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Documents disponibles dans cette catégorie (32)


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Lauréats et nominés du concours Sival Innovation 2023
BIOFIL, AuteurCet article présente des produits lauréats, ainsi que nominés, au concours Sival Innovation 2023 (Salon Sival Angers). Ces derniers, qui ont concouru dans différentes catégories, sont tous utilisables en agriculture biologique. Cinq dentre eux font partie de la catégorie « Innovation variétale » : 1 la pomme verte Canopy ; 2 la pomme de terre bio Byzance ; 3 loignon Sunions « fini de pleurer » ; 4 la tomate Roujande ; 5 le kiwi jaune Haegeum. Cinq autres font partie de la catégorie « Intrants, protection des cultures, fertilisation et substrats » : 1 la solution Nezapar contre la punaise verte ; 2 le biostimulant Nurspray contre le stress hydrique ; 3 le produit Micromus-System contre les pucerons ; 4 - le produit de biocontrôle nématicide Cedroz ; 5 lécran physique à largile CleFlo (crème) pour résister aux stress thermiques et aux insectes ravageurs. Trois autres lauréats et nominés présentés dans cet article appartenaient à la catégorie « Machinisme et automatisme » : 1 un enjambeur modulaire de maraîchage, développé par Romanesco ; 2 Skiterre, un outil de désherbage mécanique des cavaillons et des interceps ; 3 Orio, un porte-outils autonome (robot) pour les cultures légumières et les grandes cultures. Deux autres appartenaient à la catégorie « Services et logiciels » : 1 - Pats-C qui enregistre les mouvements de vol des noctuelles dans les cultures sous abri ; 2 le Label Energie animale qui valorise la traction animale. Deux autres appartiennent à la catégorie « Solutions pour la production » : 1 Les Tolériantes, des tomates F1 rouges sélectionnées pour la culture de plein champ ; 2 Streamline X ReGen, un tuyau goutteur. Le dernier nominé présenté appartient à la catégorie « Démarche collective » : Humival Evolution, un engrais produit dans le cadre de léconomie circulaire.
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Panique sur le céleri
Jérôme JULLIEN, AuteurCéleri-rave et céleri-branche craignent tous les deux le gel tardif, mais aussi le froid en début de saison, les variations brutales de températures et la sécheresse qui risquent de faire monter la plante en graines. Une carence en bore peut causer un brunissement interne de la rave, tout comme un certain nombre de déséquilibres (forte chaleur, sol trop acide...). La septoriose (maladie fongique) est la principale maladie du céleri ; la mouche du céleri, les pucerons et les noctuelles sont ses principaux ravageurs. Quelques conseils de culture (rotations, associations) sont fournis pour limiter les attaques.
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Panique sur le poivron et le piment
Jérôme JULLIEN, AuteurLes piments et les poivrons, deux légumes-fruits originaires de pays chauds, de la même espèce, sont exposés à des maladies et à des ravageurs communs. La première recommandation, pour bien les cultiver, consiste à satisfaire leurs exigences climatiques (température, lumière, hygrométrie). Cultivés sous abri, ils sont souvent la cible des pucerons, c'est pourquoi il est préférable d'anticiper en installant des filets de protection. En extérieur comme sous abri, une bonne observation et une surveillance régulière permettront de détecter les foyers et d'intervenir rapidement pour juguler les attaques dont ils souffrent fréquemment : punaises, chenilles, oïdium, virus... Des conseils sont fournis pour lutter contre ces ennemis. En prévention, une rotation des cultures pendant 4 ou 5 ans est préconisée. Associer le piment et le poivron au basilic peut aussi constituer une bonne parade contre certains ravageurs.
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Savoir-faire : Comment protéger ses aubergines ?
