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Famine au Sud, Malbouffe au Nord : Comment le bio peut nous sauver
En 2050, les neuf milliards d'humains pourront se nourrir... grâce à l'agriculture biologique. Celui qui l'affirme n'est pas un doux rêveur : c'est l'un des spécialistes mondiaux des questions agricoles. Depuis quarante ans, l'agronome Marc Dufumier observe et écoute les paysans du Nord et du Sud, et il est parvenu à cette certitude : ils sont, avec les consommateurs, les premières victimes d'un système devenu fou - notre agriculture exagérément spécialisée, mécanisée et "chimisée". Au Sud, un milliard d'individus meurent encore aujourd'hui de faim et la malnutrition provoque des flux migratoires toujours plus massifs. Au Nord, la pollution des eaux ou l'érosion des sols menacent chaque jour un peu plus nos écosystèmes, et l'on retrouve dans presque tous nos aliments des doses de pesticides ou de résidus médicamenteux. Il est donc temps de changer de cap... à condition de savoir où aller. Pour la première fois, ce livre dresse un panorama complet, c'est-à-dire mondial, des désordres agricoles. Surtout, au-delà du constat, il montre qu'une alternative crédible est à l'uvre : l'agroécologie. Qualité des aliments, fixation des populations paysannes, respect de l'environnement et - contrairement aux idées reçues - garantie, voire amélioration, des rendements : le bio n'est pas un caprice de bobo ! C'est plus que jamais la voie de l'avenir. Marc Dufumier, ingénieur agronome, est professeur émérite en agriculture comparée et développement agricole à l'AgroParistech. Expert auprès de la FAO et de la Banque mondiale, il est régulièrement sollicité par les gouvernements étrangers confrontés à des crises alimentaires ou agricoles.
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Terre et liberté ! : A la conquête de la souveraineté alimentaire
Paul NICHOLSON, Auteur ; Xavier MONTAGUT, Auteur ; Javiera RULLI, Auteur | GENEVE (6 Rue Amat, 1202, SUISSE) : CETIM (Centre Europe - Tiers Monde) | 2012
"Terre et liberté !", c'est avec ce cri que des milliers de paysans mexicains se soulevèrent contre les grands propriétaires terriens. Guidés par Emiliano Zapata, ils occupèrent leurs haciendas, au début du 20ème siècle, revendiquant la réforme agraire et la révolution sociale. Plus d'un siècle après, ce cri reste d'une actualité cuisante. L'orientation des politiques économiques imposées, le développement de l'agriculture industrielle et productiviste éjectent les paysans familiaux de leurs terres, les privant de leur rôle millénaire. En se regroupant au sein de La Vía Campesina, des organisations paysannes ont propagé dans le monde le "concept action" de la souveraineté alimentaire. A partir des questions agricoles et alimentaires Nord et Sud, la souveraineté alimentaire porte en elle les fondations nécessaires pour construire une autre société et d'autres manières de travailler. Mais elle s'inscrit dans une dynamique, un processus qui se conquiert et qui ne se décrète pas. Le but de ce livre est de préciser la portée politique et stratégique de la souveraineté alimentaire. Ce livre s'adresse à toute personne intéressée par l'agriculture, la solidarité internationale, le commerce équitable... Il s'articule autour d'un entretien avec Paul Nicholson, qui a joué un rôle de premier plan au sein de La Vía Campesina. Cette entrevue est complétée par un article de Xavier Montagut (commerce équitable) et de Javiera Rulli (coopération internationale).
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La propriété intellectuelle contre la biodiversité ? : Géopolitique de la diversité biologique ?
Julie DUCHATEL, Auteur ; Laurent GABERELL, Auteur ; Gonzalo GOSALVES, Auteur ; ET AL., Auteur | GENEVE (6 Rue Amat, 1202, SUISSE) : CETIM (Centre Europe - Tiers Monde) | 2011
Les pays du Sud recensent 80% des ressources naturelles mondiales, attisant la convoitise des sociétés transnationales, qui tentent de se les approprier à coup de brevets et autres titres de propriété intellectuelle. Pour tenter de pallier cette biopiraterie, la Convention sur la diversité biologique propose un "partage des bénéfices" entre ces firmes, les peuples autochtones et les pays du Sud. Presque 20 ans après l'entrée en vigueur de cette Convention, ce partage est-il réellement "équitable" et "bénéfique" pour les peuples ? Garantit-il la poursuite de l'innovation collective ? La valorisation marchande de la nature permet-elle de protéger la biodiversité ? Dans les pays du Nord, les réglementations sur les semences ont eu pour effet de réduire la biodiversité agricole. Cette situation vécue au Nord augurerait-elle de ce qui se passera dans le monde entier ces prochaines décennies ? Ce livre montre en quoi le fait d'imposer des droits de propriété intellectuelle sur la biodiversité conduit à des conséquences dramatiques pour l'humanité. Y a-t-il des modèles alternatifs et participatifs de partage des ressources et des savoirs s'exerçant en dehors du marché et pouvant protéger efficacement la biodiversité, comme des modèles de type "open source" ? On trouvera ici quelques idées pour aider à repenser la logique de privatisation et de marchandisation de la nature.
