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Contention des bovins, la sécurité avant tout !
ECHO DU CEDAPA (L'), AuteurAvant d'entreprendre la contention d'un bovin, il est nécessaire de connaître quelques principes de base sur le comportement de ces animaux, ainsi que les principales règles à respecter. Marcel Jolivel, éleveur-formateur, intervient fréquemment à ce sujet auprès d'éleveurs. Cet article présente les grands enseignements à retenir d'une de ses formations auprès du Cedapa. Après un rappel de quelques notions propres au comportement des bovins et à leurs sens (vue, ouïe, odorat) ou relatives à l'importance de la relation homme-animal, Marcel a expliqué aux éleveurs comment approcher et attacher un animal en toute sécurité, en évitant tout stress et tout traumatisme.
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Une relation de qualité animal-homme se construit
Sabine HUET, AuteurLa qualité des relations Homme-animal affecte les performances du cheptel : production, santé, reproduction Elle a aussi des conséquences sur le confort et la sécurité au travail de léleveur. Léthologie étudie comment améliorer la relation Homme-animal dans les élevages. Cette science du comportement définit la relation entre un animal et un humain comme une suite dinteractions durant lesquelles chaque individu se fait une représentation (positive ou négative) de lautre. Lun des leviers pour améliorer cette relation est le choix des reproducteurs, car la réaction de lanimal face à un humain a une part dhérédité. Autre levier, construire ou reconstruire cette relation lors de périodes sensibles, telles que la gestation, la mise bas, le jeune âge et le sevrage. Pendant ces phases, lanimal est particulièrement à lécoute de son environnement. Il faut aussi savoir que cette relation se noue avant la naissance de lanimal, car les ftus perçoivent les stimulations extérieures et les mémorisent. Enfin, il ne faut pas sous-estimer limportance de lapprentissage social au sein dun troupeau. Si les relations Homme-animal sont positives, le cercle sera vertueux ; alors que si elles sont négatives, le cercle sera vicieux.
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3J Développement : la solution pratique et de bon sens pour le vrac liquide
BIO-LINEAIRES, Auteur3JD est une entreprise familiale installée dans la Vienne, spécialisée dans la vente de produits en vrac liquides. Fondatrice du groupe Nature & Stratégie, la famille Gabory nest pas une inconnue dans le monde de la bio. Engagée pour la réduction du gaspillage et de l'empreinte environnementale, lentreprise propose toute une gamme de distributeurs de vrac liquides, adaptés aux différents besoins des magasins, qui permettent une traçabilité parfaite et le respect des normes dhygiène et de sécurité. Pour les liquides non alimentaires, 3JD choisit de distribuer les marques de produits Etamine du Lys et Coslys via la structure commerciale familiale, Comptoir des Lys, du groupe Nature & Stratégie. Pour lalimentaire, cest vers dautres partenaires que lentreprise se tourne : « des fabricants bio de qualité, de préférence locaux » à qui elle offre une place et de la visibilité en magasin, ainsi que des solutions pour la poursuite de leur projet de vente en vrac. Pour finir ce publireportage, les Gabory partagent leur volonté de continuer à accompagner les producteurs et les fabricants, tout en offrant aux consommateurs et aux points de vente des solutions pratiques pour la distribution des produits.
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Le chien de troupeau : un allié des systèmes herbagers
Juliette TUZELET, AuteurEfficace sur tous types danimaux (bovins, ovins, caprins, volailles et porcins), le chien de troupeau constitue un véritable atout pour les éleveurs. Selon une étude de lInstitut de lÉlevage, un chien bien dressé équivaut à 0,5 UTH/an. Il est capable daller chercher les animaux, de les contenir, de les regrouper et même de les trier. Il permet ainsi de gagner en confort de travail, en sécurité et daméliorer la relation avec le cheptel. Les races les plus adaptées au travail sur troupeau sont le border collie, le berger australien et le beauceron. Toutefois, laptitude à travailler nest pas conditionnée par les papiers du chien (LOF) : elle est innée et ne sapprend pas. Par ailleurs, au début, un chien de troupeau doit être à lattache lorsquil ne travaille pas. Durant la phase dapprentissage, le chien doit en effet être contrôlé et canalisé pour ne pas adopter de mauvaises habitudes. Une relation de confiance doit également sinstaller avec son maître. Avec lapprentissage de seulement cinq codes, léleveur pourra ensuite diriger le chien et le troupeau : droite, gauche, stop, avance et au pied.
