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Documents disponibles dans cette catégorie (28)


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Quand la diversification des cultures rencontre la diversité des profils
Murielle VENDÔME, AuteurTrois éleveurs bio vendéens en bovins viande et lait ont choisi de diversifier leurs cultures. Larticle retrace leurs parcours, motivations, choix, démarches, commercialisations, et présente les intérêts de cette diversification, ainsi que quelques points de vigilance. Julien Renolleau, en bovins viande, a choisi la pomme de terre pour sa création de valeur ajoutée, sa mise en uvre simple, des investissements et des interventions limités par rapport à dautres cultures de plein champ. Après avoir identifié les besoins du réseau Biocoop, Camille Martineau, en bovins lait, sest lancée dans la production de sarrasin et de millet décortiqués pour pouvoir sinstaller sur la ferme familiale. Cyril Roux, en bovins viande, voulait implanter une culture à destination de la consommation humaine, limiter les passages de tracteur et ne pas biner. De par ses qualités gustatives et nutritionnelles et son originalité, le quinoa sest alors imposé. Puis, le blé, le sarrasin et le millet ont suivi.
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Rénovation de prairie en système 100 % herbe
Thomas GERY, AuteurAlors que les sécheresses sont de plus en plus fréquentes et que les prairies permanentes ont tendance à perdre en qualité et en rendement (comparées aux prairies temporaires), la rénovation des prairies permanentes est une solution intéressante pour les systèmes herbagers. La mise en place de cultures dérobées ou de cultures à fort pouvoir racinaire permet de casser les prairies permanentes et présente lavantage de ne pas avoir à recourir à une céréale. Plusieurs itinéraires techniques sont possibles, dont un itinéraire classique (labour et semis dune dérobée estivale pour casser la prairie en place, puis semis dune nouvelle prairie à lautomne ou au printemps suivant) et un itinéraire simplifié (scalpage de la prairie et semis dune dérobée estivale, puis semis direct de la prairie en fin dété dans la dérobée). Cet article illustre ces deux itinéraires techniques à laide de schémas. En complément, il présente cinq stratégies de rénovation des prairies permanentes, testées en Savoie et en Haute-Savoie : 1 Mise en place de millet perlé fourrager pour rénover des parcelles de pâturage ; 2 Mise en place de sorgho fourrager pour rénover des parcelles de pâturage ; 3 Mise en place de chicorée/plantain/trèfle pour rénover des parcelles de pâturage ; 4 Mise en place de Teff grass pour rénover des parcelles de fauche ; 5 - Mise en place de prairie sous couvert de méteil pour rénover des parcelles de fauche ou de pâturage.
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Céréales mineures : Renaître et se faire reconnaître
Marin GRATIGNY, Auteur ; Antonin LE CAMPION, AuteurEn septembre 2019, à Rennes, a eu lieu un premier bilan du projet Renaissance des Céréales Mineures (RCM) visant à rediversifier l'offre variétale et à recenser les débouchés possibles de ces céréales : millet, grand et petit épeautre, sarrasin... A ce stade du projet, un bilan des parcelles consacrées aux essais de culture depuis 2017 a été présenté, ainsi que les freins rencontrés par les producteurs et les jardiniers amateurs partenaires du projet : la taille, souvent insuffisante, des parcelles qu'ils pouvaient consacrer aux céréales mineures, les besoins en matériels spécifiques (batteuse à botillons, semoir à essais, etc.). Des essais d'outils et de procédés de décorticage de ces céréales ont également eu lieu. Le projet RCM aura permis d'acquérir des matériels expérimentaux qui sont désormais utilisables par les producteurs du réseau GAB-FRAB Bretagne et Triptolème. Progressivement, les ressources en semences paysannes d'épeautre, de millet et de sarrasin réintroduites s'améliorent. Il apparaît nécessaire, pour la suite, de se concentrer sur la conception et la fabrication de machines adaptées à la réalité du terrain et accessibles aux agriculteurs.
