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Les Lépidoptères ravageurs en légumes biologiques
En Europe, il existe environ 5000 espèces de papillons (ordre des Lépidoptères), dont 650 espèces sont considérées comme nuisibles sur les cultures. Les espèces les plus redoutées pour la gravité de leurs dégâts sur légumes sont les noctuelles et les teignes. En agriculture biologique, ces ravageurs sont très souvent préoccupants en raison des moyens limités de lutte, qui imposent notamment de bien connaître leur cycle biologique. Cette première fiche décrit les principales espèces nuisibles en maraîchage biologique, appartenant à 6 familles différentes : les noctuelles, les teignes, les piérides, les cossidés, les tordeuses et les pyralidés.
Les lépidoptères ravageurs en maraîchage : dégâts et méthodes de lutte en AB
Les Lépidoptères sont considérés depuis longtemps comme des ravageurs de l'agriculture. En plein champ, les cultures légumières ne sont pas épargnées par les attaques des larves. Sous abri, l'atmosphère confinée est favorable au développement des ravageurs avec des températures supérieures à 20-25 °C et de faible amplitude thermique. Il est courant d'observer un nombre plus important de générations par rapport aux cultures de plein champ. Ainsi les générations se chevauchent et tous les stades de développement sont présents toute l'année. Par ailleurs, le climat dans les serres permet le développement d'espèces tropicales et subtropicales. Cet article présente les différents ravageurs des cultures légumières, noctuelles, tordeuses, teignes et autres espèces nuisibles, ainsi que les méthodes de lutte à disposition en agriculture biologique.
Prévision de la noctuelle des moissons Agrotis segetum D. & Schiff. (Lepidoptera, Noctuidae), ravageur des cultures de maïs-semence du bassin lémanique
Dans le bassin lémanique, la culture de maïs semence est particulièrement exposée aux attaques des chenilles de la noctuelle des moissons Agrotis segetum. Après un bref rappel de la biologie de ce ravageur et des paramètres climatiques pouvant favoriser son développement, cet article présente une étude comparative du suivi du vol de l'espèce à l'aide de pièges lumineux de 1975 à 2000, et parallèlement, de 1992 à 2000, avec des pièges à phéromones. Cette dernière technique offre un moyen efficace de contrôler le vol du ravageur et, couplée à une méthode basée sur les sommes de température, sert à fixer le début des contrôles visuels à effectuer dans les cultures de maïs.
Valeur écologique d'un verger de l'Atlas (Maroc) selon l'évaluation de son indice lépidoptérologique
D'un de ses périples au Maroc, l'auteur nous rapporte un cas de coexistence harmonieuse entre l'Homme et quelques espèces de Lépidoptères sensibles, dans le cadre d'une exploitation agricole marocaine, verger de 100 ha essentiellement voués au pommier, avec en complément, la plupart des autres arbres fruitiers tolérés par le sol et le climat (poirier, prunier, abricotier, cerisier, cognassier, noyer). La cartographie des Lépidoptères, fruit de plus de 1000 jours de terrain a mis en évidence une remarquable diversité dans ce pays. Bien des Rhopalocères recensés dans cet habitat sont considérés comme sensibles à la pollution et sont, pour ces raisons, absents des différents types d'exploitations agricoles, dont celles d'arbres fruitiers soumises aux méthodes intensives en vigueur, tant au Maroc qu'en France, en Espagne ou ailleurs. La comparaison avec les inventaires très récents des populations d'autres habitats proches et non exploités montre bien la valeur d'indicateurs écologiques de ces espèces.
Evaluation des mesures de compensation écologique sur la diversité de la flore et des papillons dans la région de Nuvilly-Combremont
Un programme d'évaluation des effets de la compensation écologique sur la biodiversité à l'échelle locale a été mis sur pied par l'Office Fédéral de l'Agriculture. Dans ce cadre, la biodiversité de la région de Nuvilly (FR) - Combremont (VD) est étudiée dans des surfaces de compensation écologique (SCE), des prairies et pâturages exploités de manière traditionnelle et des cultures par le biais de six groupes indicateurs : végétation, papillons, carabes, orthoptères, araignées et oiseaux. Les résultats de la première année d'étude concernant la végétation et les papillons sont présentés dans cet article. Les relevés de végétation montrent que la qualité floristique initiale des SCE est très hétérogène. Les milieux entretenus de façon extensive (ourlets des haies et lisières) présentent une qualité floristique plus élevée que les autres types de surfaces. L'observation des papillons montre qu'il y a peu de différence de richesse spécifique entre les différents milieux (SCE et cultures). Leur abondance varie par contre passablement en fonction du mode d'exploitation. La date de fauche et la pâture semblent être parmi les principaux facteurs responsables de ces variations.
Protection intégrée - L'abri aussi
Sous abri plastique, la stratégie de protection intégrée des trois espèces melon, courgette et poivron a fait de rapides progrès. Ces avancées ont été permises grâce aux différentes expérimentations et observations réalisée par divers partenaires (CTIFL, APREL, CA 13 et CA 84) en collaboration avec les fournisseurs d'auxiliaires. Actuellement, une stratégie globale de lutte intégrée peut être proposée sur ces espèces et donne des résultats intéressants. Rappel des principaux problèmes sanitaires sur melon, courgette et poivron ; proposition de conduite spécifique par espèce à raisonner en fonction des observations sur la culture et de l'environnement.