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Vu à Vinitech
BIOFIL, AuteurCet article décrit six innovations transférables à l'agriculture biologique vues à Vinitech. 1 - La première concerne la sécurité de la taille avec une amélioration du procédé Wireless anti-coupure de la société Infaco : un système de sécurité lié au sécateur empêche la lame de se refermer au contact des doigts. 2 - En matière de tri et de segmentation de la vendange, la société Socma a présenté le Densibaie, une machine favorisant le tri des baies suivant leur densité (qui reflète leur maturité). Elle est utile en cas de vendange hétérogène ou pour des cuvées premium. 3 - Pour améliorer lefficacité énergétique des chais, la société Lamouroux propose le logiciel E2 qui, suite à linstallation de capteurs et lidentification des objectifs du vigneron, est capable de produire des algorithmes pour réduire la consommation dénergie. 4 - Concernant la pulvérisation (de bioproduits en AB), la société Diimotion propose un système dinjection directe qui permet de moduler les doses de manière instantanée et induit un arrêt de la pulvérisation en absence de feuillage. 5 - Contre le mildiou et loïdium, Joufray-Drillaud propose un stimulateur de défenses des plantes homologué en bio depuis octobre 2018 dont la matière active est le Cos-Oga. Il ne se substitue pas au cuivre mais aide à réduire les doses (20 à 40 %). 6 - Biodisac présente ses manchons de protection de pieds de vigne 100 % biodégradables à base de pin : ils nont pas besoin dêtre ramassés, nentraînent aucune pollution, mais nécessitent un tuteur afin déviter quils ne se recroquevillent.
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Démarches qualité et certifications : Quelles évolutions dans la filière ?
Catherine GLEMOT, AuteurEn 2007, 2011 et 2016, le Ctifl a mené trois enquêtes similaires sur les démarches qualité mises en place dans les entreprises d'expédition ou de gros en fruits et légumes. Les démarches liées aux produits, aux modes de production, à l'environnement, à l'organisation ou à l'hygiène étaient concernées. Globalement, elles sont de plus en plus nombreuses, et permettent de répondre à une certaine attente des consommateurs. Concernant l'agriculture biologique, l'application de démarches qualité est en nette progression : en 2016, 57 % des entreprises interrogées étaient engagées en partie ou totalité (11 % des entreprises engagées) dans cette voie. Les résultats de l'enquête 2016, ainsi que les évolutions par rapport à 2007 et 2011 sont présentés dans cet article.
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Les maillons de la " bio " : Benjamin BOURCET, chauffeur laitier
Alexandra AMOSSÉ, AuteurBenjamin Bourcet est chauffeur laitier de Biolait au relais local de Joué l'Abbé, dans la Sarthe. Il décrit son métier et ses missions à Biolait, parle des avantages et des inconvénients de son travail, et de la façon dont il envisage son avenir professionnel au sein du groupement.
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Dossier Conditions de travail : Chantiers en cours
SPORE, Auteur ; Soumaila T. DIARRA, AuteurDans les pays d'Afrique, Caraïbes et Pacifique (ACP), les conditions de travail restent souvent difficiles et dangereuses. Cette observation concerne plus particulièrement le secteur agricole : il emploie 70 % des enfants qui travaillent dans le monde et est concerné par 170 000 des 350 000 accidents du travail mortels tous les ans dans le monde. En s'appuyant sur des exemples concrets, ce dossier présente un état des lieux de la situation avec des zooms sur le travail des enfants, les dangers de l'exposition aux pesticides sans protections adéquates, ou encore les conventions de l'OIT (Organisation Internationale du Travail). Un reportage au Mali sur la production nationale de coton dans la région de Sikasso, l'une des plus prospères, rapporte les inquiétudes des travailleurs de la filière pour leur santé et leur sécurité. En encart, Tometo Kalhouté, spécialiste en sécurité et santé au travail au sein de l'OIT, donne son point de vue sur les conventions et législations en place.
