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Biodynamic farming as a resource for sustainability transformations: Potential and challenges
C. RIGOLOT, Auteur ; M. QUANTIN, AuteurLagriculture biodynamique est de plus en plus populaire, mais elle est toujours considérée comme une pseudo-science par une partie de la communauté scientifique. Cet article aborde la place de la recherche scientifique au sein de lagriculture biodynamique. Il commence par une présentation de la biodynamie : de son développement actuel, de ses fondements et de ses trois principes spécifiques : 1 - la ferme vue comme un organisme vivant ; 2 - les préparations biodynamiques ; 3 - les rythmes cosmiques. Il montre ensuite que les approches scientifiques pragmatiques sont compatibles avec lagriculture biodynamique. Des études anthropologiques démontrent que les croyances et la spiritualité liées à lagriculture biodynamique contribuent à une relation de soin unique entre les agriculteurs et la nature. Cependant, contrairement aux idées reçues, les agriculteurs en biodynamie se montrent ouverts aux connaissances scientifiques, quils parviennent à combiner de manière créative avec des savoirs empiriques et spirituels. Les études holistiques multicritères sur les fermes biodynamiques (encore rares) suggèrent que les performances globales de durabilité sont tout à fait satisfaisantes. Lagriculture biodynamique a aussi déjà prouvé son utilité dans le cadre de projets de recherche-action transdisciplinaires sur la durabilité des systèmes. Lagriculture biodynamique peut donc être une ressource précieuse pour réenchanter lagriculture, de manière comparable et complémentaire aux savoirs autochtones. Néanmoins, elle ne doit pas être considérée comme une panacée, et son organisation, ainsi que le rôle majeur des croyances soulèvent des préoccupations légitimes. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre les avantages et les difficultés spécifiques à la biodynamie. Trois perspectives de recherche ont été identifiées : 1 - la prise de décision des agriculteurs en biodynamie ; 2 - la conception et lévaluation des systèmes biodynamiques ; 3 - les voies de transition.
Le roundup face à ses juges
Depuis plusieurs années, linquiétude ne cesse de croître quant aux dangers du pesticide le plus utilisé au monde dans les champs et les jardins : le glyphosate. Dautant quen 2015, le Centre international de recherche sur le cancer la déclaré « cancérigène probable » pour lhomme, contredisant ainsi les agences de santé américaines ou européennes qui avaient assuré linnocuité du Roundup de Monsanto, puissant herbicide dont le principe actif est le glyphosate. Marie-Monique Robin a pour but de montrer, dans ce livre, que la dangerosité du glyphosate est plus grande encore quon le craignait. Dans le monde entier, il rend malades ou tue sols, plantes, animaux et humains, car lherbicide est partout : eau, air, pluie, sols et aliments. Le produit serait aussi un perturbateur endocrinien, un puissant antibiotique et un chélateur de métaux. Ces effets sont documentés ici à l'aide d'entretiens très forts avec des victimes aux États-Unis, en Argentine, en France et au Sri Lanka, ainsi quavec de nombreux scientifiques. Ce livre montre que, face à cette situation, la société civile mondiale se mobilise : en octobre 2016, sest tenu, à La Haye, le Tribunal international Monsanto, où juges et victimes ont instruit le procès du Roundup, en labsence de Monsanto, qui a refusé dy participer. Donnant son fil conducteur au livre, ce procès a conduit à un avis juridique très argumenté, qui pourrait faire reconnaître le crime d« écocide », ce qui permettrait de poursuivre pénalement les dirigeants des firmes responsables.
Nouveaux OGM : Épisode dun débat manipulé
Ce documentaire présente la problématique des OGM "nouvelle génération" qui ne sont pas forcément considérés comme des OGM par la réglementation européenne, ainsi que les débats et controverses quils entraînent. Plusieurs personnes interviennent dans cette vidéo, dont Christian Vélot, maître de conférence, et plusieurs membres démissionnaires du HCB (Haut-Conseil des Biotechnologies) : Patrick de Kochko, du réseau semences paysannes ; Guy Kastler, de la confédération paysanne ; Yves Bertheau, directeur de recherche à lINRA.
Science divisée : le politique doit écouter les citoyens
Eric MEUNIER, AuteurLes impacts sanitaires et environnementaux des plantes génétiquement modifiées (PGM) sont un des sujets récurrents du débat. Malgré de nombreuses publications scientifiques, débats ou avis publiés par des agences nationales dexpertises, la controverse demeure. Face à elle, lauteur estime que le monde politique doit se baser sur des choix réels de société, et pas sur une seule de ses composantes, et mettre en place par exemple des conférences de citoyens.
CIPRA : Centre informatique de prévisions des ravageurs en agriculture - Guide des cultures
Dominique PLOUFFE, Auteur ; Gaétan BOURGEOIS, Auteur ; Nathalie BEAUDRY, Auteur ; ET AL., Auteur | OTTAWA (1341, chemin Baseline, K1A 0C7, CANADA) : AAC (Agriculture et Agroalimentaire Canada) | 2014Le Centre informatique de prévisions des ravageurs en agriculture (CIPRA) a été mis au point par l'équipe de recherche en bioclimatologie et modélisation d'AAC/CRDH à Saint-Jean-sur-Richelieu. Ce logiciel utilise des modèles prévisionnels pour estimer le développement des ravageurs (insectes et maladies), des cultures (phénologie) et de certains désordres physiologiques post-récolte en s'appuyant sur des données et des prévisions météorologiques. Le Guide des cultures de CIPRA est un document scientifique qui rassemble les informations pertinentes aux modèles et présente une brève description des ravageurs. Les paramètres des modèles implantés y sont expliqués : il s'agit généralement des degrés-jours accumulés pour chaque seuil de développement, des températures de base et optimales de développement, de la méthode de calcul et de la date de début des calculs. Une section « Interprétation de la courbe » explique le contexte dans lequel chaque modèle peut être utilisé. « Référence du modèle » cite la provenance de celui-ci lorsqu'il est tiré de la littérature ou lorsqu'il s'agit d'un modèle développé par l'équipe de bioclimatologie et modélisation d'AAC/CRDH, les conditions dans lesquelles il a été calibré et validé de même que les auteurs de la recherche. Le guide inclut près de 50 modèles pour plus de 15 cultures établies au Québec. Parmi ceux-ci, on retrouve 31 modèles d'insectes, 10 de maladies, 5 de phénologie et 2 de désordres physiologiques post-récolte dans la pomme. Comme il s'agit d'un logiciel en constante évolution, le guide sera mis à jour régulièrement avec l'ajout de nouveaux modèles.
Dossier : L'abeille, cette sentinelle qu'on assassine !
Dominique PARIZEL, Auteur ; Janine KIEVITS, AuteurCe dossier, intitulé "L'abeille, cette sentinelle qu'on assassine !", et traitant notamment de la question des pesticides et des abeilles, des OGM et des abeilles, des biocides et des abeilles, comprend les articles suivants : - Noa Simon-Delso : "Des sujets très délicats car énormément d'argent est en jeu !" ; - Martin Dermine : "Soit la Commission accepte nos demandes et tout va bien, soit elle refuse et nous irons en justice..." ; - Abeilles et OGM : il y a du miel dans le gaz ! ; - Abeilles et biocides : le Service Public Fédéral (belge) est attentif !
OGM : Un nouveau danger ?
Véronique LEON, AuteurCet article salue la publication de l'étude de Gilles-Eric Séralini sur les dangers du maïs génétiquement modifié NK603 et rappelle que la Confédération paysanne s'est mobilisée très tôt (1997, premier fauchage d'un colza transgénique à St George d'Espéranche) contre ces cultures. La Confédération paysanne appelle à soutenir le professeur Séralini contre les attaques dont il est victime, et souhaite en profiter pour appeler le gouvernement à demander que l'UE renforce ses analyses avant les autorisations de mise sur le marché : analyse sanitaire, publication de toutes les données sur la santé et l'environnement... Le syndicat rappelle également son opposition aux plantes mutées...
Les enjeux de l'agriculture post-Grenelle ; Un nouveau dialogue entre agriculteurs et scientifiques
CULTIVAR, AuteurIl s'agit d'une interview de Marianne Cerf, directrice de recherche à l'Inra, et membre du RMT (réseau mixte technologique) « Systèmes de cultures innovants ». L'organisation actuelle de la recherche agricole remonte aux années 1960, ce qui peut expliquer le décalage entre les chercheurs et les demandes des agriculteurs. L'Inra a dû diversifier ses compétences avec l'étude de l'alimentation et de l'environnement, ce qui lui a pris du temps sur la recherche agronomique. Il faut réussir à réunir les connaissances des agriculteurs et celles des chercheurs. Le chercheur doit revenir sur le terrain et l'agriculteur accepter que ses connaissances soient débattues. Des programmes sur le développement régional permettent une rencontre entre chercheurs et acteurs locaux. Le dialogue sera plus facile si chercheurs et agriculteurs n'ont pas d'avis préconçus sur la voie à choisir. L'agriculteur doit continuer à tester de nouvelles pratiques sur son exploitation, que ce soit pour valider une technique qui lui est proposée comme pour en faire émerger de nouvelles. Marianne Cerf rappelle que des partenariats entre chercheurs et agriculteurs existent, mais qu'ils dépendent du choix d'orientation de la recherche.
La référence scientifique : Le 8e Pangborn, symposium international des sciences sensorielles
Valentine COTTET, AuteurLe 8e Pangborn, symposium international des sciences sensorielles, s'est déroulé en Italie du 26 au 30 Juillet 2009. Le but était la présentation de nouvelles connaissances sur les fondamentaux de la perception sensorielle, l'intégration de différents horizons scientifiques, les connaissances et expériences dans la recherche autour du consommateur, la présentation des nouveaux défis et des tendances possibles dans l'utilisation de l'évaluation sensorielle et de la science de la consommation. De nombreux travaux on été présentés sur la physiologie des sens, les mécanismes de fonctionnement entre perception et récepteur et les aspects multimodaux de la perception sensorielle. L'étude des attitudes et des réactions hédoniques face à l'alimentation occupait une place importante dans la programmation du symposium.
Rhône-Alpes : Bio'N Days : la recherche sert la transfo bio
Martine COSSERAT, AuteurLes rencontres Bio'N Days ont eu lieu à Valence en avril 2010. Elles avaient pour but de présenter les méthodes de conservation et d'extraction utilisables en bio et l'état des lieux de la recherche sur ces sujets. En bio, la conservation pose beaucoup de questions, en alimentaire et plus encore en cosmétique, car très peu de conservateurs sont autorisés. Les recherches s'orientent autour de la formulation des produits, leur décontamination et l'emballage, tout en respectant le plus possible l'environnement. A l'étude donc : des modes de traitement thermique, l'utilisation de CO2, l'utilisation de basses températures, l'atmosphère modifiée ou encore les emballages « actifs ».
Agriculture et biodiversité : Valoriser les synergies
Xavier LE ROUX, Auteur ; Robert BARBAULT, Auteur ; Jacques BAUDRY, Auteur ; ET AL. | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2009Limiter la perte de biodiversité à l'horizon 2010, tel est l'engagement souscrit par la communauté internationale. C'est dans ce contexte que s'inscrit cette expertise qui analyse les relations entre agriculture et biodiversité. L'agriculture en France, par son emprise sur le territoire et la transformation des milieux naturels qu'elle opère, entretient des liens étroits avec la biodiversité. Dans les 50 dernières années, l'intensification des pratiques agricoles, qui s'est traduite par l'arasement des haies, le recours systématique à des produits de synthèse pour protéger les plantes et fertiliser les sols, a porté atteinte à cette biodiversité. L'expertise s'est intéressée non pas à la biodiversité remarquable, illustrée par des espèces emblématiques (l'ours, le loup), mais à la biodiversité ordinaire (abeilles, syrphes, vers de terre...), qui contribue au bon fonctionnement des écosystèmes à travers des "services", comme les services de pollinisation ou de contribution à la fertilité des sols, par exemple. La question posée conjointement par les ministères en charge de l'écologie et de l'agriculture concernait les conditions d'une meilleure synergie entre biodiversité et agriculture, fondées sur une exploitation efficace des services fournis par la biodiversité dans les processus de production agricole. Que sait-on aujourd'hui des impacts, positifs et négatifs, de l'agriculture sur la biodiversité ? Quels services la biodiversité peut-elle apporter à l'agriculture, et à quelle hauteur de performance ? Comment favoriser au champ les synergies entre agriculture et biodiversité ? Quels instruments de politiques publiques, économiques et juridiques sont susceptibles de promouvoir ces interactions ? C'est pour répondre à toutes ces questions que s'est mobilisé un groupe pluridisciplinaire d'experts (écologues, agronomes, microbiologistes, spécialistes de santé végétale, économistes, juristes, sociologues), de différentes institutions (Inra, CNRS, IRD, universités, écoles supérieures agronomiques) en France et à l'étranger.
Intolérance aux champs électromagnétiques : les recherche de l'ARTAC
NATURE & PROGRES, AuteurL'ARTAC, Association pour la Recherche Thérapeutique Anti-Cancéreuse, vient de décrire le syndrome d'intolérance aux champs électromagnétiques (SICEM). Une équipe de médecins et de biologistes a pu également définir les critères du diagnostic de ce syndrome (à ne pas confondre avec la sensibilité aux champs électromagnétiques). Le professeur Belpomme, cancérologue, insiste sur les dangers potentiels du wifi et des antennes relais. Les scientifiques demandent l'imposition de normes de régulation, respectueuses de la santé et surtout des plus vulnérables.
Changements climatiques et agriculture : Questions à la recherche : Résumé des interventions
Ce document présente les résumés des interventions du colloque organisé par l'INRA au salon international de l'agriculture, le 6 mars 2007, sur le thème « Changements climatiques et agriculture : Questions à la recherche ». Les titres des interventions sont les suivants : - Impacts du changement climatique sur la prairie et l'élevage et adaptations possibles ; - Quel impact du changement climatique sur les cultures ? : Grandes cultures - Cultures fruitières - Vigne ; - Les effets du changement climatique sur la forêt française : production, fonctionnement et vulnérabilité ; - Impact du réchauffement global sur les écosystèmes aquatiques continentaux ; - Adapter les génotypes aux changements climatiques ; - Le déplacement des aires géographiques potentielles ; - Changements climatiques et maladies émergentes ; - Impact économique du changement climatique sur le monde agricole.
Grenelle de l'environnement : les mesures de l'Alliance pour la planète : Dossier de presse
Le dossier de presse regroupe l'essentiel des mesures prises par les associations membres de l'Alliance pour la planète, dans le cadre du Grenelle de l'environnement : moratoire sur les cultures d'OGM en plein champ, abandon de l'EPR, réduction de l'utilisation des pesticides, interdiction des ampoules à incandescence, promotion de l'agriculture biologique, création d'un statut protégeant les lanceurs d'alerte, lutte contre la pêche pirate...
Lutte biologique, biodiversité et écologie en protection des plantes
Au sommaire : Caractériser la biodiversité dans les agro-écosystèmes ; Comprendre et évaluer la diversité et ses interactions ; Gérer les populations ; Faire connaître la culture scientifique et technique ; Thématiques couvertes par les équipes de recherche.
A Climate Risk Report : Bird Species and Climate Change
Ce rapport, passant en revue diverses études scientifiques réalisées à travers le monde, est une synthèse de la connaissance scientifique actuelle, en ce qui concerne les impacts du changement climatique sur les espèces d'oiseaux, au niveau mondial, aujourd'hui et dans le futur.
Comment prendre en compte les émotions des animaux d'élevage ?
Le bien-être animal fait l'objet de recherches scientifiques de plus en plus poussées en biologie, en éthologie mais aussi de plus en plus en "psychologie animale". Il en résulte une évolution de la prise en compte de l'animal qui conduit à modifier la réglementation concernant les conditions d'élevage. La plupart de ces recherches ont pour objectif d'adapter les pratiques d'élevage aux conditions animales. Mais d'autres remettent en cause l'existence même de l'élevage industriel, incapable d'offrir une relation homme-animal satisfaisante.
Sur les rives du Rio Napo
Une mission multidisciplinaire, organisée par l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD), a conduit une équipe de 25 scientifiques en Amérique du Sud, de Puerto Napo à Iquitos. L'étude portait sur le fleuve Rio Napo. Cette étude a permis de retracer l'histoire du territoire et expliquer la répartition des espèces végétales le long de ce fleuve. La diversité du milieu offre également une diversité culturelle avec les différentes communautés vivant dans cette région.
Université d'été de nutrition
Depuis 1999, le Centre de Recherche en Nutrition Humaine d'Auvergne et l'INRA organisent une Université d'été de Nutrition pour répondre en particulier aux interrogations de la société sur la qualité de la chaîne alimentaire et les évolutions souhaitables. Les thématiques pour cette université 2005 sont : l'adaptation de l'alimentation aux besoins de l'homme, la formation à l'éducation nutritionnelle, l'évolution de la chaîne alimentaire et la prévention des pathologies par l'alimentation.
Des bassins versants de recherche aux bassins opérationnels : quels bassins versants pour connaître et maîtriser les pollutions diffuses agricoles ?
De longue date, les bassins versants constituent un instrument essentiel pour l'hydrologie et pour les travaux de recherche sur les pollutions diffuses, notamment celles d'origine agricole. Depuis les premiers bassins versants "représentatifs et expérimentaux" (BVRE) consacrés aux mesures hydrologiques et hydrochimiques, les concepts se sont enrichis, les stratégies d'études perfectionnées. Le recours de plus en plus fréquent à "l'approche bassin versant" dans le cadre de travaux à visée opérationnelle, constitue une retombée de ces recherches. Cet article vise à établir un bilan des connaissances en matière d'"approche bassin versant", appliquée au problème de la pollution diffuse agricole. Après avoir rappelé brièvement l'historique du concept de bassin versant et son apport dans les travaux sur les pollutions diffuses, sont présentés les principaux acquis méthodologiques et leurs adaptations opérationnelles, dans le cadre des actions mises en oeuvre pour maîtriser la pollution. Les spécificités des dispositifs opérationnels ainsi que quelques éléments concernant le choix de leur implantation, sont également abordés.
