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DIVERMARBIO : Diversification des cultures en maraîchage biologique : quelles espèces et variétés pour répondre aux spécificités de l'AB et aux besoins du marché bio (Projet Expérimentation FranceAgriMer 2018-2020)
M. CONSEIL, Auteur ; A. ADAMKO, Auteur ; F. DELABY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2022Le projet DIVERMARBIO visait à fournir des références techniques aux maraîchers bio diversifiés, notamment sur le comportement agronomique de variétés de différentes espèces potagères cultivées dans des conditions de jours courts (espèces cultivées pour diversifier son offre à lautomne et au printemps), en systèmes légumiers ou maraîchers bio. Ce projet avait plus particulièrement pour objectif d'identifier des variétés rustiques (résistantes au froid, résistantes aux pathogènes et aux ravageurs et qui arrivent à se développer avec une durée du jour courte) et adaptées aux conditions de culture biologique (sans chauffage pour les cultures sous abri, intrants réduits...). Les maraîchers bio pourront ainsi disposer d'une gamme adaptée aux besoins des marchés en circuit court et en circuit long, tout en bénéficiant dune bonne valorisation économique en période de faible production (de la fin d'automne au début du printemps en fonction des régions). Différentes stations dexpérimentation, impliquées dans le projet, ont réalisé des essais variétaux et ont analysé les résultats obtenus au niveau local/régional. L'ITAB a ensuite réalisé une synthèse de ces différents essais. Ce document présente ainsi les résultats obtenus pour les cultures de : plantes aromatiques à couper (persil, coriandre, cerfeuil et aneth), blettes, carottes, choux asiatiques, épinards, fenouil, mâche, navets, oignons blancs, poireaux, radis et roquette.
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Dossier : Produire des potagères porte-graines : Surmonter les obstacles techniques
Marion COISNE, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, AuteurLa production de semences potagères est particulièrement technique, et c'est d'autant plus vrai en agriculture biologique. Ainsi, les agriculteurs multiplicateurs certifiés bio sont encore trop peu nombreux pour répondre à la demande de leurs collègues maraîchers. Comme l'explique Laura Brun, en charge de l'agriculture biologique à la FNAMS (Fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences), les principales difficultés techniques se concentrent sur le désherbage, les rotations (avec des temps de retour sur une parcelle relativement longs) et l'irrigation, incontournable pour décrocher un contrat avec un établissement semencier. Dans la suite de ce dossier, plusieurs agriculteurs multiplicateurs de semences bio témoignent sur leurs pratiques : - du chou sous tunnel chez Lucien Laizé, dans le Maine-et-Loire ; - de la carotte de plein champ chez Benoît Guillaumin, en Eure-et-Loir ; - des salades et des tomates sous tunnels chez Pascal Courilleau, dans les Bouches-du-Rhône ; - de la laitue sous tunnel chez Jean-Luc Judan, dans la Drôme. Pour finir, Nicolas Poiré, installé dans la Vienne, présente son exploitation qui, sur une micro-surface d'1,5 ha, lui permet de dégager une forte valeur ajoutée.