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En dérobée, le cowpea plus prometteur que le lablab
Costie PRUILH, AuteurCet article est dédié aux résultats dun essai qui avait pour objectif de comparer diverses dérobées estivales à vocation fourragère. Bien quil ait été réalisé dans un contexte conventionnel, il apporte des informations intéressantes pour permettre aux élevages bio de sadapter au changement climatique tout en améliorant leur autonomie protéique. Il a été réalisé en 2019, dans lIndre, à la ferme expérimentale des Bordes. Onze bandes de dérobées estivales différentes (céréales pures ou mélanges céréales-protéagineux) ont ainsi été implantées et comparées. Même si les espèces testées avait la réputation de pousser en conditions chaudes et sèches, les rendements obtenus ont été assez faibles, notamment pour les légumineuses, ce qui laisse supposer quelles ont quand même souffert de stress thermique et hydrique. Par ailleurs, certaines associations semées en deux passages ont été impactées par le double semis (ex : le moha naime pas les sols tassés et il a rencontré des difficultés à lever lorsquil était implanté après un semis de lablab). Quant au lablab et au cowpea, ils ne se sont pas suffisamment développés et ont produit de faibles biomasses. Le sorgho et le millet perlé (en pur ou en association) ont présenté les meilleurs rendements.
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Essais de cultures dérobées : une année 2020 difficile
Vincent VIGIER, AuteurLes Ateliers Tech&Bio de Haute-Loire, le 17 septembre, ont notamment donné lieu à la présentation dune collection fourragère de cultures dérobées estivales, en complément de la technique de semis direct dans les couverts vivants. La collection avait été mise en place par la Chambre dagriculture de Haute-Loire. Elle a été semée début juin, compte-tenu de laltitude élevée de la parcelle (900 m). Le semis a été suivi dune période froide et pluvieuse. Certaines plantes très exigeantes en température, comme les millets et les sorghos BMR, ne se sont pas remises de ces faibles températures. Des températures caniculaires et une très faible pluviométrie sont ensuite survenues. Dans ce contexte, lavoine rude, ou brésilienne, na pas obtenu de bons rendements. Les plantes plus rustiques, telles que le moha, le sorgho multicoupe et le Teff grass, se sont en revanche mieux développées. Larticle rappelle les deux conditions nécessaires pour les semis directs sous couverts : la culture doit être relativement propre et le sol bien nivelé.
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Millet commun : Une céréale pas comme les autres
Sarah CHOUPAULT, AuteurCet article est consacré au millet commun (à ne pas confondre avec le millet perlé ou le panis). Cette céréale présente plusieurs avantages agronomiques : cest une plante en C4, résistante à la sécheresse, avec un cycle de végétation court (une centaine de jours). Elle peut être valorisée dans lalimentation humaine et animale. Elle présente dailleurs de bonnes qualités nutritionnelles : hautes teneurs en vitamines A, B1, B2, E et en silice. Le millet commun est semé mi-mai/début juin. Il ne présente pas dimportantes difficultés techniques : pas dirrigation, peu de passages de désherbage et peu sensible aux ravageurs et aux maladies. Il se récolte en général à la mi-septembre, pour un rendement moyen de 20 à 25 qtx/ha. Après la récolte, il est important de sécher les graines rapidement, puis de les décortiquer car lenveloppe du millet nest pas digeste pour lalimentation humaine (elle peut, en revanche, être valorisée par les animaux). Gérard Launay, éleveur bio de vaches allaitantes et paysan boulanger dans les Côtes-dArmor, cultive cette céréale depuis quatre campagnes. Il apporte son témoignage en fin darticle.
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Céréales et légumineuses
Marie Chioca, auteure de nombreux ouvrages consacrés à la cuisine et à lalimentation bio, partage dans ce livre ses meilleures recettes associant céréales et légumineuses : avoine, fonio, épeautre, orge, lentilles, pois chiches, pois cassés, haricots secs Alliance de plaisir gustatif, de diététique et déconomie, les 35 recettes présentées sont classées en quatre parties : - Recettes de tous les jours (taboulé à lépeautre, velouté de pois cassés, petits burgers 100 % végétaux aux échalotes et champignons ) ; - Recettes traditionnelles (pot-au-feu catalan, chili « sin » carne ) ; - Recettes festives (navarin dagneau à lorge, quinoa rouge à la piperade et magrets fumés ) ; - Desserts gourmands et inattendus (petits cakes de maïs au miel et au citron, crèmes dessert magiques au petit épeautre ).
