Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (96)


Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
![]()
![]()
L'agneau bio progresse encore
REUSSIR PATRE, AuteurLe projet ReVABio a réalisé un état des lieux de la filière ovine bio en 2019. Le marché de la viande dagneau bio a progressé de 19 % (comparé à 2018). Les brebis bio représentent 230 t équivalent carcasse et les agneaux 1 630 t. Depuis 2012, le nombre de brebis allaitantes élevées en bio progresse, en moyenne, de 10 % tous les ans. Le nombre d'ovins bio abattus est également en progression : + 15 % dune année sur lautre. Le chiffre daffaires (au stade détail) de la viande dagneau bio sélève à 72 millions deuros. Cette viande est présente dans tous les circuits de distribution. Selon les organisations économiques de producteurs, les ventes se répartissent de la manière suivante : durant lhiver (30 %), au printemps (35 %) et durant lété-automne (35 %). La couverture de la forte demande en agneaux autour de Pâques continue à saméliorer grâce aux efforts de toute la filière bio.
![]()
Comment valoriser et différencier la viande biologique du massif des Pyrénées ?
BIO OCCITANIE, Auteur ; BIOCIVAM DE L'AUDE (BIOCIVAM 11), Auteur ; BIO-ARIEGE-GARONNE, Auteur ; ET AL., Auteur | TOULOUSE (26-28 Rue Magné, 31 300, FRANCE) : BIO OCCITANIE | 2021Dans les Pyrénées, lagriculture repose principalement sur lélevage allaitant bovin et ovin. Lagriculture biologique est fortement représentée (26 % de la SAU). Ce territoire est donc un producteur important de viande bio. Toutefois, malgré une forte demande de la part des consommateurs pour de la viande bio et locale, les viandes bio pyrénéennes sont peu valorisées sur le territoire. En effet, les animaux bio sont régulièrement déclassés, les jeunes bovins sont souvent exportés, la viande bio est peu différenciée de la viande produite en montagne, la filière bio manque de structuration Afin de trouver des solutions pour mieux valoriser cette viande, Bio Occitanie, le Biocivam de lAude, Bio-Ariège-Garonne, le GAB 65, financés par le Commissariat de Massif des Pyrénées, ont réalisé un diagnostic territorial afin didentifier des actions à mettre en place. Pour cela, ils se sont appuyés sur la méthode RELOC, développée par INRAE. Au total, 83 entretiens ont été menés auprès des acteurs de la filière. Ils ont permis de mettre en valeur cinq manières de valoriser la viande bio dans les Pyrénées : 1 - Défendre les valeurs de la bio locale ; 2 - Proposer un produit viande bio d'excellence ; 3 - Standardiser la viande bio pour répondre aux attentes du marché ; 4 - Soutenir le local en priorité et la bio si opportunité ; 5 - Valoriser le territoire par ses produits locaux de qualité. Des rencontres ont ensuite été organisées afin de trouver des pistes de développement et des actions concrètes, comme, par exemple, développer la viande bio dans les boucheries et la restauration collective de la région.
![]()
![]()
Etat des lieux de la filière ovins bio en 2019
Cette synthèse présente une photographie détaillée de la filière ovine allaitante biologique en 2019. Elle a été réalisée dans le cadre par ForéBIO, dans le cadre du projet Casdar ReVABio (la REgularité des Ventes, clé de développement de lAgneau Biologique) et a été obtenue grâce aux données 2019 de lObservatoire des volumes dagneaux bio de la Commission Bio Interbev, de lAgence BIO et des organisations économiques de producteurs. Elle montre que le marché de la viande dagneau bio a progressé de 19 % en 2019 par rapport à 2018 (en tonnage équivalent carcasse). Celui de la viande de brebis sest maintenu depuis quune reprise du marché a été observée en 2018. Globalement, les filières ovines biologiques sont bien organisées. Les groupements de producteurs drainent 71 % des volumes dagneaux bio abattus à l'échelle nationale (hors vente directe). La distribution des viandes ovines bio reste diversifiée, allant de la grande et moyenne surface à la boucherie artisanale, en passant par la restauration collective et les magasins spécialisés. Une part importante des ovins bio est valorisée en vente directe (23 % des agneaux et 19 % du chiffre daffaires). Si les opérateurs ont toujours du mal à faire coïncider sorties et besoins du marché, la couverture des besoins à Pâques continue à saméliorer, en partie grâce au partenariat entre abatteurs et producteurs. Ce partenariat permet de revaloriser les agneaux à cette période et délargir les approvisionnements entre le nord et le sud de la France (qui ont des périodes de production différentes dans l'année). En parallèle, des efforts ont été effectués par la Commission Bio Interbev pour relancer la consommation de la viande dagneau à lautomne.
