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Face aux aléas climatiques, quels sont les impacts et les leviers d'adaptation sur une exploitation laitière spécialisée en agriculture biologique ?
Cécile GOISET, Auteur ; Daniel COUEFFE, Auteur ; Jean-Marc ZSITKO, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2019Lobjectif de cette étude est de guider la réflexion des éleveurs laitiers biologiques et de leurs conseillers sur les adaptations des systèmes de production dans une perspective de sécheresses estivales de plus en plus fréquentes. Elle sappuie sur les enseignements du programme Climalait. Des simulations ont été réalisées sur quatre types dexploitations laitières du Grand-Est autour de différents scénarios dadaptation. Lun des quatre types d'exploitations étudiés correspond aux fermes laitières biologiques. Trois stratégies d'adaptation différentes ont été retenues pour ce type dexploitations, à savoir : acheter du foin ; augmenter sa surface fourragère au détriment des surfaces en céréales ; ensiler des céréales immatures pour ensuite implanter du sorgho. Cette fiche détaille les impacts technico-économiques de ces trois stratégies. Elle est complémentaire à une autre fiche qui synthétise la méthode de travail utilisée et les principaux résultats des quatre grands types d'exploitations étudiés.
Influence de la conduite du pâturage sur le risque parasitaire lié aux strongles digestifs
N. RAVINET, Auteur ; C. CHARTIER, Auteur ; A. MERLIN, Auteur ; ET AL., AuteurLaugmentation de la population parasitaire sur les pâtures est liée à lenchaînement des cycles parasitaires, lui-même modulé par la façon dutiliser le parcellaire. Des outils informatiques prenant en compte la conduite du pâturage, les données météorologiques et linstallation de limmunité contre les strongles permettent de mieux cibler les traitements dans loptique déviter lémergence de résistances aux vermifuges. En système de rotation, le nombre de parcelles, le temps de présence par parcelle et le temps de retour influencent le risque parasitaire. Après une sècheresse, ce risque dépend de lusage ultérieur des parcelles utilisées pendant la sècheresse. Le pâturage mixte avec dautres herbivores peut parfois réduire le risque parasitaire mais le bénéfice nest pas toujours réciproque entre les espèces.
Modélisation RIMpro : Un outil daide à la décision
Claude DAMINET, AuteurLe 7 décembre 2018, lors de la journée modélisation RIMpro organisée par la FRAB Nouvelle-Aquitaine, Marc Trapman a présenté son outil daide à la décision : RIMpro. Cet outil, dont le premier modèle date de 1993, permet de simuler les infections épidémiologiques en arboriculture. La connaissance des conditions de développement du bioagresseur couplée à une station météorologique (dont la fiabilité est importante) permettent de calculer le niveau de risque. Cet outil est facile dutilisation et possède deux versions adaptées aux agriculteurs indépendants et aux groupements. Connu pour sa modélisation de la tavelure en pomme, cet outil est capable de modéliser différentes maladies (oïdium, mildiou, etc.) sur différents fruits (pomme, prune, etc.). Les modélisations obtenues permettent aux producteurs davoir toutes les informations afin de mieux déterminer les périodes d'intervention et, ainsi, de réduire lutilisation de produits phytosanitaires.
Les boeufs en système allaitant bio : un intérêt économique indéniable sur la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou
Bertrand DAVEAU, Auteur ; Julien FORTIN, AuteurLa ferme expérimentale de Thorigné dAnjou, en Pays de la Loire, teste la valorisation de la voie mâle en Limousine bio, avec une conduite en double vêlage, et 16 bufs élevés et abattus à 31/32 mois (finition à lauge). Pour mesurer lintérêt économique des bufs, une modélisation technique et économique du système actuel a été réalisée et comparée à la simulation dun retour en système broutard (arrêt de 16 bufs pour 12 vêlages de plus). Sur la ferme, lengraissement de bufs entraîne une amélioration de la marge brute globale du système de près de 390 par buf élevé par rapport à un système naisseur. La conduite délevage des bufs est présentée (comparaison des GMQ de croissance sous la mère et dengraissement selon la période de naissance des veaux) ; ainsi que quelques repères quantitatifs pour basculer vers lengraissement de bufs (compter 1 buf en plus pour 0,75 vêlage en moins).