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Céréales mineures : Pas de la mauvaise graine
Morgan MAIGNAN, AuteurLe projet "Renaissance des Céréales Mineures" a pour but de développer un réseau de production de céréales dites "mineures" dans le Nord-Ouest de la France, via la valorisation et la multiplication de semences paysannes et avec une valorisation des récoltes en filières courtes et locales : farine, pain, galettes, pâtes, biscuits... Lancé fin 2016 par le réseau GAB-FRAB, l'association Triptolème (développement de la biodiversité cultivée dans l'Ouest) et l'INRA, le projet s'appuie sur des groupes locaux de paysans et d'artisans boulangers (Cornouailles, Centre-Bretagne, Région de Dinan...). Au total, plus d'une centaine d'essais de multiplication ont été menés, en 2017, au sein du réseau d'une vingtaine de fermes bio et autour d'une dizaine d'espèces de céréales : millet, amidonnier, avoine, orge brassicole, engrain, épeautre, blé poulard, sarrasin, seigle. En janvier 2018, une journée d'essais de transformation a eu lieu à la boulangerie bio Pains Maritimes de Saint-Nazaire, au cours de laquelle 8 recettes de pains ont été expérimentées. D'autres essais sont prévus en 2018, dans le but de caractériser les qualités boulangères des espèces et variétés produites. Un zoom présente les activités du groupe Cornouailles, dans le Sud Finistère. A partir des témoignages d'Olivier Hebert, du Collectif "On y est" (29), et de Paul Canevet, producteur à Plounéour-Lanvern (29), qui ont participé à des essais de culture du millet, un focus sur cette culture est proposé.
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Les cultures dérobées : des fourrages de qualité nutritive intéressante
S. HERREMANS, Auteur ; A. FÉRARD, Auteur ; Ueli WYSS, Auteur ; ET AL., AuteurAu-delà de leurs avantages agronomiques et environnementaux, les cultures dérobées peuvent constituer une source de fourrage complémentaire, en particulier lors de pénuries de fourrages traditionnels. Deux essais, réalisés par Arvalis-Institut du Végétal et lINRA sur plusieurs espèces utilisées en interculture, ont montré la bonne valeur nutritive du fourrage frais (jusquà 1,13 UFL et 158 g PDIE pour le sainfoin et 225 g PDIN/kg MS pour la vesce commune), en particulier au stade végétatif. Il est possible de conserver correctement ces fourrages par voie humide, malgré leur faible taux de matière sèche et leur pouvoir tampon élevé (étude Agroscope, Suisse). En Wallonie, une étude (2015-2017) sur la qualité des ensilages de cultures dérobées en fermes a montré des résultats intéressants (0,76 UFL/kg MS, 81 g PDIN et 102 g PDIE/kg MS). La présence de composés secondaires, chez plusieurs des espèces utilisées, peut améliorer la santé des ruminants, la qualité des produits ou encore réduire les rejets dommageables à lenvironnement. Des valeurs alimentaires de plusieurs espèces en vert sont fournies : phacélie, sarrasin, sainfoin, lentille, millet, cameline, moutarde, radis...
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Renaissance des céréales mineures : Quelles actions à venir ?
SYMBIOSE, AuteurLe projet Renaissance des céréales mineures (2017-2019), mené par le réseau GAB-FRAB, l'association Triptolème et l'INRA, a fait un point sur les actions en cours et à venir, à mi-parcours du projet : recensement des essais agronomiques, identification de variétés d'épeautre et de sarrasin, recensement de services à façon (triage, séchage, mouture, etc.), achat d'outils expérimentaux, essais collectifs et participatifs de transformation/dégustation, synthèses bibliographiques, préparation d'un colloque de restitution en 2019...
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Le millet
Joël ACREMANT, AuteurL'intérêt diététique du millet, céréale moins connue que le blé, l'orge, l'avoine, le seigle ou le riz, est mis à l'honneur dans cet article. Le plus répandu, le millet perlé, de couleur jaune pâle, est celui que l'on trouve dans les magasins bio. Ses principales particularités sont, d'une part, de ne pas contenir de gluten, d'autre part, d'être beaucoup plus riche en silice que les autres céréales. Une consommation régulière peut ainsi avoir des effets positifs sur bon nombre de problèmes de peau, de cheveux, d'ongles, et avoir une bonne influence sur les organes sensoriels, notamment les yeux. Il est donc intéressant de savoir le cuisiner, en particulier de réussir sa cuisson, en suivant les préconisations et les recettes proposées. D'autres variétés de millet gagneraient à être connues et à entrer dans notre alimentation : le millet indien, le millet des oiseaux, le millet japonais... consommés dans certains pays sous forme de pains, comme du riz, ou encore entrant dans la préparation de plats typiques. Ces nombreuses variétés sont riches en protéines et en minéraux. L'éleusine, ou mil africain (ou encore "ragi"), a des effets bénéfiques sur la santé, grâce à la présence d'importants acides aminés et à une teneur élevée en calcium, en fer et en vitamines B, et surtout à sa forte teneur en polyphénols qui lui confèrent des propriétés antidiabétiques, antioxydantes et anti-microbiennes. Cependant, il semblerait que la consommation de millet doive être maîtrisée, en raison des goitrigènes contenus dans la graine. Les effets, accrus à la cuisson, pourraient avoir des incidences sur le bon fonctionnement de la thyroïde.
