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Documents disponibles dans cette catégorie (66)


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Dossier : Le végétal, un potentiel à développer
Laura DUPONCHEL, Auteur ; Claude AUBERT, Auteur ; Sauveur FERNANDEZ, Auteur ; ET AL., AuteurEn France, pays qui consomme le plus de viande bovine en Europe, le jeune marché des alternatives végétales à l'offre carnée est prometteur : en 2022, il s'élève à 465 millions d'euros en GMS et à 116,2 millions d'euros en magasins bio. Cet essor, soutenu par une demande caractérisée par l'émergence de nouvelles valeurs et motivations (souci de l'empreinte carbone générée par les élevages, attentes vis-à-vis du bien-être animal) et par une part croissante de consommateurs végétariens et flexitariens, est une opportunité pour le réseau bio. Ce dossier revient sur la révolution végétale, l'évolution de son offre et de sa perception auprès du public, ainsi que sur les atouts du réseau bio par rapport à la GMS. Il fournit des conseils, destinés aux gérants du réseau bio, pour optimiser les ventes.
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Qui veut la peau des vaches ?
NATURE & PROGRES, AuteurLes vaches sont accusées d'être en partie responsables du réchauffement climatique parce qu'elles rejettent du méthane, un puissant gaz à effet de serre. Toutefois, le problème relève principalement de l'élevage intensif et pas de l'élevage à l'herbe bien mené. En effet, les émissions (naturelles) de méthane peuvent être totalement compensées par le pâturage, une prairie bien gérée pouvant séquestrer, dans le sol, jusqu'à 1 t/ha/an de CO2, autre gaz à effet de serre et principal responsable du réchauffement climatique. Dans cet entretien, Claude Aubert, agronome et auteur du livre "Qui veut la peau des vaches ?" (éditions Terre vivante), balaie les idées reçues autour des vaches et, plus largement, autour de notre rapport à la viande, à l'abattage et à l'élevage.
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Allergènes, vins vegan Les alternatives aux colles animales
Arnaud FURET, AuteurLes premiers travaux sur les colles végétales ont tout dabord concerné les vins blancs et rosés. Le collage est, en effet, plus utilisé sur ces types de vins que sur les vins rouges (du fait de lélevage plus long des vins rouges). Ces travaux ont débuté dès 2012, avec larrivée du cahier des charges bio pour la vinification. Il fallait alors trouver des alternatives à la PVPP (interdite en bio) et à la caséine (soumise à létiquetage allergène) utilisées sur les vins blancs et rosés. Les colles végétales à base de protéines de pois, de pomme de terre ou de chitine fongique se sont avérées efficaces. Sur les rouges, le collage se fait toujours classiquement avec de la gélatine (très largement utilisée) ou de lovalbumine (moins utilisée car soumise à létiquetage allergène). Toutefois, la demande sociétale, tendant vers des vins végan, incite à trouver des alternatives à la gélatine. Sudvinbio, lIFV et lIOC (Institut nologique de Champagne) ont mené un projet jusquen 2022 pour trouver des colles végétales ou des colles à base de substances minérales. Cet article est accompagné du témoignage de Benjamin et Sandrine Delobel, vignerons bio en Val de Loire, qui ont très peu recours au collage, mais qui gardent en tête que les aléas climatiques extrêmes pourraient les pousser à utiliser cette technique.
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Les pipistrelles
Isabelle MONTIGAUD, AuteurTrois espèces de pipistrelles sont fréquemment observées dans les vergers et leurs abords : commune, Kuhl et pygmée. Ces chauves-souris aident à réguler des ravageurs, comme le carpocapse et la tordeuse. Pour préserver ces précieuses alliées prédatrices d'insectes, il est essentiel de protéger leurs gîtes et les corridors (haies, points d'eau) qui facilitent leurs déplacements.