Les ravageurs de la vigne
Cet ouvrage aborde l'étude des principaux ravageurs de la vigne en Europe sous les trois aspects de la connaissance de leur biologie, de la prévision des risques de nuisibilité et de la lutte raisonnée dans le respect de l'environnement. L'ordre des chapitres suit globalement la classification du règne animal : les vers (Nématodes), puis les arthropodes (avec trois chapitres sur les acariens) et enfin les insectes (Homoptères, Lépidoptères et Diptères).
Les agriculteurs privilégient une solution naturelle
La pyrale est l'ennemi n°1 du maïs car les dégâts provoqués par les chenilles de ce papillon peuvent être considérables. Différents moyens existent pour régler au mieux ce problème, dont l'emploi de trichogrammes.
La lutte biologique fait de nouveaux adeptes
Plus de 45 000 hectares de maïs traités contre la pyrale avec des trichogrammes en 1998. 10 000 ha de vigne qui devraient être proétgés cette année contre le ver de la grappe. Sous serres, dans les vergers, la lutte biologique contre les insectes est devenue une technique courammetn employée.
Les moyens de lutte contre la pyrale : halte à la pyrale
On retiendra de cet article deux moyens utilisables par les bios : les moyens culturaux (broyage des cannes), et la lutte biologique à l'aide de trichogrammes, ici décrite en détail avec les coûts de traitement. Les méthodes chimiques, citées ici, sont bien entendu à proscrire, tout comme l'utilisation du fameux maïs transgénique Bt... qui après sont autorisation puis retrait du marché, attend encore une nouvelle autorisation de commercialisation, alors qu'aux Etats-Unis même, on reconnaît que l'utilisation de ce maïs à grande échelle entraînera immanquablement des résistances au Bt. Quel dommage donc de citer ce moyen comme une future arme contre la pyrale, sans un commentaire sur les risques environnementaux !
Les organismes auxiliaires entomophages et entomopathogènes en vignoble
"L'étude sur les auxiliaires en vignobles a été réalisée dans le cadre d'un programme de recherche plus large intitulé ""Amélioration qualitative du raisin de table et de cuve par une lutte rationnelle contre les tordeuses de la grappe en première génération"". Ce programme avait pour objectifs de mettre au point une lutte rationnelle visant la 1ère génération d'Eudemis à partir d'un modèle de prévision des risques et de mesurer les effets directs et indirects de cette méthode sur les 2ème et 3ème générations d'Eudemis, la qualité de la vendange, la qualité du raisin de table et l'évolution des autres ravageurs ainsi que le comportement de la faune auxiliaire. Ce dernier point confié à l'ACTA a fait l'objet d'une étude bibliographique et d'observations dans plusieurs vignobles du Sud-Est de la France de 1995 à 1997. Ce document est un extrait de cette synthèse."
La protection biologique s'installe sous abri
Une protection biologique peut être envisagée pour contrôler un certain nombre de ravageurs du poivron (thrips, pucerons). Un suivi précis et régulier des cultures reste toujours nécessaire. Malgré des contraintes et des difficultés sur certains ravageurs (acariens, oïdium, botrytis) dont les attaques restent encore ponctuelles, la protection biologique dispose d'atouts qui permettent d'envisager sa mise en oeuvre avec confiance.
La cheimatobie
La Cheimatobie est un papillon dont les chenilles causent des dégâts importants à de très nombreuses espèces d'arbres fruitiers et d'ornement. Description du cycle et conseils d'interventions.
Deux nouvelles noctuelles, ravageurs des cultures de tomate sous abri au Tessin et en Suisse romande
M. HACHLER ; ET AL.Dans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° Vol. 30, n°5 01/09/1998) / (4 p. 281-284)Deux nouveaux ravageurs de la famille des noctuelles, Chrysodeixis chalcites Esp. et Helicoverpa armigera Hbn., ont été observés en culture de tomate. Ces lépidoptères causent régulièrement des dégâts importants dans le bassin méditerranéen. Au Tessin et en Suisse romande, les attaques sont plutôt sporadiques, mais la détection précoce de la présence d'oeufs et de chenilles en serre est conseillée pour éviter des pertes économiques lorsque les populations sont importantes. Les produits à base de Bacillus thuringiensis se montrent efficaces contre les jeunes chenilles.
Il lepidottero Hyphantria cunea Drury : chi è, come vive e come si puo combattere
Originaire d'Amérique du Nord, le lépidoptère Hyphantria cunea Drury appartient à la famille des Arctiidae et est actuellement présent dans de nombreux pays européens. En Italie, on le trouve surtout dans les régions du nord et du centre du pays. En Europe, il a été signalé pour la première fois en 1940, en Hongrie. Le lépidoptère cause des ravages considérables non seulement au niveau de l'agriculture, mais également au niveau des parcs naturels, des aires vertes extra-urbaines,... Morphologie du ravageur (chenille, chrysalide, papillon,...), cycle biologique, plantes-hôtes et dommages causés, facteurs naturels de contrôle, moyens de lutte (lutte mécanique, lutte microbiologique, lutte naturelle, lutte chimique).