose des savoirs et savoir-faire, mais aussi une obsession de la domestication commune à tous les éleveurs et bergers dans le monde. Se dévoile peu à peu tout le génie de ce métier dans ses mutations pour composer au fil du temps, avec les évolutions de nos sociétés. Sans pessimisme mais avec lucidité, cet ouvrage alerte sur la crise actuelle de la culture pastorale et met en lumière ses enjeux environnementaux, territoriaux, administratifs, sociaux et culturels. Cet ouvrage est publié dans la collection Hors-Les-Drailles.
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Techniques alternatives de gestion des espaces verts : Guide pratique
A partir du 1er janvier 2017, lemploi de produits phytopharmaceutiques sera interdit pour lentretien de certains espaces publics, conformément à la loi dite "Labbé". Celle-ci prévoit lapplication de mesures supplémentaires dans les années à venir. Les professionnels du paysage seront dans lobligation dadapter leurs pratiques à lévolution de la réglementation. Réalisé par lUnion Nationale des Entreprises du Paysage (Unep), ce guide des techniques alternatives a été conçu avec des professionnels du paysage et des écologues afin de répondre à des enjeux concrets et pratiques. Il explique les raisons dexister des techniques alternatives (notamment au désherbage chimique) à la fois pour lentreprise, lenvironnement, ou pour les aspects économiques et pratiques. Des retours dexpériences recueillis auprès des professionnels du paysage enrichissent le document. La mise en uvre de pratiques alternatives permet à la fois de réduire la consommation des entreprises du paysage en produits phytopharmaceutiques, de diminuer les pollutions dues aux matières actives toxiques pour lenvironnement et denvisager différemment la conception et la gestion des espaces verts. Les divers moyens de gestion sont détaillés, puis des fiches techniques sont présentées.
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Eco-pâturage : Des chèvres et des moutons pour entretenir l'espace
Amélie VILLETTE, AuteurLes secondes rencontres nationales de l'éco-pâturage, organisées par l'association Entretien Nature et Territoire, ont réuni, près de Nantes, en octobre 2014, plus de 250 participants. Défini comme "solution alternative de gestion écologique des milieux par des herbivores", l'éco-pâturage aurait été pratiqué, en 2013, par 150 collectivités. Certaines d'entre elles ont trouvé là, en effet, un moyen de réduire leur impact environnemental et de valoriser leur image. Dans 70% des cas, ce sont des ovins ou des caprins qui sont utilisés. Pour certains éleveurs, c'est une opportunité de s'installer sans foncier. C'est le cas de Mathieu Pires, jeune éleveur en Ille-et-Vilaine, qui raconte son expérience de ce type de partenariat. Laurent Bonnais, quant à lui, met à la disposition de collectivités du Nord-Ouest de la France ses 200 animaux (chèvres, moutons et vaches), et se définit comme "entrepreneur en paysage". Certaines collectivités, comme, par exemple, la communauté d'agglomération de Lorient, font le choix d'acheter des animaux pour gérer elles-mêmes leur éco-pâturage. Un certain nombre d'acteurs soulignent le rôle social et d'agrément de l'éco-pâturage.
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Jeu sérieux « Le genêt belliqueux »
« Le genêt belliqueux » est un jeu sérieux qui permet, à travers une approche ludique, daborder les interactions entre le pâturage et les dynamiques végétales, afin de visualiser les impacts sur louverture des paysages. Ce jeu permet de comprendre ces interactions complexes en sinspirant de la situation dans la chaîne des puys, dans le Puy-de-Dôme. « Le genêt belliqueux » se joue de 4 à 6 joueurs. Chaque joueur (léleveur, la ronce, le pin et le genêt) a sa propre stratégie doccupation de lespace et ses propres objectifs (gagner de largent, produire un paysage, coopérer ou se concurrencer). Le temps et le hasard sont gérés par un lancer de dé. Le résultat définit ce que peuvent manger les brebis et la reproduction des végétaux. Il peut aussi induire un certain nombre dévénements (économiques, climatiques, écologiques, politiques) qui interagissent avec les pratiques agricoles et perturbent la stratégie des joueurs. A la fin de la partie, une évaluation de létat du paysage, de la biodiversité et du revenu de léleveur est réalisée. « Le genêt belliqueux » repose sur un plateau représentant une estive, découpé en carrés pouvant être recouverts dherbe, de ronces, de pins ou de genêts, ainsi que sur des pions en forme de moutons (pour représenter le troupeau) et des fiches actions et événements. Ce jeu sérieux est principalement destiné à des étudiants. Il peut aussi être utilisé avec des lycéens, des agriculteurs, des touristes à condition dadapter laccompagnement. Pour lutiliser au mieux, il est conseillé de lintégrer dans une séquence pédagogique, comprenant, en amont du jeu, un exposé introductif et, en aval, une séance de débriefing.
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Des moutons et des chèvres pour entretenir l'espace
Amélie VILLETTE, AuteurLes surfaces enherbées sont coûteuses à entretenir pour les collectivités, mais peuvent être une ressource pour les éleveurs. Une journée d'échange a été organisée à Nantes, le 16 octobre 2014, sur le thème de l'éco-pâturage, et en particulier sur les partenariats entre collectivités et éleveurs ovins ou caprins pour l'entretien des surfaces enherbées. 150 villes ou collectivités l'ont déjà pratiqué en 2013, majoritairement dans l'Ouest de la France. Outre la bonne image et le rôle d'agrément de l'éco-pâturage, l'adoption de ce dernier entre dans le cadre de la réduction des phytosanitaires dans les espaces gérés par les collectivités. En Ille-et-Vilaine, un partenariat a permis l'installation d'un jeune agriculteur ne parvenant pas à trouver de foncier. Dans d'autres situations, les éleveurs interviennent pour entretenir des espaces où les paysagistes ne veulent pas prendre de risques, par exemple sous les viaducs.
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Dossier : Le paysage
Jacques BAUDRY, Auteur ; Jean-Michel FLORIN, Auteur ; Thierry BRUGVIN, Auteur ; ET AL., AuteurAu sommaire du dossier "Paysage" : - L'écologie du paysage, enfin au menu des politiques ; - L'organisme agricole, la ferme selon la biodynamie ; - Petites villes et gros villages : un compromis écologique ; - Affichage publicitaire illégal : le combat des Paysages de France ; - Aménager la ville citoyenne ; - Géobiologie et feng shui : un paysage sous (bonnes) influences.