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Porc bio : les règles de biosécurité
Gérard KERAVAL, AuteurAfin déviter lapparition de la peste porcine africaine (PPA), dont des cas ont récemment été recensés en Belgique, la France a mis en place des règles de biosécurité. Dans un premier temps, le secteur frontalier sera entièrement clôturé et la totalité des sangliers présents dans la zone seront abattus. LÉtat a pris un arrêté le 16/10/2018 relatif aux mesures de biosécurité pour les élevages. Ces mesures sont à la fois externes et internes : elles visent à la fois à empêcher le risque dintroduction dagents pathogènes dans les élevages et à limiter leur circulation à l'intérieur. En raison de lobligation, en agriculture bio, de laisser un libre accès aux animaux à une aire dexercice extérieure, la biosécurité externe est capitale, il devient donc obligatoire pour les éleveurs de plein air de délimiter la parcelle avec une clôture, de connaître lorigine de la paille (qui ne peut pas provenir dune zone PPA), de se prémunir contre les rongeurs et de porter une attention particulière à tous les acteurs intervenant sur lélevage. Des formations de biosécurité sont dispensées à tous les détenteurs de porcs.
Santé des chèvres bio : témoignage d'Amélie, éleveuse dans la Loire, sur la gestion du parasitisme
Parasitisme sur caprins bio : raisonnement et pratiques de prévention. Cette vidéo a été réalisée par les étudiants du Certificat de spécialisation "Conduite de productions en AB, transformation et commercialisation" (promotion 2017-2018) de l'EPL de St Genest Malifaux (campus agronova), dans le cadre du projet OTOVEIL.
SIVAL : Quelles innovations au verger bio ?
Paulette HUREL, Auteur180 personnes ont participé à la conférence sur les innovations en verger bio du SIVAL. Cette conférence a été loccasion de présenter lapproche « Verger bio bas intrants », initiée en 2001 par le Centre Wallon de Recherche Agronomique. Ce verger a été conduit durant quatorze ans sans insecticide et a mis en évidence le rôle des bandes fleuries pour abriter des auxiliaires. Il a également permis de tester des moyens de lutte complémentaires contre la tavelure. Trois préconisations en ont été tirées : miser sur des variétés résistantes (même si le choix variétal est limité), broyer et enfouir les feuilles mortes et positionner le traitement à base de soufre ou de cuivre au bon moment (entre 125 DH (degré heure) et 320 DH dhumectation). Durant cette conférence, lentreprise IFO a également présenté le long cheminement qui lui permet, au bout de quinze ans, de créer de nouvelles variétés de pommes qui répondent à trois critères : le goût, lapparence et les aptitudes agronomiques. Lentreprise DANIVAL a, quant à elle, été invitée à parler de sa gamme de porte-greffes et de variétés de pommiers destinés à lAB. Enfin, la station expérimentale de la Morinière a présenté les résultats de son essai de pulvérisation de Quassia Amara pour lutter contre lhoplocampe (2013-2015). Ce traitement est efficace et sans incidence sur les pollinisateurs, mais il reste à obtenir son homologation.
« Le vinaigre de cidre comme anticoccidien »
REUSSIR PATRE, AuteurLe fils de Jean-Roch Lemoine, éleveur dans lAube, souhaite reprendre lexploitation familiale et se tourner à l'avenir vers une démarche bio. Comme première étape, plusieurs éleveurs ovins bio leur ont conseillé lutilisation du vinaigre de cidre comme anticoccidien. Lefficacité du traitement ayant donné satisfaction sur un premier lot, Jean-Roch Lemoine la étendu à tous ses lots. Au final, bien que ce traitement demande un peu plus de temps, il est compatible avec la bio et revient moins cher : 15 centimes par agneau contre 25 pour le traitement conventionnel. Le traitement dure 2 mois et demi et commence lors de lallotement des agneaux sous la mère. Il consiste à installer, pour chaque lot de 80 agneaux, un seau deau de 20 litres dans lequel 25 cl de vinaigre de cidre sont dilués. Le plein est fait toutes les deux à trois semaines.
