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15 novembre 2011 - Retour sur la journée "Viandes Bio"
BIO BRETAGNE INFO, AuteurLes participants à la journée Filières et Techniques consacrée à la filière Viandes bio ont pu échanger sur la production, la structuration et les débouchés. Cette discussion a été suivie des visites d'une exploitation du Morbihan et de l'entreprise Monfort Viandes présentées dans cet article. Sur la Ferme de la Haye, conduite en AB, les broutards sont vendus sur le circuit conventionnel. Les éleveurs souhaiteraient pouvoir valoriser leurs mâles en bio et s'interrogent aujourd'hui sur les possibilités qui s'offrent à eux. Dans l'entreprise de découpe et de transformation Monfort Viandes, les produits biologiques représentent 20 % du chiffre d'affaires, part qui devrait augmenter dans les années à venir. Le « Pôle Viande Bio Bretagne », créé en 2010, a pour objectifs de sécuriser les volumes et les débouchés pour les transformateurs et de garantir un prix rémunérateur aux éleveurs. Le marché de la viande biologique est actuellement en développement et les efforts importants de structuration de la filière sont indispensables pour assurer la bonne valorisation des produits.
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2 Org-Cows : De nouveaux outils de sélection adaptés aux troupeaux de races mixtes laitières conduits en système herbager et en agriculture biologique
Sophie MATTALIA, Auteur ; Antoine ROINSARD, Auteur ; Stéphanie COPPIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS Cedex 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2018Le projet européen 2-Org-Cows, auquel participaient notamment l'Itab, l'Idele et l'INRA, visait à proposer de nouveaux caractères pour la mise en place de schémas de sélection adaptés à des races bovines mixtes laitières, en agriculture biologique (AB) et systèmes herbagers, avec un focus sur les caractères de santé et de qualité des produits. Dans le cadre de ce programme, en France : - De nouveaux phénotypes relatifs aux aptitudes bouchères et exploitables pour des évaluations génétiques ont été proposés à lensemble des partenaires européens. - De nouvelles évaluations génétiques ont été étudiées : une évaluation génétique officielle a été mise en uvre sur les aptitudes bouchères des jeunes bovins, et les premiers résultats sur la valeur bouchère des vaches de réforme sont extrêmement encourageants. - Dans deux troupeaux expérimentaux de lINRA, des phénotypes relatifs à différents caractères (notamment santé et fertilité) ont été collectés pour interpréter les informations issues dactivomètres et définir des indicateurs issus de ces capteurs potentiellement réutilisables à une plus large échelle. - Létude de ladaptation des races Normande et Montbéliarde, au vu de leurs aptitudes bouchères, a montré que les classements des reproducteurs selon leur niveau génétique ne dépendent pas du mode de production (conventionnel ou AB) dans lequel leurs descendants sont élevés. Les atouts des races mixtes laitières en termes daptitudes bouchères sexpriment de la même manière en élevages biologiques ou conventionnels. Les éleveurs en AB peuvent donc orienter le choix des races et des reproducteurs en fonction des résultats des évaluations génétiques actuellement disponibles. - Les études sur les objectifs de sélection en races mixtes laitières ont montré quil est important dintégrer les caractères bouchers dans lobjectif de sélection, et que les pondérations économiques dépendent plus du type de production (ex : présence ou non dun atelier veaux de boucherie sur lexploitation) que du fait que lélevage est en AB ou en conventionnel.
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2016 : La bio continue son développement...
BIO-LINEAIRES, AuteurSelon les données de l'Agence BIO, la bio a connu un essor sans précédent en 2016. Le marché a progressé de + 21,7 % contre + 14,7 % en 2015, atteignant désormais un total de 7,147 milliards d'euros, dont 411 millions d'euros pour la RHD. Les chiffres clés de la bio pour 2016 sont à retrouver dans cet article : marché, lieux de vente, produits les plus consommés, évolution des achats des ménages par catégorie de produits et par circuit, nombre de producteurs, surfaces en conversion, nombre d'opérateurs, etc.
