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Dossier de presse dOXFAM : Le virus de la faim se propage : Cocktail explosif : Les conflits, la Covid-19 et le changement climatique exacerbent la faim dans le monde
Dans ce rapport, Oxfam révèle que le nombre de personnes en situation de famine a été multiplié par six depuis le début de la pandémie, et que 20 millions de personnes supplémentaires sont confrontées à des niveaux dinsécurité alimentaire extrêmes, pour un nouveau total de 155 millions de personnes réparties dans 55 pays. Le rapport explore, en particulier, 3 facteurs principaux qui ont aggravé la situation de faim dans certains pays, révélant les inégalités criantes de notre monde. Premièrement, deux personnes sur trois en situation de crise alimentaire vivent dans un pays en guerre ou en conflit (notamment lAfghanistan, lÉthiopie, le Soudan du Sud, la Syrie, le Yémen, ainsi que le Sahel et en particulier le Burkina Faso). Les conséquences économiques de la Covid-19 sont le deuxième principal facteur de la crise alimentaire mondiale, aggravant la pauvreté et révélant les inégalités croissantes partout dans le monde. Le nombre de personnes en situation dextrême pauvreté devrait atteindre 745 millions fin 2021, soit une hausse de 100 millions de personnes depuis le début de la pandémie. Les femmes, les personnes déplacées et les travailleurs et travailleuses du secteur informel sont les plus durement touchés. Enfin, le troisième facteur aggravant la faim dans le monde cette année est le changement climatique. Près de 400 catastrophes météorologiques, notamment des inondations et des tempêtes record, ont continué de frapper des millions de personnes en Amérique centrale, en Asie du Sud-Est et dans la Corne de lAfrique.
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Artisans du Monde : Le commerce équitable qui déplace les montagnes
BIO-LINEAIRES, AuteurEn 1971, l'Abbé Pierre alertait sur les ravages de la guerre civile sévissant au Bangladesh et invitait les communes de France à se jumeler avec une commune de ce pays. Cet appel a donné lieu à la création d'un réseau associatif destiné à vendre, dans l'Hexagone, des marchandises importées du Bangladesh pour aider les habitants de ce pays. De là, est née l'idée d'un réseau de magasins de vente et d'information consacrés au "Tiers Monde", prélude à la création, en 1973, de la première boutique "Artisans du Monde". En 1984, naissait Solidar'Monde, destiné à mieux structurer la distribution avec une centrale d'achat pour organiser sa logistique. Artisans du Monde est alors devenue une fédération d'associations, dont le but était l'éducation et la sensibilisation du grand public au commerce équitable, initiant ainsi le commerce équitable en France. Le réseau bio a été l'un des premiers soutiens d'Artisans du Monde qui n'a eu de cesse, depuis sa création, de renforcer son engagement. Yannick Chambon, responsable des filières chez Solidar'Monde, explique quelles sont les exigences, au-delà du cahier des charges, nécessaires pour que le commerce équitable ne soit pas qu'un apparat, mais procure un véritable bénéfice sur le terrain, aussi bien social, qu'environnemental et économique. Il donne des exemples de cet impact souhaité comme, par exemple, en Equateur, où Solidar'Monde a créé un partenariat avec la coopérative Copropap et ses 47 producteurs de canne à sucre. Dans la filière café, au Honduras, un bel exemple d'impact environnemental a vu le jour, avec le soutien à la coopérative Comsa, qui mène des actions de biocompostage, crée de l'engrais à partir de microorganismes poussant au pied des caféiers et a ouvert une école pour diffuser ses pratiques. Yannick Chambon présente les actions qu'il conduit au sein de Solidar'Monde, qui propose aujourd'hui environ 250 références alimentaires.
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Commerce équitable : Suivez le bon logo
UFC-QUE CHOISIR, AuteurEn France, le commerce équitable est en forte croissance : alors que les ventes de produits équitables ne représentaient que 377 millions deuros en 2010, elles dépassent le milliard deuros depuis 2017. Ce marché a dailleurs suscité des convoitises et des dérapages. Depuis 2014, le terme « commerce équitable » est protégé juridiquement, et le mot « équitable » (employé seul) lest depuis 2019. Le commerce équitable implique un prix rémunérateur et une contractualisation dau moins trois ans afin de sécuriser les débouchés des producteurs. Lacheteur doit également sacquitter dune « prime de commerce équitable », encore appelée « fond de développement », dédiée à la mise en place de projets collectifs (formation, éducation, amélioration des conditions de travail, protection de la biodiversité ). Si, historiquement, le commerce équitable portait sur des produits alimentaires importés du Sud, les échanges Nord-Nord se sont fortement développés ces dernières années. Les logos de différents labels certifiés sont présentés en fin darticle : Fairtrade, Max Havelaar, Symbole des producteurs paysans, World Fair Trade Organization, BioPartenaire, Fair for Life, Ecocert équitable, Agriéthique. Quelques marques lancées par des acteurs historiques du commerce équitable sont également citées.
