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Plantes aromatiques en pot : Lusine flambant neuve de Bioplants
Marion COISNE, AuteurBioplants est une entreprise spécialisée dans la production de plantes aromatiques bio destinées à être vendues en pot au rayon fruits et légumes des supermarchés. Lusine, qui était auparavant localisée à Saint-Martin-du-Fouilloux (49), a déménagé sur un nouveau site de production comportant 14 500 m2 de serres, près dAngers (aux Ponts-de-Cé). Cette entreprise se porte bien : son chiffre daffaires est passé de 2,62 M en 2021, à 3,4 M en 2022 (en prévisionnel). Malgré la conjoncture, ce marché reste porteur et Bioplants ambitionne un chiffre daffaires de 6 M en 2024. Le processus de production est fortement automatisé et le nouveau site de production a été mûrement réfléchi afin d'économiser leau et lénergie. Les plants se développent grâce à de la sub-irrigation (ils baignent dans de leau avec des éléments nutritifs dorigine organique). Leau utilisée provient des toits des serres, elle est récupérée et stockée dans des bassins bâchés près du parking. Le dispositif dirrigation fonctionne en circuit fermé, ce qui permet à l'entreprise de consommer 8 à 10 fois moins deau et dêtre quasiment autonome. Lentreprise sinscrit dailleurs de manière plus large dans une démarche écoresponsable : implantation du nouveau site de production sur une friche péri-urbaine (et non sur de bonnes terres), 17 % des surfaces couvertes sont dédiées à la biodiversité, pas dutilisation du cuivre, recours limité à la tourbe, utilisation de housses (autour des plants) en papier kraft et de pots en matériaux 100 % biosourcés en France et compostables
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BasIC Bas Intrant Cuivre : Comment se comporte le cuivre dans les sols viticoles français ?
Laurence DENAIX, Auteur ; Anaëlle COMESTAZ, Auteur ; Anaïs BERNEAU, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2022Réalisé dans le cadre du projet BasIC (Bas Intrant Cuivre), piloté par la FNAB, ce document sadresse aux viticulteurs et aux techniciens désirant mieux comprendre limpact du cuivre dans les sols. Le cuivre est la seule substance efficace pour la lutte contre le mildiou en viticulture biologique. Cet élément est largement stigmatisé pour son impact sur lenvironnement. Pourtant, avant son usage phytosanitaire, il sagit dun oligo-élément indispensable à la vie qui est présent naturellement dans les sols. Il existe, à ce jour, peu de bibliographie sur laccumulation du cuivre dans le sol, en fonction des caractéristiques de ce dernier. Afin didentifier les facteurs daccumulation du cuivre dans les sols et de caractériser les paramètres favorisant la biodisponibilité de cet élément, 92 échantillons ont été prélevés et analysés sur lensemble du vignoble français : Alsace, Bergerac, Bordelais, Bourgogne, Champagne, Côtes-du-Rhône, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, Pays de la Loire, Savoie. Ce document présente les principaux résultats obtenus. Il commence par rappeler les différentes sources de cuivre dans les sols, ainsi que les différentes formes de cuivre existantes. Il revient ensuite sur la définition et le phénomène de biodisponibilité du cuivre, avant de détailler les facteurs qui influencent la disponibilité et laccumulation de cet élément dans les sols. De plus, un historique est réalisé, depuis le 20ème siècle, sur les doses de cuivre utilisées et autorisées dans les parcelles viticoles. Depuis le début du 20ème siècle, les viticulteurs appliquaient en moyenne 50 kg/Ha/an de cuivre. Cette quantité a été limitée en bio en 2000, et en 2019 pour tous les viticulteurs (4 kg/Ha/an aujourd'hui).