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Partenariats botaniques en biodynamie
Laurent DREYFUS, Auteur ; Ernst-Michael KRANICH, Auteur ; Armin SCHEFFLER, Auteur ; ET AL., AuteurCe hors-série de Biodynamis porte sur le thème "Partenariats botaniques en biodynamie" : - Cheminer vers la compréhension de la plante médicinale ; - Comprendre la chimie des processus dans les plantes ; - La vie sociale cachée des plantes ; - Le millet nourrit le lin ; - Rencontrer la prêle des champs ; - La recherche scientifique sur la prêle ; - L'ortie au jardin ; - La bourdaine ; - La reine-des-prés, reine des tisanes au jardin ? ; - Nos plantes favorites : Achillée millefeuille, valériane, camomille, consoude ; - L'osier en viticulture biodynamique ; - Des teintures-mères pour la vigne en Dordogne ; - Tisanes et décoctions dans le Vaucluse ; - Le Gattilier ou l'art de sublimer les plantes ; - Des teintures-mères de qualité chez Ceres.
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Des grains par millets
Martine DUGUÉ, AuteurLe mot "millet" est un terme générique qui désigne en fait plusieurs graminées : millet commun, teff, fonio, ragi, sorgho... Longtemps utilisée dans l'alimentation, cette céréale a été remplacée en grande partie par le maïs et le blé et a fini par disparaître du paysage alimentaire français après la Seconde Guerre mondiale. Elle fait actuellement l'objet d'une réhabilitation. Le millet recèle en effet de nombreux avantages, étant à la fois une culture à haute valeur environnementale et un ingrédient digne d'intérêt dans nos assiettes (savoureux et sans gluten...), à condition de suivre quelques conseils pour le cuisiner. L'association Terra Millet, adhérente au Réseau Semences Paysannes, travaille à dynamiser la filière autour des millets, de la semence au consommateur.
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Essai 2013 : Fertiliser les légumes avec des plantes sous abri ?
Ce bulletin présente le bilan des essais engrais verts (EV) sous abris de 2013 et dans le sud-est de la France. Des mélanges de 2 à 3 espèces comportant des légumineuses sont testés, dans un contexte de forte pression d'adventices (pourpier). Leurs performances sont évaluées par une mesure de biomasse 53 jours après semis. Les légumineuses (niébé, lablab, pois, trèfle, vesce) sont faiblement concurrentielles, d'où l'importance de les associer avec un tuteur (graminée). Le Niébé et le Lablab se sont bien comportés avec le sorgho, mais ils restent minoritaires en biomasse. Le trèfle d'Alexandrie a une bonne densité de levée, mais n'est pas assez concurrentiel. La Gesse, le mélilot, la vesce ont été étouffés par les adventices. Le sarrasin et le moha de Hongrie ne sont pas satisfaisants. Le sorgho et le millet sont efficaces contre les adventices contrairement à l'avoine brésilienne. Mieux : la teneur en azote du millet (1,5%) est équivalente à celle des légumineuses, et il a un C/N plus élevé que celui du sorgho. Ce dernier doit être broyé rapidement afin d'éviter la faim d'azote. Un test de rendement sur batavia blonde plantée 40 jours après destruction des EV montre la supériorité des légumineuses (Lablab, Niébé,) malgré l'absence de nodosités.
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Dossier Diversifier : Diversifier en grandes cultures : Séduisant mais risqué
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLa diversification est une question importante en grandes cultures biologiques, avec diverses motivations : allongement des rotations, défi technique ou encore dégagement d'une plus value supplémentaire. Cependant, les risques ne sont pas à sous-estimer : échecs de production, marché de niche très vite saturé et fluctuant, augmentation du travail Choisir de diversifier ses cultures demande réflexion et aussi un travail pour sécuriser ses débouchés (exemple par la contractualisation). Cet article présente notamment des témoignages et quelques repères sur la culture du maïs doux, du lupin, du lin grain ou fibre, du quinoa ou encore du millet, autant de productions débutantes en AB. Enfin, l'article se conclut sur le témoignage d'un cultivateur, adepte de la diversification, mais qui souligne la nécessité de prendre en compte le risque d'échec.