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Aléas climatiques : faire face à un début de printemps sec
Le début du printemps 2021 s'est caractérisé par un déficit important de la pousse de lherbe. Quels leviers pour y faire face ? En sappuyant notamment sur des solutions mises en place par les éleveurs en situation comparable en 2010-2011, cette fiche vise à faire un point sur les options possibles en bovins laitiers biologiques. Ainsi, 7 voies principales dadaptation sont évoquées dans ce document, pour le court et le moyen terme : lachat de fourrages, ladoption dun chargement faible initialement pour favoriser les stocks, la diminution du chargement (plus ponctuel) en réduisant le nombre de bufs, d'animaux improductifs ou par le tarissement, la distribution de paille aux génisses, lensilage de céréales immatures, la distribution de concentrés pour compenser un rationnement ou une baisse de qualité des fourrages, cultiver des espèces de soudure en été pour produire du fourrage en automne hiver. Ces stratégies saccompagnant dun surcoût, il faut rester vigilant et anticiper pour la trésorerie. Après avoir fait un rappel sur les éléments-clés du cahier des charges biologique et alerté sur lintérêt de faire un bilan fourrager dès le départ, la fiche revient plus en détails sur 4 leviers dadaptation pouvant être mis en uvre : les réductions possibles de cheptel (ex : par la vente anticipée de vaches de réforme), lintroduction de paille dans les rations des génisses de 6 à 18 mois, lensilage des mélanges céréaliers (à quel stade ensiler, comment déterminer la valeur alimentaire de lensilage et/ou comment le stocker ) et le semis de fourrages de substitution avec le retour de la pluie : le maïs ensilage, le sorgho (fourrager et sucrier), le colza fourrager, le mélange moha/trèfle dAlexandrie et le chou fourrager, avec des données sur les rendements, lutilisation, ou encore des points-clés à retenir sur ces cultures.
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Biobreizh : Travailler sur la diversité des choux-fleurs
Franck JOURDAIN, AuteurBiobreizh continue davancer dans sa sélection de choux-fleurs. Cette coopérative bretonne de légumes bio a décidé de mettre en place sa propre sélection pour disposer, à terme, de variétés de choux-fleurs qui ne soient pas à CMS (stérilité mâle cytoplasmique). Les légumes à CMS sont issus dune méthode de sélection variétale qui consiste à stériliser le caractère mâle en introduisant une cellule externe dans la graine. Cette technique est particulièrement utilisée sur les crucifères afin déviter lautofécondation et de garantir une production plus homogène. Biobreizh a banni dès 2002 les variétés à CMS de son catalogue, refusant les manipulations biotechnologiques.
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Le chou de printemps : Tentez le pointu
Sandra LEFRANÇOIS, AuteurSurnommé le « chou pointu », plus tendre et plus fin que les choux dhiver, le chou pommé de printemps est cultivé à contre-saison, arrivant ainsi à maturité pendant la période de soudure entre les légumes dhiver et ceux dété. Adapté aux climats pas trop rudes, il est préférable de le protéger des fortes gelées avec un voile dhivernage ou une cloche, ou en le cultivant sous serre. Le chou pointu échappe à la plupart des ravageurs habituels, mais il faudra le protéger des altises, limaces et escargots, pucerons et, également, des pigeons. Cet article fournit des informations sur les variétés cultivées dans les différents berceaux de culture, notamment dans les zones maraîchères parisiennes, normandes et méridionales. Amélie Leroy et Gaëlle Le Glaunec, maraîchères bio dans lEure, partagent leurs conseils de culture.
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Dossier : Potager perpétuel
Josiane GOEPFERT, Auteur ; Aymeric LAZARIN, AuteurArtichaut, oseille, livèche, ciboulette, chou Daubenton, crambé maritime... autant de légumes et de plantes vivaces pour lesquels le jardinier n'aura pas beaucoup à intervenir. Ces plantes, moins sensibles aux ravageurs et aux maladies, faciles à cultiver et à multiplier, peuvent trouver leur place sur un coin de jardin. Elles apportent des saveurs différentes et permettent avantageusement de faire la jonction entre deux récoltes de légumes. Un premier article - Légumes vivaces : bon plan ou doux rêve ? - expose les principes du potager perpétuel et dresse la liste des vivaces pouvant y prendre place. 5 plantes sont ensuite présentées plus en détails : - L'artichaut, influence méditerranéenne (Astéracées) ; - Chayotte, la fougueuse (Cucurbitacées) ; - La revanche du chou (Brassicacées) ; - Le légume aux anneaux de jade (crosnes, Lamiacées) ; - Quelle élégance, ces rocamboles ! (Alliacées).