![]()
![]()
Etude des filières ovines et bovines allaitantes de la région Centre-Val de Loire, en agriculture biologique
Ce mémoire a été réalisé suite à un stage à l'association Bio Centre, dans le cadre de la Licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement". Il vise à établir un état des lieux des filières ovins et bovins viande bio en région Centre-Val de Loire et à mieux connaître les modalités de commercialisation des animaux. 72 éleveurs ont répondu au questionnaire qui a servi de base à l'étude. Les résultats permettent d'établir un portrait des élevages bovins et ovins bio de la région en faisant ressortir des aspects techniques liés à la conduite du troupeau, ainsi que des informations sur l'organisation du travail et sur la commercialisation des produits de ces deux filières. Des constats sont ensuite mis en évidence pour les deux filières (dynamique de conversions, de diversification), et des points de vigilance sont soulignés, comme un déficit de valorisation en bio d'une grande quantité d'animaux, ou encore la nécessité d'anticiper le départ en retraite des éleveurs.
![]()
![]()
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Décembre 2020
Au sommaire de la note de conjoncture et d'actualités sur les produits biologiques de décembre 2020 : - Filières animales : Secteur laitier ; Secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; Secteur des viandes de volailles et ufs ; - Filières végétales : Secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; Secteur des fruits et légumes ; Secteur viticole ; - Évolution du marché bio français ; - Échos du monde.
![]()
![]()
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Décembre 2021
Au sommaire de la note de conjoncture et d'actualités sur les produits biologiques de décembre 2021 : - Filières animales : Secteur laitier ; Secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; Secteur avicole ; - Filières végétales : Secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; Secteur des fruits et légumes ; Secteur viticole ; - Évolution du marché bio français ; - Échos du monde.
![]()
![]()
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Mai 2021
La « Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique », publiée par lAgence BIO, apporte une photographie détaillée et actualisée du marché et des filières biologiques en France, avec également des données à l'échelle mondiale. Cette note, publiée en mai 2021, traite : 1 des filières animales (secteur laitier ; secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; secteur avicole) ; 2 - des filières végétales (secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; secteur des fruits et légumes ; secteur viticole) ; 3 de l'évolution du marché bio français ; 4 d'échos sur le marché bio à travers le monde.
![]()
![]()
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Mars 2021
La « Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique », publiée par lAgence BIO, apporte une photographie détaillée et actualisée du marché et des filières biologiques en France, avec également des données à l'échelle mondiale. Cette note, publiée en mars 2021, traite : 1 des filières animales (secteur laitier ; secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; secteur avicole) ; 2 - des filières végétales (secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; secteur des fruits et légumes ; secteur viticole) ; 3 des évolutions du marché bio français ; - 4 des échos sur le marché bio à travers le monde.
![]()
![]()
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Septembre 2021
La « Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique », publiée par lAgence BIO, apporte une photographie détaillée et actualisée du marché et des filières biologiques en France, avec également des données à l'échelle mondiale. Cette note, publiée en septembre 2021, traite : 1 des filières animales (secteur laitier ; secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; secteur avicole) ; 2 - des filières végétales (secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; secteur des fruits et légumes ; secteur viticole) ; 3 des évolutions du marché bio français ; - 4 des échos sur le marché bio à travers le monde.
![]()
![]()
Observatoire des viandes bio 2020
Cet observatoire montre que le marché des viandes bio a poursuivi sa belle progression et a atteint son objectif : doublement de la production en 5 ans. Cest une réussite pour cette année 2020 très particulière avec la crise Covid qui a bouleversé les habitudes des consommateurs et contraint la filière viande à sadapter, notamment pour trouver le juste équilibre entre loffre et la demande. Le document souligne dailleurs le travail des différents professionnels de la filière. Le point est fait sur les différentes filières (bovine, ovine, porcine) et sur les différents circuits de commercialisation (GMS, boucheries, magasins spécialisés, RHD, vente directe). Les efforts doivent être poursuivis pour réduire le déséquilibre matière en gros bovins et stabiliser le marché en porcins.
![]()
![]()
Des ovins pour le lait et la viande : « Du fromage de brebis au pays du Pélardon »
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurLaurie Petit, ancienne fleuriste, et son époux Jean-Marc, ancien comptable, sont éleveurs, depuis 1999, dans la commune de St-André-de-Valborgne (Gard) : ils élèvent 70 brebis Lacaune bio sur 57 hectares de prés et de châtaigniers. Grâce à une bonne organisation, ils valorisent une large gamme de produits, lait et viande, issus de leur troupeau. Ainsi, ils fabriquent à la ferme et vendent (sur deux marchés et dans une boutique paysanne) plusieurs types de fromages, yaourts, et autres produits laitiers, toujours avec loptique dinnover et de proposer des nouveautés. Les agneaux, sevrés à 16 kg, et les brebis de réforme sont valorisés en vente directe (viande en caissette ou produits élaborés type merguez, plats cuisinés en bocaux, terrines...). Pour ce faire, ils transforment leurs produits dans un atelier de transformation proche, géré en Cuma par des éleveurs de canards, de porcs et d'agneaux. Âgés tous deux de plus de 60 ans, les éleveurs préparent la transmission de leur exploitation, dont les terres et les bâtiments ont été achetés par Terre de Liens en 2016. Aujourdhui, un jeune couple sinvestit auprès d'eux pour apprendre et, si la « mayonnaise prend », la passation pourra se faire.
