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Alternatives au cuivre pour contrôler le mildiou de la vigne en AB : Essai en parcelle expérimentale à Espenel
En 2020, le Grab et la Cave de Die Jaillance (basée dans la Drôme) ont mené un essai sur une parcelle expérimentale, afin de trouver des alternatives au cuivre en viticulture biologique. Plusieurs modalités ont ainsi été comparées : un témoin (non traité) ; une modalité « cuivre » (400 g CU métal/ha, ce qui correspond à la référence régionale) ; une modalité « cuivre faible dose » (100 g CU métal/ha) ; une modalité « Chitoplant » (produit à base de chitosan, 5 g/L) ; et quatre autres modalités qui associent la faible dose de cuivre et un produit alternatif (Chitoplant, vinaigre blanc bio 8°, savon noir et décoction de prêle). Les risques de contamination au mildiou les plus élevés sont apparus de la mi-mai à la mi-juin. Une inoculation de mildiou a ensuite été effectuée le 18 juin. Le niveau de pression du mildiou peut ainsi être qualifié de moyen. Six traitements ont été réalisés tout au long de la saison, avec en moyenne 12 jours décart. Le mélange Chitoplant et cuivre a entraîné une précipitation de ce dernier dans la bouillie, ces deux traitements ont donc été appliqués séparément. Aucune différence significative na été observée entre le témoin et la modalité « Chitoplant ». La fréquence des dégâts est identique quelle que soit la dose de cuivre (100 ou 400 g CU métal/ha), et lajout de Chitoplant, de vinaigre blanc, de savon noir ou de décoction de prêle à la faible dose de cuivre na pas significativement amélioré la protection phytosanitaire.
« Avoir la bouillie la plus homogène possible »
Ludovic VIMOND, AuteurSuite à son passage en bio il y a quatre ans, Richard Desvignes, cogérant dun vignoble champenois de 8 ha, sest posé la question de lachat dun mélangeur de bouillie. En bio, il allait apporter plus de tisanes et de traitements sous forme de poudre (ex : traitement à base de cuivre en poudre), et il voulait être certain davoir la même concentration de produit du début à la fin de la pulvérisation. Il a alors investi dans un mélangeur de bouillie quil estime avoir vite rentabilisé : les traitements en poudre sont nettement moins chers que les traitements sous forme liquide, et le mélangeur de bouillie limite les incidents (ex : buse bouchée). Il prend également la précaution de ne remplir son pulvérisateur quà moitié afin déviter la sédimentation. Il peut ainsi pulvériser des traitements à faible concentration en étant sûr que le mélange est homogène.
Le cuivre dans la lutte contre le mildiou en viticulture biologique en Occitanie
Emma CARROT, Auteur ; Audrey PETIT, Auteur ; Philippe COTTEREAU, Auteur ; ET AL., Auteur | LATTES CEDEX (Mas de Saporta, Maison des Agriculteurs - CS 30012, 34 875, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRE RÉGIONALE D'AGRICULTURE OCCITANIE | 2020Le cuivre est utilisé depuis le XIXème siècle comme fongicide. Il est actuellement au cur des stratégies phytosanitaires des viticulteurs engagés en agriculture biologique : son large spectre d'action et labsence de résistance connue à ce jour en font un levier majeur dans la lutte contre le mildiou. Toutefois, il peut présenter des effets secondaires non désirables : ce métal nest pas biodégradable, il a tendance à saccumuler dans les sols et à avoir des impacts négatifs sur la microfaune. Cette plaquette, qui est dédiée à lutilisation du cuivre dans la lutte contre le mildiou en viticulture biologique, commence par présenter des photos de vignes atteintes par cette maladie fongique afin de mieux lidentifier. Elle détaille ensuite les stratégies globales de lutte contre cette maladie en AB, avant de rappeler quelques aspects réglementaires liés à lutilisation du cuivre et de lister les différentes formes de cuivre employées dans les traitements antifongiques. Pour finir, elle présente les effets secondaires et non intentionnels du cuivre sur les vignes et lenvironnement, ainsi que ses impacts sur les procédés de vinification.