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Gestion des punaises phytophages en cultures maraîchères : Le projet IMPULsE à lheure du bilan
Benjamin GARD, Auteur ; Prisca PIERRE, Auteur ; Henri CLERC, Auteur ; ET AL., AuteurDébuté en 2017, le projet IMPULsE est arrivé à échéance en 2020. Plusieurs méthodes ont été évaluées sur tomate, aubergine et chou pour la gestion des punaises phytophages. Un important travail de caractérisation a également été mené sur les punaises appartenant au genre Lygus et au genre Eurydema, afin de mieux connaître ces ravageurs. A ce stade, en culture de tomate et daubergine sous abri, les résultats les plus intéressants ont été obtenus avec les méthodes de gestion basées sur la protection physique (filets, pièges chromatiques englués) et sur la lutte biologique (auxiliaires parasitoïdes et entomophages, nématodes entomopathogènes). Les méthodes de lutte reposant sur la biodiversité fonctionnelle (utilisation de plantes pièges, telles que le colza) montrent un intérêt pour la gestion de la punaise du chou en plein champ. Ces stratégies restent néanmoins à affiner lors de prochains projets de recherche-développement.
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Guide maraîchage biologique Nouvelle-Aquitaine 2021 : Semences ; Plants
Réalisé par le réseau AB des Chambres d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine, ce document est consacré aux semences et aux plants en maraîchage biologique. Il propose des fiches techniques : - Faire ou acheter un plant maraîcher ; - Matériel de production ; - Du semis au repiquage ; - La conduite climatique (sous serre, bacs de germination, forçage des plants...) ; - Fertilisation et irrigation ; - Maladies et ravageurs ; - Règlementation semences et plants. Le guide présente ensuite des fiches de conduite culturale par espèce : tomate, aubergine, melon, piment et poivron, chou pommé, concombre, courgette, poireau, salade.
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Management of phytophagous bugs in vegetable crops - Assessment of the IMPULsE project
Benjamin GARD, Auteur ; Prisca PIERRE, Auteur ; Henri CLERC, Auteur ; ET AL., AuteurLe projet IMPULsE a débuté en 2017 et s'est terminé à la fin de lannée 2020. Il a été loccasion dévaluer plusieurs méthodes de gestion des punaises phytophages sur tomate, aubergine et chou. Par ailleurs, un important travail de caractérisation des punaises appartenant aux genres Lygus et Eurydema a été réalisé, afin de mieux connaître ces ravageurs très problématiques. En culture daubergines, le recours à des filets anti-insectes, d'une part, et, d'autre part, à Trissolcus basalis, un insecte auxiliaire parasitoïde, se sont avérés être des méthodes efficaces pour gérer la punaise Nezara viridula. Les filets anti-insectes ont également été efficaces pour contrôler le développement des punaises Lygus. En culture de tomates, l'utilisation de cartes jaunes collantes (pour la détection) et de nématodes entomopathegenis (pour le contrôle) a été une combinaison efficace pour gérer les punaises Nesidiocoris tenuis. Pour la culture du chou en plein champ, les méthodes basées sur la biodiversité fonctionnelle, et plus particulièrement lutilisation de plantes pièges (colza), se sont révélées prometteuses dans la gestion de la punaise Eurydema. Ces différentes stratégies doivent toutefois être affinées dans le cadre de futurs projets.
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Une serre pour récolter toute l'année : Choix du matériel et techniques de culture
En forme de tunnel ou de chapelle, en plastique ou en verre, la serre permet de faire face aux aléas météorologiques. Mais, quel modèle choisir ? Comment l'installer et l'entretenir ? Quelles sont les clés de la réussite ? Quid de l'arrosage ? Comment enrichir le sol de façon écologique (engrais verts, paillage) ? Gérer les maladies, les ravageurs ? Attirer les pollinisateurs ? Organiser les rotations, les associations de cultures, optimiser l'espace ? En hiver, quelles techniques adopter pour conserver une température acceptable sans utiliser de chauffage (couches chaudes, paillassons, tas chauffants, serres bioclimatiques...) ? Cet ouvrage répond, avec l'aide de nombreux graphiques, schémas, dessins explicatifs et photos, à toutes ces questions, et bien d'autres encore. Les quatre saisons à la serre sont également détaillées, avec les conseils spécifiques à chacune d'elles. Des fiches présentent 38 légumes, fruits et aromatiques sélectionnés pour leur intérêt à être cultivés sous serre avec, pour chacun d'eux : description et origine, rusticité, partie consommée, type de sol, exposition, multiplication, arrosage, entretien, maladies et parasites, variétés à privilégier...