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Culture, Philosophy, Spirituality and Education Forum
Véronique CHABLE, Auteur ; Sophie VALLEIX, Auteur ; Bernard SCHMITT, Auteur ; ET AL., Auteur | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 2021Depuis ses racines, l'agriculture biologique inspire toutes les dimensions de la vie, à commencer par les plus profondes, celles qui sont culturelles, philosophiques et spirituelles. Ce sont elles qui nous inspirent le respect des différentes formes de vie et, en premier lieu, de notre propre vie. La transmission de ces valeurs, mais aussi des techniques de l'agriculture biologique, auprès des jeunes et des moins jeunes, par différents moyens et supports, est également importante. Lors du Congrès Mondial de la Bio, qui sest tenu à Rennes, du 6 au 10 septembre 2021, les citoyens et les personnes engagées dans ces thématiques ont été invités à venir témoigner et à partager des concepts et des expériences renforçant les fondements philosophiques, spirituels et techniques des mouvements bio et leur transmission. Leurs contributions pouvaient sarticuler autour des trois thèmes suivants : 1 - Les racines spirituelles et philosophiques des mouvements de lagriculture biologique ; 2 - Un paradigme axé sur le vivant pour développer les mouvements biologiques ; 3 - Transmission-éducation pour une planète bio. Ce document compile les différentes contributions (une soixantaine, conférences et présentations de posters confondues). Ces contributions ont abordé diverses thématiques : la formation, léducation, le développement de la bio, lagriculture biodynamique, les approches systémiques et holistiques, les relations homme-animal-plante, la diversité, les transitions
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Lélevage paysan et le dérèglement climatique
Jérôme GOUST, AuteurSelon une étude de la FAO, lélevage produirait 18 % des émissions globales de GES, bien avant celles causées par le transport. Lauteur revient ici sur ces chiffres et rappelle que ces 18 % concernent toute la chaîne de production (déforestation, élevage, production et transport des aliments pour les animaux, transformation et stockage des denrées animales produites ). Il souligne la différence de taille entre lélevage paysan et lélevage intensif concernant cet impact et ne pense pas que les élevages de porcs et de volailles soient moins fautifs que les élevages de ruminants. Il rappelle que le pâturage des herbivores permet de maintenir des prairies (puits de carbone) et dentretenir des parcours, voire des haies ; ces différents éléments étant propices à la biodiversité. Selon lui, il faudrait redonner la priorité à un élevage paysan, bio et agroforestier pour que lélevage retrouve son rôle positif. Ceci ne serait possible que par un changement dalimentation et non par le véganisme (fausse solution pour lauteur).
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Le jardin vivrier : Autosuffisance et non-travail du sol
Agir au quotidien selon ses convictions ? Cest le choix qua fait Marie-Thérèse Thévard, il y a une trentaine dannées, en développant avec succès son autosuffisance alimentaire en non-travail du sol, au Saguenay, sa région dadoption au Québec. Cet ouvrage est le récit de ses pratiques, convictions et recherches pour incarner un mode de vie écologique fondé sur lindépendance vis-à-vis des énergies fossiles, la résilience, lalimentation saine, la permaculture, lagroécologie et la vie en communauté. Élaboré de façon à suivre, mois par mois, toutes les étapes pour obtenir un potager biologique foisonnant, ce manuel détaille les principes et techniques pour cultiver des légumes, des fruits, des légumineuses et même des céréales. Un principe conducteur guide sa démarche : le non-travail du sol. Devant lépuisement des sols qui est le lot de lagriculture industrielle, Marie-Thérèse Thévard défend « le génie du sol », en évitant de le labourer tout en lenrichissant de paillis. Tout cela en climat boréal, dans un contexte jugé difficile pour la culture maraîchère. Rédigé par sa fille Marie, ce manuel comprend les informations suivantes : - Les principes de la permaculture, de lagroécologie et du non-travail du sol ; - Les associations de cultures pour créer un écosystème vivant et résilient ; - Les techniques de protection des cultures contre le froid ; - Les moyens biologiques de se débarrasser des principaux ravageurs ; - Une boîte à outils pour organiser son jardin (entreposage, outils, calendriers de semis, de plantations et de récoltes) ; - Des méthodes de conservation des légumes et des recettes de saison ; - Lessentiel à savoir concernant lélevage de volailles.