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L'institutionnalisation de l'agriculture biologique vue par le Sud : entre régulation inégalitaire et tropicalisation de la certification
Ce chapitre tiré du livre "Développement durable et responsabilité sociale" présente certaines difficultés que rencontrent les pays du Sud lors de la mise en marché des produits biologiques. Les auteurs ont interrogé des acteurs du milieu biologique (producteurs, représentants des intermédiaires commerciaux et personnels des agences de certification) afin de connaître les différents enjeux à tous les niveaux. Les pays du Nord sont très protectionnistes et les produits qui traversent leurs frontières doivent respecter leurs normes de production biologique. Les moyens qu'ont pays du Sud pour faire entrer leurs produits dans les pays du Nord consistent à faire certifier leurs productions par des organismes certificateurs extérieurs ou par des organismes locaux. Dans le premier cas, les coûts sont très élevés et dans le deuxième cas, la reconnaissance de ces organismes par les pays importateurs est souvent faible. L'équivalence des normes ou l'harmonisation de celles-ci faciliteraient grandement la mise en marché des produits biologiques du Sud, mais le processus définissant celles-ci considère rarement les réalités des pays du Sud. De plus, les représentants des pays du Sud sont souvent peu représentés dans ces processus décisionnels. Il reste beaucoup à accomplir et la situation qualifiée d'inégalitaire risque de prendre de l'ampleur si les pays du Sud ne sont pas impliqués davantage dans les processus décisionnels.
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L'agriculture biologique au Sénégal
Annelaure WITTMANN, AuteurL'ONG ENDA, après avoir fait de la sensibilisation aux dangers des pesticides, organise depuis plus de 20 ans des expérimentations sur l'utilisation de la matière organique comme fertilisant et sur les associations de cultures. Certains projets visant l'exportation ont dû être abandonnés du fait du mécontentement des producteurs face aux retards de paiement ou au coût de la certification (par produit et non de la filière dans son ensemble). Le commerce équitable n'apporte pas de solution durable aux asymétries du commerce international, mais il est porteur de valeurs que peuvent s'approprier les producteurs locaux. Ainsi, on va vers un commerce équitable et une agriculture bio sud/sud.
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Commerce équitable, commerce solidaire et partenariat interentreprises
Benoît OLIVIER, AuteurLa filière du miel labellisé équitable bénéficie aujourd'hui d'une conjoncture favorable. Cela crée des tensions entre organisations apicoles certifiées par Fairtrade Labelling Organization (FLO) et les importateurs du commerce équitable. Les producteurs restent néanmoins attachés à cette forme de commerce. Maya Fair Trade scrlfs (MFT) est une organisation de commerce équitable spécialisée dans le miel ; avec l'ONG Miel Maya Honing asbl (MMH), elle existe depuis 1975. En 1988, le label Max Havelaar a été créé, d'abord pour le café, puis pour le miel. Aujourd'hui, tous les fournisseurs du miel Maya sont certifiés par FLO-Cert (le certificateur du commerce équitable créé par la coupole des associations nationales de labellisation Max Havelaar et assimilées). Le dossier s'interroge sur les raisons d'un attachement des producteurs de miel au commerce équitable (en ce qui concerne le miel en provenance du Mexique et du Guatemala, commercialisé en Belgique et dans les pays limitrophes), ainsi que sur les perspectives d'évolution offertes par cette forme de commerce, notamment en ce qui concerne le développement des partenariats. Sont décrites les modalités d'échange (transaction commerciale entre MFT et les fournisseurs ; filiale mexicaine en voie de constitution ; prix du miel sur le marché mondial ; réduction de l'écart entre le prix que paie le commerce équitable et celui des intermédiaires commerciaux mais maintien de la confiance dans ce mode d'échange par les organisations de producteurs ; commerce solidaire et partenariat interentreprises).
