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Documents disponibles dans cette catégorie (516)


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Actes des conférences : La Terre est Notre Métier : Le Salon agricole de la bio : 21 & 22 septembre 2022
Ce document restitue 35 des conférences qui se sont déroulées lors du salon "La Terre est Notre Métier", en septembre 2022, en Bretagne. Les interventions ont porté sur les thématiques suivantes : - Transition écologique et agricole (biodiversité, robotique, arbres fourragers, sécurité alimentaire, changement climatique) ; - Développement (intrants controversés, fertilité des sols, séchage en PPAM et chanvre ) ; - Production animale (croisement en élevage laitier, polyélevage, alimentation 100% bio en monogastriques, castration chez le porc, parasitisme en caprins, fin de lépointage en poules bio ) ; - Production végétale « grandes cultures » (diversification, légumineuses à graines en alimentation humaine, couverts végétaux, stockage de carbone); - Production végétale « maraîchage » (fertilité des sols, microfermes, gestion de leau, PPAM bio, semences potagères) ; - Autres productions (viticulture, nouvelle réglementation, abeilles) ; - Filières de commercialisation (label + Fnab, affichage environnemental, filière lait bio).
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Bretagne-Pays de la Loire : Salon Probio Ouest : se fournir en local
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa première édition du salon Probio Ouest sest tenue le 5 avril 2022, près de Nantes. Elle a réuni plus de 70 fournisseurs de produits bio basés en Bretagne ou en Pays de la Loire, et plus de 350 visiteurs professionnels (grossistes, distributeurs, acteurs de la restauration collective et commerciale ). Lobjectif de ce salon est de faciliter la relocalisation des approvisionnements en produits bio des magasins et de la restauration hors domicile de ces deux régions. Probio Ouest est organisé par deux interprofessions (Initiative Bio Bretagne et Interbio des Pays de la Loire) et vient ainsi compléter des salons nationaux tels que Natexpo. Ce rendez-vous a particulièrement intéressé les collectivités puisque la loi Egalim 2 impose, depuis le 1er janvier 2022, dans les menus de la restauration collective publique, au moins 50 % daliments durables ou sous signes dorigine ou de qualité, dont au moins 20 % de produits bio. La remise des prix « Territoire bio engagé » a également été loccasion de sensibiliser les collectivités à ce label qui valorise les territoires qui soutiennent la bio.
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Chocolat durable : Une étiquette, et après ?
Elsa CASALEGNO, Auteur ; Domitille VEY, AuteurJugés en partie responsables du désastre écologique lié au marché mondialisé du cacao, les grands groupes de négociants et de transformateurs industriels déclarent s'engager pour développer la durabilité de la filière cacao d'ici 2025. Cependant, l'origine des fèves de cacao reste difficilement traçable, le niveau de vie des agriculteurs demeure très bas et la transition de la filière vers un label équitable est très lente. Aujourd'hui, à peine 8 % des volumes mondiaux sont labellisés équitables, les grands groupes soutenant plutôt la certification environnementale Rainforest Alliance-UTZ, moins contraignante, qui néglige cependant la durabilité sociale. Rémunération des cacaoculteurs, lutte contre le travail des enfants, lutte contre la déforestation, qualité des produits transformés... Le chemin sera long pour répondre à ces enjeux. UFC-Que Choisir livre son enquête.
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Conférence de presse 16 novembre 2022 : Enquête Millésime BIO - CSA : Version synthétique
Ce document fait la synthèse de l'enquête, commandée par Millésime BIO à l'Institut CSA, qui répond à la question suivante : Comment les consommateurs de vin perçoivent-ils les labels bio et durables ? Pour cela, 4 échantillons de consommateurs de vin, de France, d'Allemagne, de Belgique et du Royaume-Uni, ont répondu à un questionnaire en ligne. Les résultats obtenus ont permis d'évaluer la notoriété et la confiance générée par les différents labels bio et durables et de comprendre la place du bio dans le paysage des labels, aux échelles nationales et internationales. Ainsi, 89 % des répondants français savent ce que le label bio signifie, tandis qu'ils ne sont que 46 % au Royaume-Uni. Sur l'ensemble des répondants, près des 2/3 estiment qu'il est justifié de pratiquer un prix plus élevé pour un vin bio.
