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TANNIN
Commentaire :
Patrimoine rural
Synonyme(s)TANIN |
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La ronce, des épines mais pas que
Delphine DANIEL, AuteurLa ronce (Rubes fructosus) est un élément non négligeable des pâtures. Son caractère épineux et envahissant peut gêner et implique un contrôle de son développement ; ce défaut devient une qualité si on veut restructurer une haie forestière : les ronces protègent les jeunes arbres des lapins, chevreuils, brebis, etc. Laisser évoluer un taillis de ronces pendant 4 ans permet d’obtenir des arbres naturellement replantés. Les fruits de la ronce sont appréciés, autant pour la récolte des humains que par les animaux d’élevage. Les feuilles de la ronce sont aussi consommées par les ruminants, en particulier en fin d’été. Ces feuilles comportent plusieurs molécules avec des propriétés médicinales : les triterpènes sont des antidouleurs/anti-inflammatoires et les tanins des désinfectants et cicatrisants. Au niveau de la conduite d’élevage, la consommation de feuilles de ronce par le troupeau peut être utilisée comme un indicateur de son état de santé : des animaux compétents (nés sur site, assez rustiques, habitués aux ronces) qui consomment des feuilles de ronce réagissent probablement à un parasitisme élevé.
Les strongles digestifs résistent aux tanins
Virginie HERVÉ-QUARTIER, Auteur ; Laurence SAGOT, AuteurDans le cadre du projet Casdar Fastoche, la chicorée, le plantain et le sainfoin ont été étudiés, notamment pour le fourrage des chèvres. Le plantain est une plante d’association (avec des graminées) appréciée par les chèvres. Sur sol calcaire, le sainfoin est une légumineuse alternative à la luzerne. La chicorée est une plante bien adaptée aux conditions sèches ; sa récolte n'est possible qu'en ensilage et le pâturage est à privilégier. De plus, le projet faisait l’hypothèse que ces plantes possédaient des capacités antiparasitaires grâce notamment aux tanins qu’elles libèrent. Finalement, le projet a montré que les strongles digestifs sont résistants à ces plantes.
Tester le pâturage du sainfoin, du plantain et de la chicorée chez les petits ruminants : Résultats en ovins viande et lait
Les éleveurs de petits ruminants rencontrent de plus en plus de difficultés pour gérer les strongles gastro-intestinaux, une pathologie majeure chez les ovins et les caprins au pâturage. Des résistances à plusieurs familles d’antiparasitaires apparaissent, en effet, chez ces parasites. Plus globalement, les recours à des traitements anthelminthiques de synthèse présentent d’autres limites, d’un point de vue environnemental et sociétal. Le projet Casdar FASTOChe (espèces Fourragères – Alicaments – STrongles gastro-intestinaux – Ovins – Chèvres), financé sur la période 2019-2023, a étudié des solutions alternatives agroécologiques basées sur le pâturage de plantes riches en métabolites secondaires bioactifs, dont les plantes riches en tanins condensés. Trois plantes ont été testées : la chicorée, le plantain et le sainfoin. De nombreuses expérimentations, des enquêtes et des suivis en élevages ont montré que les composés bioactifs de ces plantes n’ont pas les effets escomptés sur les parasites digestifs (contrairement à ce qui était indiqué dans la bibliographie). Toutefois, elles ne manquent pas d’intérêts zootechniques et agronomiques. Cette brochure synthétise les différents enseignements tirés de ce projet. Elle apporte ainsi des conseils, des références techniques et des témoignages sur l’intégration de la chicorée, du plantain et du sainfoin dans les systèmes fourragers d’élevages ovins viande et lait.