Des insectes gardiens de plantes
C'est un combat permanent : les 300 000 espèces de plantes de notre planète ne cessent de subir l'assaut des 400 000 espèces d'insectes herbivores. Mais pour se défendre, les agressées ne manquent pas d'atouts. Leur arme la plus subtile : attirer les prédateurs de leurs assaillants. L'homme peut-il mettre à profit ce phénomène dans la lutte contre les ravageurs ?
La morphographie
On distingue la morphographie verticale et la morphographie horizontale circulaire. Ces méthodes sont basées sur la migration d'une solution dans le papier. Les travaux existants suggèrent que la morphographie semble pouvoir participer à la différenciation qualitative et à la traçabilité des produits. Elle semble également prometteuse pour la caractérisation de terroirs ou de millésimes, la recherche de process et le diagnostic qualité.
A Ouessant : un conservatoire pour l'abeille noire
Suite à l'importation d'abeilles "étrangères", l'abeille noire européenne est aujourd'hui menacée. En Bretagne, à Ouessant, des scientifiques tentent de sauver cette espèce en reproduisant ses caractéristiques d'origine grâce à une mise en isolement totale. Explications.
Quel avenir pour les essais OGM en plein champs ?
La Commission du Génie Biomoléculiare (CGB), instance consultative sur les dossiers d'expérimentations OGM, reconnaît qu'il existe peu d'études d'impact environnemental sur ces dossiers (2 études sur 27 dossiers en 2003). Elle plaide pour le passage à des expérimentations à plus grande échelle. Elle souhaite également la création d'une commission pour juger des impacts socio-économiques.
Société civile contre OGM : Arguments pour ouvrir un débat public
Un collectif d'une dizaine d'associations rend public un « dossier à charges » contre les OGM et réclame l'ouverture d'un débat public. Ce livre appréhende la problématique des OGM sous ses multiples dimensions - scientifiques, juridiques, économiques, agronomiques et éthiques. Le "dossier à charges" est articulé, références scientifiques à l'appui, autour d'un état des lieux du débat, d'une analyse des enjeux et des propositions. Il fournit les données de base non seulement pour comprendre la polémique suscitée par les OGM, mais aussi pour en envisager les alternatives. Il constitue ainsi la pièce principale, élaborée par la société civile, à verser au dossier dans le "procès des OGM".
Université d'été de nutrition
Depuis 1999, le Centre de Recherche en Nutrition Humaine d'Auvergne et l'INRA organisent une Université d'été de Nutrition. La tenue de cette Université est le résultat de l'existence d'un pôle d'excellence en Nutrition Humaine à Clermont-Ferrand, réunissant une masse critique de chercheurs autour de la problématique de la nutrition préventive. Elle traduit la volonté des chercheurs d'ouvrir le dialogue avec tous les acteurs de l'alimentation et de la santé. Elle exprime leur désir de répondre aux interrogations de la société sur la qualité de la chaîne alimentaire et les évolutions souhaitables.
Acquisition de références techniques et économiques en pépinière fruitière biologique
Pour mieux évaluer la qualité sanitaire d'un plant fruitier biologique à la sortie de la pépinière (non garantis indemne de maladies de dégénérescence en agriculture biologique), le GRAB s'est associé au CEPEM (Centre expérimental pour la pépinière méridionale), au CTIFL et à l'INRA d'Angers, pour mettre en place un programme sur 3 ans concernant les pêchers et les pommiers dans un premier temps. Les principaux blocages techniques en pépinière biologique sont la protection phytosanitaire (pucerons ou maladies plus occasionnelles), la gestion de l'enherbement (délicate du fait de la densité de plantation) et la qualité agronomique et sanitaire des plants. Le coût de revient est également pris en considération. La diffusion finale des résultats est prévue début 2004.
L'agriculture biologique en France : Vers la reconquête d'une première place européenne
Ce rapport parlementaire sur l'agriculture biologique constitue l'aboutissement de plusieurs mois d'entretiens avec les représentants de l'ensemble des secteurs concernés par l'agriculture biologique. Il dresse un état des lieux de l'AB en France et fait des propositions de développement. Le retard de la France sur ses voisins européens est important (13ème place au regard de la surface utile agricole consacrée à cette production). Les principaux freins au développement de l'AB sont les choix réglementaires nationaux, les efforts insuffisants dans le secteur de la recherche et de la formation, les difficultés techniques, économiques et d'organisation, le déficit de communication... Les préconisations formulées sont les suivantes : le renforcement de la formation et de la recherche appliquée, la meilleure connaissance des marchés et de la formation des prix avec un renforcement de l'aval de la filière, l'harmonisation européenne au niveau réglementaire, l'amplification de la communication sur l'AB, le repositionnement de l'AB au sein de la production agricole et agroalimentaire française.
Agrobiosciences : Almanach 2003
Publié avec le concours de la Communauté d'Agglomération du Sicoval, l'Almanach Agrobiosciences 2003 traduit la somme et la diversité des points de vue pertinents et argumentés collectés par la Mission d'Animation des Agrobiosciences (MAA) et le Sicoval lors des débats et des échanges organisés tout au long de l'année écoulée sur trois thèmes forts : les transformations de l'agriculture, le devenir de l'alimentation et les avancées des sciences du vivant. Une publication qui se pose également en observateur des éléments d'actualité, des débats en cours ici et ailleurs et des objets de connaissances mis à jour qui concernent le très large spectre de ces thématiques. Un article fort intéressant traite de l'agriculture biologique : "suite aux crises sanitaires de ces dernières années, l'agriculture biologique apparaît comme un recours possible à la crise latente qui touche l'alimentation. Et voilà que la fée administrative se penche sur elle, lui offrant une place sérieuse dans l'agenda de l'agriculture... Chronique d'une relation qui se cherche encore".
Approche de la qualité par les méthodes globales d'analyses
Un aliment est, en plus de sa composition biochimique, le résultat d'un processus d'organisation et de structuration globale liée à des forces de croissance et de vie. Les méthodes globales, complémentaires des analyses classiques, tentent de décrire qualitativement les produits. Les méthodes qualitatives "techniques", sont la bioélectronique, qui analyse pH, rH2 et résistivité électrique des liquides, l'électro-bio-photographie qui met en évidence les champs électromagnétiques des substances vivantes et la biophotonique qui mesure des émissions de rayonnement cellulaire ultra faible. Les méthodes morphogénétiques visent à produire des indicateurs spécifiques de qualité d'une denrée et comprennent la morphochromatographie, la méthode des gouttes sensibles et la cristallisation sensible. D'autres méthodes utilisent les animaux (préférence alimentaire...) ou des conditions de stockage défavorables (tests de dégradation forcée).
Assemblée générale du GRAB : Consolider l'expérimentation
Cet article présente le GRAB (Groupe de Recherche en Agriculture Biologique), basé à Avignon, qui a deux objectifs : - mener des expérimentations en productions fruitières et légumières sur des thèmes de recherche définis par la profession (puceron vert du pêcher, lutte contre les acariens sur melons et aubergines...), - diffuser ses résultats d'essais. Le GRAB prend désormais une dimension européenne en participant à un programme de recherche européen sur les alternatives au cuivre sur le pommier et la vigne.
Le bio est-il vraiment meilleur pour la santé ?
Les produits issus de l'agriculture biologique, banalisés par la grande distribution, ne représentent qu'une infime part des produits consommés sur notre planète. En France, moins de 2 % des terres cultivées sont consacrées au "bio". Mais l'extension est constante. C'est ce qui a conduit l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) à mener, pour la première fois, une évaluation des aliments bio. L'Afssa pose quelques questions essentielles : le bio est-il meilleur sur le plan nutritionnel ou au niveau du goût ? Est-il une garantie contre les risques alimentaires ? Est-il meilleur pour l'environnement ? Son constat est clair. Jusqu'ici aucune étude comparative sérieuse n'a été menée. Il est donc très difficile d'évaluer les bienfaits nutritionnels des produits bio par rapport aux produits conventionnels. Sur le plan gustatif, l'appréciation du consommateur peut être altérée par le fait qu'il paie les produits bio plus cher ; des produits qui devraient être obligatoirement bons. Sur le plan sanitaire, là encore aucune certitude. La faible utilisation des fongicides ou des pesticides ne rend-elle pas le bio vulnérable aux parasites et aux ravageurs ? Des questions à poser, des réponses à apporter au moment où l'Europe s'ouvre peu à peu aux OGM, l'autre marché en devenir.
Biodiversity : Making the case
Mark Shepherd résume les conclusions d'un rapport d'enquête, financé par le DEFRA (Department for Environment Food and Rural Affairs), concernant les bienfaits de l'agriculture biologique sur l'environnement. En Juin 2002, le DEFRA a publié son Plan d'Action pour le Développement de l'Agriculture Biologique en Angleterre. L'Annexe 3 du plan d'action souligne les principaux impacts environnementaux de l'AB, mais sans en fournir les preuves. Par conséquent, le DEFRA a donné comme mission à l'ADAS et au Elm Farm Research Centre d'examiner la littérature scientifique afin de fournir une analyse des références disponibles sur la question, le but étant de faire le point sur les preuves de l'impact positif de l'AB sur l'environnement, au niveau du Royaume-Uni. Le rapport est près d'être achevé et devrait bientôt être disponible sur le site internet du DEFRA (www.defra.gov.uk).
Les biomatériaux et l'agriculture ont-ils un avenir commun ?
On parle de plus en plus aujourd'hui de l'usage de matériaux biodégradables en agriculture plus simplement nommés biomatériaux. Il existe actuellement deux grands types de biomatériaux : ceux qui se biodégradent spontanément et ceux dont la biodégradation est induite par une augmentation de température. Les premiers que l'on rencontre le plus souvent et sur lesquels presque toutes les recherches scientifiques sont axées, peuvent être laissés à même la parcelle sur laquelle ils ont été utilisés. Les seconds doivent être retirés en fin de culture et compostés. Cet article propose une piste de réflexion sur l'avenir des biomatériaux dans l'agriculture.
Changements climatiques : Que réserve l'avenir ?
Le climat se réchauffe, mais que sait-on exactement sur les véritables causes de cette évolution ? Loin des propos parfois alarmistes, les scientifiques invités à Felscope ont tenté de répondre aux interrogations. Les certitudes s'effondrent. Restent les hypothèses, plus ou moins optimistes...
Colloque Ctifl "Tomate sous abris" : Protection intégrée (agriculture conventionnelle) et agriculture biologique
En septembre dernier, le Ctifl organisait, en Avignon, un colloque international sur la protection biologique et intégrée (PBI) en tomate sous abris. Cette rencontre a permis de dresser le bilan des principaux ravageurs et pathogènes présents sur cette culture dans différents pays. Les recherches et les applications pratiques concernant l'utilisation des auxiliaires ont été présentées par différents intervenants.
Colloque Ctifl "Tomate sous abris" : Protection intégrée (agriculture conventionnelle) et agriculture biologique
En septembre dernier, le Ctifl organisait, en Avignon, un colloque international sur la protection biologique et intégrée (PBI) en tomate sous abris. Cette rencontre a permis de dresser le bilan des principaux ravageurs et pathogènes présents sur cette culture dans différents pays. Les recherches et les applications pratiques concernant l'utilisation des auxiliaires ont été présentées par différents intervenants.
Dossier : Evolution de la flore et gestion des prairies
Bio 63, groupement d'agrobiologistes du Puy-de-Dôme, a organisé une formation sur les plantes indicatrices avec G. Ducerf, botaniste et ancien agriculteur. L'évolution botanique d'une prairie peut être source d'informations intéressantes pour l'agriculteur : compactage, état de nutrition du sol, problème de minéralisation de la matière organique, mode d'exploitation trop intensif ou trop extensif. L'observation de la flore est un des éléments de diagnostic qui permet au professionnel de prendre des décisions appropriées.
Evaluation nutritionnelle et sanitaire des aliments issus de l'agriculture biologique : Contributions reçues suite à la mise en consultation du rapport d'étape sur le site de l'Afssa
Le rapport final de l'Afssa (Agence française de sécurité sanitaire des aliments), qui fait suite au rapport d'étape (référence 81-112), présente les contributions reçues suite au rapport d'étape. Les intervenants sont généralement favorables à l'agriculture biologique (personnalités ou simples citoyens) mais certaines contributions proviennent de personnes hostiles à ce mode de production. Les contributions concernent des remarques générales (les aspects plutôt positifs pour l'agriculture biologique peu mis en valeur dans la conclusion finale, les bénéfices des fruits et légumes biologiques par rapport aux conventionnels contenant fréquemment des résidus de pesticides...) ou plus précises (absence de commentaires sur les nitrites et les nitrates dans les aliments...). Les études consommateurs/ bénéfices nutritionnels sont certes difficiles et coûteuses mais néanmoins nécessaires (à prévoir plutôt à l'échelle européenne).
Evolução da agricultura biológica na União europeia e em Portugal
Cet article (tiré d'une intervention ayant eu lieu lors du 1er Colloque sur l'Horticulture Biologique en mai 2003 à Coimbra, au Portugal) porte sur l'analyse de l'évolution de l'AB dans l'Union Européenne et au Portugal en termes d'historique, de production, de commercialisation, d'enseignement/formation, de recherche et de plans de développement. Sont aussi présentées la situation actuelle de l'AB au Portugal et les perspectives futures.
Evolução da agricultura biológica na União europeia e em Portugal
Cet article (tiré d'une intervention ayant eu lieu lors du 1er Colloque sur l'Horticulture Biologique en mai 2003 à Coimbra, au Portugal) porte sur l'analyse de l'évolution de l'AB dans l'Union Européenne et au Portugal en termes d'historique, de production, de commercialisation, d'enseignement/formation, de recherche et de plans de développement. Sont aussi présentées la situation actuelle de l'AB au Portugal et les perspectives futures.
L'expérimentation en culture de pomme de terre biologique en Bretagne
Aval Douar Beo (Association des producteurs de plants et de pommes de terre biologiques de consommation en Bretagne) réalise des essais concernant l'intérêt d'une plantation à plat (sans butte), du mulchage après plantation, de l'apport de permanganate de potassium contre le rhizoctone, etc. Cette association participe à un programme INRA-ACTA sur l'étude des interactions Génotype-Environnement en production de plants de pomme de terre biologique. Des essais variétaux se poursuivent sur le site de Suscinio. Les résultats d'un essai ne montre pas, pour l'instant, de différence de rendement ou de qualité sanitaire en utilisant la récolte d'une année comme plants pour l'essai suivant. Un essai avec le GRAB Avignon évalue l'impact d'un défanage précoce dans le cadre de recherches d'alternative à l'utilisation du cuivre.
Les expérimentations bovin viande du Pôle Bio
Le Pôle Scientifique Agriculture Biologique Massif Central est une association de coordination des expérimentations en agriculture biologique sur le Massif Central. Les projets en cours concernant les élevages bovins viande conduits en agriculture biologique sont : "démonstration en système naisseur-engraisseur en bovin Limousin" (étude du système de l'exploitation agricole du lycée de Tulle-Naves), "démonstration en système viande mixte ovin-bovin en zone sèche sud du Massif Central" (aspects technico-économiques), "observatoire des pratiques d'élevage" (collecte et valorisation de savoir-faire par des enquêtes et suivis de ferme), participation au réseau de références Elevage Bovin Viande et "Intérêt du pâturage mixte entre ovins et bovins dans la gestion du parasitisme digestif en système d'élevage en AB" (projet analytique).
Les Instituts et Centres Techniques Agricoles et outils interprofessionnels de recherche appliquée 2003
Edition 2003 du document de présentation des Instituts et Centres Techniques Agricoles (ICTA) et outils interprofessionnels de recherche appliquée. Créés et gérés par les agriculteurs, les ICTA sont des organismes de recherche appliquée, d'appui technique et d'information. Cette nouvelle plaquette fournit une information pratique et synthétique sur les Instituts et Centres Techniques Agricoles, elle constitue un véritable outil de travail pour toutes les structures de recherche et également pour les structures socio-économiques au service de la compétitivité, de la qualité, de l'environnement et de l'aménagement du territoire.
Lutte contre le mildiou et les bactérioses en culture biologique de tomate de plein champ : Recherche d'alternatives au cuivre
L'INRA d'Avignon, le GRAB et la SONITO (Société Nationale Interprofessionnelle de la Tomate) participent à un programme commun dont le thème principal est la recherche d'alternatives au cuivre. Dans la lutte contre les bactérioses de la tomate, le niveau de protection apporté par différentes formulations de cuivre en dose réduite (4 applications de 1kg par hectare) s'avère insuffisant pour permettre un contrôle satisfaisant des attaques. La suppression des traitements au cuivre, contre le mildiou de la tomate, est préjudiciable à la culture, même pour la variété résistante observée (taux de mildiou de 20 % sans cuivre contre 0 et 5 % avec cuivre). En 2003, les essais porteront sur la comparaison d'autres variétés résistantes et sur l'efficacité des produits alternatifs au cuivre.
La maîtrise du parasitisme bovin par une méthode alternative : Utilisation du champignon nématophage Duddingtonia flagrans contre les nématodes gastro-intestinaux chez les bovins
Dans cet essai, un moyen de lutte biologique a été testé et ceci avec l'objectif de réduire l'utilisation d'anthelminthiques de synthèse notamment dans les élevages en agriculture biologique. C'est ainsi qu'une soixantaine de génisses ont été mises à disposition du FiBL et que l'efficacité de Duddingtonia flagrans a été testée. La comparaison a été effectuée avec un groupe témoin et un groupe traité avec un vermifuge chimique. Les résultats n'ont pas démontré de différences significatives entre les trois groupes, que ce soit au niveau du poids, de l'infestation parasitaire des animaux, de la contamination larvaire des patûres ou du pepsinogène dans le sérum. Malgré tout, l'essai a permis de constater que D. flagrans est un moyen alternatif intéressant dans la maîtrise du parasitisme. Mais la canicule de 2003 et la gestion appropriée des pâturages ont également contribué à un niveau d'infestation parasitaire restreint.
Mieux connaître la biodiversité des sols tropicaux
"Les Nations Unies lancent un programme début février, pour étudier ces terres très fragiles souvent victimes de surexploitation. Pour les régénérer tout en préservant la production agricole, des chercheurs proposent d'utiliser des vers de terre et des termites. Les études porteront d'abord sur la ""biodiversité souterraine"" de sept pays tropicaux : le Brésil, le Mexique, la Côte d'Ivoire, l'Ouganda, le Kenya, l'Indonésie et l'Inde."