Biofil fête ses 20 ans ! : Changement déchelle
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Frédérique ROSE, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, Auteur ; ET AL., AuteurExplosion du nombre de conversions, fortes attentes du marché et exigences du consommateur placent aujourdhui lagriculture biologique à un tournant, un changement déchelle incontournable que doivent appréhender les acteurs de la bio. Biofil, dans ce dossier, pose le cadre et interroge coopérateurs, organisations de producteurs et experts. En introduction : linterview de Stéphanie Pageot, présidente sortante de la Fnab, qui balaie les chantiers en cours (renouer avec le logo AB aux règles françaises, accueil et installation des nouveaux arrivants, juste rémunération du producteur, futur de la Fnab, etc.). De son côté, Bio Loire Océan, association de producteurs de fruits et légumes bio, présente un modèle dorganisation collective et autonome pionnier (en laissant les producteurs libres de choisir leurs prix et débouchés et en proposant un cahier des charges aux valeurs écologiques, économiques, sociales et sociétales). Autre modèle de réussite : celui de la coopérative des agriculteurs bio du Sud-Ouest, Cabso, qui a pérennisé un tissu de producteurs grâce au maintien des prix, élaborés selon les coûts de production des adhérents. Christophe Lecuyer, président de la commission bio de Coop de France, apporte son expérience et fait part de ses satisfactions et craintes sur lavenir de la bio, qui « nest pas la seule à bénéficier des faveurs des consommateurs ». Pour finir, le dossier aborde les défis majeurs de lélevage sur la santé et le bien-être animal (mieux appréhender la santé animale par auto-surveillance et auto-prévention) du point de vue de Catherine Experton, de lItab, et de Thierry Mouchard, de la Frab Nouvelle-Aquitaine. Linterview de la vétérinaire Christine Filliat, en fin de dossier, complète les propos précédents avec léclairage de ses pratiques anti-poux et notamment de lefficacité du Lentypoux (produit ingéré par les poules via leau de boisson, mis au point avec lItavi).
Dossier : Zéro Antibio : Comment font-ils ?
Alain GRASTEAU, Auteur ; Jean SICOT, Auteur ; Barbara DE BRUIN, Auteur ; ET AL., AuteurDes méthodes alternatives, mises en uvre par des éleveurs laitiers bio depuis des années, montrent le chemin vers le Zéro Antibio. Certains éleveurs sont même très en avance dans ce domaine. Ce dossier, qui fait également un point sur la législation, présente des témoignages d'éleveurs et des exemples concrets d'alternatives aux antibiotiques, y compris pour passer l'étape difficile du tarissement : - SCEA ZINS (51), Zéro Antibio depuis 2014 ; - Prévention et médecines douces pour atteindre le Zéro Antibio (Véronique Le Bars, 22) ; - Les antibiotiques, ça n'est pas automatique (André Vermande, 15) ; - Tarissement sans antibiotique via la méthode Organic Valley (Rodolphe et Isabelle Doineau, 53) ; - Le sans antibiotiques, un cheminement logique devenu une conviction (GAEC Vachement Bio, 80) ; - Améliorer l'ensemble du système pour éviter le recours aux traitements (GAEC Lusanbio, 44) ; - Maintenir l'équilibre (Véronique et Michel Chevalley, 88) ; - Du changement d'alimentation au changement des pratiques de soin (GAEC Romé, 54) ; - La Ferme des Aza Lait, 15 ans d'homéopathie au quotidien (Mireille et Benoît Nys, 12) ; - Adapter son système de production pour se passer des antibiotiques (Ferme des Ptits Bio, 42) ; - L'antibiorésistance : Focus sur le phénomène et adoption dun nouveau règlement européen ; - La priorité à la prévention et aux soins alternatifs ; - Les antibiotiques, on en est où ? ; - Antibio : Point de vue des États-Unis.
Élevage de volailles bio : Les points de vigilance
Gérard KERAVAL, AuteurDans les élevages avicoles bio, la détection précoce dun problème peut éviter le dérapage sanitaire dun lot. Un inventaire des points à observer qui peuvent constituer des signaux dalerte préventifs est effectué. Le premier concerne lambiance du bâtiment (odeur dammoniac, sensation de froid ou de chaleur trop importante) qui traduit des problèmes de ventilation (problèmes respiratoires) et/ou de température (problèmes digestifs au démarrage et surconsommation daliments). Le deuxième point à observer est la répartition des volailles, elle traduit également les inégalités de la température dans le bâtiment. Létat de la litière est également un bon indicateur ; elle doit être sèche mais ne doit pas partir en poussière. Les fientes reflètent létat sanitaire des animaux (problèmes infectieux ou parasitaires). Enfin, la consommation deau est un bon critère de surveillance, même si cela nécessite déquiper le bâtiment en compteurs d'eau individuels (le rapport entre la consommation d'eau et celle d'aliments est de 1,8, avec une fourchette de 1,5 à 2,5). Un suivi avec des pesées hebdomadaires peut également alerter sur des problèmes sanitaires.