Current use of copper, mineral oils and sulphur for plant protection in organic horticultural crops across 10 European countries
N. KATSOULAS, Auteur ; A-K. LØES, Auteur ; U. SCHMUTZ, Auteur ; ET AL., AuteurL'utilisation de certains intrants phytosanitaires d'origine minérale, tels que le cuivre, le soufre ou les huiles minérales, est controversée en agriculture biologique. Les données permettant de quantifier l'utilisation de ces intrants phytosanitaires sont rares. Dans le cadre du projet européen Organic PLUS, l'utilisation du cuivre, du soufre et des huiles minérales a été cartographiée dans dix pays européens, en collectant des connaissances d'experts, de mai à octobre 2018 (c'est-à-dire avant la limitation de l'utilisation du cuivre à 4 kg/ha/an qui est entrée en vigueur le 1er février 2019). Les résultats montrent que le cuivre est largement utilisé par les producteurs bio méditerranéens (agrumes, olives, tomates) et par les producteurs de pommes de terre bio. Les huiles minérales sont majoritairement appliquées pour lutter contre les cochenilles, les acariens et les aleurodes. Le soufre est aussi couramment utilisé, en particulier pour les cultures sous serre. Face à l'utilisation importante de ces intrants, notamment en cultures méditerranéennes, il est nécessaire de chercher des alternatives plus durables.
Différenciation des paramètres physiques et chimiques du sol en viticulture biodynamique
Les sols des vignobles présentent un risque accru de dégradation en raison des conduites culturales qui leur sont associées. La préservation de lintégrité et de la fertilité des sols est un concept-clé de lagriculture biologique et biodynamique. Toutefois, ces deux systèmes font lobjet de critiques en raison de la quantité de cuivre utilisée et des passages motorisés assez importants (travail du sol et désherbage mécanique) par rapport à la viticulture intégrée. Lobjectif de cette étude allemande était donc dévaluer les effets à long terme de ces trois systèmes de culture sur les paramètres chimiques et physiques des sols. À cette fin, des échantillons de terre issus de vignes conduites depuis longtemps selon ces trois systèmes de culture, dans le cadre d'un essai, ont été analysés. Différents paramètres ont été mesurés : la densité apparente du sol, la capacité en eau disponible, le carbone organique du sol, lazote, le pH et les concentrations en cuivre total et biodisponible. Les résultats montrent que lagriculture biodynamique améliore certains paramètres du sol (par rapport à la modalité « intégrée ») : la densité apparente du sol est plus faible et la concentration de carbone organique est plus élevée. Ces effets bénéfiques sont probablement dus à une couverture de linter-rang plus importante. Cependant, les références en agriculture biologique et en biodynamie ont aussi montré une accumulation de cuivre dans leur sol, ce qui est problématique pour la fertilité à long terme. Il est donc nécessaire de trouver des alternatives au cuivre pour assurer une qualité durable des sols en viticulture biologique et biodynamique. Cet article de vulgarisation, rédigé par lAssociation Biodynamie Recherche, est une traduction et une synthèse dun article scientifique de M. Hendgen et al., publié dans la revue « Plants » 2020, 9, 1361, dont le titre original est « Spatial Differentiation of Physical and Chemical Soil Parameters under Integrated, Organic, and Biodynamic Viticulture ».
En direct de lInao : Le cuivre : démêler le vrai du faux
Sandrine THOMAS, AuteurEn 2018, lEfsa (Autorité européenne de sécurité des aliments) a réévalué lutilisation du cuivre en tant que substance active dans les produits de protection des végétaux. Suite à cette réévaluation, lutilisation du cuivre a été limitée à 28 kg par hectare sur sept ans et la réglementation bio laisse le choix aux États membres de fixer (ou non) un taux dapplication maximal annuel de 4 kg/ha de cuivre. Suite à cela, lAnses (Agence nationale de sécurité sanitaire) a modifié les autorisations de mise sur le marché (AMM) des produits phytopharmaceutiques à base de cuivre afin de respecter cette dose limite. À ce jour, la majorité des produits cupriques est limitée à 4 kg/ha/an. Cette dose comprend tous les apports de cuivre de la parcelle, cest-à-dire les produits phytopharmaceutiques mais aussi les engrais foliaires. L'article fait ensuite le point sur les ZNT riverains (Zone de Non Traitement) et les possibilités d'application de cuivre.