Manu BUÉ, AuteurParmi les légumes ratatouille, laubergine est la culture la plus compliquée à protéger. Cest, en effet, "la plante qui attrape tout" : acariens, pucerons, doryphores, thrips, punaises Il est donc important de mettre en uvre des mesures préventives, telles que la gestion des adventices sous abris (certaines adventices, comme le séneçon, sont réputées pour être lhôte de ravageurs), la mise en place de panneaux jaunes englués pour détecter précocement les vols de pucerons et daleurodes, linstallation de filets aux entrées pour maintenir les gros ravageurs (comme les doryphores) à lextérieur, lutilisation de plants sains Il est aussi important de maintenir la culture dans des conditions optimales : il ne faut pas planter les aubergines trop tôt pour éviter les nuits fraîches. Il est également nécessaire de surveiller la température, ainsi que lhygrométrie, notamment en contrôlant lirrigation, pour limiter le développement des principaux ravageurs (acariens, pucerons ). Cet article est accompagné de deux tableaux qui listent les auxiliaires permettant de lutter contre les différents ravageurs de laubergine, ainsi que dun zoom sur la gestion des acariens.
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Homéopathie pour les plantes : Guide pratique pour le soin des plantes d'ornement, du potager et du verger
Lauteure utilise depuis de nombreuses années lhoméopathie pour ses plantes utiles et ornementales. Dans ce guide, elle décrit les meilleurs remèdes pour lutter contre les ravageurs (pucerons, pyrale du buis, mouche blanche ) et contre les maladies les plus courantes comme les taches noires du rosier, le mildiou de la tomate, le feu bactérien sur les arbres fruitiers, la cloque du pêcher, le chancre, le mildiou, la moniliose Les traitements pour les conséquences du gel ou de la grêle, les blessures et coupures liées à la taille, les dégâts liés à la chaleur ou encore au rempotage sont aussi expliqués. Les maladies et les ravageurs sont illustrés, afin de faciliter leur identification. Les dosages et lutilisation des remèdes sont détaillés. Un chapitre complet est consacré aux plantes dintérieur et à leurs maladies (infections fongiques, dégâts liés aux températures ou aux excès deau) et aux actions possibles en homéopathie.
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Limiter le nombre de chenilles en brocoli bio, c'est possible !
Vianney ESTORGUES, AuteurVianney Estorgues, conseiller légumes à la Chambre dAgriculture de Bretagne, présente les essais menés en 2016 pour limiter le nombre de chenilles de noctuelles et de piérides dans les brocolis bio, afin de répondre aux exigences strictes des industriels. La pression en noctuelles du chou étant très faible, les essais se sont portés sur la piéride de la rave. Ce court article présente les résultats obtenus en 2016.
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Sur les traces d'une petite guêpe avec un gros potentiel
Franziska HÄMMERLI, AuteurLes ichneumons sont des insectes hyménoptères dont fait partie, par exemple, Telenomus laeviceps. La biologiste suisse Guendalina Barloggio, qui a fait sa thèse de doctorat au FiBL, a étudié l'utilisation de cet ichneumon pour la lutte biologique contre la noctuelle du chou. Si le potentiel des ichneumons du genre Telenomus avait déjà été repéré par le FiBL pour son efficacité, l'espèce n'était pas encore suffisamment connue. Telenomus laeviceps pond ses ufs dans les ufs blancs de la noctuelle, qui deviennent noirs. Il en sort ensuite des ichneumons, et non pas des noctuelles. Après avoir créé un élevage stable à partir d'individus sauvages de cette espèce jusque-là quasiment inconnue, des ichneumons ont été disséminés dans des champs de choux en 2015, avec des résultats convaincants (taux de parasitisme des ufs de noctuelle de presque 70 %). L'efficacité de la petite guêpe est donc très prometteuse.
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Les sucres encore au menu scientifique
Marie-Dominique GUIHARD, AuteurLe projet Casdar Sweet (lauréat 2015) a pour objet d'approfondir les recherches sur l'efficacité des sucres fructose et saccharose en apport sur des cultures autres que le pommier, chez lequel ils diminuent les pontes de carpocapses. Sur les plantes annuelles, ces sucres ont un effet de stimulation de leurs défenses naturelles ; sur les plantes pérennes, ils agissent de façon plus importante. Leur effet sera notamment étudié sur la pyrale du melon et sur les noctuelles (choux et salades). Le GRAB va participer aux essais par une expérimentation en bio prévue sur Tuta absoluta sur tomates.
