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VIE RURALE |
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Dossier : Le végétal, un potentiel à développer
Laura DUPONCHEL, Auteur ; Claude AUBERT, Auteur ; Sauveur FERNANDEZ, Auteur ; ET AL., AuteurEn France, pays qui consomme le plus de viande bovine en Europe, le jeune marché des alternatives végétales à l'offre carnée est prometteur : en 2022, il s'élève à 465 millions d'euros en GMS et à 116,2 millions d'euros en magasins bio. Cet essor, soutenu par une demande caractérisée par l'émergence de nouvelles valeurs et motivations (souci de l'empreinte carbone générée par les élevages, attentes vis-à-vis du bien-être animal) et par une part croissante de consommateurs végétariens et flexitariens, est une opportunité pour le réseau bio. Ce dossier revient sur la révolution végétale, l'évolution de son offre et de sa perception auprès du public, ainsi que sur les atouts du réseau bio par rapport à la GMS. Il fournit des conseils, destinés aux gérants du réseau bio, pour optimiser les ventes.
Dossiers de la biodynamie : Élevage 3 : Animal, éleveur et société
Marion LEBRUN, Auteur ; Martin QUANTIN, Auteur | COLMAR (5 Place de la Gare, 68 000, FRANCE) : MOUVEMENT DE L'AGRICULTURE BIODYNAMIQUE | 2023Dans ce troisième dossier consacré à l'élevage en biodynamie, Biodynamie Recherche et le Mouvement de l'agriculture biodynamique explorent les questions liées à la mort des animaux d’élevage. La première partie de ce dossier traite de l'insatisfaction des éleveurs concernant les conditions de mise à mort des animaux (interdiction d'abattage des animaux à la ferme...), au travers des questions du respect de l'animal et de son bien-être (stress lors du transport...), et de la responsabilité de l'éleveur. Avec la remise en cause de l'existence de l'élevage par, notamment, le mouvement végane, les éleveurs et les éleveuses en biodynamie se sont interrogés sur la place que l'élevage paysan pouvait occuper, entre les deux extrêmes que sont l'élevage industriel et l'abolition de l'élevage, et ont formulé, dans une deuxième partie, 6 propositions, en réponse à ces préoccupations (relation réciproquement bénéfique entre l'animal et l'homme ; être reconnaissant de ce que l'animal nous donne ; ne pas (se) cacher la mort ; etc.). La troisième partie s'intéresse à différents aspects du bien-être de l'éleveur, en lien étroit avec la présence animale, mais également en lien avec ses pairs et avec le monde extérieur.
Mutation anthropologique : Au cœur de l'inévitable métamorphose de notre civilisation
Ni crise, ni évolution, ni changement, mais une véritable mutation. Inévitable. Sans pause, ni marche arrière possible. L'espèce humaine en a vécu d'autres qui ont ponctué sa longue histoire et son adaptation globale au fil des millénaires. La fin d'un monde, et déjà le début d'un autre. L'occasion de mettre à jour sa vision du monde, son mode de vie et ce qui se joue au-delà de sa situation sociétale : choisir de raviver, ou pas, son humanité. Cet ouvrage, singulier par sa forme, regroupe et synthétise plusieurs prises de paroles et conférences de l'auteure. Il est engagé sur le fond, questionnant ce que nous sommes en tant qu'espèce et les choix délétères de notre civilisation occidentalisée, et appréciant nos marges de manœuvre effectives pour nous (ré)humaniser. Au-delà d'un recueil, cet ouvrage se veut être un manifeste politique et spirituel.
Qui veut la peau des vaches ?
NATURE & PROGRES, AuteurLes vaches sont accusées d'être en partie responsables du réchauffement climatique parce qu'elles rejettent du méthane, un puissant gaz à effet de serre. Toutefois, le problème relève principalement de l'élevage intensif et pas de l'élevage à l'herbe bien mené. En effet, les émissions (naturelles) de méthane peuvent être totalement compensées par le pâturage, une prairie bien gérée pouvant séquestrer, dans le sol, jusqu'à 1 t/ha/an de CO2, autre gaz à effet de serre et principal responsable du réchauffement climatique. Dans cet entretien, Claude Aubert, agronome et auteur du livre "Qui veut la peau des vaches ?" (éditions Terre vivante), balaie les idées reçues autour des vaches et, plus largement, autour de notre rapport à la viande, à l'abattage et à l'élevage.
Vaches, amies ou ennemies ?