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Témoignages d'adaptations aux évolutions climatiques. Enseignements des pratiques pastorales : diversité et sécurités
Fabienne LAUNAY, Auteur ; D. GAUTIER, Auteur ; E. TCHAKERIAN, AuteurDans FOURRAGES (N° 214 - Changement climatique, prairies et systèmes fourragers Juin 2013) / p. 145-148 (4)Face à des aléas climatiques (généralement sécheresse) importants, en intensité et en fréquence, les systèmes d'élevages pastoraux méditerranéens ont dû s'adapter : les éleveurs ont intégré, au sein de leurs systèmes fourragers, diverses réponses alternatives (et parfois innovantes) qu'il est utile d'analyser. Loin d'être un handicap, la diversité des surfaces pastorales d'une exploitation assure une ressource alimentaire diversifiée et plus étalée dans le temps. Malgré la faible production ou valeur alimentaire de certaines espèces, les milieux "fermés" (landes et bois) peuvent assurer une alimentation en été alors que la croissance de l'herbe des prairies est nulle. La diversité naturelle des couverts peut être complétée par les techniques de gestion des surfaces (déprimage ou étêtage des graminées, report de stocks sur pied). Il existe aussi plusieurs types de sécurités liés à la gestion des surfaces ou du troupeau. Grâce à la programmation d'une chaîne de pâturage sécurisée, les systèmes pastoraux peuvent ainsi anticiper et s'affranchir le plus possible des fréquents aléas climatiques.
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Les fourrages récoltés : qualité maximum, risques minimum
Les gaz de silo, la combustion spontanée, le poumon du fermier sont des risques à contrôler par le producteur afin de s'assurer d'une bonne qualité de fourrage et de protéger sa santé. Le gaz des silos résulte de l'accumulation de gaz toxiques notamment les gaz dérivés du nitrate (NO, NO2, N2O4). La période dangereuse pour le gaz des silos commence dès les premières heures (12 heures) après le remplissage du silo jusqu'à 3 semaines. Une bonne ventilation après le remplissage et l'utilisation d'un détecteur de gaz portable doivent faire partie des solutions préventives de gaz de silos. La combustion spontanée est due à la présence d'air dans l'ensilage. Les signes observés dans le fourrage sont la chaleur, les moisissures, la caramélisation et la pourriture. Ils peuvent provoquer des cavernes, des cavités et des explosions. Une vérification régulière de la température des fourrages entreposés peut contribuer à la prévention de ce type de risque. Une température de 70 °C est un indicateur de chaleur et certaines balles doivent être retirées à ce stade pour refroidissement. Il devient dangereux d'agir seul à partir de 80 °C et, il est conseillé d'appeler les pompiers et d'enlever les balles chaudes en leur présence. Le poumon du fermier est une maladie allergique causée par la respiration des poussières et des champignons pathogènes des foins. La gravité du risque dépend de la quantité de poussières accumulée dans les poumons. L'entreposage bien aéré du foin à une humidité comprise entre 14 et 18 % et l'utilisation de masque bucco-nasale sont nécessaires pour prévenir cette maladie. La manipulation et la gestion des fourrages comportent des risques pour la santé et peuvent avoir des impacts sur la qualité du fourrage. Une bonne prévention permet de limiter ces risques.
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Transformation : Pourquoi noter une date sur un produit alimentaire ?
Béatrice GUIHO, AuteurLa durée de vie microbiologique d'un aliment est la durée pendant laquelle le nombre de germes présents dans l'aliment est en-dessous de seuils fixés réglementairement ou déterminés par l'analyse des dangers propre à l'entreprise et au process concerné. Le règlement (CE) n°1441/2007 fixe ainsi deux sortes de critères : les critères de sécurité et d'hygiène. Présentation des différents termes pour une limite de consommation ou d'utilisation des aliments : - DLC (Date limite de consommation) et DLUO (Date limite d'utilisation optimale) : quelle différence ? ; - Quand définir une durée de vie (DLC ou DLUO) ? ; - Comment fixer une DLC ; - Comment fixer une DLUO ? ; - Que faire si la DLC ou si la DLUO est dépassée ? ; - Température de conservation.