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Distribution vrac et EAP
Christophe BEAUBATON, Auteur ; Lucia PEREIRA, Auteur ; BIO-LINEAIRES, AuteurCe dossier de Bio Linéaires est consacré aux EAP (Epiceries Alternatives de Proximité) qui regroupent, notamment, les magasins vrac, les boutiques zéro déchet et les magasins de producteurs. Il regroupe cinq articles : 1 Pierre Legeay, co-fondateur du magasin « P'tits Poids carottes », à Angers (49), explique le développement de l'activité du magasin. 2 L'article suivant présente quelques repères économiques des points de vente du réseau EAP (chiffre d'affaires moyen, surface moyenne, taux de marge pratiqué). 3 Point sur les chantiers réglementaires en cours, autour de la vente des produits en vrac et du réemploi des emballages. 4 - Présentation de 5 nouveautés de la distribution vrac. 5 La carte de France 2022 des Épiceries Alternatives de Proximité offre un aperçu, par région, des points de vente EAP, au nombre de 1043 en juillet 2022.
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Dossier : Le commerce équitable, un incontournable de la bio
Laura DUPONCHEL, Auteur ; Antoine LEMAIRE, Auteur ; BIO PANEL, AuteurCe dossier traite, d'abord, de l'historique du mouvement équitable, des liens de longue date avec la bio, ainsi que des dernières avancées et des enjeux du secteur. Dans un second temps, Bio Linéaires et son partenaire Bio Panel partagent les résultats de l'enquête consommateurs menée auprès de clients effectuant principalement leurs achats en magasins bio, premier circuit de distribution des produits équitables origine France. Pour finir, plusieurs articles sont consacrés aux labels équitables. Au sommaire : - Commerce équitable, l'enjeu du développement ; - Commerce équitable, qu'en pense le consommateur bio ? ; - Fairtrade/Max Havelaar ; - World Fair Trade Organization ; - Biopartenaire® ; - Fair for Life ; - SPP ; - Agri-Ethique ; - Bio Équitable en France ; - Label Fnab Bio France Équitable.
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Dossier : Le label FNAB « Bio France », présentation des critères biodiversité
Léo TYBURCE, AuteurLa FNAB travaille sur le déploiement d'un label « Bio France », applicable à l'échelle des fermes. Après la création de la première brique bio-équitable en 2021, deux nouvelles briques sont à l'étude, sur le social et sur la biodiversité. Ce dossier est consacré aux 11 critères de la brique biodiversité qui seront progressivement mis en place, sur 3 ans. Ces critères sont : 1 - Renforcer progressivement le pourcentage d'infrastructures agroécologiques (IAE) sur la ferme ; 2 - Avoir au moins deux types d'infrastructures agroécologiques (ligneux, herbagers, aquatiques) sur sa ferme ; 3 - Respecter certaines recommandations de gestion des IAE pour favoriser la biodiversité ; 4 - Améliorer progressivement la diversité des espèces cultivées ; 5 - Limiter progressivement la part des parcelles de grandes tailles dans la SAU ; 6 - Interdiction des "nouveaux OGM" ; 7 - Fertilisation : interdiction des substances controversées ; 8 - Encadrement de l'utilisation des antiparasitaires en élevage : limitation des avermectines et interdiction des bolus ; 9 - Couverture du sol ; 10 - Réduction du travail du sol ; 11 - Sensibilisation à la biodiversité. Un encart présente les actions pour la biodiversité pour lesquelles Bio en Grand Est accompagne les producteurs bio.
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Dossier : Le label FNAB « Bio France », présentation des critères sociaux
Thomas SEDLBAUER, AuteurLa FNAB travaille sur le déploiement d'un label « Bio France », applicable à l'échelle des fermes. Après la mise en place de la première brique bio-équitable en 2021, deux nouvelles briques se mettent en place en 2022, sur le social et la biodiversité. Ce dossier est consacré aux 9 critères sociaux qui seront progressivement mis en place, sur 3 ans, afin de : garantir la juste rémunération des agriculteur.rices et un lien employeur-employé plus cadré, de favoriser la transmission des savoirs et le renouvellement des générations (accompagnement des stagiaires et des woofers, plans de formation...) et de renforcer l'attractivité des métiers en agriculture. Les fermes souhaitant s'engager dans cette démarche de progrès bénéficieront d'un accompagnement à la labellisation, par le réseau, au deuxième semestre 2022.