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BasIC Bas Intrant Cuivre : Réussir sa lutte contre le mildiou avec peu de cuivre
Eric NARRO, Auteur ; Anaïs BERNEAU, Auteur ; Martin ROCOUR, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2022En agriculture biologique, le cuivre est la seule substance homologuée et efficace pour lutter contre le mildiou. Cependant, le cuivre peut saccumuler dans le sol et avoir des effets indésirables. Ainsi, cette brochure a été conçue pour aider les vignerons à faire face au mildiou de façon efficace, tout en minimisant les quantités de cuivre utilisées. Ce document commence par rappeler les périodes durant lesquelles il est recommandé de traiter (la date et le nombre de traitements sont à ajuster en fonction de la météo pluviométrie -, du stade physiologique de la vigne et de la pression en mildiou). Il indique ensuite les doses préconisées de cuivre métal en fonction du stade physiologique de la vigne et de la pression en mildiou, avant de schématiser une proposition de planning de traitement. Des informations sur les préparations à base de plantes (ortie, prêle, saule, ail, pissenlit, reine des prés) aidant à lutter contre cette maladie sont aussi apportées. Un focus est ensuite réalisé sur la prophylaxie car, au-delà du traitement en lui-même, la gestion du mildiou sopère par des actions préventives tout au long du cycle de la vigne (ébourgeonnage, rognage, palissage, effeuillage, taille, travail du sol, etc). Ce document explique également quoi faire si un producteur bio sest fait dépasser par le mildiou (utilisation de produits phytosanitaires et recours à des actions physiques sur la vigne) et donne des repères pour bien régler son pulvérisateur. Cette brochure a été réalisée dans le cadre du projet BasIC (Bas Intrant Cuivre), piloté par la FNAB et financé par le plan Ecophyto II.
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BasIC Bas Intrant Cuivre : Viticulture bio : comment réduire lusage du cuivre et maîtriser le mildiou ; BasIC Bas Intrant Cuivre : Raisin de table biologique : comment réduire lusage du cuivre et maîtriser le mildiou
FNAB, Auteur ; Lucie PIERRE, Auteur ; Elise RIVIÈRE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2022Ces quatre fiches présentent les témoignages de viticulteurs bio et d'un producteur de raisins de table bio qui ont mis en uvre des pratiques afin de réduire leur utilisation de cuivre, tout en maîtrisant le mildiou. Ces fiches détaillent plus particulièrement leurs pratiques en 2020 et 2021 : IFT total, dose de cuivre utilisée, rendements, niveau de maîtrise du mildiou, stratégie de réduction des intrants, avantages, limites Un membre du projet BasIC propose également un regard extérieur sur leurs pratiques, et chaque producteur exprime trois conseils-clés pour diminuer les traitements. David Giachino, viticulteur bio en Isère, préconise un éclaircissage de la vigne, lutilisation de PNPP et une bonne qualité de pulvérisation. Frédéric Schmitt, en Alsace, conseille de tester progressivement de nouvelles pratiques, de ne pas se laisser déborder et de bien maîtriser la prophylaxie. Gabin et Félix Richoux, dans lYonne, recommandent avant tout dobserver, danticiper et dêtre rigoureux. Thierry Serre, producteur de raisins de table bio dans le Tarn-et-Garonne, préconise également de tester de nouvelles pratiques de manière progressive, de faire attention à la tolérance des dégâts causés par le mildiou sur les feuilles (pour que les grappes ne soient pas attaquées par la suite), et dêtre vigilant vis-à-vis du black rot. Ces fiches ont été réalisées dans le cadre du projet BasIC (Bas Intrant Cuivre), qui est piloté par la FNAB et financé par le plan Ecophyto II.
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Cartographie des utilisations des produits phytopharmaceutiques à base de cuivre en France en considérant leur application en agriculture biologique et conventionnelle
Ce rapport de lAnses établit une cartographie des utilisations des produits phytopharmaceutiques à base de cuivre en France en considérant leur application en agriculture biologique et conventionnelle. Cette étude visait à fournir des éléments de contexte sur les pratiques agricoles actuelles d'usage du cuivre en France et sur la dépendance des filières aux produits cupriques. Ce travail a permis d'identifier les filières qui pourraient être impactées par une évolution des contraintes réglementaires et appliquées aux produits cupriques. Pour finir, un état des lieux de l'utilisation d'alternatives chimiques et non chimiques au cuivre permet d'explorer la faisabilité d'une limitation accrue du cuivre ou de sa substitution.