Claude AUBERT, AuteurLes vaches et autres ruminants d’élevage n’ont pas, aujourd'hui, « bonne presse » : on peut notamment lire que le méthane qu’elles éructent réchauffe la planète et qu'on peut se passer de leurs produits dans notre alimentation. Cet article pose alors la question de la place des vaches et autres ruminants. Il aborde et argumente sur divers aspects à prendre en compte dans ce débat : la question du méthane (dont la cause principale d’émission est l’exploitation des énergies fossiles), l’importance des ruminants dans la gestion des paysages, la réflexion à conduire sur le type d'élevage qui pourrait se développer (plus extensif, avec des animaux produisant moins mais vivant plus longtemps…), la souffrance animale, l’abattage, la qualité des viandes et celle des laits et des fromages produits à l’herbe, particulièrement intéressante pour l’alimentation humaine et peu remplaçable par des produits d’origine végétale sans ajouts et compléments. Pour l’auteur, les « vaches sont nos amies, comme l’ont compris tous nos ancêtres […] »
Allergènes, vins vegan… Les alternatives aux colles animales
Arnaud FURET, AuteurLes premiers travaux sur les colles végétales ont tout d’abord concerné les vins blancs et rosés. Le collage est, en effet, plus utilisé sur ces types de vins que sur les vins rouges (du fait de l’élevage plus long des vins rouges). Ces travaux ont débuté dès 2012, avec l’arrivée du cahier des charges bio pour la vinification. Il fallait alors trouver des alternatives à la PVPP (interdite en bio) et à la caséine (soumise à l’étiquetage allergène) utilisées sur les vins blancs et rosés. Les colles végétales à base de protéines de pois, de pomme de terre ou de chitine fongique se sont avérées efficaces. Sur les rouges, le collage se fait toujours classiquement avec de la gélatine (très largement utilisée) ou de l’ovalbumine (moins utilisée car soumise à l’étiquetage allergène). Toutefois, la demande sociétale, tendant vers des vins végan, incite à trouver des alternatives à la gélatine. Sudvinbio, l’IFV et l’IOC (Institut œnologique de Champagne) ont mené un projet jusqu’en 2022 pour trouver des colles végétales ou des colles à base de substances minérales. Cet article est accompagné du témoignage de Benjamin et Sandrine Delobel, vignerons bio en Val de Loire, qui ont très peu recours au collage, mais qui gardent en tête que les aléas climatiques extrêmes pourraient les pousser à utiliser cette technique.
Les pipistrelles
Isabelle MONTIGAUD, AuteurTrois espèces de pipistrelles sont fréquemment observées dans les vergers et leurs abords : commune, Kuhl et pygmée. Ces chauves-souris aident à réguler des ravageurs, comme le carpocapse et la tordeuse. Pour préserver ces précieuses alliées prédatrices d'insectes, il est essentiel de protéger leurs gîtes et les corridors (haies, points d'eau) qui facilitent leurs déplacements.
Culture, Philosophy, Spirituality and Education Forum
Véronique CHABLE, Auteur ; Sophie VALLEIX, Auteur ; Bernard SCHMITT, Auteur ; ET AL., Auteur | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 2021Depuis ses racines, l'agriculture biologique inspire toutes les dimensions de la vie, à commencer par les plus profondes, celles qui sont culturelles, philosophiques et spirituelles. Ce sont elles qui nous inspirent le respect des différentes formes de vie et, en premier lieu, de notre propre vie. La transmission de ces valeurs, mais aussi des techniques de l'agriculture biologique, auprès des jeunes et des moins jeunes, par différents moyens et supports, est également importante. Lors du Congrès Mondial de la Bio, qui s’est tenu à Rennes, du 6 au 10 septembre 2021, les citoyens et les personnes engagées dans ces thématiques ont été invités à venir témoigner et à partager des concepts et des expériences renforçant les fondements philosophiques, spirituels et techniques des mouvements bio et leur transmission. Leurs contributions pouvaient s’articuler autour des trois thèmes suivants : 1 - Les racines spirituelles et philosophiques des mouvements de l’agriculture biologique ; 2 - Un paradigme axé sur le vivant pour développer les mouvements biologiques ; 3 - Transmission-éducation pour une planète bio. Ce document compile les différentes contributions (une soixantaine, conférences et présentations de posters confondues). Ces contributions ont abordé diverses thématiques : la formation, l’éducation, le développement de la bio, l’agriculture biodynamique, les approches systémiques et holistiques, les relations homme-animal-plante, la diversité, les transitions…
L’élevage paysan et le dérèglement climatique
Jérôme GOUST, AuteurSelon une étude de la FAO, l’élevage produirait 18 % des émissions globales de GES, bien avant celles causées par le transport. L’auteur revient ici sur ces chiffres et rappelle que ces 18 % concernent toute la chaîne de production (déforestation, élevage, production et transport des aliments pour les animaux, transformation et stockage des denrées animales produites…). Il souligne la différence de taille entre l’élevage paysan et l’élevage intensif concernant cet impact et ne pense pas que les élevages de porcs et de volailles soient moins fautifs que les élevages de ruminants. Il rappelle que le pâturage des herbivores permet de maintenir des prairies (puits de carbone) et d’entretenir des parcours, voire des haies ; ces différents éléments étant propices à la biodiversité. Selon lui, il faudrait redonner la priorité à un élevage paysan, bio et agroforestier pour que l’élevage retrouve son rôle positif. Ceci ne serait possible que par un changement d’alimentation et non par le véganisme (fausse solution pour l’auteur).