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Dossier : Tout pour rebooster le rayon fruits & légumes
Laura DUPONCHEL, Auteur ; Claude AUBERT, Auteur ; Antoine LEMAIRE, Auteur ; ET AL., AuteurÀ l'heure où des études témoignent de la présence de résidus de pesticides dans les produits non-bio, d'autres labels, tels que la Haute Valeur Environnementale (HVE) et le Zéro résidu de pesticides (ZRP), jouent, pour les auteurs, une concurrence déloyale à la bio. En effet, ces labels, s'ils présentent un progrès par rapport au conventionnel, sont loin des exigences de la bio et de garantir l'absence de pesticides dans les fruits et légumes. Face à la baisse des ventes de fruits et légumes en magasins bio, ce dossier rappelle les atouts des produits issus de l'agriculture biologique, ainsi que les impacts positifs de la bio sur l'environnement et la santé humaine. Un comparatif de prix relevés dans huit réseaux de distribution met en évidence que le prix de certains fruits et légumes, contrairement aux idées reçues, n'est pas toujours plus élevé en magasins bio, comparé, notamment, à la grande distribution. Un article fournit, à l'attention des détaillants bio, des conseils d'optimisation du rayon fruits et légumes. Il est suivi par une enquête, réalisée en partenariat avec Bio Panel, qui traite de l'évolution des perceptions et des attentes des consommateurs. Pour finir, un article aborde l'évolution de la consommation de fruits et légumes bio en Allemagne.
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La durabilité influence de plus en plus les décisions dachat
Hanna STOLZ, Auteur ; Ann SCHÄRER, AuteurTous les deux ans, le FiBL réalise une enquête sur la consommation de produits biologiques en Suisse. Le « Baromètre bio Suisse 2020 » montre, par rapport à celui de 2018, que la proportion de consommateurs qui achètent « très souvent » ou « presque toujours » des denrées alimentaires bio a presque doublé pour atteindre 47 %. Cette forte augmentation sexplique en grande partie par la pandémie de Covid 19 : les gens ont plus mangé chez eux, et moins en restauration hors domicile, où il est difficile de trouver une offre bio. Dailleurs, les résultats de cette enquête montrent que les consommateurs aimeraient trouver plus de repas bio et végétariens en restauration hors domicile. En Suisse, la durabilité de la production alimentaire et de la consommation devient un critère de plus en plus important dans les actes dachat. La majorité des consommateurs veulent éviter le gaspillage alimentaire, favoriser les produits locaux et réduire lutilisation de produits phytosanitaires de synthèse. Cependant, ils ont encore du mal à identifier les produits bio et leurs décisions dachat sont souvent prises sur la base de suppositions. Ils sont, en effet, souvent perdus dans la jungle des labels. Ils ne savent pas non plus ce qui distingue concrètement un produit biologique dun produit conventionnel.
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Eric Giraud-Héraud : directeur de recherche Inrae et directeur scientifique à lISVV
Frédérique ROSE, AuteurEric Giraud-Héraud est économiste, directeur de recherche Inrae et directeur scientifique à lISVV (lInstitut des sciences de la vigne et du vin). Ses recherches portent sur le consentement à payer du consommateur, notamment vis-à-vis du vin. Dans cette interview, il répond aux questions suivantes : Quest-ce que le consentement à payer des consommateurs ? Comment lévaluer ? Les consommateurs sont-ils prêts à payer les vins bio plus chers ? Pouvez-vous présenter quelques résultats de vos travaux ? Identifiez-vous des risques pouvant limiter la croissance du marché des vins bio ? Quelles concurrences sont à craindre ? Est-ce que les consommateurs estiment que la bio ne va pas assez loin ? A travers ses réponses, Eric Giraud-Héraud alerte la filière bio sur quelques points. Il explique également que « la filière bio doit répondre aux effets de halo » (concept marketing) : le consommateur met derrière le label AB beaucoup dattentes et de croyances, notamment sur laspect santé. Il est important que la filière bio les prenne en compte pour ne pas décevoir les consommateurs.
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Label FNAB : une opportunité pour valoriser votre engagement environnemental et sociétal
Yanis ESSAOUDI CARRA, AuteurFace à l'effondrement de la biodiversité, la FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) a développé un nouveau label, conçu dans un premier temps à l'échelle des fermes, et dédié à celles qui respectent les critères de biodiversité (infrastructures agroécologiques, réduction du travail du sol, limitation des intrants controversés...) et les critères sociaux (rémunération des agriculteur.rice.s, fidélisation de la main duvre...) du cahier des charges du label. Le processus de labellisation FNAB est détaillé dans cet article : candidature, autodiagnostic, audits, droits de licence... Les labellisations à la ferme ont démarré à l'automne 2022. Dans un second temps, les produits des transformateurs pourront être labellisés avec ce label FNAB, s'ils respectent les critères du commerce équitable. Sébastien Fayard, polyculteur-éleveur (bovins viande et volailles de chair) bio dans l'Allier, et Ludovic Desbrus, castanéiculteur bio en Ardèche, tous deux engagés dans le processus de labellisation FNAB, partagent leurs témoignages.
