Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (444)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Dominique Techer, président de Bio Cohérence
Louise JEAN, AuteurDominique Techer est viticulteur : son domaine de 7,5 ha, basé à Pomerol (en Gironde), est conduit en bio depuis 1997. Après avoir participé à la création de Bio Cohérence en 2009-2010, ce vigneron en est devenu le président en 2017. Cette association promeut notamment un label qui porte le même nom et qui s'appuie sur un cahier des charges plus poussé que le règlement bio européen. Dans cette interview, ce vigneron explique pourquoi Bio Cohérence a été créé et pourquoi, selon lui, la réglementation européenne bio est insuffisante au niveau de la conduite de la vigne et de la vinification. Il précise que les vins certifiés Bio Cohérence doivent être exempts de pesticides (obligation de résultat) : il revient sur les contrôles effectués, les molécules analysées, les problèmes liés aux composés de dégradation, les sanctions Il présente également les enjeux à venir pour ce label dans le secteur viticole (en complément, un encart décrit les principes actuels du cahier des charges Bio Cohérence appliqués à la viticulture).
Dossier : Agriculture : Gare à la propagande verte !
Nelly PEGEAULT, Auteur ; Silvia PEREZ-VITORIA, Auteur ; François VEILLERETTE, Auteur ; ET AL., AuteurL'agriculture, de manière générale, se veut de plus en plus durable. En témoignent la croissance de l'agriculture biologique, certes, mais aussi l'émergence de nouvelles lois, de nouveaux labels et autres appellations. Dans ce dossier, les auteurs dénoncent, derrière tout cela, des opérations de propagande verte qui ne feraient qu'embellir l'image de l'agriculture sans en limiter réellement les impacts sur l'environnement, la qualité de vie des agriculteurs ou encore la souveraineté alimentaire.
Dossier : Bienvenue en Bretagne !
Jean-Louis CHEVÉ, AuteurCe dossier met à l'honneur la Bretagne, 6ème région de France pour la production, la transformation et la distribution bio, et qui a accueilli, du 6 au 10 septembre 2021, à Rennes, le Congrès Mondial de la Bio. 3 600 fermes engagées en bio et 183 magasins bio étaient dénombrés au 1er janvier 2021. Initiative Bio Bretagne (IBB) est la structure qui accompagne, depuis 25 ans, le développement et la structuration des filières bio bretonnes. Ce dossier "spécial Bretagne" propose un tour d'horizon qui permet de mieux connaître la bio dans cette région : - La bio en Bretagne (La production bio ne connaît pas la crise ; Élevages avicoles et porcins biologiques, point sur des filières en développement (Projet Valorage)) ; - Be Reizh, le label des produits bio et bretons ! ; - L'écoconception s'intègre au cur de Be Reizh (projet collectif APEE : Amélioration de la PErformance Environnementale des produits labellisés Be Reizh) ; - Les entreprises bretonnes à Natexpo (présentation des entreprises présentes au Salon Natexpo 2021, accompagnées par IBB) ; - Loi EGalim : 20 % de produits bio dans les cantines bretonnes d'ici 2022 ; - Le réseau spécialisé bio toujours en croissance en Bretagne (résultats d'une étude réalisée par IBB, sur le marché des produits bio en Bretagne).
