Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (87)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Protéines végétales : Le lupin, plante modèle pour la recherche ?
"Michel Sébillotte, directeur de recherche à l'INRA, trace l'état de la recherche sur les oléo-protéagineux. En effet, suite à l'interdiction des farines animales, ""pour se passer totalement de nos importations de soja, il faudrait augmenter substantiellement la place des protéagineux et des oléagineux dans les assolements français. Mais la question des performances et de la compétitivité des élevages français se pose"". Pas très optimiste, ce chercheur, qui affirme en fin d'interview : ""il ne faut pas espérer de grandes révolutions dans les 5 ou 10 années à venir""."
Sustainable chocolate : A practical business example
Green & Black, une petite compagnie britannique spécialisée dans le chocolat biologique de qualité, qui achetait du cacao en provenance du Togo, d'Afrique de l'Ouest et qui avait besoin de plus de quantité, entendit parler d'un projet cacao,en Belize, un projet alors abandonné. Ce projet avait été lancé par l'ODA en 1983 et poursuivi par l'USAID (les agences de développement d'outre-mer de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis respectivement) en 1986, sur la région de Toledo,en Belize, en Amérique Centrale. Il s'agissait de défricher la forêt et de planter des cacaoyers proches les uns des autres, distants de 8 à 10 pieds environ. A l'origine, le but du projet était d'encourager les fermiers indiens mayas à utiliser des semences hybrides et l'agrochimie. Green & Black contacta alors Justin Peck, président de l'association TCGA (Toledo Cacao Growers Association), la coopérative qui représente les producteurs de cacao indiens mayas, afin de trouver un accord pour exploiter les plantations initialement réservées à la mise en oeuvre de ce projet avorté. L'affaire conclue, on donna le nom de "Maya Gold" (Or Maya) au chocolat fabriqué avec le cacao de le TCGA. Récit.
Valoriser les forêts tropicales primitives pour mieux les protéger
"La destruction des forêts tropicales primitives s'accélère malgré les efforts entrepris. Le développement des échanges internationaux de bois tropicaux exacerbe ce processus. Pourtant, la mise en place de réglementations commerciales semble contre-productive, inefficace et, au mieux, insuffisante pour endiguer la déforestation. A l'origine du mal, il y a des carences institutionnelles qui se traduisent par des ""faillites"" du marché : les richesses forestières sont sous-évaluées et les responsables de la déforestation ne supportent pas l'intégralité des coûts de leur activité pour la société."
When certification gets out of control
L'auteur de l'article, Wolfgang Wilhelm, fait partie de la compagnie Kloth and Köhnken, l'un des plus importants importateurs de thé, en Allemagne (elle importe environ 5500 tonnes de thé d'Inde, du Sri Lanka et de Chine, dont 6%, soit 350 tonnes, certifié biologique). L'article est le résumé d'une intervention qui a eu lieu lors d'un séminaire qui avait pour thème "La certification pour les produits biologiques en provenance des pays en voie de développement", et illustre les problémes rencontrés au niveau de la certification internationale.
21 points clés pour l'agenda de l'OMC
Même si Seattle est passé par là, ce catalogue des points clés en discussion dans le cadre de l'OMC est toujours valable : qualité, sanitaire, droit à l'information, OGM, protection de l'environnement... sont quelques-uns des sujets chauds sur lesquels l'OMC devra se pencher dans les années à venir.
Agricultura biologica, globalizaçao e comércio justo
Le 24 Juillet 2000, Bernward Geier, directeur exécutif d'IFOAM, en visite au Portugal, est intervenu lors d'une conférence à la Maison de l'Environnement et du Citoyen (Porto). Son discours s'est surtout axé sur les liens étroits existant entre l'AB et le commerce équitable, les solutions envisagées par le monde de la bio pour venir à bout des problèmes qui découlent de la globalisation du marché, et le développement exponentiel de l'agriculture biologique partout dans le monde.
Entrevista a Vandana Shiva : "La agricultura industrial promete crecimiento y produce escasez"
Physicienne théorique, pacifiste (disciple de Gandhi), féministe, prix Nobel Alternatif et prix Vida Sana 1993, Vandana Shiva a écrit une multitude de livres et ses propos sont écoutés par des centaines de milliers de personnes à travers le monde. En Inde, elle a été capable de mobiliser 5 millions d'agriculteurs contre les accords du GATT, puis de se mettre à la tête du mouvement contre la globalisation du commerce à Seattle, fin 1999. Lors d'un passage en Espagne, elle a accepté de donner son opinion sur divers sujets tels que les aspects de la société contemporaine, la globalisation de l'économie, la biopiraterie, le féminisme, la faim dans le monde,...
Global organic trade and the buy local objective : is there room for both ?
"L'intérêt croissant des agro-industriels et des investisseurs de Wall Street pour le commerce des produits biologiques pose le problème de la concurrence des importations et des exportations pour le commerce local. Les impacts sur ce dernier sont situés à différents niveaux : les prix des produits, leur part de marché et la manière dont ils peuvent être perçus par les consommateurs (""Si nous nous tournons vers la globalisation... Il sera alors difficile d'affirmer que les produits biologiques sont synonymes de local, fraîcheur, qualité,...""). La question est donc de savoir si le commerce global et local peuvent cohabiter et de quelle façon ?"
