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OISEAUXSynonyme(s)OISEAUVoir aussi |
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Manifeste de la LPO : Pour une agriculture respectueuse de la nature et des hommes
Christian PACTEAU, Auteur ; Corentin BARBIER, Auteur ; Patrick BERTHELOT, Auteur ; ET AL., Auteur | ROCHEFORT CEDEX (Fonderies Royales, 8 Rue du Docteur Pujos - BP 90263, 17 305, FRANCE) : LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) | 2011Certaines activités humaines conduisent à la destruction d'habitats naturels, riches d'une flore et d'une faune variées, notamment par la déforestation en milieu tropical et par l'intensification de l'agriculture en Europe et en France. Celle-ci engendre en effet une diminution des espaces non-cultivés (maillage de bocages, de haies ). De plus, l'utilisation accrue de produits phytosanitaires entraîne une réduction de la flore épigée et de certains animaux vertébrés et invertébrés. Or, la diminution de cette biodiversité serait responsable de la disparition de 27 % des oiseaux qui en dépendent. Dans ce manifeste, la LPO indique que l'agriculture conventionnelle, telle qu'elle fonctionne aujourd'hui, ne permet pas de bénéficier des « services de la biodiversité ». Les auteurs estiment que le système de production dans son ensemble doit être repensé dans une perspective plus soutenable, telle que l'agroécologie, ou des modèles d'agriculture respectueux de l'environnement (agriculture biologique, agriculture intégrée, réseau d'agriculture durable).
"Un professionnel m'a montré ce que je pouvais faire en plus"
Stephan JAUN, AuteurLukas Studer produit des plantes aromatiques. Sa ferme Bourgeon, située à Attiswil BE (Suisse), compte plus d'une trentaine de sortes de plantes aromatiques et à graines. Il cherche d'autres variétés et fait aussi de l'engraissement de bovins au pâturage. Au fil des années, M. Studer a transformé sa ferme en une petite entreprise qui occupe, de mi-mars à fin octobre, neuf employés... Par ailleurs, ce producteur Bourgeon fait pousser des buissons, des haies et des arbres fruitiers haute-tige. Des abris pour les abeilles sauvages offrent aussi protection à de petits animaux. M. Studer, convaincu qu'il y avait encore beaucoup de potentiel inexploité sur sa ferme, a été conduit, du fait de sa recherche sur la biodiversité, au Programme d'encouragement de la biodiversité financé par la Coop et lancé récemment par Bio Suisse, le FiBL et l'Association Suisse pour la Protection des Oiseaux ASPO/BirdLife Suisse. Véronique Chevillat, conseillère en biodiversité du FiBL, a recensé sur place les possibilités d'amélioration comme la revalorisation du verger haute-tige pour en améliorer la qualité écologique : suspension de nichoirs, disposition d'un tas de branches, prairie extensive. Ce que Lukas Studer a pu reproduire sur d'autres surfaces de son domaine peut être, comme il le précise, plus difficile pour ceux cultivant uniquement des terres fertiles...
La protection des plantes en grandes cultures bio
Marc POTTIER, AuteurLes accidents en grandes cultures biologiques sont rarement liés à la présence de ravageurs. Il s'agit le plus souvent de problèmes de climat, d'enherbement, ou de manque d'azote. Les ennemis des cultures sont globalement maîtrisés par la mise en uvre d'actions préventives (rotation, choix variétal, association de cultures, dates des semis, apport de compost). Néanmoins, il arrive que ces actions ne suffisent pas. L'article cible les actions de prévention et propose des réponses curatives à mettre en uvre suite à l'attaque imprévue de ravageurs ou de maladies : oiseaux, limaces, rongeurs, taupin, pucerons, insectes du stockage, Carie, Septorioses et Rouilles, Sclérotinia, Phomopsis, Phoma et Mildiou.