Etude de démarches de durabilité dans le domaine alimentaire : Rapport d'analyse transverse
Christophe ALLIOT, Auteur ; Marion FEIGE-MULLER, Auteur ; Delphine MC ADAMS-MARIN, Auteur ; ET AL., Auteur | LE PRÉ-SAINT-GERVAIS (35/37 Rue Baudin, 93 310, FRANCE) : WWF FRANCE | 2021Depuis plusieurs années, les démarches de durabilité alimentaire se sont multipliées : labels, certifications, marques privées, démarches de progrès... Si cette multiplication a pu générer un manque de lisibilité pour les consommateurs, elle a également amené les pouvoirs publics à mettre en place des politiques de soutien favorisant certaines de ces démarches. Forts du constat qu'il nexiste pas, à lheure actuelle, détude analysant de façon systémique les impacts sociaux, économiques et environnementaux engendrés par les différentes démarches de durabilité alimentaire, les auteurs ont souhaité répondre à ce besoin, afin d'éclairer les consommateurs et les décideurs politiques. A partir d'une grille de durabilité comportant 14 problématiques (7 associées aux limites écologiques de la planète et 7 associées aux droits fondamentaux des personnes), 11 démarches françaises de durabilité alimentaire ont été étudiées : Agriculture biologique, Bio Equitable en France, Demeter, Nature & Progrès, Agri Confiance, Zéro Résidu de Pesticides, Haute Valeur Environnementale, Bleu-Blanc-Cur (filière bovine et filière porc-volaille), Appellation dOrigine Protégée (filière Comté et Cantal), Label Rouge (filière volaille de chair et filière porcine), Cest qui le Patron ? (filière lait liquide et filière jus de pomme). Pour chacune de ces démarches, les impacts environnementaux et socio-économiques sont analysés. Les auteurs énoncent ensuite des recommandations visant à attirer l'attention des politiques publiques sur des démarches dont les impacts réels ne sont pas à la hauteur des intentions affichées, au vu des résultats de l'étude. L'utilité de disposer d'une grille d'indicateurs et d'analyse de la durabilité des démarches alimentaires est soulignée, tant pour les acteurs à l'origine des démarches alimentaires, pour les acteurs économiques (opérateurs de l'industrie agroalimentaire, de la restauration collective, etc.), que pour les décideurs publics.
Haies : Faites le saut !
Emmanuelle THOMAS, Auteur ; Séverine FAVRE, Auteur ; Caroline EVEN, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier présente un tour d'horizon sur les haies en agriculture, des aspects administratifs qui les encadrent aux services rendus par ces réservoirs de biodiversité, en passant par des questions plus techniques et des témoignages d'agriculteurs. Dans la première partie, intitulée "Plantons local !", sont abordés : - les "subventions : De nombreux dispositifs pour cofinancer la plantation" ; - la "provenance : Une origine locale mieux adaptée" ; - le "choix des essences : Quid du changement climatiques ?" ; - les obligations des agriculteurs : "Maintenir et entretenir" ; - la "régénération naturelle : Laisser faire la nature" ; - "les haies dans la Pac : L'arrachage de haies, strictement encadré" ; - la "certification : Label Haie valorise l'entretien durable". Michel Maestrojuan, un céréalier et viticulteur bio, installé dans le Gers, apporte son témoignage sur ses pratiques, basées sur la régénération naturelle et la mise en place d'une haie de Benjes. Aussi appelée "haie morte", celle-ci est constituée de branches d'arbres empilées, dans lesquelles des oiseaux pourront venir déféquer des graines, et ainsi y apporter de futurs arbres et arbustes. Dans la seconde partie de ce dossier, les atouts des haies sont mis à l'honneur : - "Services rendus aux agriculteurs : Des haies aux multiples intérêts" ; - "Société : Quand les enfants plantent des arbres dans les vignes" ; - "Impact de l'arrachage : Replanter ne compense pas la perte de biodiversité" ; - "Château le Payral, Dordogne : Oser le chantier participatif" (domaine viticole conduit en agriculture biologique et biodynamie) ; - "Témoignages de céréaliers : L'impact des haies sur le rendement".
HVE et bio : Une histoire compliquée
Tanguy DHELIN, AuteurLe développement de la certification HVE Haute valeur environnementale a entraîné sa comparaison, voire sa confrontation avec la bio. Si certaines voix alertent sur les dangers de confusion pour le consommateur, dautres prônent lapaisement et la complémentarité. La HVE peut, en effet, être vue comme une première marche pour permettre aux producteurs darriver à la certification bio. Néanmoins, en 2021, lattribution de 76 millions deuros de crédit dimpôt à la certification HVE a engendré des tensions. Déjà, en décembre 2020, des syndicats et des ONG avaient tenu une conférence de presse pour dénoncer "lillusion de transition écologique" de la HVE. Certains producteurs bio cumulent les deux certifications. Ils sont notamment intéressés par la dimension biodiversité de la HVE. Pour autant, France Nature Environnement souligne que les critères de la HVE ne vont pas assez loin. De plus, les systèmes biologiques entraînent déjà le développement dune certaine biodiversité. La différence essentielle entre ces deux certifications réside dans la possibilité dutiliser des produits phytosanitaires de synthèse avec la HVE. Les IFT à respecter pour obtenir la certification environnementale font dailleurs débat (pas assez restrictifs), ainsi que la liste des produits de traitement autorisés.