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L'autoguidage RTK pour gagner en précision
Véronique BARGAIN, AuteurLe GAEC Le Saint cultive en agriculture biologique 100 ha de légumes de plein champ destinés au marché du frais. Cette ferme, située dans le Finistère, est en bio depuis 1997 et compte trois associés : Bernard Le Saint, sa femme et, depuis 2016, leur fils. Lorsque le GAEC sest converti en bio, seuls des légumes faciles à conduire en AB étaient cultivés (choux-fleurs, brocolis, échalotes ). Les cultures se sont ensuite diversifiées (pommes de terre, plants de pommes de terre, carottes, petits pois, haricots verts, épinards ) pour allonger les rotations et diminuer les risques économiques. Cinq hectares sont également destinés aux céréales pour produire des semences fermières de couverts végétaux. Chaque année, 30 à 40 ha de couverts sont implantés (le sol nest jamais nu). Pour gérer les adventices, en plus des leviers offerts par les rotations culturales diversifiées et par les couverts végétaux, le GAEC sest équipé : bineuse, herse-étrille, désherbeur thermique Quatre tracteurs sont munis dun système dautoguidage électrique au volant (les associés de ce GAEC détaillent comment ce système leur permet de gagner en performance, en temps de travail et en confort). Un encart est réservé au désherbeur thermique Hoaf qui est utilisé pour désherber les carottes.
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Bio jusqu'au bout de la semence
Marie ARNOULD, AuteurEn 2005, Charlotte Aichholz, sélectionneuse spécialisée en création variétale, a commencé à travailler sur la création d'une variété de salade tolérante au bremia (une forme de mildiou). Aujourd'hui, au sein de Sativa, l'entreprise semencière suisse dans laquelle elle travaille, Charlotte Aichholz a pour objectif de créer une variété de salade tolérante qui reposerait non pas sur un seul, mais sur plusieurs gènes de résistance, afin d'obtenir une tolérance au bremia sur le long terme. La sélection a été initiée à partir d'une variété de batavia d'origine autrichienne (Laibacher Eis), mais aussi de bien d'autres variétés patrimoniales que Charlotte Aichholz a trouvées dans les banques de gènes auprès de Kokopelli et de l'association suisse ProSpecies Rara. Depuis 2015, la jeune sélectionneuse a travaillé sur 150 variétés... A partir de 2019, elle a commencé à tester les variétés obtenues pour observer leur tolérance aux quelque 35 souches de bremia existantes, en partenariat avec des maraîchers et des jardiniers volontaires. A Sativa, 4 personnes travaillent sur la sélection variétale (chou, courgette, tournesol). L'entreprise se donne pour mission de fournir des variétés modernes et stables, non hybrides, que les jardiniers et maraîchers bio peuvent ressemer année après année. Sativa a déjà créé une quinzaine de variétés (3 maïs, 3 céleris, 2 choux-raves...) et développe actuellement une soixantaine de programmes. Elle peut compter sur ses partenaires allemands historiques (dont une association de sélectionneurs biodynamiques), et aimerait lancer un programme avec un semencier bio en France, où la quasi-totalité des maraîchers bio utilisent des hybrides F1.