Protéger ses cerises : Voen a le vent en poupe
Fleur CATTIN-MASSON, AuteurReinhart Vöhringer est arboriculteur en Allemagne dans la région humide du lac de Constance. Il cherchait un système pour protéger son verger de la pluie, de la grêle, de la neige, du gel, du soleil et des oiseaux, tout en ayant des exigences économiques. Il a inventé le système Voen : contrairement à des filets paragrêles classiques, les pans ne sont pas cousus et les draps de bâche en polyéthylène sont superposés les uns sur les autres comme des tuiles, les bâches laissent passer 80% de la lumière et peuvent être laissées sur place en hiver. L'intérêt est notamment économique, car la méthode nécessite peu de main d'uvre pour l'installer (une journée à 3 personnes/ha). Le coût varie de 3,50 à 5,50 euros le m², sans compter le montage. Le temps de montage varie de 100 à 120 h/ha. Ce système connaît un essor important dans le monde entier comme en Australie, en Norvège ou dans le Colorado ; une trentaine de producteurs du Loiret et du Rhône se sont rendus chez M. Vöhringer pour voir son système. Ils l'ont trouvé intéressant, notamment pour l'adapter en agriculture biologique, même s'il n'est pas insectproof (il faudrait néanmoins le tester dans la lutte contre Drosophila suzukii qui est apparu dans le Sud de la France). Dans le Sud, il présente néanmoins l'avantage de résister à des vents forts comme le mistral pouvant atteindre 160 km/h.
Quelques astuces pour protéger les légumes
Jacques DUPRET, AuteurTrucs et astuces d'un jardinier conseil pour protéger ses cultures au jardin : 1 - Eloigner les rongeurs : les lièvres et les lapins de garenne ne supportent pas les cheveux, il est donc conseillé d'en disposer au pied des plants à protéger ; 2 - Piéger l'otiorrhynque (coléoptère) : il est proposé de traiter les larves à l'aide de nématodes spécifiques, dilués dans l'eau et arrosés au pied de la plante et de piéger les coléoptères à l'aide de coupelles remplies de lait sucré ; 3 - De la moutarde dans les dahlias : pour protéger les dahlias des limaces, semer, après leur plantation, des graines de moutarde jaune ; 4 - Les limaces adorent le pamplemousse : à proximité des semis ou repiquages, placer des pamplemousses dont la chair a été détachée ; 5 - Evitez les dégâts d'oiseaux faits aux fruits : pour éloigner les oiseaux, planter des groseilliers à grappes rouges, à l'écart ou dans la haie vive.
Le berger allie pastoralisme et conservation de la faune
Laurence GEFFROY, AuteurGuillaume Constant est berger en Haute-Savoie, sur l'alpage du Méris, dans le massif des Aravis. Il gère le pâturage de ses 1000 brebis Mérinos d'Arles en respectant les périodes de reproduction de la faune locale, ce qui lui a valu le prix Agrifaune, remis par l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage. Le tétras-lyre, la bartavelle et le lagopède alpin sont trois espèces de galliformes de montagne menacées, indicatrices des autres espèces nicheuses au sol. Présentes à différents étages des alpages, leurs habitats se raréfient en raison des activités humaines. Le pâturage représente également une menace pour eux, en raison des risques de piétinement des poussins après éclosion. Guillaume Constant gère son alpage en trois quartiers, en tenant compte à la fois de la floraison de l'herbe, et des périodes de nidification de l'avifaune. L'utilisation de filets électriques lui permet de maîtriser les déplacements de ses brebis. Dans le cadre du programme Agrifaune, des colliers GPS ont été posés sur deux d'entre elles en juin 2010, afin de suivre les déplacements du troupeau et d'évaluer son emprise sur le milieu.
Concilier à long terme performances productive et écologique : Un modèle de co-viabilité pâturage - oiseaux prairiaux en marais (FaçSADe n°30)
Rodolphe SABATIER, Auteur ; Patricia GRENE, Auteur ; François LEGER, Auteur ; ET AL., Auteur | ALENYA (Domaine du Mas Blanc, 66 200, FRANCE) : INRA-SAD | 2010De nombreux travaux ont montré que l'intensité du pâturage influence l'abondance des oiseaux prairiaux. L'unité mixte de recherche SADAPT (Sciences pour l'Action et le Développement - Agro Paris Tech) a mis au point un modèle dynamique prédisant les stratégies de pâturage qui concilient à long terme production fourragère et conservation de l'avifaune dans les prairies de marais. Il a été appliqué à deux petits échassiers limicoles dont les cycles de vie sont liés aux modes de gestion des prairies. Le dossier est organisé comme suit : Prédire des stratégies de pâturage viables ; - Trouver un compromis entre production et conservation ; - Maintenir une diversité de modes de gestion : l'exemple du Marais Poitevin ; - Elaborer des scénarios... Pour mettre en uvre des stratégies de pâturage concertées. Des encarts sont consacrés à plusieurs éléments de la recherche : - Un modèle développé pour les conditions du Marais Poitevin ; Co-viabilité ; - Figure 1 : effets directs et indirects du pâturage aux étapes clés du cycle de vie des limicoles ; - Figure 2 : compromis entre performances écologique et productive dans un agrosystème pâturé ; - Figure 3 : caractéristiques de 97 parcelles du marais Poitevin.