![]()
![]()
La viande bio plaît et lagneau se cherche encore
Bérenger MOREL, AuteurUn bilan sur la dynamique de la filière ovine allaitante biologique a été présenté à loccasion des BioThémas (conférences annuelles organisées par lItab et le Pôle Bio Massif Central lors du Sommet de lÉlevage). En 2019, le chiffre daffaires de cette filière sest élevé à 72 millions deuros et le nombre de brebis allaitantes bio a connu une augmentation de 10 %. Néanmoins, trois principales problématiques freinent toujours la valorisation de la viande dagneau bio : un déséquilibre saisonnier (saisonnalité des ventes), léquilibre matière et ladéquation qualitative (tous les agneaux bien conformés ne sont pas forcément disponibles au bon moment et au bon endroit). Le projet Casdar ReVABio, piloté par lInstitut de lÉlevage et par lItab, étudie des solutions pour lever ces contraintes.
![]()
![]()
L'agriculture biologique en région Nouvelle-Aquitaine : 2019
Selon lAgence BIO, fin 2019, la région Nouvelle-Aquitaine comptait 6 996 exploitations bio (9,7% des exploitations agricoles de la région), sur une surface de 289 468 ha (surfaces certifiées ou en conversion), soit 7,4% de la surface agricole utile. Ce document décrit les dynamiques de développement des filières bio aux échelles départementale et régionale et analyse les données des productions végétales et animales, filière par filière. Pour chaque filière, les chiffres-clés, les faits marquants de 2019 et les projets en cours sont présentés, ainsi que les perspectives.
![]()
![]()
Communiqué de presse : La Viande Bio confirme son succès auprès des Français !
Ce communiqué de presse est centré sur les principaux résultats dune enquête, menée en septembre 2020, auprès dun échantillon représentatif de 1005 Français, sur le thème « Les Français et la consommation de viande bio », sondage commandité par la Commission bio dInterbev (Association nationale interprofessionnelle de lélevage et des viandes). Les résultats montrent que 72 % des sondés déclarent consommer au moins de manière occasionnelle de la viande bio, soit 13 points de plus quen 2015. Ces consommateurs avancent les motivations suivantes : la viande bio est produite dans des conditions respectueuses de lenvironnement et du bien-être animal, elle est bénéfique pour la santé et davantage contrôlée sur le plan sanitaire, a un meilleur goût, permet dassurer un meilleur revenu aux éleveurs et en consommer est un acte citoyen. 72 % des personnes sondées estiment quil est indispensable de trouver de la viande bio parmi loffre globale de produits bio, et 60 % jugent justifié de payer ces produits plus cher. Cette étude montre aussi que la viande bio se consomme de plus en plus en restauration hors domicile, qui représente 7,6 % des ventes, chiffre en progression de 34 % par rapport à 2018, selon lObservatoire des Viandes Bio 2019. Ces éléments sont à mettre en relation avec les efforts de la filière pour répondre aux demandes des consommateurs.
![]()
![]()
Le cours élevé de lagneau défavorise les producteurs bio
Alice PEUCELLE, AuteurStéphane Ermann, producteur ovin en Moselle, a converti sa ferme en AB en 2015 et, aujourdhui, il est à la tête dun troupeau de 900 brebis sur 180 ha de pâtures. A sa conversion, il avait adapté son système et avait recours aux concentrés pour engraisser 20 % de ses agneaux. Or, avec les sécheresses à répétition, ce sont 70 % des agneaux qui sont aujourdhui complémentés et cela impacte le coût de production. De plus, la crise Covid-19, du fait de la diminution des importations, a boosté le prix de lagneau conventionnel, ce qui fait que cet éleveur a vendu, cet été, ses agneaux moins chers quen conventionnel : « cela ne valorise même pas la qualité de nos agneaux ». Cest un phénomène conjoncturel, précise Unébio, qui commercialise 18 000 agneaux par an et dont la politique est de pratiquer des prix stables, rémunérateurs et déconnectés des cours en conventionnel. De plus, ces prix sont fixés par semestre pour sécuriser les éleveurs, mais aussi pour inciter à produire des agneaux en début dannée, ce qui est plus difficile en AB. Parallèlement, Unébio essaie de sensibiliser les consommateurs à la saisonnalité de lagneau bio et cherche à promouvoir lachat dagneaux dautomne. Malgré la conjoncture actuelle, Unébio nenvisage pas de modifier ses prix et espère que les producteurs vont continuer à jouer le jeu et à planifier leur production pour permettre de consolider la filière bio, sans entrer dans un jeu doffre et de demande. Stéphane Ermann souhaite, lui, que son travail soit rémunérateur.