Dossier spécial : Viticulture
Etienne LAVEAU, Auteur ; Sylvain FRIES, Auteur ; Adrien RUSCH, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier spécial est dédié à la protection de la vigne en agriculture biologique, et plus particulièrement à la lutte biologique par conservation. Il commence par présenter comment la faune auxiliaire, naturellement présente dans les parcelles participe à la lutte contre les ravageurs (ex : les typhlodromes contre les acariens rouges sur les feuilles, les larves de chrysope et les perce-oreilles contre les acariens, les tordeuses, les cicadelles). Il explique ensuite comment renforcer la biodiversité dans une parcelle (infrastructures agroécologiques, enherbement ) afin de favoriser léquilibre ravageurs/auxiliaires. Un focus est également réalisé sur le dispositif de recherche-action BACCHUS qui a pour objectifs de : 1 - produire des connaissances sur les effets des pratiques viticoles et des changements environnementaux sur la dynamique de la biodiversité dans la vigne ; 2 accompagner les viticulteurs vers des pratiques plus agroécologiques. Le rôle des chauves-souris dans la régulation des ravageurs est ensuite plus amplement détaillé, via les résultats de deux études : le programme BatViti étudie le rôle de ces mammifères contre la tordeuse de la grappe ; la seconde étude porte sur la régulation du ver de la grappe. Enfin, ce dossier est clôturé par un article sur la gestion du mildiou : il présente comment la Cave dIrouléguy gère ce ravageur omniprésent via une approche globale et préventive.
Enquête sur les pratiques oenologiques des vignerons bio en France - Millesime 2019 : Edition 2020
VIGNERONS BIO NOUVELLE-AQUITAINE, Auteur ; ITAB, Auteur | MONTAGNE (38 Route de Goujon, 33 570, FRANCE) : VIGNERONS BIO NOUVELLE-AQUITAINE | 2020Lenquête sur les pratiques nologiques est réalisée depuis 2012. Sa reconduite chaque année permet de suivre lévolution des pratiques des vignerons bio en France et en Nouvelle-Aquitaine, ces pratiques étant fonction des millésimes, mais aussi de larrivée de nouveaux vignerons bio dans la filière, des évolutions réglementaires, etc. Elle constitue aussi une base de travail pour faire évoluer la réglementation en viticulture bio. Elle permet de faire un point sur le millésime qui vient de sécouler en mettant en lumière lutilisation des intrants et des techniques par les vignerons bio. Sur le millésime 2019, les pratiques des vignerons bio ont peu évolué par rapport aux millésimes précédents. Globalement, les utilisations dintrants et de techniques autorisés restent faibles. En revanche, toute la gamme des outils mis à disposition par la réglementation sur le vin bio est utilisée. Cette enquête confirme lexistence de plusieurs écoles de vinification en bio : dune part des vignerons bio qui tentent de se passer au maximum des intrants ; dautre part, des vignerons bio qui ont recours à une palette plus large dintrants permettant dobtenir un profil produit spécifique, régulier, constant dans le temps, dans le but notamment de répondre à certaines demandes export. Lenquête présente un panorama des pratiques liées au millésime 2019 concernant, entre autres : la gestion du SO2 (dioxyde de soufre), la gestion des Brettanomyces, les traitements au cuivre
Essais participatifs conduits avec les viticulteurs : Compte-rendu mildiou - 2020
Le Grab et Agribiodrôme coordonnent des essais réalisés dans le cadre du réseau dessais participatifs « plantes et vignes » au pays de la Clairette. En 2020, plusieurs essais, conduits dans des parcelles de « viticulteurs-expérimentateurs » avaient pour objectif de réduire les doses de cuivre utilisées dans la lutte contre le mildiou en AB. Les alternatives suivantes ont été testées : savon noir + dose réduite de cuivre ; infradoses de fructose + dose réduite de cuivre ; préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP) + dose réduite de cuivre. Toutes ces alternatives ont été comparées à un témoin (dose classique de cuivre). Pour lessai avec les PNPP, diverses préparations ont été utilisées en fonction de la situation sanitaire : décoction de prêle, infusion dachillée, extraits fermentés (EF) de fougère, infusion de reine des prés, EF dortie, EF de consoude, EF de laminaire, miel... Concernant la pression en mildiou, elle a été assez faible au début de la saison, mais des contaminations tardives ont causé dimportants dégâts en fin de saison. Dans ces conditions, des résultats intéressants ont été observés sur grappe pour les modalités savon noir et PNPP (aucune différence significative na été observée entre la modalité cuivre classique et la modalité dose réduite de cuivre + PNPP). Pour les infradoses de sucre, les réponses sont plus mitigées, avec des différences de résultats selon les cépages.