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Un coeur à prendre
Josiane GOEPFERT, AuteurLe chou-rave (Brassica oleacera var. gongiloides), bien que son nom évoque un légume-racine, pousse hors du sol, et ne doit pas être confondu avec le chou-navet, aussi appelé rutabaga. La partie comestible forme une pomme au-dessus du sol, d'où partent des tiges surmontées de feuilles. Sa chair est douce, moins soufrée que celle du navet ou du radis noir et se rapprochant plus de celle de la courgette. Semé au printemps, de préférence en pépinière, le chou-rave se récolte dès le printemps pour certaines variétés précoces, en automne pour les autres, qui pourront se garder tout l'hiver. Quelques variétés sont présentées et des conseils pour le cultiver et pour le protéger (mêmes ravageurs que le chou) sont proposés, ainsi qu'une recette qui l'associe au gingembre, aux clous de girofle, à la badiane et à la cardamome.
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Dossier maraîchage : Répondre aux besoins de la profession : Essais techniques et pratiques innovantes
Elodie BERNARD, Auteur ; Philippe CAILLOT, Auteur ; Célia DAYRAUD, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier est consacré au maraîchage biologique, et plus particulièrement aux besoins en matière daccompagnement des maraîchers bio d'Occitanie. En 2019, cette région comptait environ 1 200 producteurs de légumes bio avec des profils très variés (ancienneté, surface de production, mode de commercialisation ). Ces producteurs nont donc pas tous les mêmes besoins en matière daccompagnement (formations, démonstrations, groupes déchange ). Afin de mieux connaître leurs profils et ainsi de mieux répondre à leurs attentes, les réseaux des Chambres dagriculture et des GAB dOccitanie ont lancé une enquête, dont les résultats sont présentés au début de ce dossier. Parmi les demandes exprimées par ces producteurs, certaines concernent lacquisition de données techniques. Trois études sont présentées dans ce dossier. La première est une étude comparative portant sur le travail et le non travail du sol en maraîchage biologique sous abris. Elle a été réalisée sur des cultures de laitues (type batavia), en hiver, et sinscrit dans le cadre du projet Sols Vivants Méditerranéens (SOVIMED, 2019-2023) porté par la SICA Centrex, en collaboration avec le CIVAM 66 et Sudexpé. La deuxième étude porte sur lassociation de couverts végétaux et de cultures dautomne/hiver en maraîchage diversifié. Un essai a testé la mise en place de trèfles Incarnat et dAlexandrie dans des cultures de poireaux, de choux et de courges. Cet essai a été mis en place par un GIEE situé dans le piémont pyrénéen. Enfin, la dernière étude porte sur la culture de pommes de terre bio avec pour thématique : comment arriver à proposer des pommes de terre toute lannée ?
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Optimiser l'implantation des couverts végétaux
Adrien LASNIER, AuteurLes couverts végétaux offrent de nombreux bénéfices, mais ils sont peu répandus en maraîchage (succession culturale, nombreuses despèces cultivées...). Ils suscitent tout de même lattention des maraîchers. En Charente-Maritime, des producteurs s'y intéressent pour éviter les risques de lessivage des reliquats azotés à lautomne, après certaines cultures, comme le chou-fleur. Cest dans ce contexte que lAcpel, station dexpérimentation légumière en Charente-Maritime, met en place, depuis 2016, des essais pour évaluer limpact dun couvert végétal sur le captage des reliquats azotés et sur la culture suivante, couvert implanté après une culture légumière de plein champ (culture dété ou dautomne conduite en bio). De 2016 à 2018, différents mélanges céréales-légumineuses avaient été semés à lautomne, à la volée, mais ils ne sétaient pas assez développés avant les pluies et nont pas permis déviter les lessivages. En 2019, pour avancer la date de semis, ils ont été implantés lors du dernier binage effectué sur la culture de choux. Mais, là non plus, ils ne sétaient pas assez développés pour éviter les lessivages. En 2020, ils ont été implantés en même temps que les choux, au risque de créer de la concurrence.