Alternatives aux intrants controversés en productions végétales et en élevage biologique - Résultats des projets européens Organic-PLUS et RELACS : Alternatives à l’utilisation de tourbe, de paillages plastiques, de fertilisants issus de matière organique non bio, d’antibiotiques…
Ce diaporama présente une partie des résultats obtenus dans le cadre des projets européens Organic-PLUS et RELACS. Ces deux projets (2018-2022) visaient à réduire l’utilisation d’intrants controversés en agriculture biologique (ex : antibiotiques, tourbe…), afin de tendre vers des systèmes de production plus fidèles aux principes de la bio. Cette présentation se concentre sur les résultats obtenus dans Organic-PLUS sur le volet « sol » (alternatives aux effluents d'élevage non bio comme fertilisants, à la tourbe comme support de culture, au paillage plastique pour contrôler les adventices) et sur le volet « élevage » (alternatives aux antibiotiques et antiparasitaires chimiques, à la paille conventionnelle comme litière et aux vitamines de synthèse dans les rations). Les résultats obtenus par le projet RELACS viennent compléter cette partie sur l’élevage. Ainsi, ce diaporama détaille, dans une première partie, les essais réalisés avec : 1 - un extrudeur de bois (visant à créer des fibres végétales utilisables comme supports de culture alternatifs à la tourbe, mulch végétal alternatif au paillage plastique et litière alternative à la paille conventionnelle) ; 2 - différents composts (comme alternatives à la tourbe) ; 3 - différentes matières fertilisantes issues de sources non controversées (origine urbaine, végan ou issues de l'agro-alimentaire) ; 4 - un nouveau type de plastique biodégradable et différents mulchs (comme alternatives aux paillages plastiques). Dans une seconde partie, il présente : 1 - un état des lieux de l’utilisation des intrants controversés par les éleveurs bio français ; 2 - les différents essais mis en place par Organic-PLUS pour trouver des alternatives (avec un focus sur deux essais : l’effet antibactérien d’huiles essentielles et une alimentation riche en tanins pour limiter la coccidiose chez les agneaux) ; 3 – les résultats obtenus par RELACS pour trouver des alternatives aux antibiotiques pour gérer les mammites chez les vaches laitières.
Plantain lancéolé, plantago lanceolata
Emilie ROSSELIN, AuteurLe plantain lancéolé possède plusieurs atouts : il est peu exigeant en azote, adapté à tout type de sol, et il tolère à la fois la sécheresse et le gel. Associé dans une prairie temporaire, il présente de bonnes complémentarités avec les graminées. Il est aussi appétent qu’un trèfle blanc, est riche en minéraux, en oligo-éléments et en tanins, et il limite la dégradation des protéines dans le rumen. Il est surtout adapté au pâturage. Il est, en revanche, peu productif à la fauche. Il possède aussi plusieurs vertus de santé : antioxydant, analgésique, anti-inflammatoire, vermifuge…
Du sainfoin en granulés ou en foin : des vertus antiparasitaires contre les strongles qui restent à démontrer
Le sainfoin, qui est riche en tanins condensés, aurait un effet sur les infestations de strongles chez les ovins : selon plusieurs études réalisées en conditions in vitro, la consommation de tanins diminuerait la charge parasitaire et la fertilité des strongles femelles. La diminution d’œufs rejetés dans les excréments contribuerait ainsi à réduire la contamination durant le pâturage et à ralentir la dynamique des infestations. Ce principe n’a toutefois pas été validé dans six essais réalisés en conditions d’élevage, dans le cadre du projet PARALUT (projet piloté par le Centre Départemental de l'Élevage Ovin 64 et financé par le Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine). Ces essais ont testé l’efficacité du sainfoin en élevage ovin sous trois formes différentes : des granulés de sainfoin pur (contenant 3 % de tanins condensés) ; des granulés à base de sainfoin associés à des extraits de plantes (dosant 20 % de tanins condensés) ; du foin de sainfoin (dosant 0,6 % de tanins condensés). Dans tous les essais, la teneur en tanins de la totalité de la ration était inférieure à 1 %. Dans ces conditions, les effets bénéfiques du sainfoin n’ont pas été validés.