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Le commerce équitable en question
Jean-Paul DAUBARD, AuteurLe troisième colloque international sur le commerce équitable s'est tenu, en mai 2008, à Montpellier. Cet article revient sur la crise de croissance que ce type de commerce est en train de connaître, en soulignant les débats internes qui traversent ce mouvement : faut-il ouvrir ce commerce, au-delà des groupements de producteurs, aux entreprises du Sud ? Pourquoi Nestlé peut-il s'investir dans ce commerce ? Et pour les salariés du Nord de la grande distribution (de plus en plus présente dans cette filière), quelles retombées doit-on exiger ? L'article se veut rassurant, soulignant que la guerre entre Max Havelaar et Artisans du Monde n'a pas eu lieu, et que ces débats reflètent précisément la maturité du réseau. Mais l'article pointe aussi un manque : pourquoi ne pas avoir abordé, lors de ce colloque, les réseaux de commerce équitable Nord-Nord ?
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Dossier : Tour du Monde de la Bio : Une solidarité Nord-Sud
Gaëlle POYADE, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, AuteurCe dossier fait une synthèse de l'état de l'agriculture biologique à travers le monde, avec notamment la présentation de divers chiffres. Ainsi, l'Australie est le pays ayant la plus grande surface en bio (12 millions d'hectares), l'Ouganda compte le plus grand nombre d'agriculteurs bio (206 803) ou encore le Lichtenstein est le pays ayant la plus grande part de sa SAU en bio, soit 30 %. Mais au-delà des chiffres, globalement en augmentation, ce dossier présente les relations entre bio et solidarité Nord-Sud ou entre bio et lutte contre la faim. L'idée principale est que le développement de la bio dans le monde, notamment dans les pays en voie de développement, doit aussi être associé à la notion de commerce équitable, à la solidarité, au respect d'un équilibre entre exportations et cultures vivrières. Même si les exportations de produits bio amènent à favoriser l'extension de ce type d'agriculture à travers le monde, elles doivent, comme c'est déjà le cas dans divers pays, amener au développement de marchés intérieurs bio. Le dossier présente aussi des exemples de ces relations entre bio et solidarité : produits bio et constructions d'écoles à Madagascar, développement de la filière coton bio entre la Bretagne et l'Afrique de l'Ouest par exemple. Mais même si un grand nombre d'agriculteurs locaux n'a pas perdu son savoir traditionnel (beaucoup appliquent les principes de l'AB de fait), il faut développer la recherche et la formation pour que l'agriculture biologique progresse, notamment au niveau des rendements, et apporte de vraies solutions, en particulier pour la lutte contre la faim.
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Quel commerce équitable pour demain ? : Pour une nouvelle gouvernance des échanges
Corinne GENDRON, Auteur ; Arturo PALMA TORRES, Auteur ; Véronique BISAILLON, Auteur ; ET AL. | PARIS (38 Rue Saint-Sabin, 75 011, FRANCE) : ÉDITIONS CHARLES LÉOPOLD MAYER | 2009
Qu'est-ce que le commerce équitable aujourd'hui ? Qui en sont les principaux acteurs ? Quel est son avenir ? Autant de questions auxquelles ce livre se propose de répondre à travers sept expériences sur le terrain dans différentes régions du monde. Au gré de ce voyage, le lecteur partira notamment au Chiapas au coeur d'une petite organisation de producteurs de café, en Bolivie au sein d'une exploitation de quinoa, en Inde pour explorer des formes moins traditionnelles de commerce équitable... Cet ouvrage invite à découvrir les multiples visages d'un mouvement en pleine expansion qui cherche à retrouver l'humain derrière le consommateur, la communauté derrière le producteur et à redéfinir le lien social et politique. Les auteurs offrent de réfléchir aux enjeux que le commerce équitable soulève en regard des appels à un commerce international plus juste et des possibilités d'un marché alternatif fondé sur d'autres valeurs.
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Tendance mode : Payez-vous une neutralité carbone !
Elisabeth LECIAK, AuteurLa compensation carbone consiste, pour un particulier ou une entreprise, à substituer une réduction à la source de ses émissions à une quantité équivalente de "crédits carbone" en les achetant auprès d'un tiers. Fondé sur le principe d'indifférence géographique du protocole de Kyoto, une quantité donnée de CO2 émise dans un endroit peut être "neutralisée" par la réduction ou la séquestration d'une quantité équivalente en un autre lieu. Ce principe, en étant d'une extrême simplicité, a déjà la première qualité du concept à succès. Sur ce sujet de la "neutralité carbone", les ONG Carbon Trade Watch (CTW) et Word Rainforest Mouvement (WRM) y voient un mythe qui ne servirait qu'à contourner les véritables questions en intégrant l'enjeu climatique au scénario "business as usual". Revenant sur le marché volontaire de la compensation carbone, l'article s'interroge : - Une bonne affaire ou un moyen de lutte contre le changement climatique ? (Questions de fond... ; Questions de forme...) ; - Le sens de la démarche.