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2018 : Stagnation des importations bio en France
BIO-LINEAIRES, AuteurSelon l'Agence BIO, en 2018, 69 % des produits bio consommés dans l'Hexagone ont été produits en France. 31 % de ces produits ont donc été importés, contre 29 % en 2016. Un tableau présente l'origine des approvisionnements selon les produits bio, en 2018.
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50 ans de recherches en productions animales
Ce document anniversaire présente, pour chacun des cinq départements de recherches de l'INRA constituant le secteur des productions animales, quelques exemples représentatifs de ses axes de recherche.
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Abattoirs paysans : Eleveurs, consommateurs, tous engagés ! Pour une fin de vie digne des animaux
Coline JOSSE, Auteur ; Martial GRANJON, Auteur ; Stéphanie MOULIN, Auteur ; ET AL., Auteur | LYON (58 Rue Raulin, 69 007, FRANCE) : RÉSEAU AMAP AUVERGNE-RHONE-ALPES | 2020Le projet TRAPPAPAE (TRAnsfert Par et Pour les Agriculteurs, Pour une transition Agro-Ecologique) a été lauréat du programme « Animation régionale des partenariats pour linnovation et le développement agricole » de 2019. Dans le cadre de ce projet, le Réseau AMAP Auvergne-Rhône-Alpes a animé un groupe de travail sur la thématique de labattage de proximité, en collaboration avec la FADEAR et la Confédération paysanne. Les différents travaux effectués ont notamment conduit à la rédaction de cette brochure qui apporte un éclairage sur la situation de labattage en France et donne des arguments pour soutenir labattage de proximité. Elle commence par fournir des données chiffrées sur le nombre (en forte diminution) dabattoirs en France. Elle explique ensuite pourquoi la réappropriation de labattage par les producteurs est un enjeu important pour développer des filières durables et de proximité. Elle sappuie pour cela sur six principaux arguments : 1 soutenir lélevage paysan ; 2 aider à atteindre la souveraineté alimentaire ; 3 respecter la dignité animale ; 4 garantir lautonomie des paysans ; 5 optimiser la qualité de la viande ; 6 améliorer les conditions de travail des membres de cette filière.
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Acceptabilité par le consommateur du jambon sec de mâles entiers : Rendement de séchage, qualité des gras et composés odorants
Patrick CHEVILLON, Auteur ; Pierre LE STRAT, Auteur ; Jean-Luc VENDEUVRE, Auteur ; ET AL., AuteurCette étude, financée par INAPORC (Interprofession nationale porcine), a pour objet d'évaluer les conséquences de la fabrication de jambon sec de qualité supérieure (plus de 7 mois de sèche) à partir de mâles entiers. Le rendement de séchage de ce jambon est inférieur par rapport au lot de mâles castrés et aux femelles. Néanmoins, l'épaisseur de lard plus faible dans le lot « mâles entiers » pourrait en être à l'origine, l'étude ne permet pas de conclure. Les dégustations par un panel de consommateurs n'ont pas permis de mettre en évidence des risques d'odeurs de verrats (qui sont liées à la teneur en androsténone et en scatol du jambon). Cependant, la bibliographie rappelle qu'il est important de mesurer les niveaux en composants odorants sur le jambon frais, afin de limiter les risques de gêne du consommateur. Les composés odorants sont en effet peu réduits lors de la transformation de plus de 7 mois. Quant à la composition des acides gras, elle ne diffère que très légèrement entre les jambons secs issus de mâles entiers, castrés, ou de femelles. Les jambons secs issus de mâles entiers présentent un peu plus d'acides gras polyinsaturés dans leur gras de couverture par rapport aux autres.