Quand les brebis pâturent les plantes bioactives
Robin HORRIOT, AuteurLe sainfoin, la chicorée et le plantain sont des plantes bioactives qui participent à l’amélioration de la santé des ruminants, notamment des ovins. Elles sont riches en tanins, ce qui fait baisser la charge parasitaire. Elles ont également l’avantage d’être résistantes à la sécheresse grâce à leur important système racinaire et ne présentent pas de risque de météorisation. Le programme Fastoche a recueilli les témoignages d’éleveurs conquis par les bénéfices de ces plantes. Le Gaec Cassenjouls, situé en Aveyron, implante, depuis longtemps, 4 à 5 ha de sainfoin pur. Pour les associés de ce Gaec, le gros inconvénient de cette fourragère est sa pérennité : il faut la ressemer tous les deux ans. Cette légumineuse est également traditionnellement cultivée dans le Sud-Est de la France. Le directeur de la ferme expérimentale de Carmejane a remarqué que les brebis la mangent tout le temps avec appétence, même lorsqu’elle est en fleurs. En Haute-Vienne, Didier Dussouchaud intègre du plantain dans tous ses semis de prairies. Il a également essayé la chicorée, mais les brebis ont arrêté de la consommer lorsqu’elle montait, contrairement au plantain que les brebis pâturent tout le temps.
Des tanins pour réduire les odeurs sexuelles des carcasses
REUSSIR PORC, AuteurUne étude, réalisée par un groupe de chercheurs tchèques et slovaques, a démontré que l’incorporation d’extraits de châtaigniers (qui contiennent des tanins) dans l’alimentation des porcs mâles entiers, à hauteur de 2 %, semble réduire le dépôt de scatol dans leur viande. Selon Didier Gaudré, de l’Ifip – Institut du porc, les tanins permettent, en effet, de réduire l’odeur des viandes en diminuant la production de scatol. Par contre, l’incorporation d’extraits de châtaigniers a aussi pour effet de pénaliser les performances zootechniques des porcs, puisque les tanins présentent aussi des facteurs antinutritionnels qui empêchent l’hydrolyse des protéines.
Composition chimique et digestibilité in vitro des feuilles d’arbre, d’arbuste et de liane des milieux tempérés en été
Les arbres, arbustes ou lianes pourraient-ils servir de ressources fourragères pour des ruminants en été en complément des fourrages classiques qui viendraient à manquer ? Cet article présente la composition chimique (notamment en tanins et en minéraux) et la digestibilité in vitro des feuilles de 52 ligneux et d'espèces herbacées présentes en été en France métropolitaine. L’étude a été réalisée sur 31 espèces d’arbres, 14 espèces d’arbustes, 7 espèces de lianes et 9 espèces herbacées prélevées au mois d’août, de 2014 à 2017, dans différentes régions françaises. Les résultats montrent une diversité importante des valeurs nutritives des ligneux, avec néanmoins des valeurs comparables à celles des fourrages herbacés classiques. Plusieurs espèces ligneuses (mûrier blanc, figuier, saule marsault, prunellier, sureau, grenadille) présentent une excellente valeur nutritive, aussi bonne que celle de bons fourrages, tant sur les plans énergétique et protéique qu’au niveau de leurs teneurs en minéraux d’intérêt. D’autres espèces se caractérisent par leur richesse en certains minéraux (néflier et bourdaine pour le phosphore, cornouiller sanguin et tilleul pour le calcium) ou en tanins condensés (robinier, vigne).