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Autonomie et sécurité fourragère en viande bovine biologique : Charger moins et stocker plus
Pascal BISSON, AuteurLes Réseaux d'élevage animés par les Chambres d'Agriculture et l'Institut de l'Elevage ont conduit un travail sur l'autonomie et la sécurité des systèmes fourragers en élevage viande bovine bio. L'observatoire couvre une vingtaine de fermes dans les départements des Pays de Loire et des Deux Sèvres depuis une dizaine d'années. Cet article en présente les principaux résultats. En région Poitou-Charentes, le chargement doit se situer autour des 1 UGB par hectare de SFP afin de faire suffisamment de stocks. Un stock de sécurité de 250 à 400 kg de Matières Séches (MS) par UGB permet de pallier une baisse de rendement. Les éléments de régulation et d'optimisation de la ration fourragère sont : les cultures céréalières quand elles sont présentes, ainsi que la conduite et la durée de la période de pâturage. La restriction des apports est à limiter aux animaux en bon état sur une période de faibles besoins. La vente d'animaux doit rester exceptionnelle. Une enquête complémentaire menée en 2008 montre que les élevages autonomes basent leur sécurité fourragère sur le report de stocks qui peut atteindre 15 à 35 % des besoins. Pour les élevages non autonomes, la stratégie principale d'ajustement est réalisée par l'achat de fourrage, d'où un coût alimentaire moyen plus élevé de 27 par UGB par rapport aux élevages autonomes.
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Dossier : OGM : Mythes et réalités
Mireille BEAUDOIN, AuteurLe dossier évoque plusieurs aspects concernant les OGM : définition d'un OGM, mythes les plus populaires concernant les OGM, portrait des cultures OGM au Québec et au Canada (canola, maïs et soja OGM), utilisation accrue du soja OGM en Amazonie... Le dossier s'interroge également sur les normes internationales relatives à la biosécurité : protocole de Carthagène (visant à régulariser et à sécuriser les échanges internationaux d'OGM), accords multilatéraux relatifs à l'environnement (AME), contradictions juridiques soulevées dans le cadre de l'organisation mondiale du commerce (OMC), convention de Vienne... Par ailleurs, est évoquée la découverte par les autorités européennes de lin OGM parmi les cargaisons de lin en provenance du Canada (alors qu'il est interdit de commercialiser du lin OGM au Canada depuis 2001). Est aussi mentionnée l'opposition à la commercialisation de blé OGM d'une coalition au Canada (formée de divers groupes, notamment la Commission canadienne du blé, le Syndicat national des agriculteurs du Canada...) et de plusieurs groupes issus des Etats-Unis et d'Australie. Le dossier conclut sur des pistes de réflexions et d'actions pour un avenir sans OGM (manger bio, exiger l'étiquetage obligatoire des OGM..., propositions de la Commission sur l'avenir de l'agroalimentaire (CAAAQ) pour favoriser le développement d'une agriculture durable au Québec (rapport pronovost)).
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Enjeux du changement climatique
Quel est la définition du changement climatique ? Quel est le lien entre écosystème et santé ? Quel est l'enjeu de la lutte contre la désertification ? Quels sont les mécanismes des conflits liés à l'eau ? Quel est le mécanisme induisant des migrations environnementales ?... Ce sont quelques-unes des 100 questions auxquelles répond le docteur Sandrine Segovia-Kueny dans cet ouvrage qui veut "couvrir" tous les domaines touchés par le changement climatique : écologie, économie, sécurité, santé publique, industrie, enjeux sociaux, politiques... L'auteur tire parti de sa pratique au sein du ministère de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement durables, ainsi que de son expérience dans le domaine médical. Si cet ouvrage expose clairement les problématiques liées au changement climatique, il est à noter toutefois que certaines mesures d'adaptation proposées pour le secteur agricole ne sont pas compatibles avec l'agriculture biologique.
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Si on faisait du modulaire ?
Mélanie NOWIK, AuteurLe ministère de l'Agriculture lance un plan de développement des circuits courts. L'accès aux outils de petite transformation est l'une des clefs du développement de la vente de proximité, mais de nombreux obstacles demeurent. Aussi, la Fncuma (Fédération nationale des coopératives d'utilisation du matériel agricole) et l'Adie (Association pour le Droit à l'Initiative Economique) cherchent à modéliser des ateliers modulaires collectifs, pour la transformation et la commercialisation de produits agricoles. Le projet vise à concevoir des ateliers d'un type nouveau. A la fois standardisé et adaptable aux diverses productions, l'atelier pourrait se développer facilement par l'assemblage possible de différents modules. Point important : les modules seront prévalidés en matière d'hygiène et de sécurité et les procédures d'assurance qualité seront intégrées aux modules type. Ainsi, c'est l'ensemble "modules et procédures" qui est défini comme atelier.