Gestion durable de la flore adventice des cultures
Bruno CHAUVEL, Auteur ; Henri DARMENCY, Auteur ; Nicolas MUNIER-JOLAIN, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2018Cet ouvrage collectif est consacré à la gestion durable des adventices en agriculture. Il présente létat des connaissances actuelles sur la biologie des plantes adventices, la diversité des techniques de gestion et les processus de régulation naturelle. Il est structuré en trois parties portant respectivement sur les connaissances de base sur les "mauvaises herbes", la description des techniques de gestion durable de la flore adventice et diverses études de cas. Louvrage reflète la pluralité des points de vue sur la flore adventice qui sexplique par la diversité des disciplines concernées et par les divergences de perception des effets négatifs ou bénéfiques de ces plantes sauvages des champs.
Gestion des vivaces : Ne pas les laisser se multiplier
Céline ROLLAND, AuteurÉlise Favrelière, d'Agro Transfert, est revenue, au cours d'une formation, sur la gestion des vivaces en cultures bio, en s'appuyant sur une étude menée dans les Hauts-de-France. L'article reprend les points importants de son intervention, en particulier les stratégies de lutte efficaces contre le chardon et contre le rumex (stratégie d'épuisement des réserves stockées par le chardon dans ses racines, arrachage), et les moyens de prévention.
En Haute-Vienne : « Je soigne mes brebis par les plantes cultivées sur lélevage »
Bérenger MOREL, AuteurInstallée en AB en 2011 sur les terres familiales suite à un changement de carrière, Aude de Roffignac conduit ses 150 brebis et quatre béliers sur 40 hectares de parcours. La ferme fonctionne en autonomie fourragère : les animaux pâturent toute lannée et cinq hectares de méteil sont cultivés. Aude travaille à renforcer la rusticité de ses animaux avec des brebis qui savent agneler seules et qui sont peu malades. Elle privilégie la prévention et utilise les plantes pour la santé animale. En grande partie autodidacte, elle cultive sur sa ferme des plantes aromatiques et médicinales quelle commercialise et utilise pour son troupeau, notamment le thym. Elle achète aussi de la poudre dail comme antiparasitaire et des huiles essentielles pour compléter son arsenal thérapeutique. Elle vend ses animaux en vente directe, à la ferme et dans un magasin de producteurs. Elle souhaite sagrandir et augmenter son troupeau dans les prochaines années.
Ovin lait : Préserver les qualités fromagères ; Ferme d'Alcas en Aveyron : Favoriser un environnement sain
Frédéric RIPOCHE, AuteurEn circuit long ou en vente directe, il est essentiel de produire un lait de brebis de qualité, ayant en particulier de bonnes qualités fromagères. Pour cela, les conditions délevage sont essentielles, ainsi que lentretien et le nettoyage de la machine à traire. Un exemple : il faut porter une attention particulière à la litière, les brebis ayant un comportement renforçant la proximité entre animaux, doù des risques accrus de litière sale, avec des dégagements dammoniac. Ceci peut fortement impacter la santé de la mamelle ou même de tout lanimal. Ainsi, Hubert Hiron, vétérinaire interviewé dans ce dossier, préconise de mettre 5 kg de paille par m² de litière. Par ailleurs, il peut être pulvérisé sur la paille, voire ailleurs dans lélevage ou même sur les mamelles des animaux, une solution contenant un complexe de bactéries lactiques et de Bacillus subtilis. Cela favorise le développement dune flore plus favorable dans lélevage, plus apte à dégrader lammoniac de lurine, pour une meilleure qualité de litière. Deux éleveurs biologiques, Alexandre Vialettes, produisant du lait de brebis en Aveyron pour Roquefort, et Romain Polio, producteur de fromage en Haute-Saône, utilisent ce produit et soulignent les améliorations obtenues en matière de conditions délevage et de santé du troupeau et de la mamelle. Cependant, il faut aussi veiller à la qualité de lalimentation (attention aux fourrages humides) et le séchage en grange peut être un atout. Enfin, lhygiène à la traite et le nettoyage de la machine à traire sont des éléments fondamentaux, comme le montrent les diverses pratiques mises en place par les éleveurs interviewés (protocole rigoureux de nettoyage de la machine et contrôle régulier de cette dernière, soins de la mamelle, nettoyage de la salle de traite, du tank ).