Le mildiou de la laitue en agriculture biologique (Bremia lactucae) : Biologie, dégâts, lutte biologique
Le mildiou de la laitue (Bremia lactucae) est de loin la maladie la plus redoutée sur cette espèce, notamment en culture biologique d'hiver sous abris : les dégâts sont très importants, parfois dès la pépinière et entraînent de fortes pertes financières. Cette situation est due à 2 facteurs principaux : d'une part, au contournement récurrent des résistances génétiques par de nouvelles souches et, d'autre part, à la faiblesse des méthodes de lutte biologique possibles contre ce champignon. Des éléments de biologie du Brémia de la laitue, les symptômes et dégâts, les méthodes de lutte en agriculture biologique et les travaux du GRAB contre le mildiou de la laitue sont ici présentés.
Le mildiou de la laitue en agriculture biologique (Bremia lactucae) : Biologie, dégâts, lutte biologique
Le mildiou de la laitue (Bremia lactucae) est de loin la maladie la plus redoutée sur cette espèce, notamment en culture biologique d'hiver sous abris : les dégâts sont très importants, parfois dès la pépinière et entraînent de fortes pertes financières. Cette situation est due à 2 facteurs principaux : d'une part, au contournement récurrent des résistances génétiques par de nouvelles souches et, d'autre part, à la faiblesse des méthodes de lutte biologique possibles contre ce champignon. Des éléments de biologie du Brémia de la laitue, les symptômes et dégâts, les méthodes de lutte en agriculture biologique et les travaux du GRAB contre le mildiou de la laitue sont ici présentés.
Mobilité et transfert racinaire des éléments en traces : influence des micro-organismes du sol
Sylvie DENEUX MUSTIN, Auteur ; Sylvie ROUSSEL DEBET, Auteur ; Christian MUSTIN, Auteur ; ET AL. | CACHAN CEDEX (14 Rue de Provigny, 94 236, FRANCE) : EDITIONS TEC & DOC - LAVOISIER | 2003Dans les sols et à l'interface sol-racine, les éléments en traces, dont les radionucléides, subissent des transformations variées liées à leurs propriétés et sous la dépendance des paramètres physiques, chimiques, biologiques du milieu considéré. Les nombreux processus qui déterminent leur mobilité, leur disponibilité, leur toxicité sont souvent influencés ou contrôlés par l'action des communautés microbiennes du sol et plus particulièrement dans la rhizosphère des plantes. Ce document vise, en regroupant et synthétisant les informations disponibles, à établir un état de connaissances concernant l'effet des micro-organismes du sol sur la modification de la mobilité et des paramètres de transfert racinaire. Cet ouvrage interdisciplinaire, fruit d'une collaboration entre géomicrobiologistes, biogéochimistes des sols et radioécologistes, constitue une nouvelle étape dans l'acquisition des connaissances sur les processus biologiques pouvant modifier de façon significative le comportement des éléments en traces dans l'environnement et pour appréhender la complexité des cycles biogéochimiques.
OGM : Du brevet sur les OGM à la privatisation du vivant
"Le système des brevets était réservé il y a encore peu de temps aux seules matières inertes. Mais l'apparition des biotechnologies a précipité le brevetage du vivant, que ce soit de la part de la recherche publique ou de la recherche privée. Cet article montre que l'évolution rapide du champ des êtres brevetés n'est soumis à aucun débat public, mais est le fait des seuls acteurs de la ""communauté des brevets"" (juristes, chercheurs, industries)... A terme, c'est le droit des agriculteurs à ressemer leur propre semence qui est en jeu."
OGM : le calme avant la tempête ?
Cet article est une rétrospective des principaux évènements liés aux OGM survenus en 2002. Globalement, la situation des OGM au niveau mondial a peu changé, que ce soit en termes de pays producteurs, de variétés de plantes modifiées cultivées ou encore de modifications génétiques (tolérance à un herbicide, production d'un insecticide). Tour d'horizon mondial de la situation.
OGM : "L'obligation de faire du prosélytisme"
Pourquoi un employé de Monsanto a-t-il éprouvé le besoin de quitter cette entreprise et de s'installer comme paysan ? Tout simplement parce qu'il " fut très vite révolté par l'obligation, clairement dictée à tous les salariés, de faire du prosélytisme à l'égard des OGM ". Aujourd'hui, à côté de ses activités d'agriculteurs, il participe à de nombreux débats sur les OGM, dénonçant ce qu'il a vécu de l'intérieur. Cet article en donne un aperçu, et montre comment les relations Inra/Monsanto questionnent la neutralité de l'institut public de recherche...
OGM : Préparer l'après-moratoire
Les notifications de cultures expérimentales d'organismes génétiquement modifiés (OGM) ont chuté de 76 % depuis 1998, suite à la décision des Quinze en 1999 d'imposer un moratoire sur la commercialisation de nouveaux produits, note le Centre Commun de Recherche de l'UE (CCR) dans un rapport. La conséquence probable de ce déclin de la recherche sera une introduction plus lente que prévue sur le marché européen de nouvelles générations d'OGM plus innovantes et plus susceptibles d'intéresser les consommateurs.
Organic citrus
Actuellement, peu de données sont disponibles en ce qui concerne la production d'agrumes biologiques aux Etats-Unis. D'après les chiffres de l'Economic Research Service de l'USDA, la surface consacrée à la production biologique d'agrumes est passée de 6099 acres (un acre représente environ un demi-hectare) en 1997 à 9741 acres en 2001. Les oranges se trouvaient dans le top 5 des produits biologiques vendus aux Etats-Unis en 2001. L'Etude de l'OTA sur les exportations de produits biologiques US vers l'Asie et l'Europe, réalisée début 2001, montre que les Etats-Unis ont exporté pour une valeur de 1,8 millions de dollars d'agrumes bio vers l'Europe en 1999 ; ils ont aussi exporté des oranges, des pamplemousses et du jus d'orange biologiques vers le Japon, des oranges et des pamplemousses biologiques vers Taiwan.
Organic citrus
Actuellement, peu de données sont disponibles en ce qui concerne la production d'agrumes biologiques aux Etats-Unis. D'après les chiffres de l'Economic Research Service de l'USDA, la surface consacrée à la production biologique d'agrumes est passée de 6099 acres (un acre représente environ un demi-hectare) en 1997 à 9741 acres en 2001. Les oranges se trouvaient dans le top 5 des produits biologiques vendus aux Etats-Unis en 2001. L'Etude de l'OTA sur les exportations de produits biologiques US vers l'Asie et l'Europe, réalisée début 2001, montre que les Etats-Unis ont exporté pour une valeur de 1,8 millions de dollars d'agrumes bio vers l'Europe en 1999 ; ils ont aussi exporté des oranges, des pamplemousses et du jus d'orange biologiques vers le Japon, des oranges et des pamplemousses biologiques vers Taiwan.
Pastures new
J. DAY ; A. MARTINS ; H. KELLY ; ET AL.Un projet de recherche a été mis en place dans le but d'optimiser les systèmes de production porcine biologique. Ce projet a été conduit par l'Unité de Recherche Porcine ADAS et le Département de l'Agriculture, de l'Alimentation et du Développement Rural de l'Université de Newcastle, en collaboration avec Eastbrook Farm Organic Pigs et Eco-Stopes Consultancy. Les objectifs du projet étaient, entre autres, de passer en revue les méthodes utilisées par les producteurs pour gérer leurs porcs bio au pâturage, et d'étudier l'effet de ces méthodes dans une série d'expérimentations sur des fermes. Cet article souligne les conclusions de cette recherche et donne des recommandations pour les stratégies de gestion des paddocks.
Pesticides
Rendue publique le 20 mars, une étude réalisée entre janvier 2002 et janvier 2003 par le CHU de Montpellier constate une prévalence des malformations génitales chez les nouveaux-nés de parents exposés aux pesticides. Sur les 1 000 nourrissons étudiés, 25 présentent des malformations, dont un tiers ont des parents vivant dans un environnement à risques : des arboriculteurs, des riziculteurs et des viticulteurs. Cette nouvelle étude permettra-t-elle de lever le voile sur un sujet qui reste tabou ou occulté ?
Phyto-aromathérapie pratique - Plantes médicinales et huiles essentielles
La phyto-aromathérapie est une technique thérapeutique (préventive et curative) associant les plantes (en tisanes, infusions, décoctions...) et les essences de plantes (ou huiles essentielles). Cette médecine par les "simples" remonte à la nuit des temps et est largement remise à l'honneur en notre siècle de chimiothérapie, car elle a l'immense avantage d'être efficace sans être toxique pour le reste de l'organisme (à part certaines plantes dangereuses indiquées dans ce livre), et mérite bien sa place de choix aux côtés de l'homéopathie, de la vitaminothérapie et de l'oligothérapie. L'auteur nous livre ici la synthèse de sa riche expérience professionnelle de 35 années d'applications médicinales des plantes. Dans la première partie "Données techniques générales", sont décrites minutieusement les diverses formes d'herboristerie médicale (phyto-aromathérapie, phytothérapie, aromathérapie) et sont fournis tous les renseignements pratiques et nécessaires sur toutes les formes d'utilisation des plantes et leurs diverses présentations (y compris les jus de plantes). L'auteur nous met en garde contre les plantes toxiques, nous instruit sur les qualités à exiger (plantes et huiles essentielles), les précautions d'emploi, leurs origines, production et récolte, leurs modalités de préparation, leur posologie et indications, leurs avantages et inconvénients, leur conservation, etc... La seconde partie "Lexique thérapeutique" est un dictionnaire de 530 affections courantes avec, pour chacune, de courts éléments de diagnostic, les traitements phyto-aromathérapiques complets et éprouvés (avec posologie détaillée), de nombreux conseils de diététique et d'hygiène de vie, etc...
Des pommes de terre et des rats
Dans cet article, l'auteur, Marie-Paule Nougaret, recueille les propos de M. Arpad Pusztai. Biochimiste de la nutrition, célébré à travers l'Europe, Arpad Pusztai exerçait depuis trente-six ans dans un laboratoire écossais. Il lui a été permis de tester des pommes de terre transgéniques, en laboratoire, sur différents groupes de rats. Après examen sanguin, il a été montré que les rats nourris aux OGM présentaient une immunité très déprimée. Hélas, comme les décideurs du projet ne souhaitaient pas ce résultat, les recherches ont été stoppées, l'équipe dispersée et les données confisquées. Arpad Pusztai a quand même réussi à publier, son contrat stipulant qu'il pouvait récupérer ses dossiers, mais sans le soutien de ses collègues de l'Institut. Témoignage.
Pour un nouveau plan de développement de l'agriculture biologique française : Les propositions de réseau FNAB
Du rapport Saddier, la FNAB a tiré des propositions concernant le plan de développement de l'agriculture biologique : certaines rejoignent celles du rapport Saddier, d'autres s'en éloignent sensiblement. Concernant les aides à la production, la FNAB propose une rémunération de reconnaissance (aide au maintien) et souligne l'urgence d'un redémarrage des conversions. Elle insiste sur la nécessité d'accompagner le développement de l'aval, de rendre obligatoire la formation à l'agriculture biologique dans tous les enseignements agricoles et de renforcer les liens entre chercheurs et acteurs de l'agriculture biologique. La FNAB se prononce également pour une harmonisation européenne des réglementations. Ce dossier est complété par la plate-forme commune, position de différents acteurs de l'agriculture biologique.
Le Quassia... et son action sur hoplocampe et cécidomyie
Le Quassia, autorisé par le cahier des charges européen de l'agriculture biologique, ne fait l'objet d'aucune homologation en France. C'est un insecticide et un répulsif qui a des utilisations en arboriculture et en maraîchage. Le GRAB réalise des essais de lutte contre l'hoplocampe du pommier, du prunier et la cécidomyie de l'abricotier. Les résultats semblent encourageants mais il reste à affiner les méthodes de préparation du produit et les modalités d'application.
Quelle recherche pour l'agriculture biologique ?
Les sciences ont pour support des connaissances acquises et admises par la majorité des scientifiques : c'est la science faite. La recherche est la science qui se fait, celle des projets et des articles. Face à ces deux constructions, science faite ou à faire, l'agriculture biologique a-t-elle un rôle particulier, qui exigerait une réflexion et des recherches spécifiques ? Symétriquement, les recherches ont-elles des fondements théoriques et des démarches différentes lorsqu'elles s'intéressent à l'agriculture biologique ?
Rapport sur la proposition de règlement du Conseil modifiant le règlement (CEE) n°2092/91 concernant le mode de production biologique de produits agricoles et sa présentation sur les produits agricoles et les denrées alimentaires
Ce rapport insiste sur l'implication essentielle des professionnels dans la filière, l'exigence de la garantie des contrôles en excluant les détaillants qui reçoivent des produits préemballés avant de les revendre (pour limiter le coût), la nécessité d'une recherche équitablement financée par l'Union, le besoin d'une harmonisation concernant la production de vins biologiques et la fin des dérogations aux règles d'étiquetage (ex : Danone).
A review of UK research and development for organic food and farming
Au Royaume-Uni, le Plan de Développement en Agriculture Biologique publié par le DEFRA en juillet 2002 a inclus 3 points d'action prioritaires en ce qui concerne la recherche et développement : - Rassembler l'information par rapport aux niveaux actuels de financement pour la recherche provenant de tout le secteur public, et de sources privées ou charitables, - Etablir un Sous-comité de Recherche du Comité Consultatif, - Consacrer 5 millions de £, pendant 5 ans, pour la recherche dans les programmes LINK. Une liste de 268 financeurs et contractants potentiels pour la recherche en AB, à travers le Royaume-Uni, a été établie. Un taux de réponse de 41 % fût enregistré. Des détails étaient demandés pour tous les projets en cours lors de la période de janvier 2000 à mars 2003. Petit compte-rendu.
La science au service d'un développement durable : Contribution des organismes publics de recherche français
"La communauté scientifique française présente sa contribution au Sommet de Johannesburg en définissant trois thématiques prioritaires : Lutte contre la pauvreté et promotion de modes de subsistance viables, modes de consommation et de production durables, gestion des ressources naturelles de façon plus responsable. L'organisation de la recherche doit s'orienter vers une recherche inter-disciplinaire intégrant l'apport des sciences humaines et sociales, vers la mise en place de groupements de recherche (GIS spécialisés) et d'un réseau ""technologies pour le développement"" (chercheurs-industriels) et elle doit permettre de renforcer les capacités scientifiques dans les pays en développement. En agriculture, la recherche se dirige vers une approche plus systémique, vers une meilleure prise en compte du vivant associé à la production afin de concilier les objectifs de préservation de l'environnement, de productivité et de cohérence avec les dynamiques sociales locales, ce qui implique de renouveler les méthodes et les outils utilisés. Dans les pays industrialisés, la surcharge en travail devient un problème inquiétant du fait de la lourdeur des cadres administratifs et réglementaires et de l'agrandissement des exploitations agricoles."
Des systèmes herbagers économes : une alternative aux systèmes intensifs bretons
Dans les années 1990, des éleveurs laitiers regroupés au sein du Centre d'Etudes pour un Développement Agricole Plus Autonome (CEDAPA) souhaitaient limiter le potentiel polluant de leurs systèmes de production. Cela les a conduit à passer à des systèmes herbagers à faible niveau d'intrants, suivis et analysés par l'INRA. Au bout de 5 ans, on a pu observer une grande diversité des systèmes de production, une amélioration notable de l'efficacité économique (de plus de 10 %) grâce à des coûts alimentaires moindres et une réduction des risques environnementaux. Par ailleurs, au cours de cette évolution, les agriculteurs ont acquis de nouveaux savoir-faire dans la conduite des troupeaux, des prairies et leur fertilisation.
Voyage d'Etude "Découvrir la biodynamie"
Le groupe du CES agriculture biologique promotion 2002-2003 de l'ENITA de Clermont-Ferrand a effectué un voyage d'étude sur le thème de l'agriculture bio-dynamique en Alsace, en Allemagne et en Suisse. C'est ainsi que le groupe est allé à la rencontre de professionnels appliquant cette démarche dans l'élevage, les cultures, la vulgarisation, l'organisation et la recherche.
Activités biologiques et fertilité des sols : Intérêts et limites des méthodes analytiques disponibles
Les principales méthodes de mesures de l'activité biologique des sols sont décrites par la commission "agronomie-systèmes de production" de l'ITAB en mettant en évidence leurs intérêts et leurs limites : approche globale, minéralisation du carbone et de l'azote, activités enzymatiques du sol, mesures de mycorhizes, etc. L'interprétation des résultats est délicate. Elle nécessite des analyses complémentaires (analyse physico-chimique...) et des référentiels souvent encore inexistants. Les recherches se poursuivent, mais aujourd'hui, les analyses biologiques sont coûteuses et difficiles à interpréter. Les mesures biologiques commencent à être opérationnelles, en particulier dans le cadre d'essais agronomiques, pour évaluer : les conséquences des apports organiques, les effets de produits potentiellement toxiques et les effets globaux d'itinéraires techniques, voire de modes de production différents.
Adéquation entre offre et demande de qualité du lait bio
Le programme de recherche mené depuis deux ans en partenariat entre l'ISARA, l'ENITAC, le GIS Bio Massif Central et BIOLAIT propose d'apporter un éclairage sur l'état des rapports entre l'offre et la demande de qualité du lait. Elle se centre sur l'exemple d'éleveurs participant au réseau de collecte BIOLAIT et de transformateurs de produits laitiers biologiques du Massif Central. L'étude s'est décomposée en deux étapes correspondant aux deux publics enquêtés. En ce qui concerne l'enquête auprès des producteurs, il ressort que TB et TP sont en net retrait par rapport aux taux constatés en conventionnel. D'autre part les spores butyriques sont en lien avec l'alimentation. De bonnes conditions d'élevage permettent la livraison d'un lait de qualité alors que de mauvaises ne s'accompagnent pas toujours de mauvaise qualité. Du côté des transformateurs, l'échantillon était composé de dix entreprises ayant des tailles et activités différentes. Par exemple, le niveau de spécialisation en bio va de 0.4 % à 100 %. Du même coup, les exigences en terme de mode de production, lieu de production, coût de collecte diffèrent. A leurs yeux, le point faible du lait bio semble être le taux de MP. Quant à la perception de la qualité globale du lait, les avis diffèrent et sont même aux antipodes les uns des autres. La communication sur les produits bio semble être un exercice difficile à résoudre. Les intérêts des transformateurs ne sont pas toujours de mettre en avant ces produits et, d'autre part, les consommateurs sont peu réceptifs aux arguments développés.