Dégâts des oiseaux : comment s'en protéger
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurPrésentation de différents moyens à disposition des jardiniers pour se prémunir contre les dégâts occasionnés par les oiseaux : le filet, les effaroucheurs visuels et les effaroucheurs acoustiques.
Dossier : Eloge de la biodiversité commune
LaRevueDurable, Auteur ; Tom TIRABOSCO, Auteur ; Robert BARBAULT, Auteur ; ET AL., AuteurLe dossier de LaRevueDurable ouvre des pistes pour parvenir à se réconcilier avec le vivant et montre que lorsqu'on se donne les moyens, les résultats sont au rendez-vous. C'est le cas en zone protégée, en terrain agricole, en milieu aquatique et, d'une manière générale, dans tous les jardins et parcs privés comme publics. Les pratiques écologiques font systématiquement revenir une flore et une faune plus généreuses. La biodiversité est cruciale pour le bien-être des êtres humains, a fortiori s'ils vivent en ville. Elle est vitale au fonctionnement harmonieux et pérenne des sociétés humaines et, grâce à la notion de service écologique, on commence à comprendre comment lui donner la place qui lui revient dans l'économie. Le dossier résolument tourné vers les solutions pour vivifier la biodiversité, placé sous l'égide de Romain Gary, auteur de l'ouvrage "Les racines du ciel", est composé comme suit : - Situation de la biodiversité dans le monde ; - Illustration ; - La biodiversité et ses services tendent leurs bras aux sociétés humaines ; - La biodiversité, affaire intime et planétaire ; - Au parc de Yellowstone, l'équilibre des écosystèmes dépend de la présence du loup ; - Une recherche participative pour mieux comprendre la dynamique du vivant ; - La perdrix grise, symbole d'une riche biodiversité en milieu agricole ; - Des écologues et des écologistes tentent de sauver le saumon de la Loire ; - La biodiversité en ville est source de bien-être ; - Biodiversité en ville : bref état des lieux ; - Oiseaux, papillons, pollinisateurs... La biodiversité ordinaire s'ouvre au public ; - Les services écologiques à l'honneur ; - Guide sur la biodiversité.
Effets des pratiques agricoles sur la biodiversité : Tendances observées après 9 années d'observations (1/4)
Gilles LIBOUREL, AuteurCet article est le premier d'une série de quatre. Déjà diffusé précédemment, il est republié suite à certaines erreurs ou oublis. Sont présentés ici les parcelles qui ont été suivies au cours de l'étude menée par le GRAB (Groupe de recherche en agriculture biologique) et les résultats recueillis en 2000, 2001 et 2003 sur les populations d'oiseaux. Ainsi, 7 parcelles ont été suivies depuis 2000, plus une 8ème à partir de 2006. Elles concernent des vergers de poiriers, en basse vallée de la Durance, cultivés en AB, en agriculture raisonnée, en biodynamique ou encore abandonnés. Le suivi ornithologique a été fait à partir de la méthode des points d'observation (suivi d'un même parcours avec des points d'arrêt environ 30 minutes au cours desquels sont notés les contacts visuels et auditifs). Un des résultats essentiels porte sur l'effet positif de la présence de haies épaisses, diversifiées et connectées.
Effets des pratiques agricoles sur la biodiversité : Tendances observées après 9 années d'observations (1/4)
Gilles LIBOUREL, AuteurCet article est la première partie d'un bilan réalisé après 9 années d'observation des effets des pratiques agricoles sur la biodiversité des vergers de poiriers en basse Vallée de la Durance. Il présente les parcelles du réseau et sert de base à la compréhension du reste du bilan. Y figurent également les résultats au niveau ornithologique de 2000, 2001 et 2003.