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Document d'information médias d'Oxfam : Le virus de la faim : comment le coronavirus sème la faim dans un monde affamé
En 2019, on estimait à 821 millions le nombre de personnes vivant dans linsécurité alimentaire, dont environ 149 millions souffrant de la faim à un niveau critique. Dans certains endroits du monde, la faim gagnait déjà du terrain avant l'apparition de la pandémie de COVID-19. Le coronavirus est venu sajouter à un contexte déjà fragilisé par des conflits, des inégalités croissantes et une crise climatique qui saggrave. Ce rapport étudie comment la pandémie de COVID-19 aggrave la situation. Il relève 10 foyers de famine extrême qui, ensemble, concentrent 65 % des personnes souffrant de la faim à un niveau critique dans le monde : Yémen, République démocratique du Congo, Afghanistan, Venezuela, Sahel et pays d'Afrique de l'Ouest, Éthiopie, Soudan, Soudan du Sud, Syrie et Haïti. De nouveaux pays accusent des niveaux de sous-alimentation croissants (Inde, Afrique du Sud et Brésil) avec des personnes qui ont basculé dans la pauvreté. Ce rapport met également en lumière un système alimentaire mondial qui échoue à distribuer équitablement la nourriture et plonge des millions de personnes dans la faim sur une planète qui produit pourtant suffisamment pour nourrir tout le monde. Oxfam préconise 6 mesures à mettre en uvre immédiatement par les gouvernements.
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Commerce équitable France : « Une convergence entre bio et équitable »
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurMarc Dufumier, président de Commerce équitable France, affirme quil existe une réelle convergence entre bio et équitable. Effectivement, en 2018, plus de 50 % du chiffre daffaires des produits estampillés Commerce équitable dorigine France concerne des produits bio. Pour les filières internationales, cela représente 84 %. La démarche française semble encore assez timide. Cependant, pour Marc Dufumier, le rapprochement entre bio et équitable devrait saccélérer. Il insiste sur la complémentarité du label Commerce équitable pour la valorisation sociale et éthique des produits certifiés bio. Une étude, sortie en janvier 2019, analyse les démarches de deux organisations de producteurs et permet de mettre en avant le rôle du commerce équitable dans la transition écologique. Les deux principaux effets positifs qui en ressortent sont la stimulation à la conversion et lamélioration de limpact environnemental au-delà du label bio. Le collectif des acteurs du commerce équitable souhaiterait une reconnaissance publique des labels privés de commerce équitable, ainsi quune protection du mot « équitable » afin den éviter lusage abusif.
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Guide international des labels de commerce équitable : Edition 2020
Nadine ARNOLD, Auteur ; Elizabeth BENNETT, Auteur ; Manuel BLENDIN, Auteur ; ET AL., Auteur | NOGENT-SUR-MARNE (Jardin dagronomie tropicale, 45 bis Avenue de la Belle Gabrielle, 94 736, FRANCE) : COMMERCE ÉQUITABLE FRANCE | 2019Dans un contexte de forte croissance des ventes de produits labellisés « commerce équitable » (+ 22 % en France en 2018), ce guide décrypte, analyse et compare les différents labels présents sur le marché, dans le monde. Les différents labels de commerce équitable partagent un socle commun dengagements économiques, sociaux, environnementaux qui constituent le fil conducteur de ce guide. Ils se différencient néanmoins par certaines de leurs approches, leurs modes de gouvernance, les modèles agricoles quils soutiennent ou encore les systèmes de contrôle et daudit quils mettent en uvre. Il ressort de cette analyse comparée que les labels de commerce équitable ont l'avantage de mettre en uvre des engagements économiques précis sur les relations commerciales entre acheteurs et producteurs. Les professionnels de lagro-alimentaire, du textile, des cosmétiques ou encore du tourisme trouveront, dans ce guide, des informations pour améliorer les relations avec leurs fournisseurs et pour valoriser leurs pratiques, via des labels de commerce équitable. Cette 5ème édition du guide présente les principales initiatives de commerce équitable local, ainsi que des labels de développement durable et des initiatives de multinationales.
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Marché du commerce équitable : + 22 % de croissance en 2018
BIO-LINEAIRES, AuteurSelon Commerce Equitable France, en 2018, le marché du commerce équitable a augmenté de 22 % pour atteindre 1,276 milliard d'euros en ventes. Le panier annuel moyen a triplé en 6 ans. La répartition des ventes selon les canaux de distribution sont présentés. Pour les filières internationales, les produits équitables sont aussi labellisés bio dans plus de 84 % des cas.