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Légumes et canicule : Adapter le potager au réchauffement climatique
Avec le réchauffement climatique, modifier ses pratiques pour continuer à produire des légumes devient une nécessité. Améliorer la gestion de leau, pailler plus efficacement, installer des ombrages, choisir des espèces et des variétés de légumes mieux adaptées à la chaleur, jouer sur les dates de semis et de plantation, reproduire ses propres semences pour bénéficier de ladaptation de ses légumes aux nouvelles conditions, renforcer léquilibre écologique du potager sont quelques-unes des techniques "à court terme" que préconise lauteur, lui-même installé dans le sud de la France et en première ligne face au bouleversement qui sannonce. Au-delà des changements de techniques dans le potager, il invite à plus de cohérence dans notre manière de consommer et à réfléchir "à long terme" : travailler autrement en limitant lusage des machines, produire le plus de légumes possible pour limiter les déplacements pour faire les courses, adopter une alimentation et un mode de vie global plus sobres en énergie
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Dossier : Les nombreux atouts des protéines végétales
Claude AUBERT, AuteurL'homme a besoin de protéines pour le bon fonctionnement de son organisme et, contrairement à d'autres espèces, il peut les trouver aussi bien dans les produits végétaux qu'animaux. Ce dossier présente un tour d'horizon des questions concernant les protéines végétales, leur nature, leurs atouts pour la santé, leurs sources, mais aussi les débats sur la proportion souhaitable entre protéines végétales et animales dans l'alimentation : - Protéines : rôles, évolutions et impacts ; Si les besoins en protéines varient en fonction de l'âge, du poids et des activités, les protéines sont indispensables car elles contiennent des acides aminés, comme la méthionine et le tryptophane, nécessaires à l'organisme, mais que celui-ci est incapable de synthétiser. Les protéines végétales constituent-elles une source d'acides aminés aussi viable que les protéines animales ? En quoi l'augmentation, ces dernières décennies, de la consommation de protéines animales pose-t-elle problème ? Quel est le prix de revient de chacune des protéines ? Quel est l'impact des protéines végétales sur la santé ? ; - Impact sur l'environnement des différentes sources de protéines ; - Les céréales, premières sources de protéines végétales ; - Les légumineuses, compléments indispensables des céréales ; - Les fruits à coque et les graines oléagineuses ; - Protéines végétales concentrées et transformées ; - Protéines animales : le bon équilibre.
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Lélevage pour lagroécologie et une alimentation durable
Sghaier CHRIKI, Auteur ; Marie-Pierre OURY, Auteur ; Jean-François HOCQUETTE, Auteur | PARIS CEDEX 10 (8 Cité Paradis, 75 493, FRANCE) : ÉDITIONS FRANCE AGRICOLE | 2020
Malgré une large gamme de services économiques, sociaux, culturels et environnementaux, lélevage fait lobjet de questionnements complexes pour des raisons allant de préoccupations environnementales à des inquiétudes en matière de bien-être animal, en passant par le souci de la santé des Hommes. Cet ouvrage, à destination de toutes les parties prenantes concernées (éleveurs, industriels, étudiants, enseignants, décideurs publics, consommateurs et citoyens), analyse les questions liées à lélevage, produit des connaissances permettant dobjectiver ces débats, afin de proposer des pistes de progrès, et éventuellement d'éclairer les politiques publiques. Il est scindé en deux parties : 1/ Lélevage aujourdhui et les questionnements sociétaux : la place des produits animaux dans la nutrition humaine ; le concept de qualité dun aliment ; les évolutions récentes des modes de consommation ; le bien-être animal ; le stress à labattage et la gestion des crises sanitaires ; lélevage et lenvironnement (services et impacts) ; 2/ Les perspectives dévolution de lélevage : lévolution de lélevage pour une agriculture agroécologique ; le rôle de lagroécologie en élevage face au défi climatique ; le numérique au service dun élevage plus durable ; les alternatives aux produits animaux (analogues végétaux, viande in vitro) ; la place des produits animaux dans une alimentation plus durable.
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L'entretien : « Remplacer les produits animaux par des substituts plus rentables »
François D'ALTEROCHE, AuteurDans cette interview, Jocelyne Porcher, directrice de recherches à lInra, explique la collusion dintérêt quil existe entre certaines associations de défense des animaux et des start-up qui développent la « viande cellulaire », aussi appelée « viande in vitro ». Ces start-up ambitionnent en effet dexclure les produits animaux de notre alimentation au nom de la « cause animale ». Pour y parvenir, elles soutiennent des associations de défense des animaux pour que ces dernières leur préparent le terrain. Jocelyne Porcher dénonce ainsi le fait de vouloir remplacer des produits animaux par ce type de substituts.