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Acceptabilité par le consommateur du rôti de porcs mâles entiers vendu cuit tranché en libre service
Patrick CHEVILLON, Auteur ; Eric GAULT, Auteur ; Thierry LHOMMEAU, Auteur ; ET AL., AuteurCette étude de l'IFIP, financée par INAPORC et au titre du programme national de développement agricole et rural, avait deux objectifs : tester la perception par le consommateur de l'odeur et du goût de 4 lots de longes cuites dégraissées fabriqués à partir de viande de mâles entiers présentant des niveaux d'androsténone croissants, et définir un seuil d'androsténone à partir duquel il deviendrait risqué de transformer la longe en rôtis cuits pour le libre service. L'odeur n'a pas perturbé le consommateur, qui est prêt à re-consommer ce produit. Cela peut s'expliquer par la faible teneur en gras du rôti. Il semble même qu'à partir de 0,5 µg d'androsténone par gramme de gras, le goût du rôti consommé froid soit amélioré. Il apparaît donc possible d'utiliser les longes de mâles entiers pour fabriquer du rôti de porc. Il faudrait cependant conseiller au consommateur de ne pas réchauffer le produit pour sa consommation. Par ailleurs, le niveau de dégraissage des longes devra être maîtrisé. Enfin, le critère scatol reste à évaluer.
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Acceptabilité par les consommateurs des viandes de porc mâle entier transformées en saucisses, lardons, saucissons secs et jambons cuits
Patrick CHEVILLON, Auteur ; Michel BONNEAU, Auteur ; Pierre LE STRAT, Auteur ; ET AL.A ce jour, en Europe, 80% des porcs mâles sont castrés et près de 100% en France. La justification majeure de cette pratique est de limiter tout risque de mettre sur le marché un pourcentage de viandes fraîches ou de produits transformés à défaut d'odeur sexuelle de verrat. La pratique de la castration à vif est cependant régulièrement remise en cause dans un souci de bien-être animal. Ainsi, une étude a été réalisée par l'Ifip afin de vérifier si, en 2009, du fait de l'évolution de la demande des consommateurs et des conduites d'élevage, le risque d'insatisfaction du consommateur sur des produits transformés (75% de la carcasse de porc) issus de plusieurs mâles entiers était réel. 100 consommateurs ont comparé d'un point de vue organoleptique des fabrications industrielles produites à partir de mâles entiers, comparées à des femelles et à des mâles castrés, sur quatre types de charcuterie : saucisses, lardons fumés, saucissons secs et jambons cuits sans couenne. Les résultats ne montrent pas de différences significatives d'appréciation globale, de goût et d'intention de re-consommation pour les 4 produits. Concernant l'odeur, il existe une différence uniquement sur jambon cuit, le consommateur préférant l'odeur du lot femelle à l'ouverture du sac.
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Actualité économique : Cours des principaux légumes de saison ; Prix du lait payé aux producteurs ; Cours de la viande ; Cours des céréales et oléo-protéagineux
Vincent HOUBEN, Auteur ; Didier DESARMENIEN, Auteur ; Aude CHARMASSON, Auteur ; ET AL., AuteurCet article présente les cours des principales productions agricoles biologiques pour le premier trimestre 2016 : légumes, lait, viande, céréales et oléo-protéagineux. Pour les légumes, les cours sont relativement stables, exceptés pour l'échalote (en progression) et pour le chou-fleur (courbe en « yoyo »). Le prix du lait en 2015 est légèrement inférieur à celui payé en 2014, mais la production reste en adéquation avec la demande, ce qui permet de garder un certain niveau de prix. Concernant la viande, les acteurs de la filière travaillent actuellement à l'ouverture de nouveaux débouchés, qui permettront de commercialiser les produits des éleveurs en conversion. Enfin, pour ce qui est des grandes cultures, les nouveaux volumes (1/3 des nouveaux ha convertis en bio en 2015) semblent nécessaires pour une filière qui est à ce jour importatrice. Globalement, avec un nombre de conversions important en 2015 et 2016, les acteurs mettent en garde quant à la nécessité d'être vigilants pour un développement cohérent et pérenne de ces filières.