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Agroécologie : Capitalisation d'expériences en Afrique de l'Ouest : Facteurs favorables et limitants au développement de pratiques agroécologiques ; Evaluation des effets socio-économiques et agro-environnementaux
Le projet CALAO Capitalisation dexpériences dacteurs pour le développement de techniques agroécologiques résilientes en Afrique de lOuest a été mis en uvre au cours de lannée 2017, dans le cadre du Projet dappui à la sécurité alimentaire en Afrique de lOuest (PASANAO). Sous le pilotage et la coordination dAVSF (Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières), le projet CALAO a impliqué diverses ONG et universités françaises et africaines et des partenaires au Burkina Faso, au Sénégal et au Togo. Les agricultures familiales de la région ouest-africaine sont confrontées à des défis et à des difficultés auxquels le modèle de la révolution verte, basé sur l'usage intensif d'intrants de synthèse et le recours à des variétés commerciales à haut potentiel de rendement, ne semble pas en mesure d'apporter des solutions durables et adaptées aux besoins et aux capacités des familles paysannes. Le projet a consisté en un travail dévaluation et de capitalisation visant à mettre à disposition des praticiens, décideurs politiques et institutions de coopération des références sur les effets et impacts agro-environnementaux et socio-économiques des pratiques et des systèmes agroécologiques, ainsi que des éléments danalyse des freins et leviers pour le développement de ces pratiques. Ce document de capitalisation présente les résultats issus principalement d'études de terrain, réalisées au Burkina Faso, au Sénégal et au Togo.
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Cacao : le challenge de la durabilité
Bettina BALMER, AuteurParmi les matières premières agricoles tropicales, le cacao est récolté par 5 millions de petits producteurs vivant toujours, en grande majorité, sous le seuil de pauvreté, pour les 3/4 en Afrique, et à 85 % dans 5 pays africains. Les enjeux de développement durable sont donc, avant tout, liés à la pauvreté endémique. La pression croissante de la demande en cacao devrait pousser la filière à s'adapter aux diverses contraintes qu'elle subit actuellement : volatilité du cours, déséquilibre du pouvoir de négociation entre l'amont et le négoce des fèves, part payée aux producteurs sur le prix de vente du chocolat (même si cette part augmente dans le bio et le commerce équitable), mais aussi absence de valeur ajoutée due à la transformation... Par ailleurs, les rendements pâtissent de plus en plus du fait du vieillissement des cacaoyères, de la baisse de la fertilité des sols et de la faible productivité (les récoltes seraient seulement à 1/3 du maximum théorique attendu). La pression accrue sur l'environnement pour implanter de nouvelles cacaoyères et l'impact du changement climatique constituent l'autre dimension du combat pour la durabilité de la production de cacao. La surface cultivée en bio est de 344 666 ha en 2016, soit 3,4 % de la SAU mondiale.
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English Tea Shop
BIO-LINEAIRES, AuteurEnglish Tea Shop a d'abord commercialisé des thés en conventionnel, avant de résolument se tourner vers le bio. Basée en Angleterre, cette entreprise s'est construit un réseau d'environ 2000 petits producteurs bio, principalement au Sri Lanka. Ces producteurs ont laissé la monoculture conventionnelle pour se consacrer à la polyculture bio, ajoutant à leur palette de production des épices ou des fruits. Suranga Herath, le Président Directeur Général d'English Tea Shop, est particulièrement attaché à ce modèle responsable et durable basé sur des engagements profonds et concrets. Parallèlement à ce partenariat de long terme avec les producteurs, l'entreprise a développé un management collaboratif. Les 400 collaborateurs sont considérés comme les co-propriétaires de l'entreprise ; à ce titre ils ont accès aux informations, participent aux décisions et reçoivent les mêmes primes. Aujourd'hui, English Tea Shop est présent dans 53 pays et propose près de 600 références de thés et infusions à partir de 150 plantes bio différentes.