Elevage et biodiversité des prairies : des bénéfices réciproques
Brigitte CAUVIN, AuteurCet article porte sur les relations entre biodiversité des prairies et élevage, notamment les bénéfices possibles pour l'agriculteur. Deux encarts présentent, l'un, les atouts d'une prairie riche en espèces végétales en terme d'appétence, de digestibilité, de santé animale ou encore de qualité des produits et, l'autre, le concours « prairies fleuries » initié cette année. Le cur de l'article porte sur les relations entre pâturage et diversité faunistique. Un modèle mathématique est développé, dans le cadre du projet FARMBIRD, qui permet d'affiner les relations entre pâturage et populations d'oiseaux nichant dans les prairies. Ce modèle montre que l'on peut développer des conduites qui permettent à la fois, à l'échelle de la parcelle, de l'exploitation et du paysage, d'optimiser la ressource herbe et de favoriser le développement des espèces nicheuses.
La gouvernance locale en Champeigne tourangelle : clef de voûte de l'élaboration et de la contractualisation des MAET « Culture Outarde »
Suite à la création d'une zone Natura 2000 en Champeigne tourangelle (Indre-et-Loire), la mise en place d'une Mesure Agro-Environnementale territorialisée (MAE T) a été possible grâce à une difficile démarche de concertation. Cette MAE T est gérée de façon décentralisée et permet une aide financière pour les agriculteurs qui s'engagent dans des pratiques favorables à la présence d'Outarde canepière (Tetrax tetrax). Cet article décrit la démarche de concertation qui a mené à cette contractualisation.
Lutte contre les dégâts d'oiseaux : Les moyens pour leur clouer le bec
Jean-Martial POUPEAU, AuteurL'agriculture biologique est davantage touchée par les dégâts liés aux oiseaux en raison notamment des semis qui sont souvent plus tardifs. La solution contre les oiseaux nécessite alors de combiner plusieurs moyens de lutte : produits de répulsion olfactifs, enrobage des semences par du Tillecur, effarouchement à l'aide d'épouvantails (modèle classique dont on peut changer les habits ou nouvelle génération d'épouvantails) et de canons à gaz qui émettent une détonation, renards empaillés, semis sans trace, vieille voiture stationnée Le piégeage fait aussi partie de l'arsenal des méthodes de lutte.
Oiseaux et produits phytosanitaires : évaluation des risques et monitoring
Michela GANDOLFI, Auteur ; Otto DANIEL, AuteurAvant toute homologation, l'impact et les effets secondaires des produits phytosanitaires (PP) sur l'environnement doivent être évalués. Le groupe d'écotoxicologie de la station de recherche Agroscope Changins-Wädenswill ACW modélise les risques éventuels des PP pour les plantes et les animaux. Cette publication est centrée sur l'avifaune et présente la méthodologie utilisée afin de mesurer le lien entre la toxicité du produit et l'exposition des oiseaux. Les résultats de cette modélisation du risque servent de base à l'autorisation d'homologation. Toutefois, la part d'incertitude liée à l'utilisation de ces modèles peut être palliée en partie par des vérifications complémentaires sur le terrain à l'aide du monitoring. Deux types de monitoring existent. Le premier, dit « passif », consiste à analyser les causes de la mort d'oiseaux expédiés dans les services spécialisés chargés d'étudier les cas d'empoisonnement des animaux sauvages. Le deuxième, actif et ciblé, consiste à mettre en place un programme de surveillance sur le terrain des effets de certains PP jugés « à risques » pour les oiseaux. Mais le monitoring a certaines limites. La non exhaustivité du recensement des cadavres ou la difficulté de corréler le lieu d'empoisonnement du lieu où est trouvé le cadavre sont reprochées à la méthode passive. Quant au monitoring actif, ce sont son coût et sa non représentativité de la réalité qui sont remis en question. Malgré ses limites, cette technique permet de mieux comprendre la nature des risques sur les oiseaux et de définir des mesures pour les diminuer.