Problèmes de pieds : une approche globale
Clémentine LE BON, AuteurEn élevage bovin, les problèmes de pied peuvent être d'origine métabolique, bactérienne ou physique. En comprendre la cause est essentiel pour régler ce type de problèmes, en éviter la propagation, mais surtout pour les éviter. Dominique Bernier, spécialiste des pieds et pareur, a transmis ses connaissances aux éleveurs adhérents de l'Adage. Ses principaux conseils sont rapportés dans cet article : - chercher les causes ; - éviter l'excès d'azote dans la ration ; - ne pas utiliser de pédiluve collectif pour les panaris interdigités ; - ne pas trop désinfecter les bâtiments pour ne pas tuer les "bonnes" bactéries.
La qualité sanitaire du lait bio
Florane MARSAL, AuteurLa qualité du lait dépend de plusieurs facteurs : réglage de la machine à traire, pratique de traite, conduite du troupeau. Deux experts sont intervenus à ce sujet auprès dune quarantaine déleveurs, en Franche-Comté. Pierre-Guy Marnet, enseignant chercheur à AgroCampus Ouest (spécialiste de la physiologie de léjection du lait et de linfluence des machines à traire), a attiré leur attention sur les fuites dair au niveau des faisceaux trayeurs. Une entrée dair dans un faisceau fait chuter le vide dans le bol de la griffe ; le lait contenu dans ce bol peut alors remonter dans les autres manchons et conduire à la contamination des autres quartiers (les sphincters sont ouverts durant la traite). Ce processus est appelé le phénomène dimpact. De même, tirer les premiers jets directement au sol (notamment sur des quais de traite rugueux) présente un risque de contamination : en marchant dedans, les vaches contaminent le reste du bâtiment, ce qui augmente la charge en pathogènes. Enfin, lentretien de la machine à traire reste primordial. Les manchons en caoutchouc de synthèse doivent être changés au bout de 2500 utilisations, 600 pour ceux en caoutchouc naturel et 5000 pour ceux en silicone. Hubert Hiron, vétérinaire du GIE Zone Verte (pratiquant lhoméopathie et la phyto-aromathérapie), rappelle également quune maladie est lexpression dun déséquilibre. Si elle touche la majorité du troupeau, il faut se pencher sur lajustement de la ration ou une amélioration du bâtiment. Si, au contraire, elle touche un individu, il faut réfléchir sur laspect émotionnel : est-ce que la vache a subi un stress qui a pu diminuer son immunité ? Lhoméopathie, lacupuncture ou encore laromathérapie peuvent alors aider à résoudre ces problèmes. Ces deux experts concluent sur limportance de la prévention pour que le troupeau puisse faire face aux troubles divers.
Soigner bio tous les fruitiers : Reconnaître et maîtriser les maladies et ravageurs
Elisabeth JULLIEN, Auteur ; Jérôme JULLIEN, Auteur | PARIS (33 Rue du Faubourg Montmartre, 75 009, FRANCE) : ÉDITIONS ULMER | 2018Ce guide permet didentifier, de soigner et de prévenir les maladies et ravageurs des fruitiers. Il présente tous les traitements de biocontrôle autorisés au jardin et des conseils de culture pour prévenir les maladies et les ravageurs. Si certains parasites sont spécifiques dun fruit, dautres ennemis sont communs à plusieurs familles de végétaux et fréquemment observés au verger. Un chapitre leur est consacré. Un autre chapitre détaille les maladies et ravageurs spécifiques et les moyens de lutte appropriés, fruit par fruit (abricotier, agrumes, petits fruits, cerisier, châtaignier, cognassier, figuier, néflier, noisetier, pêcher, poirier, amandier ).
Soigner bio tous les légumes : Reconnaître et maîtriser les maladies et ravageurs
Elisabeth JULLIEN, Auteur ; Jérôme JULLIEN, Auteur | PARIS (33 Rue du Faubourg Montmartre, 75 009, FRANCE) : ÉDITIONS ULMER | 2018Ce guide permet didentifier, de soigner et de prévenir les maladies et ravageurs des légumes. Il présente tous les traitements de biocontrôle autorisés au jardin et des conseils de culture pour reconnaître et prévenir les maladies et les ravageurs. Si certains parasites sont spécifiques dun légume, comme la hernie du chou, par exemple, dautres ennemis sont communs à plusieurs familles de végétaux et fréquemment observés au potager : limaces, larves du sol, chenilles défoliatrices, pucerons, oïdium . Un chapitre leur est consacré. Un autre chapitre détaille les maladies et ravageurs spécifiques de certains légumes et indique des mesures de prévention des risques phytosanitaires, légume par légume (artichaut, asperge, aubergine, betterave, carotte, chou, haricot, melon, poireau, pomme de terre ).