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Actualité économique : "Evolution du cours du lait, Janvier 2012 / Décembre 2013" ; Evolution des cours de la viande bio 2009-2013 ; Cours des céréales et oléo-protéagineux ; Cours de fruits et légumes, épicerie
Didier DESARMENIEN, Auteur ; Brigitte LAMBERT, Auteur ; Boris JEANNE, Auteur ; ET AL., AuteurL'article présente l'évolution du cours du lait de janvier 2012 à décembre 2013 (autosuffisance atteinte sur le marché du lait bio en France, prix du lait de 426/1000l en 2012 et 435/1000l en 2013 en Pays de la Loire) ; l'évolution des cours de la viande bio 2009-2013 (prix bio déconnectés du conventionnel depuis 10 ans, mais chahutés en 2013) ; les cours des céréales et oléo-protéagineux (en tendance octobre 2011 mars 2014 car les prix peuvent être différents selon les opérateurs) ; les cours de fruits et légumes, épicerie (2012-2014), issus de 3 principaux grossistes du MIN de Nantes (semaine 12 : 1,77 les 6 ufs, 1,18/l lait UHT ½ écrémé).
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Actualité filières : L'offre de viande bovine biologique des troupeaux allaitants et laitiers des Pays de la Loire
TECHNI BIO, AuteurLa région Pays de la Loire est la première région française productrice de viande bovine biologique. Les vaches allaitantes "bio" de la région représentent 22% de l'effectif national, les vaches laitières "bio" 23%. Afin d'avoir plus de lisibilité sur les choix faits par les producteurs, un état des lieux de l'offre de viande bovine biologique a été réalisé, constituant une base de réflexion et de prospective. Cette étude a été mise en place par les Chambres d'agriculture de la région, en partenariat avec l'association Ebio, et avec le soutien de la Direction Régionale de l'Agriculture et de la Forêt (DRAF) et de la région. Elle fait suite aux travaux précédents traitant de la même problématique sur les campagnes 2004/2005, 2005/2006 et 2006/2007. L'étude a mis en évidence les résultats pour les troupeaux allaitants et pour les troupeaux laitiers, concernant les exploitations et les éleveurs, les ventes, et les perspectives d'évolution de l'offre.
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AG 2006 des Eleveurs Bio de France
L'état des lieux 2005 du commerce des animaux a montré une conjoncture plus favorable pour les espèces bovines et porcines, mais qui reste préoccupante pour l'espèce ovine. La mise en place de caisses de sécurisation des revenus pourrait faciliter le développement des filières biologiques.
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Agneau, boeuf, poulet...quel impact sur l'effet de serre ?
ECOLOGISTE (L'), AuteurLa FAO a réalisé une étude sur le bilan des émissions produites par différents animaux d'élevage. L'étude prend en compte les émissions engendrées par la fabrication d'engrais utilisés pour cultiver les produits à destination de l'alimentation animale, mais aussi le méthane émis lors du processus de digestion des ruminants, lors de la transformation industrielle de la viande et de la cuisson du produit final. Dans un ordre d'émissions croissantes, l'étude montre que les poulets sont la viande associée aux émissions les plus faibles, suivis de la dinde, du saumon d'élevage, du porc, du buf et enfin de l'agneau. L'agneau est en effet la viande à l'empreinte écologique la plus importante, ce qui s'explique par une production de viande moindre par rapport à son poids total. Il faut mentionner que l'étude ne compare pas la production conventionnelle et la production biologique. Un graphique regroupe l'ensemble des données.
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Agriculture et alimentation : Idées reçues et propositions
A travers la dénonciation de dix-sept idées reçues sur l'agriculture et l'alimentation, ce livre décrypte les objectifs qui se cachent derrière ces affirmations apparemment de bon sens. Il analyse cinquante ans d'industrialisation de l'agriculture et dénonce la suprématie actuelle de l'industrie agro-alimentaire. Il pointe ses conséquences sur le monde paysan, au Nord comme au Sud, ainsi que sur notre alimentation, son goût et ses impacts sur notre santé. Après avoir déconstruit ces idées reçues, ce livre invite à aller plus loin. En s'appuyant sur des travaux et des études de spécialistes et de chercheurs de l'agriculture et de l'alimentation, il propose seize principales mesures ou orientations pour combattre ce double fléau incarné par les souffrances de la faim au Sud et, au Nord, par la montée de l'obésité et des maladies dues à une mauvaise alimentation.