Le jardin vivrier : Autosuffisance et non-travail du sol
Agir au quotidien selon ses convictions ? C’est le choix qu’a fait Marie-Thérèse Thévard, il y a une trentaine d’années, en développant avec succès son autosuffisance alimentaire en non-travail du sol, au Saguenay, sa région d’adoption au Québec. Cet ouvrage est le récit de ses pratiques, convictions et recherches pour incarner un mode de vie écologique fondé sur l’indépendance vis-à-vis des énergies fossiles, la résilience, l’alimentation saine, la permaculture, l’agroécologie et la vie en communauté. Élaboré de façon à suivre, mois par mois, toutes les étapes pour obtenir un potager biologique foisonnant, ce manuel détaille les principes et techniques pour cultiver des légumes, des fruits, des légumineuses et même des céréales. Un principe conducteur guide sa démarche : le non-travail du sol. Devant l’épuisement des sols qui est le lot de l’agriculture industrielle, Marie-Thérèse Thévard défend « le génie du sol », en évitant de le labourer tout en l’enrichissant de paillis. Tout cela en climat boréal, dans un contexte jugé difficile pour la culture maraîchère. Rédigé par sa fille Marie, ce manuel comprend les informations suivantes : - Les principes de la permaculture, de l’agroécologie et du non-travail du sol ; - Les associations de cultures pour créer un écosystème vivant et résilient ; - Les techniques de protection des cultures contre le froid ; - Les moyens biologiques de se débarrasser des principaux ravageurs ; - Une boîte à outils pour organiser son jardin (entreposage, outils, calendriers de semis, de plantations et de récoltes) ; - Des méthodes de conservation des légumes et des recettes de saison ; - L’essentiel à savoir concernant l’élevage de volailles.
Légumes et canicule : Adapter le potager au réchauffement climatique
Avec le réchauffement climatique, modifier ses pratiques pour continuer à produire des légumes devient une nécessité. Améliorer la gestion de l’eau, pailler plus efficacement, installer des ombrages, choisir des espèces et des variétés de légumes mieux adaptées à la chaleur, jouer sur les dates de semis et de plantation, reproduire ses propres semences pour bénéficier de l’adaptation de ses légumes aux nouvelles conditions, renforcer l’équilibre écologique du potager… sont quelques-unes des techniques "à court terme" que préconise l’auteur, lui-même installé dans le sud de la France et en première ligne face au bouleversement qui s’annonce. Au-delà des changements de techniques dans le potager, il invite à plus de cohérence dans notre manière de consommer et à réfléchir "à long terme" : travailler autrement en limitant l’usage des machines, produire le plus de légumes possible pour limiter les déplacements pour faire les courses, adopter une alimentation et un mode de vie global plus sobres en énergie…
Dossier : Les nombreux atouts des protéines végétales
Claude AUBERT, AuteurL'homme a besoin de protéines pour le bon fonctionnement de son organisme et, contrairement à d'autres espèces, il peut les trouver aussi bien dans les produits végétaux qu'animaux. Ce dossier présente un tour d'horizon des questions concernant les protéines végétales, leur nature, leurs atouts pour la santé, leurs sources, mais aussi les débats sur la proportion souhaitable entre protéines végétales et animales dans l'alimentation : - Protéines : rôles, évolutions et impacts ; Si les besoins en protéines varient en fonction de l'âge, du poids et des activités, les protéines sont indispensables car elles contiennent des acides aminés, comme la méthionine et le tryptophane, nécessaires à l'organisme, mais que celui-ci est incapable de synthétiser. Les protéines végétales constituent-elles une source d'acides aminés aussi viable que les protéines animales ? En quoi l'augmentation, ces dernières décennies, de la consommation de protéines animales pose-t-elle problème ? Quel est le prix de revient de chacune des protéines ? Quel est l'impact des protéines végétales sur la santé ? ; - Impact sur l'environnement des différentes sources de protéines ; - Les céréales, premières sources de protéines végétales ; - Les légumineuses, compléments indispensables des céréales ; - Les fruits à coque et les graines oléagineuses ; - Protéines végétales concentrées et transformées ; - Protéines animales : le bon équilibre.