Agriculture européenne : une synthèse sur la coexistence des cultures génétiquement modifiées, conventionnelles et biologiques
L'Institut des études de prospective technologique du Centre Commun de Recherche (CCR) de la Commission européenne, vient de publier un rapport portant sur six études commandées par la Communauté européenne en mai 2000 et réalisées par différents instituts français, britanniques et allemands. Ce document est une synthèse de ce rapport.
Les appellations d'origine viticoles veulent préserver leur génétique
Un récente directive européenne permet la commercialisation de variétés de vignes génétiquement modifiées. Les Etats membres ont jusqu'au 23 février 2003 pour la transcrire dans leur droit national. Cet article analyse les enjeux d'une telle introduction d'OGM dans la vigne et le vin.
Le bon vivant : Une alimentation sans peur et sans reproche
Vaches folles, OGM, listérioses, nitrates, allergies, dioxines, métaux lourds... il ne se passe pas de mois sans que les consommateurs soient alertés par les médias sur les dangers des aliments des temps modernes. Quelles sont les origines et la nature de ces dangers ? La probabilité de s'intoxiquer au cours d'un repas est-elle plus ou moins élevée qu'autrefois ? Comment les agriculteurs, les industriels et les pouvoirs publics s'emploient-ils à diminuer les risques ? Sommes-nous bien protégés par la réglementation ? L'application du principe de précaution est-elle la solution à tous nos problèmes ? Autant de questions, parmi d'autres, auxquelles l'auteur tente de répondre. Détaillant les dangers qui guetteraient chacun d'entre nous dans notre assiette et analysant les acquis scientifiques fin 2001, l'auteur propose au lecteur de se forger sa propre opinion sur la qualité de notre alimentation et sur les choix réalisés par les professionnels de la chaîne alimentaire, du champ à l'assiette, pour garantir la qualité sanitaire des aliments et des boissons.
Les brevets sur le vivant : bio-protection ou bio-piraterie ?
Aujourd'hui, les brevets sur le vivant représentent pour les entreprises multinationales un enjeu considérable où se misent des sommes astronomiques. L'appropriation des ressources naturelles est au bout de cette nouvelle guerre économique. Déjà, de formidables distorsions apparaissent entre recherche privée et recherche publique, pays du Sud et pays du Nord...
Ces femmes et ces hommes qui nous font découvrir et aimer le bio
Un portrait d'hommes et de femmes sans qui l'image de la bio ne serait pas ce qu'elle est, à l'occasion de l'exposition et du colloque "Manger Santé Bio 2002". Cette manifestation nous permet de faire le point sur le marché des produits bio à l'heure actuelle : marché de la nourriture bio, comportement du consommateur face aux aliments bio, promotion de la santé, du bien-manger et du goût, état des lieux de la distribution avec l'entrée dans la concurrence des supermarchés, état de la recherche,... Autant de thèmes à découvrir ou à redécouvrir au fil des rencontres avec ces personnalités qui voient en l'agriculture bio une alternative possible aux OGM.
Détermination de la digestibilité de plantes fourragères
La digestibilité de la matière organique (dMO) peut être déterminée par différentes méthodes de laboratoire (analyses in vitro) : incubation des échantillons dans du jus de panse ou dans une solution d'enzymes ou encore estimation à partir de la composition chimique. Dans cet article, les valeurs de dMO in vitro, établies à l'aide de quatre méthodes différentes, ont été comparées aux valeurs obtenues lors d'essais d'alimentation avec des animaux (méthode in vivo) afin d'évaluer la précision des méthodes de laboratoire. La méthode microbiologique (incubation dans du jus de panse) est celle qui a permis d'estimer les valeurs in vivo avec la plus grande précision. La détermination de la dMO par calcul à partir des teneurs en constituants pariétaux et en métabolites secondaires a également donné de bons résultats. Par contre, la méthode enzymatique s'est révélée moins probante.
L'état actuel et les perspectives techniques des énergies renouvelables
Les énergies renouvelables peuvent-elles contribuer d'une manière notable à l'approvisionnement en énergie ou au contraire ne peuvent-elles être qu'une ressource d'appoint ? C'est à cette question et à bien d'autres que ce rapport s'efforce d'apporter des réponses. Le premier chapitre répond aux interrogations de fond qui sont les suivantes : "Les énergies renouvelables pour quoi, pour qui et jusqu'où ?". Le deuxième chapitre détermine "Quelles priorités donner en France aux différentes filières d'énergies renouvelables". Le troisième chapitre analyse les politiques conduites en France à ce jour et conclut à la nécessité urgente de faire changer d'échelle la recherche sur les énergies renouvelables, de donner les moyens à l'industrie française de se développer et de faire face à la concurrence étrangère, et, enfin, d'engager deux plans mobilisateurs et ambitieux, l'un intitulé "Face Sud pour des bio-toits intelligents" et l'autre intitulé "Terre-Energies pour des biocarburants indépendants".
Forschung für den Ökoweinbau in Rheinland-Pfalz
Depuis 1995 un programme d'expérimentation en viticulture biologique est réalisé. Il doit servir à rendre la viticulture biologique plus efficace et plus rentable. Les expérimentations concernent la conversion du sol, l'exploitation du sol, l'enherbement, la fertilisation organique, la protection des plantes et les effets qu'ont toutes ces mesures sur la qualité et le goût du vin. En même temps une analyse de la situation économique du marché et de l'entreprise est effectuée. L'article donne les résultats importants recueillis jusqu'à l'an 2000.
La France se dote d'un Centre international du développement durable
A quelques mois du sommet mondial sur le développement durable, qui se tiendra à Johannesburg (Afrique du sud) en septembre prochain, la France vient de se doter d'un Centre international consacré à la question. Créé à l'instigation des services du Premier Ministre, ce lieu est destiné à jouer un rôle d'intermédiation entre les experts scientifiques, la sphère publique et privée ainsi que les Organisations Non Gouvernementales. Le Centre a d'ores et déjà défini une série de thèmes prioritaires : le changement climatique, la biodiversité et la question afférente des droits de propriétés et d'usage, la gouvernance mondiale, les biens publics globaux et les questions relatives au traitement de l'incertitude et du principe de précaution.
Une initiative nouvelle en France : La mise en place d'un réseau multi-institutionnel de mesure de la qualité des sols (RMQS)
Les préoccupations concernant la protection de l'environnement, l'adaptation de l'agriculture aux nouveaux contextes politiques et économiques et les risques concernant la sécurité alimentaire sont les principaux facteurs qui ont contribué à la prise de conscience de la nécessité d'élaborer des programmes de surveillance des sols. Le RMQS est fondé sur l'installation de sites sur la base d'une grille régulière de plus de 2 000 points couvrant le territoire national. Cette implication forte de plusieurs partenaires et les récentes prises de position de la commission européenne sur les sols permettent d'espérer une pérennisation de cette opération sur le long terme.
Instituts et Centres Techniques Agricoles
Edition 2002 du document de présentation des Instituts et Centres Techniques Agricoles (ICTA) sur le territoire français. Créés et gérés par les agriculteurs, les ICTA sont des organismes de recherche appliquée, d'appui technique et d'information. La plupart de leurs travaux sont conduits en collaboration avec divers centres de recherches publics ou privés (INRA, CEMAGREF, Universités, industrie agro-alimentaire...). Dans cette nouvelle édition, 24 fiches descriptives fournissent une information pratique et synthétique sur les Instituts : mission, activités, organigramme, antennes régionales, axes de recherche.
Johannesburg. INRA faced with Sustainable Development : Landmarks for the Johannesburg Conference (South Africa, from august 26 th to september 4 th 2002)
Cet ouvrage, composé en grande partie d'articles déjà parus dans "Le Courrier de l'environnement" est publié en anglais. Ce dossier est une contribution à un débat tout à la fois interne et global. C'est aussi une façon de rendre public l'engagement d'une institution de recherche d'Etat et une façon d'explorer la nouvelle frontière qui se propose à la recherche scientifique. Au sommaire de ce dossier : les perspectives, les problématiques et les éclairages.
Journée d'échanges sur l'agriculture biologique : Comment évaluer la valeur nutritionnelle, les bénéfices et les risques sanitaires des aliments issus de l'agriculture biologique ?
Ce document diffusé par l'Afssa est le compte-rendu des actes de la journée d'échanges sur l'agriculture biologique du 18 octobre 2002. L'Afssa a essayé de focaliser cette journée sur des questions de méthodes, mais à partir d'exemples précis, pour que ce ne soit pas une journée théorique. Sur les quelques exemples qui ont été choisis il est possible d'analyser la démarche d'évaluation et les perspectives. L'Afssa n'est pas la seule agence à avoir envisagé ce type de travaux puisque nombre d'organismes similaires dans d'autres pays européens ont également considéré que l'agriculture biologique méritait qu'on s'y intéresse, que l'on développe des réflexions, des travaux et des évaluations. Le rapport définitif devrait être diffusé dans les premiers mois de l'année 2003.
Kippen houden zonder verenpikken : De biologische legpluimveehouderij als uitgangspunt
Le picage des plumes est une forme de comportement anormal qui surgit quand les animaux vivent dans une situation de stress dûe à des disfonctionnements pendant l'élevage des poulettes, des erreurs de logement ou de gestion. Le cannibalisme est aussi un comportement indésirable. Il peut être le dernier stade de picage des plumes, mais peut aussi surgir tout à fait indépendamment suite à des circonstances malheureuses. En agriculture conventionnelle, normalement, on enlève une partie du bec pour limiter les dégâts par picage des plumes et cannibalisme. Ceci est non seulement douloureux et non-respectueux des animaux mais c'est aussi un traitement de symptôme : même dans les bandes de poules ébecquées, les dégâts suite au picage des plumes peuvent être énormes. Des changements futurs dans la législation vont obliger à élever les poules pondeuses sans ébecquage, en liberté et en grands groupes. L'élevage biologique de poules est en avance là-dessus : en considérant la notion d'intégrité de l'animal, les poules doivent être élevées de telle façon qu'elles puissent exprimer leur comportement naturel, que le stress soit évité et le picage des plumes absent. L'ébecquage est interdit d'après la réglementation européenne pour la production avicole bio. Ce manuel rassemble des expériences d'éleveurs ainsi que des résultats de recherches scientifiques.
Klimaschutz durch Ökolandbau
L'agriculture biologique, utilisant moins d'engrais minéral et produisant le fourrage sur l'exploitation, pollue beaucoup moins l'environnement que l'agriculture conventionnelle. Cela concerne non seulement l'énergie dont l'utilisation est beaucoup plus importante en agriculture conventionnelle, mais aussi l'émission de gaz responsable de l'effet de serre qui est moins importante en AB. L'article résume des analyses effectuées en 1997 et 1998 et parues en 2000.
Managing nitrogen on organic farms
En novembre 2001, l'EFRC Bulletin présentait le compte-rendu d'une recherche sur l'optimisation de la gestion de l'azote dans les systèmes agricoles biologiques (cf référence 68-081). Des résultats de cette étude, ont été tirées des recommandations exposées dans cet article. Le but est de maximiser le rendement et la qualité, de minimiser le lessivage et la pollution azotés, et de maintenir ou d'améliorer la fertilité du sol. Les conseils proposés ont pour objectif d'atteindre ces trois buts en considérant la façon dont les plantes utilisent l'azote, la fixation et la libération de l'azote, la meilleure utilisation de l'azote issu des engrais et le bilan azoté.
La multifonctionnalité des prairies : Regards sur le 19e Congrès Européen des Herbages
La multifonctionnalité de l'agriculture et des territoires ruraux est désormais au centre des débats et des politiques qui redéfinissent un nouveau contrat entre l'agriculture et la société. Les prairies qui remplissent de multiples fonctions au niveau de la production animale, de la protection et de la gestion de l'environnement, des paysages et des territoires, occupent une place centrale dans ce contexte. Pour la première fois ce sujet a fait l'objet d'un congrès Européen des Herbages à La Rochelle, en mai 2002. Cet ouvrage apporte une synthèse des principaux acquis scientifiques présentés lors de cet intense travail et vaste colloque (plus de 600 participants émanant de 40 pays).
Les nouveaux remèdes naturels
Jean-Marie Pelt poursuit son remarquable travail de vulgarisation botanique en publiant régulièrement de nouveaux ouvrages. Il se penche ici sur la fabuleuse source de médicaments qu'offrent les plantes. Alors que l'if et la pervenche de Madagascar fournissent déjà des molécules actives contre le cancer, l'armoise chinoise semble prometteuse contre le paludisme, le millepertuis comme antidépresseur... Mais le processus qui conduit de la plante à l'isolement du principe actif, puis au médicament moderne est bien souvent long. L'auteur insiste sur l'énorme potentiel inexploité des océans, du fait de leur immensité et de leur ancienneté dans l'expérience de la vie. Autant de questions qui font l'actualité du médicament aujourd'hui. Des réponses, nous pouvons plus que jamais en trouver dans ce formidable réservoir qu'est la nature...
OGM & allergie : questions en suspens
L'introduction des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) dans l'agriculture et l'alimentation pose, entre autres, la question de leur innocuité d'un point de vue sanitaire. Cette question recoupe plusieurs aspects : la toxicité des aliments, la résistance des bactéries aux antibiotiques, et celui traité dans ce dossier, la relation entre OGM et allergie. A l'heure actuelle, les études réalisées ne permettent pas de conclure à un potentiel allergisant supérieur des aliments issus d'OGM par rapport aux aliments traditionnels correspondants. Pourtant les arguments avancés dans cet article sont formels : un OGM, de par sa construction, introduit une source supplémentaire de risque en matière d'allergie. Dès lors, des questions se posent : comment sera évalué ce risque ? Qui sera responsable au final en cas de problème allergique majeur ?
OGM : notre santé en danger
Des tomates et des brocolis chargés de produits chimiques anticancéreux ; des plantations de riz, de patates douces et de manioc enrichis en vitamines pour nourrir les populations pauvres ; du blé, du soja et des cacahuètes sans allergène ; des bananes porteuses de vaccins ; des huiles végétales prescrites aux cardiaques, tel est le monde merveilleux que nous promet le génie génétique, selon la biochimiste Dean DellaPenna. Pour elle, les organismes génétiquement modifiés (OGM) seront au coeur des prochaines grandes évolutions dans l'agriculture et la santé. Nombreux sont pourtant ceux qui redoutent de voir les produits contenant des OGM inonder le marché avant que leurs effets ne soient vraiment connus. En Amérique du Nord et en Europe, les cultures d'aliments génétiquement modifiés font l'objet d'intenses débats. Mais qui consomme des OGM ? Que savons-nous de leurs avantages et de leurs dangers ? Quelles conséquences peuvent-ils avoir sur l'environnement et les pratiques agricoles ? Peuvent-ils aider la population mondiale à se nourrir ?
Ökologische Pflanzenzüchtung : was geht ?
En octobre 2001 une rencontre internationale a eu lieu à Driebergen (NL) afin de discuter des critères selon lesquels une sélection de plantes serait possible en agriculture biologique. Les participants se sont mis d'accord sur trois points : - les principes de l'AB doivent, d'une manière adaptée, aussi être valables pour la phytogénétique, - la phytogénétique biologique doit être contrôlable, - la phytogénétique biologique doit être praticable.
Perspektiven von NeemAzal®-T/S in Gemüsekulturen im Vergleich zu biologischen Alternativprodukten
Avec le produit NeemAzal®-T/S, à base de pépins de neem, la lutte contre les ravageurs dans de différentes cultures maraîchères, notamment dans les cultures de choux, a été efficace. Le produit se montre d'autant plus utile qu'il agit sur les parasites qui mâchent et mordent les feuilles et sur les parasites piqueurs. Bien que le produit soit plus cher que d'autres appliqués en AB, il peut s'avérer rentable en rendant superflus les autres produits phytosanitaires. Explications, détails.
Pesticide residues in conventional, integrated pest management (IPM)-grown and organic foods : insights from three US data sets
"Aux Etats-Unis, une analyse des données disponibles concernant les résidus de pesticides a été réalisée dans le but de décrire et de quantifier les différences entre des fruits et légumes frais biologiques et non-biologiques. Ont été comparés les résidus de pesticides contenus dans des produits issus de l'agriculture conventionnelle, de la culture intégrée et de l'AB ; pour ce faire, ont été utilisées les données de trois programmes-tests : le ""Pesticide Data Program"" du Département de l'Agriculture des Etats-Unis (USDA), le ""Marketplace Surveillance Program"" du Département Californien de la Réglementation des Pesticides, et des tests privés effectués par l'Union des Consommateurs (une organisation de tests indépendante). Les résultats ont montré que les aliments biologiques contenaient à peu près un tiers des résidus des aliments conventionnels, et environ la moitié des résidus contenus dans les aliments issus de la production intégrée..."
Les pratiques de l'agriculture biologique : Gestion d'une exploitation et bilan des éléments
Ce texte retrace une séance de l'Académie d'Agriculture consacrée au fonctionnement du sol en agriculture biologique. Après quatre exposés, les participants ont entamé une discussion scientifique sur les techniques, les bien-fondés et les risques liés aux pratiques de l'agriculture biologique, en ce qui concerne la qualité des produits, la fertilisation et la fertilité des sols sur le long terme, les analyses de sol (négligence du compartiment organique du phosphore dans les analyses classiques, gênant pour l'AB...) et la réglementation.
Le principe de précaution est un principe d'action
Bernard Chevassus-au-Louis, dans une interview accordée à Réussir Grandes Cultures, revient sur le principe de précaution. Il considère que son application revêt quatre dimensions dont l'analyse rigoureuse des bénéfices attendus des innovations. En outre, il pense qu'au niveau de l'identification des aléas, une participation de la société civile permettrait d'élargir la vision des spécialistes.