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Piérides et noctuelle : toutes folles du chou !
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurLes piérides et la noctuelle du chou et de la rave figurent au rang des ravageurs les plus virulents pour ces cultures. Les piérides sont des papillons diurnes très communs, qui pondent abondamment leurs ufs sur la face intérieure des feuilles extérieures. Il ne faut pas attendre pour intervenir. Parmi les moyens de protection, entre autres, l'intervention de certains oiseaux insectivores ou des hyménoptères pour réguler les attaques de chenilles, la pose de filets, l'association des choux avec les cosmos, ou encore l'utilisation de plantes répulsives et la pulvérisation de Bacillus thuringiensis. L'article présente la piéride et la noctuelle du chou, ainsi que la piéride de la rave, décrit leurs cycles de reproduction et précise les dégâts occasionnés par ces insectes.
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Compte-rendu de la conférence technique sur les bio agresseurs du salon Tech et bio
HERBA BIO, AuteurL'article fait une présentation brève de différentes familles de ravageurs en plantes à parfum, aromatiques et médicinales (les principaux ravageurs printaniers : Arima marginata ou "larve noire", Cochenille du Lavandin, Trionymus sp, Crachat de coucou ou "cicadelle écumeuse", et les principaux ravageurs estivaux : chenilles de noctuelles, Méligèthe du lavandin, Meligethes subfumatus). L'article explore, par ailleurs : Le dépérissement de la lavande et du lavandin ; Le réseau de surveillance PPAM (coordonné par le Crieppam) : les observations et les piégeages, la diffusion des informations. Il revient, en outre, sur trois cas de recherche dans la lutte contre les ennemis des cultures dans un chapitre intitulé "Lutte contre les ravageurs des PPAM en Suisse : succès et échecs (intervention de Catherine Barrofio)" : Succès dans la lutte contre les noctuelles ; Hypothèses de travail pour trouver les causes du dépérissement de la camomille ; Pas de succès dans la lutte contre les cicadelles. Concernant les méthodes de lutte contre les agresseurs, Rémi Bonnaure, a présenté : Les produits utilisables en bio ; Limites et solutions alternatives : Ravageurs/biodiversité fonctionnelle ; Maladies/mesures prophylactiques ; Dépérissement des lavanderaies/Prophylaxie, sélection variétale, recherches. Le programme sur les produits naturels engagé par l'Iteipmai représente une perspective prometteuse en protection des cultures
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La fine fleur des choux-fleurs
Josiane GOEPFERT, AuteurL'article présente la culture des choux-fleurs : semis en mars-avril, dans un sol très fertile, frais, argileux ; choix d'un précédent cultural favorable comme une fabacée ; température de levée (25-30°C) ; modalité de semis ; repiquage ; distance de plantation ; repiquage de plants indemnes de la hernie du chou. Par ailleurs, des conseils sont donnés pour préserver les choux-fleurs de parasites : piéride, mouche du chou, chenilles de noctuelle et piéride, puceron cendré, aleurodes et altises. En outre, les cosmos et les cléomes font partie de plantes qui perturbent efficacement l'approche des parasites. Il existe des choux-fleurs de différentes couleurs aux goûts variés.
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Les noctuelles
Vincent ALBOUY, AuteurCette rubrique a pour but de donner des conseils pour favoriser les espèces qui aident directement ou indirectement le jardinier, et pour limiter les ravageurs potentiels en s'appuyant sur leurs ennemis naturels, les pratiques culturales ou les méthodes répulsives, la destruction n'intervenant qu'en ultime recours. Cette fois, Vincent Albouy s'intéresse aux noctuelles. Il présente tout d'abord leur impact au jardin, puis il fournit des informations sur la façon de gérer leur présence.