HVE : lillusion de la transition
Claire GARROT, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; Cécile CLAVEIROLE, Auteur ; ET AL., AuteurDans ce dossier, la Confédération paysanne critique le label HVE (Haute Valeur Environnementale) quelle estime trop laxiste. Pour elle, ce label ne protégerait ni le consommateur, ni lenvironnement, et risque de monopoliser des aides au détriment du financement de pratiques plus écologiques et sociales. A laide dexemples théoriques, détudes de cas et de témoignages (de producteurs, de France Nature Environnement, de représentants de syndicats agricoles ), ce dossier explique en quoi consiste réellement cette certification, ainsi que les impacts en matière de politique agricole.
HVE : Qu'y a-t-il vraiment derrière ces trois lettres ?
Adrien LISEE, AuteurIssue du Grenelle de l'environnement de 2007 et mise en place par le ministère de l'Agriculture, la certification HVE (Haute Valeur Environnementale) vise à faire reconnaître l'amélioration des pratique entre l'agriculture conventionnelle et la bio. Cependant, elle entre ainsi dans une certaine compétition avec l'agriculture biologique. Dans cet article, le GABBAnjou, groupement des agriculteurs biologiques et biodynamistes du Maine-et-Loire, présente les deux voies - jugées peu contraignantes - qui permettent aux exploitations d'obtenir la certification HVE. La plus contraignante d'entre elles, bien que jugée légère par rapport à la bio, est basée sur des critères de biodiversité, de stratégie phytosanitaire, de fertilisation et d'irrigation.
Label bio privé français : Bio Cohérence déploie ses atouts
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn 2009, était créé le label privé Bio Cohérence. L'objectif, pour l'association porteuse de cette marque collective - regroupant des producteurs, des transformateurs, des distributeurs, mais aussi des consommateurs -, était de proposer un label plus exigeant que la réglementation européenne qui se mettait alors en place. En effet, leur crainte était de voir se développer une bio plus éloignée de ses fondamentaux. Dans cet article, Dominique Techer, président, et Cécile Guyou, déléguée générale de la marque, présentent les règles et les principes fondamentaux de ce label : non-mixité bio-non bio des exploitations ; origine française des produits (matières premières et ingrédients) disponibles sur le territoire ; lien au sol maximal ; exigences accrues sur le bien-être et la santé des animaux ; liste des additifs non admis élargie ; emballages évités, limités ou recyclables ; etc. Les aspects sociaux sont également pris en compte avec, par exemple, l'interdiction du recours à des travailleurs détachés ou la limitation des écarts de salaires au sein des entreprises.
Label HVE : On frise la tromperie
UFC-QUE CHOISIR, AuteurLe label HVE (Haute valeur environnementale) a été mis en place par le ministère de l'Agriculture français, afin de promouvoir des exploitations avec de bonnes pratiques agricoles d'un point de vue environnemental. Celles qui décrochent ce label peuvent prétendre à certaines aides de la PAC, au même titre que les exploitations en agriculture biologique, et leurs produits font partie des exigences de 50 % de produits durables et/ou de qualité de la loi Egalim vis-à-vis de la restauration collective. Or, un rapport, réalisé par l'Office français de la biodiversité (OFB) en 2021, pointe les insuffisances de ce label. A ce jour, ce rapport a été classé confidentiel.
Label Territoire Bio Engagé
Laureline TERRIS, Auteur ; Nancy FAURÉ, AuteurLe label Territoire Bio Engagé a initialement été créé par Interbio Nouvelle-Aquitaine, en 2012. Depuis septembre 2020, il a une portée nationale et peut être délivré dans cinq autres régions : Occitanie, Bretagne, Pays de la Loire, Hauts-de-France et Centre-Val de Loire. Il est géré par les interprofessions bio régionales et sadresse aux collectivités territoriales, ainsi quaux établissements de restauration scolaire. Il a pour but de valoriser les territoires qui uvrent pour le développement de la bio. Fin 2021, 290 communes et établissements ont été labellisés "Territoire Bio Engagé". Pour obtenir ce label, les collectivités doivent atteindre au minimum lun des deux critères suivants : 15 % de leur surface agricole en bio et/ou 22 % dapprovisionnement bio dans leurs services de restauration (en valeur dachat). Pour les établissements de restauration scolaire, il faut atteindre 22 % dapprovisionnement bio (ce seuil sera augmenté à 25 % en 2025). Plusieurs niveaux de labellisation sont proposés pour valoriser les collectivités et les établissements qui sengagent davantage, avec des pourcentages de bio plus élevés. Ces niveaux sont symbolisés par des épis et des fourchettes selon le critère concerné.