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Dossier : Innovations en arboriculture : Introduire des animaux dans les vergers
Marion COISNE, AuteurDe plus en plus darboriculteurs introduisent des animaux dans leurs vergers. Cela apporte différents bénéfices ; pour les vergers : gestion du couvert herbacé, gestion du lierre sur les arbres, lutte contre les ravageurs (carpocapse, anthonomes, campagnols ), fertilisation partielle ; et pour les animaux : ressources alimentaires (herbe, fruits de second choix), abris climatiques, voire refuges contre les prédateurs. Enfin, cela peut permettre aussi à lagriculteur de sécuriser son système en développant un atelier animal de taille suffisante en plus des vergers. Ce dossier présente aussi les freins liés à cette pratique (dégâts sur les arbres, compaction du sol ) et les points de vigilance (bonne communication avec les éleveurs, investissements pour les abris, abreuvoirs, clôtures, temps dastreinte, réglementation biosécurité ). Des essais montrent que les fils électriques sont le moyen le plus efficace pour éviter les dégâts dans les vergers. Dautres expérimentations ont été menées pour quantifier les bénéfices et les freins techniques sur la station de la Pugère (Bouches-du-Rhône). Le dossier fait également place aux témoignages darboriculteurs ayant introduit des animaux dans leurs vergers.
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Extraits végétaux : les connaissances se précisent
Adrien LASNIER, AuteurEn protection des cultures, l'utilisation d'extraits végétaux se développe. Toutefois, les connaissances sur ces substances et sur leurs effets sont encore peu nombreuses. Dans le cadre du projet Obioleg, dans la région Pays de la Loire, le CTIFL réalise des essais in vitro et sur plantes depuis 2019. De nombreux extraits végétaux sont ainsi évalués pour plusieurs cultures légumières et leurs pathogènes. Sur la station expérimentale de la Morinière (Indre-et-Loire), des essais similaires sont réalisés pour mieux lutter contre la tavelure sur pommiers. L'efficacité d'extraits végétaux est notamment comparée à celle de solutions couramment utilisées en agriculture biologique (cuivre, soufre).
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Filière cognac bio : État des lieux et perspectives
Léa BIZEAU, Auteur ; Léa CUBAYNES, Auteur ; Jeanne KERRINCKX, Auteur ; ET AL., AuteurEn Nouvelle-Aquitaine, en 2021, 13,7 % des vignes étaient conduites en agriculture biologique, soit 32 522 ha certifiés ou en conversion. Parmi les différents bassins viticoles de la région, celui de Cognac est moins "converti", avec 3 % de ses surfaces en AB en Charente et 4 % en Charente-Maritime. A travers cet article, les auteurs dressent un état des lieux de cette filière Cognac bio et de ses perspectives de développement. La moindre proportion de production bio s'explique en partie par la structuration de cette filière, avec du cognac vendu principalement aux maisons de cognac (peu de vente directe) qui ne valorisent pas le produit en bio mais le mélangent aux produits conventionnels. Toutefois, les choses changent petit à petit. Du côté de la production, plusieurs groupes de producteurs bio (DEPHY Bio, par exemple) se sont constitués pour travailler sur les performances techniques de leurs vignobles, et notamment sur la gestion des maladies (mildiou et flavescence dorée principalement), des ravageurs et des adventices. L'un des grands objectifs : réduire les doses de cuivre utilisées. Ainsi, même si le cognac biologique est aujourd'hui encore minoritaire, ses perspectives de développement sont encourageantes.
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Gestion du mildiou : Bilan de la campagne 2021
Martin ROCOUR, AuteurCet article propose un retour sur la campagne viticole 2021 en matière de pression du mildiou et de moyens mis en uvre pour lutter contre cette maladie cryptogamique. L'été 2021 a été pluvieux, en particulier de juin à fin juillet, entraînant le maintien d'une pression du mildiou importante et la nécessité, pour les viticulteurs, de poursuivre les traitements. En effet, il est primordial de protéger les feuilles - et pas seulement les grappes - afin d'assurer la mise en réserve pour les années suivantes, et donc la pérennité de la plante. Plusieurs conseils sont donnés en ce sens. En 2021, les conditions météo estivales propices au mildiou ont fait suite à des épisodes de gel qui avaient déjà fragilisé les ceps, avec des retards de développement végétatif parfois conséquents, mais aussi un buissonnement important de certains ceps qui ont alors nécessité plusieurs passages d'ébourgeonnage.