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Lutte contre les chenilles noctuelles en cultures de plantes aromatiques
Catherine BAROFFIO, Auteur ; CA. CARRON, Auteur ; Charly MITTAZ, Auteur ; ET AL., AuteurLes producteurs suisses de plantes aromatiques ont subi, en 2009, une attaque massive de chenilles dans leurs cultures. Il s'agit d'un papillon migrateur appartenant à la famille des noctuelles, Heliothis peltigera. Cette invasion ne se manifeste pas chaque année. Agroscope Changins-Wädenswille ACW a étudié la biologie du ravageur et mis au point une méthode de contrôle. Des essais de traitement ont été mis en place chez des producteurs afin de trouver un produit de lutte efficace et utilisable en culture bio. La méthode de contrôle proposée par ACW (Agroscope Changins-Wädenswil) consiste à observer dès la mi-mai cent plantes une fois par semaine (une feuille par plante). Le contrôle doit se faire deux fois par semaine dès le début de juin. Le seuil d'intervention est fixé actuellement à 5% de plantes attaquées. Les produits testés étaient à base de Bacillus Thuringiensis (Bt), d'azadirachtin (NeemAzalT/S) et de spinosad. La matière active spinosad a montré une bonne efficacité.
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Solarisation : Chaud devant !
Myriam GOULETTE, AuteurLa technique de la solarisation en maraîchage permet de lutter efficacement contre certains pathogènes du sol et contre les adventices, mais aussi de préserver la vie microbienne du sol résistante à la chaleur. La pose d'un film épais sur le sol à la période où le soleil est à son maximum et pendant un mois et demi permet à l'énergie solaire de rayonner jusqu'à 25 à 30 cm de profondeur et d'atteindre une température de l'ordre de 50-52°C à 10 cm de profondeur et jusqu'à 35-40°C à 25 cm de profondeur. Yves Tachoire, maraîcher dans les Bouches-du-Rhône, pratique la solarisation depuis de nombreuses années et obtient de bons résultats pour lutter contre le Phoma sur mâche ou le Corky root sur tomate et pour éliminer le désherbage sur persil. Catherine Mazollier, responsable maraîchage du Grab (Groupe de recherche en agriculture biologique) d'Avignon, précise que cette technique est aussi très efficace contre le Sclérotinia sur la salade. Cette technique présente toutefois des contraintes comme la résistance de certaines graines d'adventices à la chaleur, le temps d'immobilisation de la parcelle au moment où les cultures sont en place ou un ensoleillement insuffisant ! Ainsi, d'après Julien Jouanneau, conseiller maraîchage au Gab (Groupement des agriculteurs biologiques) de Loire-Atlantique, cette technique est de ce fait bien adaptée dans le Sud et dans des rotations sous abri, en été pour les cultures primeurs. Elle obtient néanmoins de bons résultats dans sa région, où les montées en température sont suffisantes. Enfin, afin de l'utiliser en plein champ, il est nécessaire qu'il n'y ait pas trop de vent pour assurer le contact de la bâche avec le sol. La culture peut ensuite être mise en place 15 jours après le retrait de la bâche et suite à un travail du sol peu profond afin d'éviter la remontée de stock de graines d'adventices. Cette technique présente un coût global d'environ 1 800/ha. L'article aborde également la technique de mise en place du film afin d'obtenir les meilleurs résultats.
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Cultures transgéniques en Chine, ça va être coton
Hélène BUSTOS, AuteurExcellente démonstration d'un écosystème dans ce court article qui relate les résultats d'une recherche chinoise sur du coton génétiquement modifié. Approuvé depuis 1997, ce coton, transformé pour produire une toxine Bt, occupe 95% des surfaces de coton en Chine. La toxine Bt tue très efficacement les noctuelles. Conséquences : la niche écologique laissée vide par les noctuelles est aussitôt remplie par des miridés (punaises), devenues en quelques années un problème pour les cultures non seulement de coton, mais aussi d'autres cultures alentours, notamment fruitières. Il semble que ce soit la première étude qui démontre ce phénomène (résultats publiés dans la revue Science).