L’élevage pour l’agroécologie et une alimentation durable
Sghaier CHRIKI, Auteur ; Marie-Pierre OURY, Auteur ; Jean-François HOCQUETTE, Auteur | PARIS CEDEX 10 (8 Cité Paradis, 75 493, FRANCE) : ÉDITIONS FRANCE AGRICOLE | 2020Malgré une large gamme de services économiques, sociaux, culturels et environnementaux, l’élevage fait l’objet de questionnements complexes pour des raisons allant de préoccupations environnementales à des inquiétudes en matière de bien-être animal, en passant par le souci de la santé des Hommes. Cet ouvrage, à destination de toutes les parties prenantes concernées (éleveurs, industriels, étudiants, enseignants, décideurs publics, consommateurs et citoyens), analyse les questions liées à l’élevage, produit des connaissances permettant d’objectiver ces débats, afin de proposer des pistes de progrès, et éventuellement d'éclairer les politiques publiques. Il est scindé en deux parties : 1/ L’élevage aujourd’hui et les questionnements sociétaux : la place des produits animaux dans la nutrition humaine ; le concept de qualité d’un aliment ; les évolutions récentes des modes de consommation ; le bien-être animal ; le stress à l’abattage et la gestion des crises sanitaires ; l’élevage et l’environnement (services et impacts) ; 2/ Les perspectives d’évolution de l’élevage : l’évolution de l’élevage pour une agriculture agroécologique ; le rôle de l’agroécologie en élevage face au défi climatique ; le numérique au service d’un élevage plus durable ; les alternatives aux produits animaux (analogues végétaux, viande in vitro) ; la place des produits animaux dans une alimentation plus durable.
L'entretien : « Remplacer les produits animaux par des substituts plus rentables »
François D'ALTEROCHE, AuteurDans cette interview, Jocelyne Porcher, directrice de recherches à l’Inra, explique la collusion d’intérêt qu’il existe entre certaines associations de défense des animaux et des start-up qui développent la « viande cellulaire », aussi appelée « viande in vitro ». Ces start-up ambitionnent en effet d’exclure les produits animaux de notre alimentation au nom de la « cause animale ». Pour y parvenir, elles soutiennent des associations de défense des animaux pour que ces dernières leur préparent le terrain. Jocelyne Porcher dénonce ainsi le fait de vouloir remplacer des produits animaux par ce type de substituts.
L'exode urbain : Manifeste pour une ruralité positive
Claire Desmares-Poirrier partage son expérience et les réflexions qui l’ont conduite à rompre avec un mode de vie urbain qui ne lui convenait plus, en quête d'un projet de vie qui fait sens et d’un désir de nature. Au-delà de son histoire personnelle, de la création, avec son mari, d’une ferme en plantes aromatiques et médicinales bio et d’un café-librairie dans une petite commune, c’est de la ruralité dont il est question, avec ses problématiques d’aujourd’hui et ses atouts pour mener à bien des projets de vie alternatifs. Car l'idée n’est pas celle d'un retour en arrière. Ici, la ruralité est moderne, connectée à la ville, dans une dynamique coopérative et intégrative des espaces de vie. C'est l’exode 2.0. Celui qui a pour but de générer un regain d’intérêt envers les campagnes. En partageant l’engagement à l'origine de son choix de vie, l’auteure invite à une prise de recul et à une analyse des quotidiens urbains, pour un passage à l'action vers un mode de vie plus durable, plus humain, plus rural... Dans le contexte de la pandémie de Covid-19 qui a éveillé un sentiment de vulnérabilité chez les citadins, cet ouvrage encourage à faire le point sur les aspects dysfonctionnels et assujettissants de la vie urbaine. Il invite le lecteur à porter un regard nouveau sur les campagnes et donne des clefs pour réfléchir à un projet de vie plus en accord avec ses principes et à l’écoute de ses réels besoins.