Programme de travail pour le programme spécifique de recherche, de développement technologique et de démonstration "Intégrer et renforcer l'Espace européen de la recherche" : Priorité 5 : Qualité et sûreté alimentaires
Donnant suite à l'adoption du programme spécifique de recherche, de développement technologique et de démonstration "Intégrer et renforcer l'Espace européen de la recherche" et des règles de participation et de diffusion, en application du traité CE, la Commission, assistée du comité de programme, a adopté le présent programme de travail qui précise plus en détail les objectifs et les priorités scientifiques et technologiques du programme spécifique, ainsi que son calendrier de mise en oeuvre, en particulier pour la première année d'exécution. Le journal officiel des Communautés européennes est joint à ce document.
Rapport d'activités 2001/2002
Ce rapport vient conclure trois années de fonctionnement pour l'Agence française pour la sécurité alimentaire, créée en 1998, dans une période où la succession des crises alimentaires ne permettait pas de répit. Il fait le point sur les actions les plus significatives, les objectifs qui ont présidé à la mise en place de l'agence, les points de vulnérabilité identifiables aux termes de cette période et les perspectives qui peuvent être esquissées pour les années qui viennent, en matière de missions et d'organisation, de recherche et d'appui scientifique et technique, de médicament vétérinaire, d'évaluation des risques nutritionnels et sanitaires.
La recherche en bio
L'intérêt et la curiosité pour l'agriculture bio sont de plus en plus importants. Cet article fait l'état des lieux des recherches dans ce domaine : il s'agit désormais de valider les pratiques réputées comme efficaces sur le terrain pour pouvoir le proposer au plus grand nombre. De même il faut continuer de relever les défis tant scientifiques que techniques fixés par le cahier des charges bio tout en prenant en compte les aspects environnementaux, agronomiques et économiques de la filière. Enfin des axes novateurs restent à explorer tels l'analyse du vivant ou encore dans le domaine de la santé humaine.
Risques sanitaires liés à l'utilisation des produits phytosanitaires
Créé par arrêté ministériel, le Comité de la Prévention et de la Précaution (CPP) est composé de personnalités scientifiques reconnues dans le domaine de l'environnement et de la santé. Conformément au principe de précaution, les recommandations du CPP concernent d'une part des mesures générales concernant l'emploi des pesticides en agriculture, et d'autre part par l'effort pour améliorer les connaissances, et la transparence des données concernant ces substances, données obtenues par la surveillance de l'environnement et de la chaîne alimentaire et par la recherche. Le CPP s'est focalisé sur la protection de la santé humaine qui pourrait être directement menacée par l'emploi des pesticides en agriculture. Néanmoins, il appelle aussi l'attention sur les dommages découlant de la dégradation lente de la qualité des milieux naturels (sols et nappes phréatiques notamment) par accumulation de pesticides et produits dérivés.
Schwerpunkt : Forschung für den ökologischen Landbau
Ce dossier met l'accent sur la recherche scientifique en agriculture biologique. Il traite de l'organisation de la recherche scientifique en Europe en décrivant comment les différentes institutions travaillent et en évoquant des projets d'agriculture biologique exemplaires. Il suit des réflexions sur la méthode appropriée pour trouver les solutions aux problèmes existants et comment la recherche devrait être organisée pour qu'elle soit utile pour le futur développement de l'agriculture biologique. Les points communs et les différences de la recherche scientifique biodynamique et classique sont présentés en relation avec une sélection de projets(les interlocuteurs y sont nommés avec leur adresse Internet). Vient ensuite, le travail d'un groupe d'études qui a pour but la coordination international et interinstitutionnelle de la recherche scientifique. Comme exemple de relation entre science et pratique, le document décrit les tentatives de translocations avec pour but de transférer les résultats scientifiques à la pratique, de réviser l'efficacité pratique des méthodes culturales recommandées et d'obtenir de nouvelles connaissances pratiques qui pourraient être utile pour la recherche scientifique. De plus, il présente un projet de l'union Européenne qui développe des nouvelles voies pour contrôler le mildiou de la pomme de terre dans de le cadre de l'agriculture biologique. Cela est illustré par la présentation d'une ferme modèle où des questions scientifiques sont traitées à long terme en faisant la relation entre la pratique, la recherche scientifique et la formation. Le dossier expose également les aspects à privilégier pour que la recherche scientifique et la formation participent au développement d'une agriculture en accord avec la nature. Supplément : Présentation de l'Institut pour l'Agriculture Biologique (Institut für ökolo-gischen Landbau (OEL)).
Les territoires de la vigne et du vin
Cet ouvrage rassemble les actes des deuxièmes journées pluridisciplinaires de l'Institut des Sciences de la vigne et du vin organisées par le Centre d'Etudes et de Recherches sur la Vigne et le Vin (CERVIN) de l'Université Michel de Montaigne, Bordeaux 3. Cette rencontre a associé des historiens, des économistes, des juristes, des sociologues et des géographes, auxquels se sont joints des spécialistes du monde viticole. Ce livre propose une réflexion originale sur les AOC et leur devenir dans la mondialisation, avec, pour y parvenir, un double questionnement : - comment, au fil des siècles, ont été définis les territoires viti-vinicoles ? - à quelles conditions peuvent-ils assurer leur permanence ? Trois axes de réflexion sont ainsi successivement abordés : la lente construction sociale des terroirs, la nécessaire protection des territoires constitués et le rôle croissant des représentations dans l'avenir des vignobles. Professionnels et amateurs trouveront dans cet ouvrage des informations issues des recherches les plus récentes pour composer leur vision de l'avenir des vignobles européens dans la mondialisation.
Zukunftsweisendes Apfelqualitätsprojekt
"Le ""Louis Bolk Institut"" à Driebergen (NL) a mis en oeuvre un programme pour créer un modèle apte à l'évaluation de la qualité totale des pommes. Les résultats du programme sont intéressants et vont jouer un rôle important dans l'analyse des pommes. L'article est un résumé du compte-rendu en deux volumes."
Agroforesterie paysanne, différenciation sociale et stratégie paysanne dans un village de savane du nord de la Côte d'Ivoire
Cet article fait suite à une recherche menée en 1998 sur les pratiques paysannes d'agroforesterie et les capacités d'adaptation au changement, dans un village du département de Korhogo. Elle a mis l'accent sur les pratiques agroforestières anciennes et récentes, les logiques et les stratégies paysannes qui les sous-tendent. Elle a également permis d'identifier les limites et les contraintes de l'agroforesterie villageoise au sein des stratégies d'adaptation au changement. Un séjour dans le village au cours de l'année 2000 a permis d'observer l'évolution des pratiques paysannes en matière d'agroforesterie, en lien avec les catégories socio-économiques et les stratégies individuelles.
L'arboriculture bio tient son premier colloque
Le HRI (Horticultural Research Institute) situé à East Malling (Kent-Angleterre) et créateur de nombreux porte-greffes de pommiers dans les années 40, a organisé, en partenariat avec le Ministère anglais, Wye College et East Malling Research Association un premier colloque officiel visant à rassembler les protagonistes de la recherche et du développement de l'arboriculture biologique européenne. L'article fait la synthèse des échanges. L'espèce la plus abordée était la pomme mais les autres espèces ont aussi fait l'objet de débats (cerise, pêche, petits fruits). Pour chaque pays représenté, un producteur a fait un exposé de l'état des lieux de la production, des techniques avec succès et difficultés. Christine Boutin représentait la France abordant : -les axes de travail sur la pomme : tavelure, carpocapse, puceron, hoplocampe, anthonome, -la faisabilité des scions bio, gestion du sol et de l'azote. Au plan des différents pays, une large place a été faite aux travaux variétaux (en lien avec la tavelure), à la faisabilité des scions biologiques, aux résultats de lutte contre les insectes nuisibles.
L'arboriculture fruitière en Autriche
Cette année, le voyage d'étude organisé par l'ITAB et le GRAB a conduit professionnels et techniciens en Autriche pour enrichir leurs connaissances. Au programme de ce voyage, visite de deux des principales régions arboricoles, très différentes du point de vue climatique et pédologique : le Burgenland (70 km au sud de Vienne, le long du Danube) et la Styrie, région plus montagneuse située au sud du pays, près de la frontière avec la Slovénie qui comptent respectivement 100 ha et 227 ha de verger bio. Découverte de ces deux régions à différents niveaux : géographie, production fruitière, conditionnement, recherche-expérimentation.
LES ARTHROPODES : Des indicateurs biologiques pour les agro-écosystèmes ?
Cette étude rentre dans le cadre d'une action de recherche menée par l'ACTA et à laquelle l'ITCF est associé depuis 1997. Dans ce contexte, plusieurs indicateurs biologiques potentiels sont étudiés sur le dispositif expérimental de Boigneville, où sont installés depuis 1991, des systèmes de production différant par leur travail du sol, leurs niveaux d'intrants (engrais, pesticides) et leurs rotations culturales. La présente étude se propose d'analyser la répartition des arthropodes auxiliaires dans six parcelles cultivées en céréales et représentant trois systèmes de production : biologique, intégré et intensif, afin d'identifier le milieu et les pratiques agricoles les plus favorables (ou défavorables) à ces organismes. Les facteurs étudiés sont de deux ordres : quantitatif (densité des populations) et qualitatif (diversité des espèces rencontrées), l'objectif étant, in fine, la recherche d'indicateurs biologiques spécifiques à l'agrobiocénose. D'autre part, deux parcelles récemment mises en herbe font partie de l'essai. Leur analyse écologique servira de référence "année 0" dans l'optique d'études ultérieures.
Biologico, integrato o convenzionale ?
Analyse de la durabilité des trois systèmes (biologique, intégré, conventionnel), en production de pommes, et selon différents indicateurs de durabilité : la qualité du sol, les résultats de production, l'analyse économique, l'impact environnemental, la consommation d'énergie. L'étude a été menée, dans l'Etat de Washington de 1994 à 1999, par un groupe de chercheurs de l'Université de Washington. Conclusions.
Durabilité des plantations d'eucalyptus dans le bassin du Kouilou
Depuis 1950 environ, la savane du littoral congolais est progressivement plantée d'eucalyptus en peuplement denses exploités par rotations d'environ sept ans. Pour apprécier la durabilité de ces plantations d'eucalyptus, il faut faire l'étude comparée des bilans énergétique, carboné, minéral et hydrique des deux écosystèmes : l'écosystème d'origine, la savane et l'écosystème artificiel qui lui a succédé, les plantations d'eucalyptus. L'objectif de ce travail est d'étudier le bilan hydrique des deux écosystèmes et plus particulièrement leur évapotranspiration réelle (transpiration et évaporation). L'eucalyptus a été choisi pour sa croissance rapide.
Les experts face au risque : le cas des plantes transgéniques
Lors d'une table ronde sur le thème de l'évaluation et de la gestion des risques, Axel Kahn, président de la Commission du Génie Biomoléculaire de 1987 à 1997, termina son intervention sur les risques potentiels liés à la culture de colza transgénique, en s'exclamant : "ça, c'est l'expertise !". Cet ouvrage se propose d'éclairer ce que recouvre cette laconique affirmation. En étudiant le cas de cette commission, chargée d'évaluer les risques sanitaires et environnementaux relatifs aux OGM, et en s'appuyant sur les documents internes des grandes firmes agrochimiques concernées (Rhône-Poulenc, AgrEvo, Monsanto), Alexis Roy analyse le rôle de l'expertise scientifique dans le domaine de la gestion des risques. Cet ouvrage s'attache à montrer dans quelle mesure l'expertise, qui se situe à mi-chemin entre la pratique scientifique et la décision politique, joue un rôle bien plus actif, puisqu'elle érige des normes, les hiérarchise, et contribue ainsi à énoncer de nouvelles règles de comportement.
Forschungsprojekte der Bundesanstalt für Landwirtschaft und Ernährung zum ökologischen Landbau
"Liste des projets de recherche de ""Bundesanstalt für Landwirtschaft und Ernährung"" (Institut Fédéral de l'Agriculture et de l'Alimentation) en Allemagne. Titres, Instituts, début et fin prévue."
L'implication des éleveurs de bovins-viande dans les filières de qualité correspond-elle à des conduites d'élevage spécifiques ?
Les filières dites de qualité se développent en production de viande bovine : Label Rouge, Certification de Conformité Produit, Agriculture Biologique... Dans les groupements de producteurs ayant adopté une démarche dans ce sens, les éleveurs ne s'impliquent pas tous de la même façon : certains cherchent à produire et commercialiser la totalité de leurs animaux selon les critères retenus dans le cahier des charges, alors que d'autres recherchent plutôt une meilleure valorisation d'une partie de leurs animaux. Afin d'appuyer cette constatation, les pratiques de conduite de troupeau et de commercialisation des animaux ont été étudiées dans 21 élevages Charolais spécialisés en production de viande bovine. Cet article présente la synthèse de l'enquête et fait le point sur les adaptations ou non de la conduite d'élevage selon l'implication de l'éleveur dans la démarche qualité.
Intérêt de la multiplication végétative pour la conservation des ressources génétiques des ormes
Suite à la seconde épidémie de graphiose qui a balayé l'Europe de l'Ouest dans les années 1970, les ormes sont devenus symboles d'une espèce menacée dont les spécimens de taille adulte sont devenus rares. En parallèle des actions initiées par la Direction Régionale à l'Architecture et l'Environnement de Basse-Normandie et l'association CREPAN (Comité Régional d'Etude pour la Protection et l'Aménagement de la Nature), le CEMAGREF s'est vu confié, en 1987, un programme national de conservation ex situ des ormes champêtres, afin d'assurer d'une manière plus globale, la conservation des ressources génétiques de trois espèces d'ormes indigènes en France : Ulmus minor, Ulmus glabra et Ulmus laevis. Cet article présente le contexte, les objectifs et les méthodes de multiplication végétative utilisées avec succès pour la conservation ex situ de ces trois espèces. Le bouturage est particulièrement intéressant pour dupliquer et tester le matériel végétal susceptible de présenter une certaine tolérance à la graphiose.
Mesure in vitro de l'activité microbienne du rumen pour mieux estimer la qualité des fourrages
La plupart des travaux relatifs à la qualité des fourrages ne prennent pas en compte le rôle de certaines substances présentes dans le contenu cellulaire. Une méthode de laboratoire a été développée afin d'évaluer in vitro l'effet potentiel de l'ensemble des composants de la matière végétale sur la fermentation microbienne dans le rumen. La méthode est basée sur la mesure de l'évolution du pH résultant de la production de gaz durant la fermentation, dans un milieu reproduisant les conditions existant dans le rumen. L'ampleur de cette évolution traduit l'intensité de l'activité microbienne. Cet article présente ce procédé microbiologique dont le résultat exprime l'action de l'ensemble des composants végétaux sur l'activité microbienne du rumen, avec pour seule source d'énergie la matière organique digestible.
Nutritional Quality of Organic Versus Conventional Fruits, Vegetables, and Grains
V. WORTHINGTONDans THE JOURNAL OF ALTERNATIVE AND COMPLEMENTARY MEDICINE (Vol. 7, n° 2 01/01/2001) / (13 p. 161-173)Comment les pratiques agricoles affectent-elles la valeur nutritionnelle des aliments ? Les produits de synthèse utilisés sont-ils responsables de la diminution de valeur nutritionnelle ? Au cours des 75 dernières années, de nombreuses études ont cherché à savoir si les produits chimiques et les autres méthodes culturales influencent la teneur en nutriments. La présente analyse repose sur une synthèse des comparaisons disponibles de la teneur en nutriments des produits bio et conventionnels. Au total, 41 études utilisant des méthodes statistiques et informatiques pour le traitement des résultats ont été analysées. La méthode d'analyse utilisée a permis de mettre en évidence de réelles différences de valeur nutritionnelle entre les produits de culture biologique et ceux de culture conventionnelle. En effet, il apparaît que les cultures biologiques contiennent significativement plus de vitamines C, fer, magnésium et phosphore, et significativement moins de nitrates que les cultures conventionnelles.
OGM et agriculture : options pour l'action publique
"Comment les pouvoirs publics doivent-ils se comporter pour réguler le développement et l'éventuelle diffusion des plantes génétiquement modifiées ? Pour répondre à cette question, le rapport du groupe de concertation du Commissariat Général du Plan, présidé par Bernard Chevassus-au-Louis, fait d'abord un état des lieux prospectif des techniques, des réglementations, des débats et des impacts socio-économiques. Pour affronter un avenir peu prévisible, il propose une orientation ""pro-active"" : une stratégie qui, à la fois, prend les devants et peut s'adapter au fur et à mesure que les incertitudes seront levées. Il trace ainsi la voie, ou plutôt les voies, vers une régulation équilibrée, fondée sur une utilisation réglementée de la transgénèse et laissant ouvertes plusieurs options de long terme."
L'organisation de la recherche en agrobiologie
"Le comité interne Agriculture Biologique de l'INRA a pour mission d'avancer sur différents fronts : connaissance de l'AB avec constitution d'une base de données bibliographiques scientifiques articulée et complémentaire avec les bases existantes par ailleurs, organisation de séminaires scientifiques en collaboration avec les organisations de l'AB. Pour mener à bien ces objectifs, plusieurs structures ont été mises en place en vue d'une concertation et d'une coordination au niveau national : un groupe de coordination, composé de l'INRA, l'ACTA et l'ITAB et chargé de la coordination des programmes de recherche, de développement et d'enseignement aux côtés de la DGER ; les GIS régionaux (Bretagne et Auvergne) qui ont déjà une pratique institutionnelle en terme de recherche en partenariat et un comité de pilotage, associant professionnels et chercheurs, chargé de l'évaluation des nouveaux projets de recherche."