How can international trade support sustainable agriculture ?
Le commerce de produits biologiques prend-il le même chemin que le commerce international ? Quel est le véritable rôle du commerce en agriculture biologique ? Pourquoi les consommateurs n'ont-ils plus confiance en leur alimentation ? Qu'est-ce qui peut être fait pour y remédier ?... Tant de questions auxquelles Peter Segger, directeur de Organic Farm Foods (fournisseur de produits biologiques, au niveau international), tente de répondre, en proposant une nouvelle charte pour le commerce de produits biologiques.
Israel and its organic history
Les premiers pas pour développer l'AB, en Israël, datent d'à peine une trentaine d'années. Un petit groupe d'agriculteurs biologiques convaincus, menés par Mario Levy du Kibbutz Sde Elyiahu, prêchaient ce mode d'agriculture et communiquaient leurs savoirs à travers le pays. Aujourd'hui, Israël compte environ 5000 hectares cultivés en bio, soit 1,25% de la surface totale arable (400 000 hectares). Les principales productions sont : les cultures sous serre (poivrons doux, concombres, herbes aromatiques fraîches, tomates cerises,...), l'arboriculture fruitière, les oranges, les pamplemousses, les pommes de terre, les carottes, le maïs doux,...
Labels bio et commerce équitable
Depuis cent ans, les producteurs mayas consacrent à la culture du café leur savoir faire respectueux de la nature. Aucun engrais chimique, aucun pesticide de synthèse n'est utilisé. Ce mode de culture fait partie d'une tradition locale. Mais certains paysans n'ont pas les moyens financiers pour faire certifier leur production. Donc ils ne peuvent accéder au marché de la bio, d'où la nécessité d'établir un commerce équitable entre le nord et le sud.
Un marché dans la mire du monde entier
La libéralisation des marchés et la mondialisation des échanges, facilitée par le commerce électronique, contribuent à faciliter le développement de l'agriculture biologique en Europe, installant même un manque de disponibilité des produits face à la demande croissante. Le marché canadien, qui peine à faire reconnaître, au niveau européen, son système de certification, se voit sollicité par le Royaume-Uni, l'Allemagne et le Danemark pour des échanges commerciaux. Présentation des perspectives de marchés d'exportation.
Le Maroc propose son bio
La problématique des fruits et légumes bio au Maroc est présentée. La filière marocaine est capable de proposer de plus en plus de produits bio (passant de 2000 tonnes en 1997 à 8000 en 1999) et est en train de s'organiser face à ce marché. Ce développement est lié à l'appel du marché français puisque le Maroc entretient des relations commerciales très étroites avec la France (55% de la production est expédiée vers l'hexagone). Il se heurte cependant à des handicaps parmi lesquels le fait que les produits marocains ne puissent pas bénéficier du logo AB.
O movimento biologico atinge novos recordes na Suiça
Le mouvement biologique international s'est réunit, la troisième semaine d'Août 2000, à Bâle (Suisse), afin d'assister à toute une série d'événements organisés sous l'égide d'IFOAM. Environ 2000 représentants de 100 pays avaient fait le déplacement afin d'assister à la 13ème Conférence Scientifique Internationale d'IFOAM, et aux trois séminaires proposés (le 6ème Congrès de Vitiviniculture biologique, le 2ème Séminaire International de Produits Biologiques au supermarché et le tout premier séminaire sur la Transformation Biologique d'Aliments), une participation jusque-là inégalée. En relation avec toutes ces manifestations qui se sont déroulées à Bâle, la ville de Zofingen (sur le comté d'Aargau) a accueilli la 3ème Exposition Mondiale Biologique, le Bio Marché, où plus de 30 000 visiteurs ont pu découvrir et acheter des produits biologiques de toutes sortes (produits alimentaires, vêtements, cosmétiques, produits d'hygiène,...). Voilà donc des preuves du développement de la bio au niveau mondial.
Organic agriculture worldwide - marching on boundlessly
En 1999, Ökowelt GmbH, organisateur de Bio Fach, a demandé à l'organisme de recherche allemand, la Fondation Ökologie & Landbau, de réaliser une étude sur l'état actuel de l'agriculture biologique à travers le monde ; ce dernier, en collaboration avec IFOAM, s'est chargé de collecter les données statistiques disponibles au niveau mondial. L'étude initiale étant aujourd'hui terminée, les chiffres doivent être néanmoins régulièrement actualisés. Le point sur ces premiers résultats : 6,8 millions d'hectares sont cultivés en bio dans le monde entier, dont la plus grande surface est située en Australie (1,7 millions d'hectares), suivie des Etats-Unis avec 900 000 hectares ; cependant, la proportion de surface cultivée en bio, par rapport à l'agriculture conventionnelle, reste plus importante en Europe...