Dossier : Haies et arbres fourragers
Sylvie LA SPINA, AuteurEn Belgique, la Déclaration de politique régionale wallonne a fixé un objectif ambitieux : planter quatre mille kilomètres de haies d’ici cinq ans en Wallonie. Cet objectif intervient après plusieurs années de destruction des haies au profit du remembrement et de la mécanisation. En 2012, ce territoire ne comptait plus que 16 mètres de haies par hectare. Les intérêts des haies et des arbres fourragers sont pourtant nombreux. Ils favorisent tout d'abord la biodiversité en consolidant les réseaux écologiques et répondent aux enjeux climatiques en stockant du carbone. En élevage de ruminants, ils présentent d’autres avantages : ce sont des appoints d’alimentation en cas de sécheresse ; ils améliorent le bien-être animal (abri) ; ils augmentent la fertilité des sols ; leurs feuilles riches en tanins condensés améliorent la digestion et l’absorption intestinale des protéines chez les ruminants (ce qui entraîne une diminution des émissions de méthane et de protoxyde d’azote), ces mêmes tanins ont également des propriétés antibiotiques et antiseptiques pour les animaux… Après avoir détaillé ces divers avantages pour l’élevage, ce dossier apporte des conseils techniques et pratiques pour implanter des haies : réflexion autour de la maximisation de leurs bienfaits, méthodes et périodes de récolte, entretien, types d’arbres (arbres têtards, arbres émondés, cépées et taillis), structure d’une haie type, choix des essences… Ce dossier propose ensuite des pistes pour privilégier les haies dans les campagnes, en rappelant la place de l’arbre dans le monde paysan et les causes de son déclin : les leviers à mobiliser pour son retour, l’importance de la sensibilisation des producteurs et le développement d’aides au débouché plutôt qu’à la plantation.
Le conseil de Laurence : « Plus de croissance avec les plantes à tannins »
Laurence SAGOT, AuteurSelon une étude réalisée en Haute-Vienne par le Ciirpo, les parcelles enrichies en tannins condensés sont favorables à la croissance des agneaux sevrés. En effet, les plantes à tannins forment, dans le système digestif, des complexes, en particulier avec les protéines, assurant une protection vis-à-vis des dégradations ruminales et entraînant une absorption accrue d’acides aminés. Dans cette étude, les agneaux ont présenté des croissances supérieures de 8 à 17 % en comparaison aux agneaux pâturant uniquement des graminées et des légumineuses. De nouveaux essais ont démarré sur des parcelles exclusivement composées de plantes à tannins (chicorée ou plantain). Cette étude visera aussi à évaluer la charge parasitaire avec un régime riche en tannins.
Les plantes médicinales de nos régions : Chêne pédonculé ; Eglantier, ou Eglantine, rosier sauvage, rosier des chiens
François COUPLAN, Auteur- Le chêne rouvre (Quercus robur) peut atteindre 30 mètres de hauteur et vivre jusqu'à 1000 ans. Avant d'être donnés aux cochons, ses fruits entraient dans l'alimentation humaine chez plusieurs civilisations. Les glands s'employaient aussi contre le rachitisme. Sa richesse en tanins en fait un puissant astringent, utilisé de nos jours par voie externe pour assainir des tissus lésés, ou en gargarisme contre l'angine chronique et l'inflammation des gencives. L'utilisation par voie interne, sous forme de décoction, est déconseillée au-delà d'une durée de 3 semaines, en raison de sa concentration en tanins ; - L'églantier (Rosa canina), arbrisseau épineux de 2 à 3 mètres de hauteur, est reconnu pour la teneur importante en vitamine C de ses fruits, les cynorrhodons. Un seul de ses fruits renfermerait autant de vitamine C qu'un gros citron... Préparés en général en décoction, en sirop ou en confiture, il est aussi possible, pour profiter pleinement de la vitamine, de les intégrer directement dans l'alimentation.