RSE et BIO, où en est-on ? Bilan et tendances 2022
Sauveur FERNANDEZ, AuteurEn plein développement, la RSE (responsabilité sociétale des entreprises) permet aux marques et aux enseignes de valoriser les produits en mettant en avant l'engagement de l'entreprise. L'article analyse les tendances RSE dans le domaine de la bio. Les points suivants sont abordés : 1 - Un client bio de plus en plus averti ; 2 - Les tendances RSE BIO 2022 ; 3 - La RSE fait vendre ; 4 - Les entreprises engagées en vedette ; 5 - Rapports annuels pour tous ; 6 - Quels labels pour les magasins et marques bio spécialisés ?
Supplément Cosmébio : Changer de cosmétique, pour changer le monde !
Manon PARRET, Auteur ; Nicolas BERTRAND, Auteur ; Romain RUTH, Auteur ; ET AL., AuteurCréée en 2002, l'association Cosmébio est née dans un contexte où aucune réglementation n'existait pour encadrer la cosmétique bio et naturelle. Aujourd'hui, Cosmébio est la première référence mondiale pour les produits cosmétiques labellisés bio. Dans ce dossier, réalisé en collaboration avec Bio Linéaires, Cosmébio présente l'historique de l'association, de sa fondation jusqu'à la labellisation Cosmébio ; son évolution sur le marché bio ; et les événements grand public qu'elle propose pour guider les consommateurs, à travers la série d'articles suivants : 1 - Cosmébio, l'association professionnelle de la cosmétique bio et naturelle ; 2 - La certification Cosmos, préalable à la labellisation Cosmébio ; 3 - Les consommateurs de cosmétiques bio en quelques chiffres ; 4 - Les Trophées Cosmébio ; 5 - La Semaine de la cosmétique bio by Cosmébio ; 6 - In & Out : la tendance qui envahit la cosmétique bio ; 7 - Les allergènes dans les cosmétiques bio : l'exemple des huiles essentielles.
La vigne, le vin et le bio : L'avenir de la viticulture s'écrit en bio- logique et dynamique
Ce livre, consacré à la viticulture biologique et à la viticulture biodynamique, s'organise en 7 chapitres : - Grande et petite histoire de la viticulture bio- logique et dynamique ; - Le vin biologique ; - Le vin en biodynamie ; - Prévenir les déséquilibres pour préserver la santé de la vigne ; - Signé terroir : le goût des vins bio- logiques et dynamiques ; - La preuve par... B : B comme Biologie et Biodynamie ; - L'avenir de la viticulture s'écrit en bio.
Zone rouge - Pesticides : Mangez-en moins !
Elsa ABDOUN, Auteur ; Domitille VEY, AuteurCe dossier consacré aux impacts des pesticides sur la santé revient sur lutilisation des pesticides dans lagriculture française et explique pourquoi les pratiques agricoles sont difficiles à changer. Il détaille ensuite les effets de ces pesticides sur la santé : des études scientifiques montrent que le niveau de présomption est moyen, voire fort, entre lexposition aux pesticides et une vingtaine de maladies (cancer, troubles neurodéveloppementaux, troubles neuropsychologiques ). Les personnes les plus touchées restent les personnes directement en contact avec ces matières, cest-à-dire les agriculteurs et les riverains, mais certaines personnes sont plus sensibles, telles que les femmes enceintes et les enfants. Un autre facteur dexposition est lalimentation : plusieurs études montrent quune alimentation biologique, qui contient moins de résidus de pesticides, diminue le risque de développer certaines maladies (diabète, surpoids, cancer du sang ). Ce dossier présente également les nouveaux labels dits « sans pesticides », qui sengagent à supprimer lutilisation de produits phytosanitaires de synthèse durant les derniers stades de production afin déviter de les retrouver dans les produits alimentaires. Enfin, il insiste sur le fait que le risque de contamination varie selon les types daliments et présente un classement des risques de contamination de divers fruits et légumes conventionnels.