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Introduire la biodynamie au Togo
Jean-Michel FLORIN, AuteurAu Togo, l'agriculture occupe presque les trois-quarts de la population et tient une place importante dans le PIB. La situation sociale et économique est assez difficile, avec une forte diminution du tourisme ces dernières années. Ce pays de l'Afrique de l'Ouest présente, au sud, une zone subéquatoriale bien arrosée à proximité de l'Océan Atlantique, mais dont les côtes sont actuellement menacées par l'urbanisation et le développement de bidonvilles. En allant vers le nord, c'est une zone de montagnes granitiques et volcaniques, au centre du pays, puis une zone de savanes sèches, à la frontière avec le Burkina Faso. Les cultures vivrières sont partout : maïs, sorgho, ignames, tarros, quelques arbres fruitiers... L'intérêt de ce petit pays francophone pour la biodynamie a germé grâce à l'initiative de plusieurs ONG françaises, dont le collectif Captogo et lassociation Indigo. Des contacts ont dabord été établis avec deux paysans togolais intéressés par la biodynamie : Joseph Arizina, agriculteur dans le centre du pays, qui a démarré tout seul la biodynamie sur sa petite surface ; et Komla Zivi, dont le petit domaine se situe au sud-ouest du pays. Un cycle de 4 conférences a pu être organisé, avec des formations à lélaboration de compost de bouse.
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Le défi climatique, nouvelle donne pour lagriculture
François PAPY, AuteurLa prise en compte de lagriculture dans les négociations internationales face au changement climatique a commencé seulement dans les années 2000 et la question de lalimentation (ex : part des importations et exportations liées à lalimentation) a été exclue des accords de la Cop 21. Or, lagriculture doit à la fois nourrir le monde et sadapter au changement climatique, alors quelle y contribue fortement et quelle pourrait aussi en atténuer les effets. Cet article fait un bilan des principales questions à se poser. Ainsi, la question de ladaptation de lagriculture ne peut vraiment se faire quau niveau régional, à travers des approches collectives, regroupant tous les maillons : producteurs, aval, élus... Il faut concevoir de « nouveaux systèmes de culture et daménagement des terrains et de nouvelles orientations de sélection au plus prés des réalités locales ». Ceci impliquera de renforcer les démarches participatives permettant dassocier savoir pratique et savoir scientifique. En termes datténuation du changement climatique, lagriculture peut avoir un rôle majeur à jouer, aussi bien en diminuant les émissions de gaz à effet de serre (GES), dont certains spécifiques à lagriculture (ex : méthane), quen fixant le carbone. Par exemple, en France, la part la plus forte des émissions de GES est due à N2O : la fertilisation azotée est donc un problème majeur à résoudre. Mais si les États peuvent mener des actions datténuation sur leurs territoires, il faut aussi prendre en compte léchelle mondiale : les pays du Nord doivent notamment revoir leurs exigences alimentaires et leurs politiques dimportation/exportation. Le défi face au dérèglement climatique est donc laffaire de tous et demande de revoir les "relations entre les différentes agricultures du monde".
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Recette innovante : Matahi, « l'énergie du baobab »
Quentin DUPETIT, AuteurRaphaël Girardin et Alexandre Giora, deux ingénieurs agronomes, ont créé, en 2013, l'entreprise Matahi Company. Le produit développé est une boisson bio, énergisante, produite à partir du fruit du baobab. Ce projet s'inscrit dans une démarche de commerce durable et équitable, avec la création d'une coopérative agricole au Nord du Bénin, en charge de la collecte des fruits via quatre associations de femmes.
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Marc Dufumier : Pour un monde bio
Marie-Pierre CHAVEL, AuteurDans cet entretien, Marc Dufumier aborde la question des liens entre agriculture biologique dans les pays du Nord et autonomie des pays du Sud. Pour lui, même si le commerce équitable est, sans conteste, un outil de lutte contre la pauvreté, une agriculture bio de qualité non seulement renforcerait l'autonomie des pays du Sud, réduirait la faim dans le monde et la malnutrition, mais uvrerait même pour la paix dans le monde. En tant que président de la Plate-forme pour le commerce équitable, il s'exprime sur la façon dont il voit évoluer celui-ci dans les années qui viennent, et sur l'idéal de l'agroécologie. Pour lui, un des éléments décisifs pour les progrès de l'AB sera sa capacité à ne plus utiliser du tout de pesticides, même naturels, à "vivre avec" les ravageurs en développant encore plus les associations végétales.
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Le quinoa, les enjeux d'une conquête
Didier Bazile interpelle, dans cet ouvrage, sur le développement du quinoa, culture jusque-là considérée comme mineure. Pour analyser les effets de l'extension rapide de son aire de distribution, il évalue l'impact des instruments de régulation sur la circulation des ressources génétiques. Au-delà des questions d'ordre économique ou commercial, il décrit les systèmes agricoles et les dessous du modèle des communautés andines face à l'agro-industrie. L'ouvrage est l'occasion d'en connaître plus sur notre consommation, sur les modèles agricoles qu'elle induit et sur la biodiversité qu'elle permet de maintenir pour les années à venir. Dans cette relation des hommes aux plantes, du Nord au Sud, une nouvelle période pourrait commencer.