Parasite-host interactions between the Varroa mite and the honey bee : A contribution to sustainable Varroa vontrol
Johannes Nicolaas Maria CALI, Auteur ; Joop C. van LENTEREN, Directeur de thèse ; Maurice W. SABELIS, Directeur de thèse | WAGENINGEN (Droevendaalsesteeg 4 - 6708 PB Wageningen, PB 9101, 6700 HB, PAYS-BAS) : UNIVERSITÉ DE WAGENINGEN | 2001Le Varroa destructor est le ravageur le plus important pour les races européennes d'abeilles de l'Ouest, Apis mellifera L. ; il affaiblit les abeilles et est vecteur de maladies. Au cours de ces dernières décennies, il s'est propagé dans le monde entier et il apparait indispensable de trouver des mesures de contrôle pour maintenir en bonne santé les colonnies d'abeilles. Les différents chapitres de cette thèse sont des articles (déjà publiés dans des revues ou soumis à publication) dans lesquels on présente des travaux menés sur le sujet, les résultats obtenus et les discussions suscitées. L'auteur présente notamment des études réalisées au niveau des méthodes biotechniques de contrôle du Varroa et des études menées sur la variation de la sensiblité de l'abeille au Varroa vis-à-vis du développement de la population d'acariens.
Pertinence économique et faisabilité d'une filière "sans utilisation d'OGM"
Le programme "Pertinence et faisabilité d'une filière sans OGM", élaboré à l'automne 1998 et achevé en novembre 2000, vise à évaluer s'il est faisable de mettre en place, de manière efficace, les dispositifs de production, de coordination et de contrôle nécessaires à la fiabilité des informations en matière d'OGM, fournies sur l'étiquette aux consommateurs. Cette problématique soulève toute une série de questions sur la mise en place de la filière, les dispositifs de contrôle, la réglementation en matière d'étiquetage. Pour instruire ces questions, le présent rapport est organisé en trois grandes parties : la mise en place d'une filière dite "sans OGM" implique précisément tout d'abord de s'étendre sur ce que sont les "produits sans OGM" (questions de seuils, d'obligation de résultats, d'obligation de moyens, de séparation des flux de produits, de traçabilité, de contrôle, d'étiquetage et aussi de substances concernées). Dans la deuxième partie, les auteurs s'interrogent sur les niveaux de performances qui devront être atteints par l'organisation des filières pour garantir la fiabilité de l'information et l'efficacité de la traçabilité des produits. Enfin, la troisième partie est consacrée à la mise en évidence des différents types de stratégies des opérateurs économiques pour garantir la fiabilité de l'information en matière d'OGM.
Petite tordeuse Grapholita lobarzewskii : lutte par la technique de confusion et dynamique des populations
La dynamique des populations de la petite tordeuse des fruits Grapholita lobarzewskii a été suivie dans un verger de pommiers à Allaman. La technique de confusion y a été expérimentée contre ce ravageur avec des diffuseurs Isomate-M Plus et Isomate-OFM Rosso, destinés à la lutte contre la tordeuse orientale du pêcher Grapholita molesta. La pression de G. lobarzewskii peut varier énormément d'une année à l'autre. Les diffuseurs Isomate ont provoqué l'arrêt presque total des captures aux pièges sexuels. La technique de confusion a permis de maintenir le ravageur à un niveau bas, sans toutefois éliminer complètement les attaques, en raison de la mobilité des papillons qui s'accouplent parfois dans l'environnement immédiat du verger.
Point sur les productions biologiques méditerranéennes
Du 7 au 10 octobre 2001 avaient lieu à Agadir le 1er Symposium International sur l'agriculture biologique dans les pays méditerranéens. L'occasion pour l'ensemble des pays du bassin de faire le point sur l'état du développement de l'agriculture biologique dans cette zone géographique, sur les problèmes et avancées techniques concernant les productions méditerranéennes, sur les questions de réglementation et de certification. L'occasion aussi pour les participants de se rencontrer et d'amorcer des collaborations. L'agriculture biologique en zone méditerranéenne peut être une chance si les objectifs de développement qu'elle se donne sont écologiques et sociaux autant qu'économiques.
Poissons transgéniques : est-ce bien raisonnable ?
Aucun animal transgénique n'est aujourd'hui autorisé à la commercialisation. Cependant, les cages des laboratoires, publics comme privés, en sont pleines. Les recherches sur les poissons transgéniques semblent les plus avancées, à tel point que la société privée américano-canadienne A/F Protein, installée sur la côte est du Canada, vient d'en demander l'autorisation de commercialisation à la Food and Drug Administration aux Etats-Unis. Espoir ou cauchemar ? Le point sur les recherches.
Qualité de l'ensilage d'un fourrage de prairie à fromental
"Le maintien et la mise en place en Suisse de prairies peu intensives a pour but de contribuer à la diversité biologique et paysagère. Le fourrage issu de ces surfaces a une faible valeur nutritive, surtout la coupe du premier cycle. La RAP a conduit plusieurs essais pour évaluer la qualité des ensilages réalisés avec ce fourrage. Pendant trois ans, le fourrage d'une prairie à fromental a été ensilé en silos de laboratoire. Le matériel végétal provenait du premier cycle (fauché vers le 15 juin), parfois du second ou du troisième. Aux variantes sans conservateurs ont été comparés des ensilages traités à l'aide d'un additif chimique (sel) ou d'agents biologiques (bactéries lactiques). Le fourrage a en outre été ensilé à divers degrés de préfanage. Le fourrage était riche en graminées. C'est seulement la troisième année que la proportion d'""autres plantes"" (dicotylédones non légumineuses) a augmenté. En raison de teneurs élevées en cellulose brute, le fourrage était difficile à tasser."
Qualité du lait biologique : Chiffres à l'appui
Dans la filière du lait biologique, l'heure n'est pas uniquement aux discours, mais bel et bien aux recherches. Alors qu'Agreste, le service statistique du Ministère de l'Agriculture et de la Pêche, vient de faire paraître une étude sur la production nationale, mettant en évidence son insuffisance face à la demande, la qualité du lait commence à faire l'objet d'études menées à bien par les professionnels de la filière. Le point sur l'état actuel des recherches.
Schwerpunkt: Qualität von Bioprodukten
La revue Ökologie & Landbau consacre une partie de ce numéro au thème "la qualité des produits bio". Ce dossier regroupe 6 articles : - Les produits bio sont-ils d'une meilleure qualité ? Résultats d'une étude néerlandaise menée en 1998. - Le FiBL donne une vue d'ensemble des nouvelles études comparatives de la qualité des produits alimentaires et conclue sur la nécessité de mettre au point des méthodes d'analyses innovantes et plus adaptées. - Analyse de la qualité : mesurer les bio photons (technique basée sur l'analyse de Popp). - Les rats préfèrent le bio : des expérimentations d'alimentation bio et non bio en "libre service" menées sur diverses espèces animales mettent en évidence la préférence instinctive des animaux pour les aliments bio. - "L'analyse de vitalité" permet d'évaluer la qualité des denrées alimentaires, non seulement selon leurs teneurs en éléments essentiels (vitamines, minéraux, lipides, protéines...) mais aussi, selon leurs "formes de vitalité", c'est-à-dire l'arrangement cellulaire et la structure cristallographique des produits. - Les pommes bio sont-elles meilleures et plus saines ? L'article compare des méthodes d'analyses classiques (analyses sensorielle et gustative, analyse de la composition, évaluation de la qualité technique) à des méthodes dites alternatives (analyse de la vitalité, analyse de l'auto décomposition des produits).
Valeur nutritive des plantes des prairies : Composés phénoliques
Les flavonoïdes, les acides phénoliques estérifiés et les tanins sont des substances à fonction phénolique largement répandues dans les plantes. Les tanins, en précipitant les protéines et en exerçant une action antibiotique sur les micro-organismes du rumen, constituent un important groupe de métabolites secondaires à action défensive pour les végétaux. Le quatrième volet de l'étude, conduite par les stations fédérales de recherches de Changins, Reckenholz et Posieux afin d'améliorer l'estimation de la valeur nutritive des herbages, a concerné les composés phénoliques. Dix espèces importantes des prairies (4 graminées, 3 légumineuses, 1 composée et 2 ombellifères) ont été cultivées séparément dans trois essais à différentes altitudes. Pendant deux années, leur composition chimique a été analysée régulièrement pendant toute la période de végétation. Cet article présente les teneurs en composés phénoliques et l'activité des métabolites secondaires des différentes espèces ainsi que leur évolution suivant l'âge des plantes.
Valeur nutritive des plantes des prairies : Teneurs en calcium, phosphore, magnésium et potassium
Les éléments minéraux majeurs jouent un rôle essentiel dans l'organisme vivant par leurs fonctions structurales, physiologiques, catalytiques et régulatrices. Cette importance implique que les besoins en minéraux doivent être globalement satisfaits par des apports adéquats. Comme les fourrages sont une source importante de minéraux dans les rations dont ils constituent une part élevée, il est nécessaire pour l'animal et l'environnement, de connaître avec une précision suffisante les teneurs en minéraux de ceux-ci. C'est pourquoi, les stations fédérales de recherches de Changins, de Reckenholz et de Posieux ont mené une étude afin de déterminer les teneurs en calcium, phosphore, magnésium et potassium des principales plantes de prairies. L'étude a porté sur 10 espèces de plantes de prairies, dont 4 graminées, 3 légumineuses, 1 composée et 2 ombellifères. Parmi les facteurs qui influencent la composition minérale des fourrages, seuls l'appartenance botanique, le cycle de végétation, l'âge et le stade de développement ont été pris en compte. Présentation des résultats et conclusions de l'étude.
Vom Feldversuch bis zur Biogasforschung
"En 1998 une ferme d'expérimentation a été installée à Gießen (Allemagne) par ""Gesellschaft für Boden, Technik, Qualität"" (Association pour Sol, Technique, Qualité). Le but de cette expérimentation est de comparer les effets à moyen terme de l'agriculture avec ou sans bétail et les effets d'une réduction de l'intensité du travail du sol. Le projet ""inter-rangs élargis"" est aussi appliqué avec succès et des expérimentations sur le soja ont été faites. La BTQ veut aussi mettre en place une recherche sur le bio gaz."
Wo gibt es welche Biolandbauforschung ?
Agricultura biologica : lucros verdejantes
Les résultats d'une étude réalisée par l'Institut Henry A. Wallace pour les Agricultures Alternatives, ont confirmé que "les revenus provenant des exploitations biologiques peuvent égaler ou même excéder ceux d'exploitations conventionnelles dans les grandes plaines américaines, ce qui coïncide avec l'augmentation récente des surfaces de production bio tant dans cette région qu'au niveau national". Cette étude, intitulée "Le profil économique des cultures céréalières et de soja biologiques dans les grandes plaines des Etats-Unis d'Amérique", a été menée dans le but d'aider les agriculteurs, les politiciens et autres intervenants à mieux comprendre la rentabilité de l'agriculture biologique.
L'agriculture biologique face à son développement : Les enjeux futurs
Dans le cadre des 12e Entretiens du Centre Jacques Cartier, s'est tenu, du 6 au 8 décembre 1999, un colloque sur l'agriculture biologique. Organisé par l'Institut Supérieur d'Agriculture de Rhône-Alpes et l'Université Laval (Québec), cet événement a permis de faire le point sur la situation de l'agriculture biologique en Occident. Des chercheurs, enseignants, acteurs locaux et producteurs de plus de vingt pays étaient présents. Quatre thèmes ont été couverts : la situation en Europe et en Amérique du Nord, les enjeux face à une spécialisation des systèmes de production, les agriculteurs et l'évolution des marchés, les enjeux des politiques publiques.
L'agriculture biologique et l'INRA - Vers un programme de recherche
La réflexion engagée en 1999 sur la question de l'agriculture biologique a abouti à la réalisation de ce document qui a pour objet de marquer la prise en compte de l'agriculture biologique par l'INRA, de présenter l'état de la réflexion et d'encourager les chercheurs à s'interroger sur leur propre participation au champ de recherche ouvert par l'AB. Après une analyse de la réalité de l'agriculture biologique et des acquis et évolutions de l'INRA, la stratégie de l'institut a été présentée, définissant trois objectifs (considérer l'AB comme un prototype d'agriculture différente, formuler des projets induits pas l'obligation de moyens, formuler des projets concernant la maîtrise des résultats) et trois champs dans lesquels l'INRA compte s'engager (l'évaluation et l'amélioration des techniques, l'étude du fonctionnement des systèmes de production, la socio-économie des filières, des marchés et de la consommation de produits biologiques).
At last : proof of the biodiversity benefits of organic farming
Ces dernières années, au Royaume-Uni, plusieurs études ont été menées dans le but de comparer les effets de l'agriculture biologique et ceux de l'agriculture conventionnelle sur la faune et la flore. Elles sont au nombre de 13, plus 10 réalisées dans d'autres pays. Le rapport de la Soil Association, "The Biodiversity Benefits of Organic Farming", résume 9 de ces études et en présente les résultats. Et, même si les fermes étudiées sont toutes situées en région de plaine, les conclusions sont toutefois claires. A la fois abondance et diversité sont considérablement plus importantes dans les exploitations bio que dans les conventionnelles.
Les besoins du porc
Pour permettre aux porcs d'atteindre un gain de poids vif maximum, l'apport en nutriments ne doit pas être un facteur limitant, même pour les minéraux comme le phosphore. Ce dernier agit en effet au niveau de la formation des os, du taux de croissance et donc sur la capacité de transformation des aliments. L'article fait un point précis sur l'état actuel des connaissances relatives aux rôles joués par cet élément, certes en se basant sur des techniques d'élevage conventionnelles mais, même en bio, le porc a besoin de phosphore !
Bilan du suivi protéagineux en Ille-et-Vilaine
Les productions animales bio en Bretagne connaissent un fort développement creusant le déficit en matières premières. L'avenant alimentation de Février 1999 interdisant l'utilisation de soja conventionnel conduit l'ensemble des acteurs de la filière à rechercher de nouvelles sources de protéines. Dans ce contexte, le lupin et la féverole ont un avenir certain. Ces cultures étant encore mal connues en agrobiologie, agrobio 35 a réalisé un suivi en 1999 : les résultats révèlent des pistes intéressantes.
La Bio : Médaille d'or !
Une recherche menée par le Professeur Joyeux cancérologue à Montpellier et comparant vingt aliments cultivés selon trois modes d'agriculture différents démontre, dans ses premiers résultats, que les aliments bio seraient meilleurs pour la santé, car ils comportent des micronutriments de forte qualité nutritionnelle en plus grande quantité. Réponse définitive dans 6 mois pour cette étude.
Biological control of whitefly on Gerbera : Success or failure ? : Tritrophic Interactions between Gerbera jamesonii, Trialeurodes vaporariorum and Encarsia formosa
Susanne SÜTTERLIN, Auteur ; Joop C. van LENTEREN, Directeur de thèse | WAGENINGEN (Droevendaalsesteeg 4 - 6708 PB Wageningen, PB 9101, 6700 HB, PAYS-BAS) : UNIVERSITÉ DE WAGENINGEN | 2000Interactions tritrophiques entre Gerbera jamesonii, Trialeurodes vaporariorum et Encarsia formosa. Dans cette thèse, sont décrites la recherche fondamentale et la recherche appliquée menées dans le but de développer le contrôle biologique de la mouche blanche, avec le parasitoïde Encarsia formosa, sur la plante d'ornement Gerbera jamesonii Hook. Avant de présenter les recherches réalisées, l'auteur fournit des informations sur la biologie de l'insecte ravageur Trialeurodes vaporariorum (Westwood), de son ennemi naturel Encarsia formosa Gahan et de la culture cible.
Biologische Schädlingskontrolle durch Landschaftsmanagement
Cette étude a été menée par la Faculté d'Ecologie Agricole de l'Université de Göttingen (Allemagne) pour montrer l'influence de la structure du paysage sur le contrôle biologique des parasites des plantes cultivées. Les chercheurs ont pu mettre en évidence le parasitisme du charaçon brillant du colza (Meligethe aeneus) par le trichogramme (Hymenoptera parasistica). D'après les résultats, la croissance nette de la population des antagonistes naturels et, par conséquent, leur impact sur les charaçons brillants du colza peuvent être correlés avec l'âge et la grandeur du biotope entourant les champs du colza.
Biomasse microbienne : à la recherche de la bonne mesure
L'activité microbienne du sol est considérable. L'Inra de Dijon estime à un milliard le nombre maximum de bactéries dans un gramme de terre. Même si les chercheurs ont déjà recensé 3000 espèces de microbes et plusieurs dizaines de milliers de champignons, on estime que ce monde est inconnu à 90%. Ainsi, la recherche d'indicateurs de la vie microbienne du sol est un travail de titans. Ceux-ci renseignent sur l'état de santé de la terre. Mais, l'interprétation d'un tel critère doit toujours se faire en fonction des autres paramètres du système de culture (fertilisation, pH, structure et organisation du travail, importance des éléments toxiques,...).
Le Centre Régional d'Expérimentation en AB : le CREAB Midi-Pyrénées
Présentation de l'historique et des activités du CREAB, association régionale d'expérimentation créée en 1989. Plusieurs projets sont en cours de finalisation pour les années futures, notamment un partenariat avec le LEGTA de Beaulieu et son domaine de 53 ha en cours de conversion.
Un champignon efficace contre les aleurodes ?
Afin de mieux répondre aux questions relatives à l'efficacité d'un mycoinsecticide (en tant que méthode de lutte contre les ravageurs des cultures), un réseau de partenaires spécifiques et techniques travaillant sur des méthodes alternatives de lutte a été mis en place à l'initiative de l'INRA-URBL. Il comprend 9 partenaires dont le GRAB. Les résultats des essais menés en 1998 (qui avaient pour but de tester 3 mycoinsecticides) ont indiqué une meilleure efficacité du B. bassina (Naturalis) sur larves d'aleurodes en culture de tomate par rapport aux autres champignons. Les essais 1999 avaient, quand à eux, pour objectifs de vérifier l'efficacité du Naturalis sur larves d'aleurodes sur aubergine, et de noter l'importance d'une gestion climatique du tunnel (hygrométrie saturée la nuit) sur le développement du mycoinsecticide.
Colloque agriculture biologique - Lyon, du 6 au 8 décembre 1999
Point de vue de trois chroniqueurs ayant assisté à ce colloque portant sur l'AB face à son développement, les enjeux du futur, et organisé par l'Université Laval (Québec) et l'ISARA. Trois temps forts dans les interventions : - l'AB face à une spécialisation des systèmes de production, - l'AB face à de nouveaux marchés, - l'AB, un enjeu pour les politiques publiques. L'analyse critique des trois auteurs de l'article porte sur les risques qui pèsent sur l'AB, particulièrement en terme de communications avec les consommateurs et d'absence d'axes forts de recherche motivant la création d'équipes de travail.