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Mieux valoriser ses ovins viande : « Le premier levier : maîtriser la consommation de concentré » ; Au Gaec Ty Mad'Bio, des agneaux toute l'année ; Ovins viande - Témoignages : Gaec du Caïre : quatre périodes d'agnelage
Frédéric RIPOCHE, AuteurComment mieux valoriser les agneaux issus de troupeaux allaitants biologiques, avec une demande, du consommateur ou des filières, qui s'étale toute lannée, avec néanmoins certaines périodes-clés, comme Pâques, alors que cest une production plutôt saisonnée, avec un pic de vente à lautomne ? Cest sur cette question que travaille le projet Casdar en cours, Revabio, avec comme clé dentrée la complémentarité, entre bassins de production ou entre types de systèmes. Ainsi, le nord de la France a plutôt tendance à commercialiser ses agneaux au cours du second semestre et le sud plutôt au cours du premier. Or, pour répondre à la demande de produits plus locaux, il existe un intérêt à développer la complémentarité entre systèmes au sein dun même bassin. Aussi, dans Revabio, sont étudiés les divers leviers mobilisés dans les fermes, comme la contre-saison (agnelage dautomne pour les races qui dessaisonnent), lavance de saison ou encore le report (des agneaux nés au printemps pour être vendus au printemps suivant). Deux éleveurs témoignent de leurs pratiques, lun en Loire-Atlantique qui a notamment recours au report, dans une logique darticuler filière longue et vente directe, et l'autre en Hautes-Alpes, qui dessaisonne avec quatre périodes dagnelage sur lannée. Dans tous les cas, produire tout au long de lannée sous-entend un surcoût. Les premiers résultats de Revabio, à confirmer, montreraient que ce surcoût serait de lordre de 5 euros par kilogramme de carcasse. Ainsi, maîtriser les coûts de production est un élément-clé avec, en premier lieu, la maîtrise de la consommation de concentrés. Optimiser la valorisation de lherbe, en particulier via le pâturage, est aussi un point majeur.
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Les Notes de La Fabrique Ecologique Fondation pluraliste de lécologie : Note ouverte à la co-construction citoyenne : Les prairies et lélevage des ruminants au cur de la transition agricole et alimentaire
François DEMARQ, Auteur ; Christian COUTURIER, Auteur ; Elyne ETIENNE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (150-154 Rue du Faubourg Saint Martin, 75 010, FRANCE) : LA FABRIQUE ECOLOGIQUE | 2022Les transitions agricoles et alimentaires, notamment dans le domaine de lélevage, sont indispensables pour faire face à lurgence écologique et aux enjeux sanitaires. Ces transitions savèrent néanmoins complexes. Cette Note, dédiée aux élevages de ruminants, sattèle à résoudre la contradiction apparente entre le besoin de protéger les prairies permanentes (pour le stock important de carbone quelles abritent dans leurs sols et pour les services écosystémiques quelles rendent à lagriculture et à la société) et la nécessité de réduire les émissions de méthane dues aux ruminants (environ 9 % des émissions de gaz à effet de serre de la France), tout comme notre consommation de protéines animales (pour suivre les recommandations de santé publique), ce dernier point impliquant de réduire la place de lélevage dans la production agricole. Pour tenter de trouver un compromis, cette Note apporte des éléments de réflexion et de discussion articulés en deux parties : la première détaille les multiples enjeux auxquels doit répondre et faire face lélevage de ruminants ; la seconde offre une vision et des propositions pour un avenir durable des élevages de ruminants à lhorizon 2050. Ce document est le fruit dun groupe de travail constitué dexperts. Il est ouvert à la co-construction citoyenne : tout citoyen peut contribuer à son amélioration en faisant des commentaires ou en proposant des amendements précis. À lissue d'une période dédiée aux amendements, le groupe de travail se réunira pour retenir les ajouts pertinents.
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Nouveau label de la Fnab : Biodiversité et social : deux briques en plus
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurDans l'objectif de faire progresser la bio et de combler les lacunes du cahier des charges bio européen, la FNAB, Fédération nationale d'agriculture biologique, développe un nouveau label privé qui se veut être le reflet des valeurs de l'organisation : production d'une alimentation saine, mais aussi respect de l'environnement, de l'humain, du bien-être animal et du climat. Début 2022, deux premières briques de ce label ont été présentées. La première concerne les aspects sociaux de l'agriculture bio, à travers neuf critères relatifs à l'ensemble des personnes travaillant sur les fermes, et ce, afin de "créer les conditions de travail et de vie des acteurs agricoles favorisant leur épanouissement". La seconde, avec onze critères, vise à améliorer les performances des exploitations bio en matière de préservation de la biodiversité.