Gérer la bactériose
Véronique BARGAIN, AuteurAfin de limiter lutilisation de cuivre de sulfate pour lutter contre la bactériose du melon, lApcel teste, depuis plusieurs années, différentes stratégies phytosanitaires à base de cuivre, associé à des produits alternatifs ou de biocontrôle. En 2020, des essais financés par la Région Nouvelle-Aquitaine ont comparé lapplication de bouillie bordelaise avec la dose homologuée (4 kg/ha) à des applications à demi-dose (2 kg/ha), associées ou non à un produit alternatif ou de biocontrôle (Helioterpen Film, Limocide et Rhapsody). Résultats : Les traitements de la modalité « 4 kg/ha » ont été efficaces, mais pas tous ceux de la modalité « 2 kg/ha ». Lajout d'Helioterpen Film na pas eu deffet. Les deux applications de Limocide ont permis de réduire les attaques sur le feuillage, mais nont pas eu deffet significatif sur les fruits. En revanche, lajout de Rhapsody (produit autorisé en AB) a significativement diminué les attaques sur fruits : avec ce produit, lefficacité des traitements a été similaire à la modalité « 4 kg/ha », avec donc deux fois moins de cuivre utilisé.
Laurent Cassy, président des Vignerons Bio Nouvelle-Aquitaine
Frédérique ROSE, AuteurLaurent Cassy est un viticulteur et un céréalier bio basé en Gironde. En 2019, il a été élu président des Vignerons Bio Nouvelle-Aquitaine. Cette association regroupe 300 adhérents et a pour objectif de défendre les vignerons bio de cette région et de promouvoir leurs vins. Elle a notamment comme missions deffectuer une veille juridique (notamment sur lévolution du cahier des charges bio), danticiper les marchés en cherchant de nouveaux débouchés stables et de renforcer le conseil technique. Pour ce dernier point, elle réunit plusieurs réseaux : Fnab, Chambres dagriculture, conseil privé L'association Vignerons Bio Nouvelle-Aquitaine est également impliquée dans plusieurs programmes de recherche en lien avec la réduction des intrants en nologie et travaille en collaboration avec lIFV, luniversité de Bordeaux et lITAB. Dans cette interview, Laurent Cassy commence par détailler les différentes missions de cette association. Il explique ensuite comment se porte le marché des vins bio en Nouvelle-Aquitaine, apporte des informations sur les marchés à approfondir dans les années à venir et aborde le sujet du cuivre. En complément de cette interview, un encart décrit son exploitation. Cette dernière est composée de 51 ha de vignes et de 24 ha de grandes cultures.
Limiter l'usage du cuivre : Deux projets en cours à lItab
Louise JEAN, AuteurLInstitut de lagriculture biologique et de l'alimentation biologiques (Itab) participe à deux projets sur la réduction du cuivre en viticulture. Lun est français (Ecophyto Basic) et lautre européen (Relacs). Ecophyto Basic (Bas intrant cuivre) est porté par la Fnab. LItab vient en appui méthodologique sur deux volets. Le premier concerne létude de limpact environnemental de lutilisation du cuivre, en conditions réelles dapplication en viticulture biologique, via des collectes et des analyses déchantillons de sol. Le deuxième volet s'intéresse à la caractérisation des systèmes faiblement consommateurs de cuivre et à lidentification de stratégies pour réduire son usage, via des enquêtes auprès de viticulteurs bio et lanalyse de la base de données Dephy Ecophyto. Le projet Relacs (Replacement of Contentious Inputs in Organic Farming Systems) vise à limiter les intrants controversés en bio, et notamment le cuivre. Plusieurs essais sont menés, hors France, pour tester des extraits de réglisse, de mélèze, de styrax et le tagatose. En dehors de ces deux projets, lItab effectue aussi, dans le domaine viticole, des travaux dexpertise en appui à la réglementation nationale et européenne.