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Vers une mondialisation équitable et la relocalisation des économies
Emmanuel ANTOINE, AuteurMinga est une association qui soutient le commerce équitable et le développement local. Un des enjeux est de permettre la souveraineté alimentaire dans les pays du sud notamment et de maintenir la biodiversité. Il serait possible de développer des filières d'importation qui permettent aux populations de valoriser une production sans pour autant perturber leur équilibre au niveau local. Dans les pays développés également, il serait intéressant de relocaliser l'économie.
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Commerce équitable : Les fruits du partage
F. DENET, AuteurDepuis quelques années, le réseau Fermes du Monde, mis en place par l'Ardear (Association pour le développement de l'emploi agricole et rural) de Rhône-Alpes, a lancé une filière équitable : des producteurs achètent les fruits de paysans africains pour les intégrer à leurs propres productions. La FRCivam Auvergne mène un projet pour permettre aux paysans de la région de rejoindre cette filière.
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"Bio"-carburants : Conduire ou nourrir, il faut choisir...
Le développement des agrocarburants a des conséquences sur l'agriculture dans le monde, et les pays du Sud en particulier, par la pression exercée sur les écosystèmes naturels (monoculture, déforestation, incendies de forêts, disparition de la biodiversité), sur les communautés (aggravation des conflits fonciers, atteinte aux droits des indigènes et des communautés locales, aggravation des famines). En Indonésie, le gouvernement prévoit de détruire 16,5 millions d'hectares de forêt tropicale pour planter des palmiers à huile ; des "experts" français estiment que 15 à 20 millions d'hectares sont disponibles à l'achat en Amérique du Sud ; au Cameroun, le groupe Bolloré contrôle quelques 40 000 hectares de plantations de palmiers à huile... Face à cette nouvelle donne, les Amis de la Terre lancent un appel à la communauté internationale pour que soit revu le modèle énergétique mondial.
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La faim, la bagnole, le blé et nous
Fabrice Nicolino, dans son dernier livre "La faim, la bagnole, le blé et nous : Une dénonciation des biocarburants", remet en question les agrocarburants. Au départ présentés comme la solution écologique face à la crise climatique, les agrocarburants représentent aujourd'hui une façon d'utiliser encore plus de pesticides sur des cultures qui rentrent en concurrence avec des cultures alimentaires.
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Le guide de l'économie équitable
Le Guide de l'économie équitable est un ouvrage collectif. Les réflexions et propositions des neuf coauteurs ont été complétées, par Jean-Pierre Caldier, d'études, de tableaux, de chiffres, d'un annuaire des principaux acteurs du commerce équitable et de l'économie sociale et solidaire. Le Guide, partant des principes du Commerce Equitable Nord Sud, amorce une réflexion sur "le devenir équitable de l'économie". Est-il possible de transformer l'économie en un système où la valeur du travail serait davantage reconnue ? De changer le statut de la propriété des moyens d'échanges et de production ? De démocratiser l'entreprise ? D'aller vers une transformation sociale hors du système capitaliste financier et de l'administration étatique ? Le livre est composé de quatre parties ponctuées par les réflexions de Sylvie Mayer : - Le commerce équitable Nord Sud, ses pratiques, ses acteurs, avec les éclairages d'Arturo Palma Torres, de Vincent David et de Jean-Paul Vanhoove ; - Une vision de l'économie sociale et solidaire : coopératives, mutuelles et associations. Daniel Arnaudin témoigne sur les SCOP, Maurice Décaillot fait part de ses recherches sur le "juste prix" ; - L'espérance de construire un commerce équitable Nord Nord. Quel rôle pour la grande distribution ? Un panorama objectif et sans complaisance est dressé. Patrice Bouillon ouvre des pistes pour y faire contrepoids. Jean-Paul Vanhoove entre dans le vif du débat : commerce équitable et grande distribution sont-ils compatibles ? ; - La question d'avenir : Commerce équitable et altermondialisation. Soixante années du GATT à l'OMC, le commerce équitable est replacé dans le contexte de la mondialisation par Anne Françoise Taisne. Thomas Coutrot envisage le commerce équitable comme une alternative au libre échange.