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Maladies de conservation : Les recherches avancent sur pommes
Marion COISNE, AuteurLes maladies de conservation peuvent causer des dégâts importants sur les pommes. Pour évaluer les solutions efficaces en bio, le Cefel (Centre dexpérimentation en fruits et légumes du bassin Sud-Ouest) mène des essais en pré-récolte et en post-récolte. Contre les gloeosporioses, les résultats obtenus avec le traitement pré-récolte Amylo-X sont mitigés : il sest avéré intéressant en 2017, mais na montré aucune efficacité en 2020. Plusieurs traitements pré-récolte à base de cuivre ont également été testés contre le phytophthora, afin de comparer lefficacité des différentes formes de cuivre et des co-formulants. Le Funguran sest montré le plus performant à plusieurs reprises. Quatre traitements pré-récolte ont également été testés contre les pourritures de Gala : Blossom Protect, Amylo-X, Rhapsody et Curatio. Blossom Protect sest avéré être le plus efficace, que ce soit sur monilia, cylindrocarpon, gloeosporioses ou colletotrichum. Toutefois, il sagit dun essai unique : dautres expérimentations sont nécessaires pour confirmer ou infirmer ces résultats. Enfin, le traitement à leau chaude (traitement post-récolte) a été testé pour lutter contre les gloeosporioses. Aucun fruit na été atteint par cette maladie lorsque les pommes ont été traitées 2,5 min à 51-52 °C. Mais, plus la durée et la température augmentent pendant le traitement, plus il y a de risques de brûlures. En complément de cet article, un encart explique quaux Jardins de Brière, en Loire-Atlantique, la lutte contre les maladies de conservation passe, dans un premier temps, par le choix de la variété, puis par des traitements pré-récolte.
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Mildiou et vigne: Que retenir de 2021? - Quelques pistes concrètes pour une meilleure maîtrise des risques
Claire MULLER, Auteur ; Mathias LUDWIG, AuteurL'année 2021, avec un mois de mai froid et un été pluvieux, a été particulièrement favorable au mildiou. Les vignerons suisses, quel que soit leur territoire, ont dû s'adapter en permanence à cette saison exceptionnelle, mais qui pourrait se reproduire à l'avenir. Il leur a fallu traiter rapidement, au bon moment, et surtout à de nombreuses reprises. Si cela s'est avéré d'autant plus difficile dans les vignobles qui sont peu ou pas mécanisés, ces systèmes ne sont pas pour autant à oublier. Des adaptations sont possibles, comme passer en vignes hautes ou mi-hautes, ou encore implanter des variétés plus résistantes. Dans un second article, trois vignerons romands en agriculture biologique présentent les stratégies qu'ils ont mises en place pour faire face à la situation de 2021 : - Eric Meylan, à Mont-sur-Rolle, mise sur la portance et donc sur la qualité de ses sols, et a adapté un quad pour appliquer certains traitements avec du matériel plus léger ; - André Bélard, à Chexbres, a pu agir en temps et en heures pour protéger ses vignes mais, à l'avenir, il souhaite développer plus de biodiversité via un projet de vitiforesterie ; - Damien Mermoud, à Lully, s'en est sorti grâce à une bonne maîtrise de la vigueur de ses vignes. Celles-ci sont cultivées mi-hautes et traitées avec des préparations biodynamiques.
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Des ovins dans les vergers
Pierre PELLISSIER, AuteurDans la Drôme, où lélevage ovin et larboriculture sont des filières dynamiques, le projet ECORCE, porté par le FiBL France, avec Agribiodrôme parmi ses partenaires, a pour objet détudier la pratique du pâturage des ovins dans les vergers en saison de végétation. Tout dabord, lobjectif de ce projet de recherche est dévaluer les risques de lassociation ovins/arbres pour les animaux (intoxication chronique au cuivre, parasitisme) et pour les végétaux (écorçage et abroutissement). Les performances technico-économiques et organisationnelles de cette pratique ont été collectées et étudiées, dans le but, à terme, de construire un référentiel pour les agriculteurs. Cet outil permettra de lever les freins au développement de cette pratique et d'aider, dans leur réflexion et leurs décisions, les arboriculteurs qui souhaitent sassocier à un ou plusieurs éleveurs, ainsi que les arboriculteurs qui souhaitent créer un atelier délevage sur leur exploitation.