Lutter contre le mildiou en raisin de table : Des essais pour réduire les doses de cuivre
Marion COISNE, AuteurDans le Tarn-et-Garonne, un groupe d'agriculteurs Dephy et l'animateur technique de Bio Occitanie qui les accompagne réfléchissent ensemble aux manières de diminuer les doses de cuivre qu'ils utilisent sur raisin de table. Pour cette production, les grains doivent en effet être totalement exempts de mildiou. Depuis 2016, chez trois de ces agriculteurs, des stratégies de lutte différentes sont testées. Un premier programme, dit "usuel", vise à réduire la dose de cuivre en réalisant des passages plus fréquents. Un deuxième programme avait pour objectif de remplacer totalement le cuivre par des extraits végétaux (biostimulants) du commerce. Le troisième programme est dit "de substitution" : il associe de faibles doses de cuivre à du talc, du vinaigre, et/ou de l'extrait de pépins de raisins. Pour chacun de ces trois programmes, les agriculteurs ont pu réduire leurs doses de cuivre, avec 12 à 20 traitements par an et de petites doses. Ces essais doivent être reconduits en 2021.
Pâturage de brebis dans les vignes : Faisabilité et retour dexpérience
Camille DUCOURTIEUX, AuteurLe projet Brebis_Link, coordonné par la Chambre dagriculture de la Dordogne, a pour objectif dacquérir des connaissances et de promouvoir le pâturage ovin sur des surfaces dites additionnelles (vergers, vignes, céréales), en Nouvelle-Aquitaine et nord Occitanie. Deux actions ont été menées simultanément : 1 - La réalisation denquêtes auprès déleveurs et de cultivateurs afin de recenser les pratiques actuelles ; 2 - La mise en place dexpérimentations pour étudier la faisabilité de ce type de pâturage. Cet article sintéresse plus particulièrement au cas de la vigne. Il présente, tout dabord, les résultats dun essai mis en place sur une parcelle (en conversion AB) du Lycée viticole de la Brie, à Monbazillac. Un lot de 40 brebis, provenant de la ferme expérimentale de Glane (SICA CREO), a pâturé les inter-rangs des 1,56 ha de vigne, durant dix jours en novembre 2018 et durant sept jours en mars 2019. Un retour est effectué sur le déroulement de lessai, la valeur alimentaire du couvert et limpact sur la santé des brebis (gestion de la problématique du cuivre). Dans un second temps, les résultats des enquêtes réalisées auprès des éleveurs et des viticulteurs sont présentés : les avantages et les inconvénients sont détaillés pour les deux parties, puis quelques conseils techniques sont apportés, ainsi que quelques références (chargement, hauteur de pâturage).
Plant health care in organic farming: The role of natural substances in a biodiversity-based system approach
Jutta KIENZLE, Auteur ; Kevin SMITH-WEISSMANN, Auteur ; Mathilde CALMELS, Auteur ; ET AL., Auteur | BRUXELLES (Rue du Commerce 124, 1000, BELGIQUE) : IFOAM EU GROUP | 2020En agriculture biologique, la santé des plantes passe par des pratiques spécifiques, mais aussi, et surtout, par une transformation forte du système de production au moment de la conversion. Dans ce rapport, le rôle des substances naturelles, dans une approche systémique basée sur la biodiversité, est abordé à travers quatre composantes du système de production : - l'exploitation et le paysage ; - la biodiversité ; - les mesures de prévention ; - les mesures de protection directes des plantes. Deux exemples pratiques de préservation des cultures sont décrits : le désherbage mécanique et la réduction du cuivre en viticulture. Les contextes, réglementaire et économique, relatifs à ces substances naturelles sont également présentés, avec une liste non-exhaustive des produits autorisés en AB. Enfin, quelques recommandations à destination des décideurs politiques sont proposées.