Colloque professionnel viticulture biologique
Interventions du colloque organisé le 28 janvier 2000 au LEGTA Montagne par le CIVAM Bio 33. Les carrefours d'échanges ont porté sur : - la réglementation et l'organisation du développement du secteur viticole biologique, - les aspects techniques et la recherche, - la commercialisation des vins bio.
A comparison of grape phylloxera and root rot levels in organic and conventionnal vineyards
Le phylloxera est sans doute considéré, au niveau mondial, comme l'insecte nuisible le plus dangereux pour les vignobles ; il s'attaque aux racines de la vigne, causant ainsi son dépérissement et même sa mort. Par le passé, l'invasion du ravageur a pu être enrayée progressivement ; mais depuis quelques années, des populations de phylloxera connues sous le nom de Biotype B (une nouvelle race biologique) ont été découvertes en Californie, et à la fin des années 80, des vignobles, dans huit comtés de la région, ont été infestés. La seule stratégie de lutte exploitée aujourd'hui semble être l'utilisation de porte-greffes résistants sans parenté avec Vitis vinifera ; il s'agit d'arracher les vignobles infestés par le phylloxera et replanter des souches bien plus résistantes au ravageur, souvent en utilisant du bromure méthylique pour le contrôle des nématodes et des pathogènes. Cependant, des expérimentations sont en cours pour mettre au point d'autres méthodes de lutte.
Comparison of nitrate content in leafy vegetables from organic and conventionnal farms in California
En Californie, des études et analyses ont été réalisées sur différents légumes feuillus (laitues romaine, laitues iceberg, épinards,...), biologiques et conventionnels, afin d'évaluer et de comparer leur teneur en nitrate. Résultats.
Compte-rendu des actions réalisées en 1999
Ce compte-rendu propose un bilan des derniers résultats des travaux, réalisés ou en cours de réaliosation en 1999, par les Instituts et Centres Techniques Agricoles dans le cadre des crédits de recherche gérés par l'ACTA et provenant du Ministère chargé de l'Agriculture sur un budget attribué par le Ministère chargé de la Recherche. Les actions de recherche s'inscrivent dans un Plan d'Orientation élaboré par le Conseil d'Orientation Scientifique et Technique de l'ACTA. Les thèmes généraux des actions, présentées sous forme de résumés dans cet ouvrage, sont : - la qualité des produits agricoles (12 actions), - les systèmes de production agricole (6 actions), - les relations entre agriculture et environnement (9 actions), - la méthodologie (5 actions).
Connaître et encourager les paysans engagés dans un projet agroforestier
M. RIALLAND ; F. MARY ; G. SMEKTALA ; ET AL.Arboracle est un outil d'aide à l'élaboration de projets privés de plantations agroforestières. Il s'inspire pour cela d'une méthode de conseil en gestion basée sur le calcul de flux d'exploitation. Cette méthode permet de prendre en compte l'aspect dynamique de la production et des échanges monétaires, et de produire des chiffres cohérents avec les actes quotidiens de l'agriculteur (achat, vente,...). Arboracle se présente comme un service auquel les paysans peuvent faire appel. En effet, concevoir un projet de plantation est un exercice difficile pour un paysan qui maîtrise mal les pratiques concernant l'arbre. Dans le cadre d'une mission au Bénin, l'utilisation d'Arboracle a permis d'identifier les principaux critères pris en compte par le paysan lorsqu'il fait le choix de planter.
A la dégustation, les vins bio ne font pas la différence
Voici une restitution d'études réalisées en Allemagne sur les vins bio. Une première vise à savoir si la dégustation permet de distinguer le mode des culture utilisé. La réponse est qu'il est difficile de distinguer bio et non bio. On note toutefois un caractère herbacé à l'actif du vin bio. Mais en moyenne, les vins conventionnels sont plus fruités, plus floraux et plus végétaux. Enfin la région de production a beaucoup plus d'influence que le mode de production sur la qualité organoleptique. Dans certains vignobles, la réduction forte de la fertilisation azotée alliée à l'enherbement des parcelles a généré des moûts carencés en azote assimilable par les levures, ce qui a des conséquences néfastes sur le profil des vins. Une autre étude présente l'effet de l'enherbement sur la biomasse microbiennes des sols viticoles. On constate, même si ce travail n'est pas terminé, que la biomasse microbienne est plus importante en sols enherbés qu'en sol désherbé.
Development and application of aerated compost teas
En 1996, Karl Rubenberger, producteur de pommes et de poires d'Asie biologiques, a reçu des fonds de l'Organic Farming Research Foundation pour mener des essais, en collaboration avec Elaine Ingham (professeur associé au Département de Botanique et de Pathologie des Plantes à l'Université d'Etat de l'Oregon et directrice de recherche pour la Soil Foodweb Inc.) et Michael Alms (président de la Growing Solutions Inc.). Ces recherches avaient pour but d'évaluer les effets de différents substrats - mélasses, varech, poudre de roche, levure alimentaire... - sur la production de microorganismes, afin de fabriquer un compost de thés de haute qualité. Un guide détaillé pour le compostage des thés (le Compost Tea Manual 1.1) a ainsi été édité et traite de sujets tels que : les éléments affectant la qualité du compost de thé, les méthodes de fabrication, les applications selon les besoins de la plante et du sol,... Extraits.
Eber statt Kastraten !
A l'automne dernier en Suisse, les médias s'étaient emparés du thème de la castration. Les images et les cris des porcelets castrés sans anesthésiant avaient bien évidemment choqué un grand nombre de téléspectateurs. Comme c'est souvent le cas, les médias avaient omis de s'intéresser aux travaux menés sur la suppression de la castration en élevage porcin. Reportage sur l'expérimentation de Kagfreiland.
Ecology and biological control of Verticillium dahliae
Le pathogène du sol Verticillium dahliae Kleb. cause le flétrissement de la plupart des plantes-hôtes. Il s'attaque particulièrement à des cultures telles que le coton, les pommes de terre, l'olive, mais quelques autres ne sont pas exemptes de ses invasions (certains légumes, fruits, plantes à fibres, plantes ornementales et sciophiles,...). Généralement, les plantes monocotylédones ne semblent pas être des hôtes "privilégiés" par le ravageur, à l'exception peut-être de l'orge. Ce pathogène est présent dans les zones tempérées et subtropicales de tous les continents, et sporadiquement dans les tropiques. La maladie à viabilité hautement persistante transmise est la microsclérotinia. Les différentes études ont été réalisées dans le but de trouver des moyens de lutte biologique contre Verticillium dahliae Kleb.
Effets du préfanage sur la conservation de l'ensilage d'herbe
L'étude présentée (de 1996 à 1998) porte sur l'influence du degré de préfanage sur la fermentation et la stabilité aérobie d'ensilages d'herbe. Chaque année, on a ensilé du fourrage avec deux différentes teneurs en matière sèche (MS). En 1996, l'ensilage a été réalisé en silos-tours tandis qu'en 1997 et 1998, le fourrage a été pressé en grandes balles rectangulaires. Parallèlement à ces ensilages effectués dans les conditions de la pratique, ont également été utilisés des fûts de 30 l. Les mêmes fourrages y ont été ensilés, mais avec cinq différents degrés de préfanage. Résultats.
EFRC cereal trials 2000
Premières observations sur les essais céréales réalisés, cette année, par le Elm Farm Research Centre, en Grande-Bretagne. Différentes variétés de printemps et d'hiver ont été testées pour le blé, l'orge, l'avoine et le triticale.
Ensilage d'herbe à différents degrés de préfanage pour la vache laitière
De 1997 à 1999, des ensilages d'herbe à différentes teneurs en matière sèche ont été testés avec au total 70 vaches laitières en trois essais d'alimentation. La ration de base se composait de betteraves et de foin (qui étaient rationnés) et d'ensilage d'herbe (donné à volonté). Le but était d'étudier l'influence du degré de préfanage sur la production de lait, sa composition et l'ingestion d'ensilage.
Establishing a plant corridor to enhance beneficial insect biodiversity in an organic vineyard
L'essai, mené par le Centre de Contrôle Biologique (de l'Université de Californie, Berkeley), a pour but d'étudier comment le fait de modifier l'aménagement spatial d'une vigne (en implantant une allée de végétation contenant 65 espèces différentes, par exemple) peut améliorer la biodiversité des insectes auxiliaires.
Evaluating trap crops for controlling flea beetle in brassicas, and an organic pesticide trial
Divers essais ont été mis en place dans le but de voir quelles peuvent être les plantes utilisées comme pièges pour l'altise du chou. Résultats.
Evaluation of Amitus fuscipennis as biological control agent of Trialeurodes vaporariorum on bean in Colombia
Maria del ROSARIO MANZANO MARTINEZ, Auteur ; Joop C. van LENTEREN, Directeur de thèse | WAGENINGEN (Droevendaalsesteeg 4 - 6708 PB Wageningen, PB 9101, 6700 HB, PAYS-BAS) : UNIVERSITÉ DE WAGENINGEN | 2000La recherche décrite dans cette thèse concerne l'étude d'un ennemi naturel de la mouche blanche des serres (Trialeurodes vaporariorum) : Amitus fuscipennis Mac Gown & Nebeker, sous des conditions de laboratoire et sur le terrain en Colombie. Il s'agit d'évaluer son utilisation potentielle en tant qu'agent de contrôle biologique de la mouche blanche des serres sur cultures de haricots en Colombie. Le principal but de ce projet de recherche est d'étudier si le contrôle biologique de Trialeurodes vaporariorum (Westwood) avec Amitus fuscipennis pourrait être inclus dans le programme de contrôle intégré des ravageurs et des maladies sur haricot.
Evaluation of mulching materials and limestone rates for management of fusarium wilt of sweet basil
En 1991, la fusariose du basilic (causée par le champignon Fusarium oxysporum f. sp. basilicum) a fait son apparition aux Etats-Unis (Californie, notamment). Des études menées sur le cyclamen et l'oeillet ont alors démontré que les mulchs biologiques (et le niveau de calcaire) pouvaient enrayer cette maladie dévastatrice. Explications.
Les experts, la science et la loi
"Tandis que le gouvernement britannique autorisait le clonage humain à des fins thérapeutiques, les Etats-Unis annonçaient des mesures pour faciliter les recherches sur les cellules embryonnaires. Ces décisions soulèvent bien des oppositions, notamment en France. Les experts ne cachent pas non plus leurs incertitudes sur les conditions de transmission de l'ESB à l'homme. De même, ils sont partagés sur la ""dangerosité"" des OGM. Pourtant, le principe de précaution repose largement sur l'opinion des experts. La prudence n'imposerait-elle pas, au contraire, de multiplier les avis, y compris de chercheurs d'autres disciplines, et surtout d'y associer les différents secteurs de l'opinion ?"
Les f&l face aux crises alimentaires et environnementales
Effets ou méfaits de la communication, les français sont de plus en plus sensibilisés par tout ce qui réfère à la qualité des aliments qu'ils consomment comme à la sauvegarde de l'environnement. C'est dans ce contexte que le CTIFL a entamé une série d'études visant à dresser l'état des lieux des préoccupations à la fois sanitaires et environnementales auprès des acteurs de la filière comme des consommateurs. Quelques résultats de l'étude "consommateurs" réalisée en 1999 sont présentés ici.
FiBL - Rückblick auf eine Pioniergeschichte
Le FiBL (Forschungsinstitut für biologischen Landbau = Institut de recherche en agriculture biologique) est situé en Suisse. L'article présente les activités et principaux thèmes de recherche du centre tels que la production végétale biologique, l'élévage et la santé des animaux, la règlementation et le système de contrôle. Le FiBL travaille sur les problématiques régionales et assure la diffusion de l'information et la formation en agriculture biologique. Sur le plan international, il soutient le développement de la bio, avec, par exemple, la création d'un centre de recherche et de conseil en Bolivie.
Forum national des fruits et légumes en AB
Compte-rendu et synthèse des ateliers et des visites en rapport avec l'arboriculture, qui ont eu lieu lors des journées techniques du GRAB et de l'ITAB les 14 et 15 décembre 1999 à Bordeaux. La première journée fut consacrée à la fertilité des sols, à la biodiversité et à une visite des vergers de Jean-Marie Lespinasse. La seconde a été l'occasion d'échanger autour du thème "produire des fruits en AB", sur la lutte contre la tavelure et le problème des ravageurs secondaires : anthonomes, hoplocampe et puceron lanigère.
Fungal biopesticide production by solid-state fermentation : Growth and sporulation of Coniothyrium minitans
La production de masse de spores est essentielle pour produire et commercialiser des produits phytosanitaires biologiques. La production de spores sur substrats solides offrent des agents de contrôle biologique de meilleure qualité qu'avec une fermentation liquide. Cette thèse décrit la recherche sur la croissance et la production de spores de l'agent C.minitans. La mesure de la biomasse se fait indirectement par des mesures de respiration et des analyses biochimiques (protéines ou acides nucléiques). La composition du milieu est testée, principalement l'influence de l'azote et du carbone (source, concentration, rapport C/N).
La germination des semences
Suite à la fermeture du laboratoire d'essais de semences de Changins, l'auteur fait le point sur les recherches qui ont été menées dans cette station, notamment sur le thème de la germination. A l'aide de plusieurs exemples, différents paramètres influençant la germination sont abordés, comme le stockage, la teneur en eau ou les tests de faculté germinative des semences.
Grab : Une longueur d'avance
A l'origine, une équipe de techniciens agricoles et d'ingénieurs scientifiques de l'Inserm. Aujourd'hui, le GRAB (Groupement de Recherche en Agriculture Biologique) défend son statut de station régionale d'expérimentation. Cette association loi 1901 est financée en partie par les conseils régionaux de PACA, Rhône-Alpes et Languedoc-Roussillon et par l'ITAB, l'Agence de l'Eau... Actions de formation, expertise et participation à des programmes de recherche assurent la part d'autofinancement. Les recherches du GRAB s'orientent vers plusieurs secteurs : les fruits et légumes, secteur d'intervention privilégié du GRAB qui représente 70 % des recherches, la viticulture, l'oléiculture et "l'optimisation agro-environnementale" ou nouvelle approche du compost. Des projets à foison et de la suite dans les idées, le GRAB développe également un programme d'animation et de diffusion d'informations auprès des professionnels de la bio avec, entre autre, l'édition de fiches techniques.
L'INRA enfin au service de l'agriculture biologique
A l'annonce du programme de recherche en faveur de l'agriculture biologique lancé par l'Institut National de la Recherche Agronomique, Catherine Coroller est allée interviewer Nature et Progrès et la FNAB. Les tenants de l'agriculture biologique restent sceptiques sur ce changement d'attitude mais n'en attendent pas moins des résultats de recherche et des réponses concrètes à leurs problèmes : flavescence dorée, varroase, etc.
Instituts et Centres Techniques Agricoles
Edition 2000 du document de présentation des implantations des Instituts et Centres Techniques Agricoles (ICTA) sur le territoire français. Ce document répertorie, pour chaque région administrative, les différentes représentations régionales des Instituts et Centres Techniques Agricoles ; qu'il s'agisse d'une station expérimentale, d'un bureau régional ou d'un laboratoire. Il constitue ainsi un véritable outil de contact non seulement pour toutes les structures de recherche régionales mais également pour les organisations socio-économiques des filières agricoles et alimentaires.
IRAB/FIBL - Rapport Annuel
Rapport d'activité de l'Institut suisse de recherche de l'agriculture biologique (IRAB / FIBL). Présentation de la structure, de son fonctionnement, de son financement, des évolutions qui ont marqué l'année 99, avec notamment l'externalisation des activités de contrôle et de certification par la création de la société Bio.Inspecta. Le rapport présente surtout les activités de recherche menées au sein des 4 départements de l'IRAB / FIBL : Sol et cultures, Production Animale, Paysage et Economie, Vulgarisation et Formation. Pour tout savoir sur l'état de la recherche chez nos amis du Bourgeon, avec un effort remarquable de présentation puisque l'intégralité du rapport est présenté en allemand, français et anglais !
Israel and its organic history
Les premiers pas pour développer l'AB, en Israël, datent d'à peine une trentaine d'années. Un petit groupe d'agriculteurs biologiques convaincus, menés par Mario Levy du Kibbutz Sde Elyiahu, prêchaient ce mode d'agriculture et communiquaient leurs savoirs à travers le pays. Aujourd'hui, Israël compte environ 5000 hectares cultivés en bio, soit 1,25% de la surface totale arable (400 000 hectares). Les principales productions sont : les cultures sous serre (poivrons doux, concombres, herbes aromatiques fraîches, tomates cerises,...), l'arboriculture fruitière, les oranges, les pamplemousses, les pommes de terre, les carottes, le maïs doux,...
Livestock management on organic farms : a survey of issues and farm-tested solutions
L'enquête a été réalisée afin d'obtenir des données pratiques pour la publication de l'ouvrage "The organic livestock handbook", édité par le "Canadian Organic Growers". Le but était d'identifier les contraintes à la production animale biologique et les différentes méthodes utilisées par les éleveurs pour régler les multiples problèmes recensés. En Janvier 1998, des questionnaires furent envoyés à 280 éleveurs (238 au Canada et 42 dans le nord des Etats-Unis). Taux de réponse : 26 % (73 questionnaires retournés). Résumé de l'ensemble des résultats de l'enquête pour les différents élevages (laitier, bovin viande, ovin, volailles,...).
Manger mieux et meilleur
Chirurgien des Hôpitaux, Henri Joyeux est professeur à la faculté de médecine de Montpellier où il enseigne la cancérologie, la chirurgie digestive et la nutrition. Convaincu que les produits biologiques ont leur place pour "manger mieux et meilleur", il est à l'origine d'une étude ABARAC menée dans le Languedoc-Roussillon. Cette étude porte sur 19 aliments végétaux et animaux issus des filières conventionnelle, raisonnée et biologique. Le but est de déterminer les différences nutritionnelles entre ces trois types de culture sur un même aliment.
Mix it up and make it nice...