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RELACS: Deliverables & reports: Copper
Annegret SCHMITT, Auteur ; Ursula WENTHE, Auteur ; Hans-Jakob SCHARER, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2022 et 2021Le projet européen RELACS - REplacement of Contentious Inputs in organic farming Systems (2018-2022) - avait pour objectif dévaluer des solutions pour diminuer, voire remplacer, lutilisation dintrants controversés dans les systèmes conduits en agriculture biologique. Ce projet sest notamment penché sur les alternatives à lutilisation du cuivre en viticulture, en arboriculture et dans les cultures sous serre. Quatre livrables ont été publiés à ce sujet : 1 - Un livrable décrit et quantifie lutilisation de différents intrants controversés par les producteurs bio européens (une partie de ce livrable concerne lutilisation de cuivre) ; 2 Un autre livrable décrit les essais réalisés, en partenariat avec des entreprises impliquées dans le projet, pour tester des produits alternatifs au cuivre (essais conduits sur la vigne, des pommiers, des légumes sous serre concombres et tomates -, des rosiers et des framboisiers) ; 3 Un autre livrable propose une vue d'ensemble sur les nouvelles stratégies basées sur de faibles doses de cuivre, ou sans cuivre (en viticulture, arboriculture et cultures sous serre bio), et présente les résultats des essais réalisés dans des exploitations bio pour optimiser et valider ces nouvelles stratégies ; 4 Le dernier livrable se penche sur lévaluation des impacts socio-économiques et environnementaux des différentes alternatives aux intrants controversés (une partie de ce document concerne des alternatives au cuivre : utilisation dextrait de réglisse, dextrait de mélèze, dextraits de SUMB (plantes vivaces et ligneuses) et de faibles doses de sucre).
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Renouvellement de lapprobation du cuivre : « La priorité : gérer laccumulation dans les sols »
Frédérique ROSE, AuteurLe cuivre doit être réapprouvé fin décembre 2025. Matthias Weidenauer, consultant, est mandaté par la Task force cuivre pour uvrer à la réapprobation du cuivre (Union Copper Task Force - EUCuTF) au niveau européen. Il note une grande avancée en 2021, avec ladaptation des guides dévaluation de lEfsa (prise en compte de la courbe en U pour la relation dose/effet négatif, prise en compte de la biodisponibilité du métal). Aujourd'hui, réglementairement, le cuivre est approuvé comme substance active candidate à la substitution. Il nest pas classé cancérigène, mutagène ou reprotoxique, mais persistant, bioassimilable et toxique. Cependant, cette évaluation ne semble pas appropriée pour le cuivre et la Task force uvre pour que le cuivre ne soit plus considéré comme candidat à la substitution. De plus, depuis 2003, la Task force cuivre réalise une étude, en Allemagne, pour évaluer limpact du cuivre sur les vers de terre. Les résultats montrent qu'il ny a pas deffets négatifs avec des doses de 4 et 8 kg/ha, mais que la perte pourrait être conséquente pour diverses espèces avec une forte dose de 40 kg/ha. Des essais sont également menés pour protéger les sols de laccumulation avec limplantation de couverts végétaux adaptés permettant dextraire le cuivre. Pour Matthias Weidenauer, trouver des solutions pour éviter laccumulation de cuivre dans les sols est la priorité. La Task force remet aussi en cause le risque estimé pour le travailleur (seuils de toxicité incohérents, pas de transferts par la peau observés...). Globalement, la Task force cuivre est optimiste pour le renouvellement de lapprobation de la substance.
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Use of Copper-Based Fungicides in Organic Agriculture in Twelve European Countries
Lucius TAMM, Auteur ; Barbara THUERIG, Auteur ; Stoilko APOSTOLOV, Auteur ; ET AL., AuteurLa réduction de l'usage de produits à base de cuivre est l'un des objectifs de l'agriculture biologique, mais aussi de la politique agricole mise en uvre au niveau européen. Dans ce contexte, cet article vise à dresser un état des lieux de l'utilisation des produits à base de cuivre en agriculture biologique dans douze pays européens : Belgique, Bulgarie, Danemark, Estonie, France, Allemagne, Hongrie, Italie, Norvège, Espagne, Suisse et Royaume-Uni. Il s'appuie sur des connaissances d'experts. Dans ces pays, 3258 tonnes de cuivre sont utilisées, chaque année, en agriculture biologique, soit 52 % de la dose annuelle autorisée. Les principales cultures concernées sont les oliviers, les vignes et les amandiers. 56 % des utilisations recensées le sont à des doses inférieures à la moitié de celles autorisées et, pour 27 % d'entre elles, les doses sont inférieures au quart des doses autorisées. Toutefois, un abandon total des produits à base de cuivre entraînerait des pertes de rendement non négligeables pour les agriculteurs. Pour en limiter encore l'usage, des stratégies préventives doivent être appliquées et développées, de même que des programmes de sélection de variétés résistantes doivent être mis en place. Un prix abordable des produits alternatifs est également une clé de réussite pour une stratégie de lutte sans cuivre.