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L'exode urbain : Manifeste pour une ruralité positive
Claire Desmares-Poirrier partage son expérience et les réflexions qui lont conduite à rompre avec un mode de vie urbain qui ne lui convenait plus, en quête d'un projet de vie qui fait sens et dun désir de nature. Au-delà de son histoire personnelle, de la création, avec son mari, dune ferme en plantes aromatiques et médicinales bio et dun café-librairie dans une petite commune, cest de la ruralité dont il est question, avec ses problématiques daujourdhui et ses atouts pour mener à bien des projets de vie alternatifs. Car l'idée nest pas celle d'un retour en arrière. Ici, la ruralité est moderne, connectée à la ville, dans une dynamique coopérative et intégrative des espaces de vie. C'est lexode 2.0. Celui qui a pour but de générer un regain dintérêt envers les campagnes. En partageant lengagement à l'origine de son choix de vie, lauteure invite à une prise de recul et à une analyse des quotidiens urbains, pour un passage à l'action vers un mode de vie plus durable, plus humain, plus rural... Dans le contexte de la pandémie de Covid-19 qui a éveillé un sentiment de vulnérabilité chez les citadins, cet ouvrage encourage à faire le point sur les aspects dysfonctionnels et assujettissants de la vie urbaine. Il invite le lecteur à porter un regard nouveau sur les campagnes et donne des clefs pour réfléchir à un projet de vie plus en accord avec ses principes et à lécoute de ses réels besoins.
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Utopies bio en transition : en route vers de nouveaux imaginaires (1/2)
Sauveur FERNANDEZ, AuteurLa Déclaration des droits de l'Homme, les congés payés, le "I have a dream " de Martin Luther King sont des exemples d'utopies humanistes qui ont influencé le cours des évènements dans l'histoire. Aujourd'hui, le besoin de changer le monde se fait ressentir, en particulier sous la pression environnementale. Le développement de la technologie et d'une vision mécaniste du monde dans laquelle l'homme est séparé de la nature montrent leurs limites, voire leur dangerosité (pollution, inégalités...). Mais comment changer pour permettre les évolutions nécessaires ? Les imaginaires sont de puissants moteurs. Même si celui du monde "moderne", qui a conduit l'humanité aux excès, résiste encore, de nouvelles utopies émergent aujourd'hui. Leurs récits décrivent le champ des possibles pour une société plus humaine, en symbiose avec le vivant. Dans ces récits, la bio a son rôle à jouer, à condition qu'elle montre une vision ouverte, au-delà des thématiques de santé et de protection, de filières et de produits bio.
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Cause animale, cause du capital
Pour le bien des animaux, celui de la planète et pour préserver notre santé, il faudrait de toute urgence renoncer à l'alimentation carnée, voire à tous les produits animaux et, en clôturant dix mille ans de vie commune avec les vaches et les brebis, librement consentir à une agriculture sans élevage. Après des décennies de silence médiatique et politique sur la violence industrielle contre les animaux, pourquoi cette soudaine prise de conscience ? En reprenant le fil de l'industrialisation de l'élevage depuis le XIXème siècle et ses liens historiques avec la "cause animale", lauteure éclaire la situation actuelle et décrit le développement des start-up de la "viande propre", amie des animaux et des milliardaires. Pourtant, sortir les animaux des systèmes industriels, sans les sortir de nos vies, est possible. Pour lauteure, la seule véritable alternative à la violence contre les animaux en systèmes industriels est lélevage paysan.
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Déconsommation : Le grand tournant (1/2)
BIO-LINEAIRES, AuteurConsommer moins mais mieux, la déconsommation serait non pas l'anti-consommation, mais une prise de conscience que consommer n'est pas une fin en soi. Le consom'acteur cherche un bien-être global, où l'"être" et le mieux-vivre deviennent plus importants que l'"avoir plus". Déconsommer reposerait sur un "mieux manger", quitte à devoir assumer certaines contraintes (faire ses courses "autrement"), mais aussi sur un désir de faire soi-même, d'éviter le gaspillage, de se débarrasser du superflu, de recycler, réparer... La bio, bien en phase avec ces tendances et avec cet imaginaire de la déconsommation, a cependant encore des progrès à faire pour séduire la nouvelle génération de déconsom'acteurs...