L'article fait le point sur des essais ayant pour but de tester l'intérêt des mélanges variétaux par rapport à la monoculture. L'étude a porté sur l'orge de printemps (variétés Chariot et Optic), le blé d'hiver (Abort, Hereward, Spark) et la pomme de terre (Avalanche, Desiree, Valor). Il apparaît que les mélanges variétaux générent, dans le cadre de l'essai, un rendement plus élevé et freinent le développement des maladies, notamment du mildiou dans le cas de la pomme de terre.
Ne pas faire n'importe quoi avec le plastique
Le point par Eco-Emballage sur l'état d'avancement du recyclage des plastiques en France et des freins à la généralisation de la démarche. Globalement, une directive européenne impose à échéance de 2001 un taux de recyclage moyen de 25 à 45% avec un minimum de 15% par matériau. Dans cette optique, il est prévu de passer de 27 millions de trieurs (1999) à 40 millions en 2002. Par ailleurs, la contribution financière des fabricants via le point vert sera augmentée et basée sur un système plus juste tenant compte de la matière concernée (différence entre verre et plastique) et du poids de l'emballage (jusqu'à présent c'est un forfait de 1ct/emballage mis sur le marché). Pour le plastique, en France, on recycle 52000 tonnes de corps creux (bouteilles PVC, PET, PEHD). La principale difficulté est l'état de saleté. Plus l'objet est sale, plus il coûte cher à recycler et plus le taux de recyclage est faible. Aujourd'hui le recyclage est surtout basé sur des procédés mécaniques mais les recherches sont actuellement axées sur les procédés chimiques (destructuration des molécules et réutilisation).
A new directory of organic farming research
En Grande-Bretagne, le Ministère de l'Agriculture a demandé à l'Agricultural Development and Advisory Service de collaborer avec le Welsh Institute of Rural Studies et le Elm Farm Research Centre sur l'édition d'un rapport traitant de la recherche en agriculture biologique, en Europe. Un tel guide détaille 700 projets réalisés dans 130 instituts et centres de recherche, dans 14 pays européens. En matière de recherche en AB, les pays qui arrivent en tête sont l'Allemagne, l'Autriche, la Scandinavie et le Royaume-Uni.
Nutritional study of vegetables grown on a revitalised soil in Australia
En Australie, dans une exploitation certifiée bio, un sol volcanique fortement dégradé a été revitalisé par le biais de techniques compatibles avec les règles de production biologique. L'étude réalisée met en oeuvre l'analyse de quatre espèces de légumes cultivés (tomates, haricots, poivrons et bettes à cardes), afin de déterminer les niveaux d'influence d'un sol revitalisé sur la nutrition des plantes.
Organic agriculture worldwide - marching on boundlessly
En 1999, Ökowelt GmbH, organisateur de Bio Fach, a demandé à l'organisme de recherche allemand, la Fondation Ökologie & Landbau, de réaliser une étude sur l'état actuel de l'agriculture biologique à travers le monde ; ce dernier, en collaboration avec IFOAM, s'est chargé de collecter les données statistiques disponibles au niveau mondial. L'étude initiale étant aujourd'hui terminée, les chiffres doivent être néanmoins régulièrement actualisés. Le point sur ces premiers résultats : 6,8 millions d'hectares sont cultivés en bio dans le monde entier, dont la plus grande surface est située en Australie (1,7 millions d'hectares), suivie des Etats-Unis avec 900 000 hectares ; cependant, la proportion de surface cultivée en bio, par rapport à l'agriculture conventionnelle, reste plus importante en Europe...
Organic growth in Switzerland
La Suisse a, sans nul doute, été l'un des pays pionniers de l'agriculture biologique avec, dés les années 30, un mouvement très actif de consommateurs et d'agriculteurs biodynamiques. Entre 1950 et 1990, le taux de conversions à la bio a été relativement stable (un taux de croissance annuel de moins de 10%). Mais, entre 1990 et 1999, le pays a assisté à un véritable "boom biologique" : le nombre de fermes bio est passé de 800 à 5000. Les trois facteurs principaux de cette croissance sont : la prise de conscience de la part des consommateurs envers la sécurité alimentaire, la politique agri-environnementale de l'Etat (qui accorde des subventions annuelles aux exploitations bio), et l'apparition des produits biologiques dans les rayons des plus importantes chaînes de supermarchés du pays (Coop et Migros). Vue d'ensemble de l'AB en Suisse.
Organic Plant Breeding and Biodiversity of Cultural Plants
Dans le cadre d'un projet soutenu par la Commission Européenne, les différents professionnels concernés par la sélection végétale en AB, producteurs et associations de producteurs, sélectionneurs, jardiniers et scientifiques, se sont réunis afin de mettre en commun leurs connaissances sur le sujet. Les discussions et les idées échangées lors de cette rencontre ont donné lieu à la rédaction de cet ouvrage, qui se veut être un document de base pour les évolutions à venir. Dans la première partie, le compte-rendu de la conférence "Biodiversity and Organic Plant Breeding", qui s'est tenu à Frick (Suisse) en décembre 1999, offre les points de vue de nombreux experts, dont des explications sur le cadre légal existant pour les semences en Europe. La seconde partie, rapport de la conférence "Diversity - The Chance! Alternative to Gene-Technology", du 16 janvier 2000, lors de l'International Green Week, à Berlin, reprend les différents sujets abordés à cette occasion, et mettant en avant divers aspects de la biodiversité des cultures. En dernière partie, les auteurs de l'ouvrage commentent les six objectifs généraux de la sélection végétale appliquée à l'agriculture biologique. Pour conclure, deux projets sont rapidement décrits : "Crop Diversity" du NABU et "arche noah BioGene" du FiBL.
Organics - The future of good taste
"Cet article est basé sur une intervention du Professeur Hartmut Vogtmann (Président de l'Agence Fédérale allemande pour la Protection de la Nature, FANC) lors de la conférence FIBL sur la biodiversité, en Décembre 1999, et aborde plusieurs aspects de la qualité des produits biologiques : les avantages de l'AB pour la nature, l'environnement, les plantes, les animaux et l'homme, l'eau, l'air, la protection de la diversité et la beauté du paysage,... (avantages démontrés) ; depuis quelque temps, des études sont réalisées dans le but de mettre en évidence les qualités gustatives et nutritionnelles des produits biologiques ,... Présentation de six critères qui définissent la qualité d'un aliment, par l'Elm Farm Research Centre."
Les plantes ont le potentiel pour se défendre
Comme un humain, une plante infectée par un micro-organisme peut développer une maladie. Mais souvent la plante, comme l'être humain, se montre capable de résister naturellement et continue son cycle biologique normalement. C'est dans ce cadre que se sont déroulées les recherches d'une PME bretonne et du CNRS de Roscoff sur le premier vaccin des cultures, le GL 32, en cours d'homologation pour une utilisation en agriculture biologique.
Probiotiques : entre marketing et recherche
Les probiotiques sont des micro-organismes capables de survivre assez longtemps dans le système digestif humain pour exercer ensuite une influence positive sur la flore intestinale. Deux groupes de bactéries sont utilisés comme probiotiques : les lactobacilles et les bifidobacterium. Les produits existants sur le marché des probiotiques sont essentiellement des produits laitier. La question qui est posée ici est de savoir si les revendications "santé" des messages publicitaires reposent sur des preuves scientifiques incontestables.
La produccion "bio" en Canarias
D'après des données récentes du Ministère de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation, l'Espagne compte 353 164 hectares cultivés en bio. Les producteurs sont au nombre de 11 773, et les transformateurs 515. La production commercialisée a atteint, en 1999, 17 367 millions de pesetas (environ 104 millions d'euros). Au niveau du classement par superficie en agriculture biologique, les Iles Canaries se retrouvent au 10ème rang des Communautés Autonomes Espagnoles avec 5 074 hectares. L'archipel atlantique comprend 268 producteurs et 31 transformateurs. Tour d'horizon de l'AB aux Canaries.
Recherche endivière : Six ans de travail à venir
La commission technique de la FNPE (Fédération Nationale des Producteurs d'Endives) a retenu comme orientation de travail pour la période 2001-2006 : - la variété, - le désherbage, - la protection sanitaire, - la fertilisation, - la technologie. L'agriculture biologique sera également étudiée même si des difficultés subsistent notamment avec l'utilisation des substrats et l'approvisionnement des racines.
Références technico-économiques : Comparaison d'élevages laitiers
Jean-Luc Reuillon, de l'Institut de l'Elevage, et Isabelle Boisdon, de l'ENITA de Clermont-Ferrand ont mené une étude comparative d'élevages laitiers biologiques et conventionnels. Les travaux, qui ont concerné 11 fermes laitières biologiques de la région Auvergne dont 6 fermes converties avant 1996 et 5 fermes en conversion, ont permis de définir une ferme laitière type. L'objectif de cette étude était d'obtenir des données chiffrées en comparant les résultats de fermes biologiques et conventionnelles : références économiques (produit brut, prix du lait...), animales (rendement laitiers, ration...) et végétales (surfaces de céréales, de prairies ensilées...). Ils ont présenté les résultats de leurs recherches à l'occasion du colloque "l'élevage en agriculture biologique" dans le cadre du Sommet de l'Elevage.
Science, Innovation and Tunnel Vision
"L'agriculture biologique a longtemps été considérée comme ""arrièrée"". Mais quand un groupe de scientifiques propose un programme de recherche de nouvelles cultures adaptées aux besoins de l'agriculture biologique, celui-ci est rejeté par les experts. A l'origine, l'idée était d'une part, de développer une population présentant une diversité génétique importante à partir de laquelle des variétés intéressantes pourraient être sélectionnées, et d'autre part, de développer des outils afin que les agriculteurs puissent collaborer à la sélection variétale. Jérémy Cherfas cherche à éclaircir la position arrêtée des experts conventionnels en matière de recherche en agriculture biologique."
Snippets of organic science
Lors de la 1ère conférence scientifique de l'IFOAM, il y a 23 ans à Sassach (Suisse), les organisateurs ont constaté avec plaisir que 50 exposés avaient été présentés. 13 conférences scientifiques plus tard, leur nombre était de bien plus de 500. Présentation d'un petit échantillon de quelques interventions tirées des Actes : comportement social des vaches laitières à cornes en systèmes d'étable libre, développement de la santé de la plante (précisément l'oignon) par le compost thermophilique, étude sur les résidus de pesticides dans les produits biologiques en France, l'Afrique fait face à la globalisation de l'économie : stratégies pour une sécurité alimentaire durable et la souveraineté pour l'exploitation familiale,...
Le soja : un honorable ami
Suite à l'article paru dans Nexus, concernant les effets néfastes du soja et de ses produits dérivés, deux biologistes se sont livrés à une investigation scientifique, en plongeant au coeur de la bibliographie scientifique et médicale. Les résultats de cette enquête : sur les 73 références qui ont servi à l'élaboration de ce texte, seulement 28 résultent de publications scientifiques (soit 38,35%). Certaines références soulignant les bienfaits du soja ont été omises et des contradictions notoires sont mises en évidence dans les études concluant sur l'effet néfaste du soja.
Sowing maize in pits : farmer innovation in Tanzania
A. TEMU ; Z. MALLEY ; S. MWIGUNE ; ET AL.Dans le sud de la Tanzanie, le Programme ISWCP "Indigenous Soil and Water Conservation" (Sol Indigène et Conservation de l'Eau) a pour but de rechercher des fermiers innovateurs et de soutenir leurs projets de développement agricole. Présentation de Wilbert Mville, un fermier de 34 ans du village de Itulike, dans le district de Njombe, et de son idée de "semer le maïs dans de grands trous".
Spectral Filters for control of downy mildew in brassica seedlings
L'auteur détaille ici les résultats d'une étude portant sur le contrôle lumineux de l'infestation des lits de semences de choux par le mildiou en sortie d'hiver. Plusieurs expériences montrent, en effet, que l'exposition des cultures à une lumière filtrée selon différents spectres d'absorption influence le degré de sporulation des champignons et notamment du mildiou, la lumière bleue présentant la plus forte inhibition. Associée à des pratiques sanitaires limitant la colonisation des cultures ou le développement végétatif des champignons, cette technique trouve déjà son application dans la production de films plastiques filtrants, et permet aux producteurs de plants de choux d'envisager l'avenir plus sereinement.
Splash - The dispersal of fungal plant pathogens in rain events
Des modèles ont été développés pour étudier la dispersion des champignons pathogènes des plantes dans l'espace et le temps. Les modèles ont intégré les principaux mécanismes impliqués au moment de la dispersion, c'est à dire : 1 - une goutte tombe sur la fine couche d'eau -présente sur la surface de la plante- qui contient les spores, ceux-ci sont alors dispersés par les gouttelettes de pluie, 2 - les spores des gouttelettes sont redistribués sur la plante et sur la surface du sol.
Stress, storage and survival of neem seed
Le neem (Azadirachta indica), une espèce pan-tropicale, revêt une importance économique et écologique considérable de par ses multiples usages. Cependant, ses graines ont une longévité très limitée, comme celles de beaucoup d'autres espèces tropicales récalcitrantes ou intermédiaires. Cette thèse met en évidence quelques facteurs déterminant la perte rapide de la capacité germinative des graines de neem. Le stress et la survie des graines sous différentes conditions ont été étudiées dans le but de comprendre les mécanismes associés à la perte de viabilité et de prolonger la longévité des graines.
Teneurs totales en "métaux lourds" dans les sols français - Résultats généraux du programme ASPITET
Face au débat actuel sur la qualité des produits agro-alimentaires et devant l'augmentation du volume des boues issues des stations d'épuration et épandues sur les terrains agricoles, il convient de s'interroger sur la teneur des sols français en métaux lourds et sur l'évolution de cette donnée. L'article présente le programme de recherche ASPITET développé par l'INRA dés 1993 et les résultats de cet inventaire, en termes de connaissances acquises et de pistes de réflexion ouvertes pour de nouveaux programmes, dont certains ont déjà débuté. Une solide approche méthodologique et des données statistiques intéressantes.
The efficiency test
L'un des avantages potentiels de l'agriculture biologique est une consommation d'énergie plus faible. Cependant, mesurer l'utilisation de l'énergie en AB et la comparer avec la production conventionnelle est un travail de longue haleine et très complexe. Bill Cormack (qui dirige l'étude) et Phil Metcalfe font le point sur leurs recherches et les résultats de celles-ci.
The politics of animal welfare
La question du bien-être animal est devenue hautement politisée. C'est aussi une des raisons pour lesquelles les consommateurs choisissent aujourd'hui la viande et le lait issus d'élevage biologique. Comment se déroulent les débats sur cette question ? Quelles solutions règlementaires peuvent être apportées ? Et comment les élevages biologiques se positionnent-ils par rapport aux élevages conventionnels ? Voilà quelques unes des questions discutées dans cet article.
Uso de pesticidas na California dispara
"Malgré la tendance, au niveau national, pour réduire les résidus dangereux et les émissions industrielles dans l'atmosphère, la Californie enregistre, quand à elle, une forte augmentation dans l'utilisation de pesticides : 40% en huit ans. Ce sont là les résultats d'une étude réalisée par l'organisation à fins non lucratives ""Pesticide Action Network"". Un tiers des 680 000 tonnes de pesticides utilisés, pendant ces huit années, contiennent une toxicité élévée et appartiennent au groupe des substances cancérigènes et toxiques pour le système nerveux et reproducteur. Selon l'Agence de Protection Environnementale, un quart des pesticides employés aux Etats-Unis sont utilisés par la Californie. Des données qui effraient !"
Vet's view
Pour Malla Hovi, vétérinaire bien connu du monde de la bio britannique, les recherches sur la santé et le bien-être animal en élevage biologique n'avancent peut-être pas beaucoup, mais beaucoup de résultats obtenus en agriculture conventionnelle dans ce domaine sont tout à fait valables. En fait, ce qu'il manquerait, ce serait plutôt l'interprétation de ces données dans le contexte de l'agriculture biologique.
Viticulture biologique : 2 impasses
Compte-rendu d'une réunion de la Commission viticole de l'ITAB à Angers en décembre dernier. Les questions au programme sont : la recherche de solutions pour réduire l'utilisation du cuivre et du soufre et les moyens de lutte contre la flavescence dorée. Des experts : ITV, Chambre d'Agriculture du Var, Groupe de développement viticole du Maine et Loire, FIBL ont apportés les résultats de leurs différents travaux pour conclure à l'absence de parade réelle à la flavescence et l'absence d'alternative au cuivre et au soufre.
L'AG de l'ITAB au vert dans le Limousin
Compte-rendu des assemblées générales extraordinaire (modification de statuts) et ordinaire (rapport d'activités, rapport financier, rapport moral et rapport d'orientation) de l'ITAB. Organisées par le GABLIM, elles se sont déroulées le 6 mai 1999 à Limoges. La veille avait eu lieu une réunion des animateurs et des responsables pour une mise au point sur le fonctionnement des commissions techniques qui représentent un des outils majeurs de l'ITAB et dont les moyens seront renforcés à l'avenir.
Agriculture biologique en Autriche
De Janvier à Juillet 1998, une étude comparative sur les filières de l'agriculture biologique en Autriche, aux Pays-Bas et en France a été réalisée à l'initiative d'UNIGRAINS (établissement financier faisant partie du Groupe "Céréaliers de France") et dans le cadre d'un mémoire de fin d'études de l'Ecole Supérieure d'Agriculture d'Angers (Rozenn Salmon et Philippe Lannuzel). Résultats de cette étude en ce qui concerne l'Autriche : raisons du fort développement de l'AB dans ce pays (historique, organisation des producteurs en groupements,...) et description des circuits des produits biologiques, de la production jusqu'à la distribution (avec une forte présence des grandes surfaces).
Agriculture biologique : optimisation des techniques
Dans le cadre d'un programme pluriannuel en arboriculture biologique, deux espèces fruitières, pêche et pomme, ont fait l'objet d'un suivi en moyenne vallée du Rhône pour des aspects agronomiques, phytosanitaires et technico-économiques. La conduite des parcelles a été réalisée en vue d'instaurer à terme un équilibre pour le sol et le verger, tout en gérant à court terme la pression parasitaire dans le respect du cahier des charges AB. Le bilan des cinq premières années d'expérimentation permet de faire le point sur les stratégies utilisées. Certaines limitations potentielles à la production sont également analysées : cloque et maladies de conservation en verger de pêchers, puceron cendré, carpocapse et tavelure en verger de pommiers.