Nouveautés
Frédéric RIPOCHE, AuteurCet article présente onze nouveautés qui ont été exposées au salon La Terre est Notre Métier ou au Space. 1 - L’entreprise Thomas Plants propose des plants de betteraves fourragères certifiés bio au stade cinq feuilles sous forme de minimottes. 2 - La coopérative Deshyouest, spécialisée dans la déshydratation de luzerne bio, permet à ses éleveurs adhérents de récupérer leur fourrage sous forme de granulés ou en balles de brins longs. Elle fournit également des semences, ainsi que des analyses fourragères. 3 – Éric Juncker a créé une machine de récolte dite fractionnée pour la luzerne et le trèfle violet. Elle sépare les tiges, les feuilles et les parties terminales ; ces deux dernières peuvent alors être déshydratées ou fermentées (elles sont alors nommées massaï). 4 – Eilyps a créé un mélange « prairie pharmacie » composé de plantes riches en tanins condensés pour mieux valoriser l’azote soluble et réguler les parasites gastro-intestinaux. Les semences du mélange « prairie pharmacie » sont à ajouter à un mélange de base et coûtent 130 €/ha. 5 – Valorex, transformateur spécialisé en cuisson-extrusion, a mis au point le process Prodival afin d’augmenter la digestibilité des protéagineux (gain de 30 % en volailles et 50 % chez les ruminants). 6 – Bionature présente ses compléments alimentaires et engrais foliaires obtenus par macération et dynamisation de mélanges de plantes et d’oligoéléments. La majorité de sa gamme est certifiée bio et est utilisable pour toute espèce animale et toutes cultures. 7 – Bio 3 G a mis au point deux nouveaux produits : le Pré Digest (bloc à lécher visant à optimiser la digestion des fibres, des glucides et de l’azote) et l’activateur de sol Orga Sol Tonic. 8 – Le produit Rumi NFE est destiné aux élevages laitiers herbagers et vise à améliorer la dégradation de la cellulose. Il a été agréé bio en 2018. 9 – Deltavit s’adresse aux éleveurs bio du groupe CCPA en leur proposant plusieurs produits, dont Delta Pastus pour améliorer la transition à l’herbe et Delta Fibrae pour augmenter la digestibilité des rations. 10 – Lodi Group propose de nouveaux contenants pour sa terre de diatomée en 5 kg et 20 kg. 11 – Caribou TG offre une large gamme de compléments alimentaires à utiliser principalement autour des périodes de mise-bas, de reproduction et de démarrage des jeunes.
Les arbres, une ressource fourragère au pâturage pour des bovins laitiers ?
Jean-Claude EMILE, Auteur ; Philippe BARRE, Auteur ; Rémy DELAGARDE, Auteur ; ET AL., AuteurPourrait-on utiliser les arbres, arbustes et lianes (plantes dites ligneuses) dans les systèmes fourragers en climat océanique et en particulier au pâturage ? Cet article présente des dispositifs mis en place à l'Inra de Lusignan (Nouvelle-Aquitaine) pour insérer l'agroforesterie dans un système d'élevage bovin laitier. Les dispositifs expérimentaux mis en place permettent d'étudier différentes espèces et organisations spatiales, ainsi que divers types de protection vis-à-vis du troupeau et plusieurs modes d'exploitation de ces ressources ligneuses. La valeur nutritive des feuilles collectées en été sur 27 espèces ligneuses fait l'objet d'une large évaluation (valeur énergétique et azotée, teneur en fibres et en tanins condensés, digestibilité, dégradabilité théorique de l'azote). Plusieurs espèces présentent un excellent profil pour leur valeur protéique et énergétique : le mûrier blanc et le frêne, mais aussi le tilleul, l'aulne de Corse et un certain nombre de lianes et d'arbustes. D'autres espèces conviendraient également pour alimenter en été, et par le pâturage, des animaux à l'entretien ou aux besoins plus modérés que des animaux en lactation.
Les légumineuses dans les systèmes caprins : quelles espèces pour quelles valorisations ?
H. CAILLAT, Auteur ; N. BOSSIS, Auteur ; J. JOST, Auteur ; ET AL., AuteurLes surfaces comportant des légumineuses (pures ou en association) dans les exploitations caprines varient selon les régions de production (près de 30 % de la SFP en moyenne). L'ingestibilité des légumineuses est élevée chez les caprins mais le comportement de tri génère une proportion élevée de refus avec le foin de luzerne (présence de tiges). Au pâturage, les chèvres ont une préférence pour les graminées et, au sein des légumineuses, pour le trèfle blanc. Elles semblent davantage ingérer les fourrages distribués en mélange et la luzerne déshydratée et condensée. Les légumineuses permettent d'améliorer l'autonomie des exploitations et du territoire. Mais, de nombreux travaux restent encore à mettre en place pour mieux comprendre les niveaux de valorisation des légumineuses.