Engraissement du lapin au pâturage : Ateliers de modélisation participative sur les pratiques
Louise JOLY, Auteur ; Thierry GIDENNE, Auteur ; Guillaume MARTIN, Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2017Selon les acteurs de la distribution, l'offre en viande de lapin biologique est inférieure à la demande. Or les cuniculteurs en bio sont peu nombreux et les références en AB rares. Dans le cadre du projet CUNIPAT, ayant pour objectif de développer cette production, le simulateur Patulap' a été conçu à destination des éleveurs et des conseillers agricoles. Il simule des scénarios de conduite technique des lapins engraissés au pâturage. Il propose à la fois des résultats agronomiques, zootechniques par semaine d'engraissement (taux d'utilisation de l'herbe, croissance du lapin) et des résultats économiques (marge brute sur le coût alimentaire). Des ateliers de modélisation participative ont été organisés chez des éleveurs afin de tester la capacité du simulateur Patulap' à stimuler des discussions entre éleveurs et l'application de celui-ci sur des cas concrets. Trois de ces échanges ont déjà eu lieu : un à l'IUT de Perpignan, deux chez des éleveurs, en Mayenne et dans les Côtes d'Armor. Dans l'ensemble, les agriculteurs y ayant participé trouvent l'outil utile et intéressant dans le cadre d'une gestion de plusieurs lots d'engraissement simultanés. En exemple, l'article présente les résultats de simulation d'un éleveur cherchant à améliorer la valorisation de ses prairies par le pâturage des lapins.
Small can be beautiful for organic market gardens : an exploration of the economic viability of French microfarms using MERLIN
Kevin MOREL, Auteur ; Magali SAN CRISTOBAL, Auteur ; François LEGER, AuteurEn France, on dénombre de plus en plus de micro-fermes où sinstallent en maraîchage de jeunes agriculteurs, souvent non issus du monde agricole. Guidés par la préservation des ressources naturelles et un ancrage territorial fort, ces modèles se caractérisent par une surface inférieure à 1,5 hectare par agriculteur, une grande diversité de cultures conduites en agriculture biologique, et une commercialisation des productions en vente directe. Or, peu de données existent sur la viabilité économique de ces micro-fermes. Des chercheurs de lINRA ont simulé les résultats économiques de 18 fermes, à laide du modèle MERLIN, en prenant en compte plusieurs systèmes techniques (variation du degré de mécanisation, du nombre de cultures, de linvestissement initial), différentes stratégies de commercialisation et trois hypothèses dinvestissements. MERLIN est un modèle spécialement développé pour estimer les revenus agricoles et la surface utilisée des micro-fermes selon la charge de travail et différents types de stratégies. Létude montre que de telles structures peuvent être économiquement viables. Les fermes qui tendent vers un changement de paradigme et un système écologiquement intensif (faible mécanisation, forte densité de cultures, plus de cycles de culture par an, pratiques à faibles intrants, coûts fixes bas, et faible investissement initial) semblent plus viables que les systèmes basés sur lutilisation dintrants de substitution.
Dossier : Lait de vache bio : Du marché à la ferme, les acteurs de la filière témoignent
Sandrine VIGUIÉ, Auteur ; Stéphane DOUMAYZEL, Auteur ; Jérémy SÉGURET, Auteur ; ET AL., AuteurTout comme au niveau national, la filière bovin lait bio est en plein essor en Aveyron. En 2018, le lait bio représentera ainsi 7 % de la production départementale. Ce dossier présente : - des éléments sur le marché du lait bio ; - les interviews de responsables de Sodiaal Union et Biolait, principaux collecteurs de lait bio sur le territoire ; - les témoignages déleveurs passés en bio ; - les simulations technico-économiques réalisées pour mesurer les impacts dune conversion bio pour deux cas-types (maïs-herbe et zones hautes).
Élevage bovin lait en agriculture biologique : Faire du lait bio avec la Simmental en profitant des atouts de la race
Michel WEBER, Auteur ; Dominique MAYANOBE, Auteur ; Marion LANSAMAN, Auteur ; ET AL., AuteurA Prades de Salars, dans l'Aveyron, le Gaec du Peyssi élève un troupeau de vaches de race Simmental, en agriculture conventionnelle. Cette race, rustique, à double finalité lait-viande, et permettant une bonne valorisation de l'herbe, pourrait s'avérer bien adaptée à une conversion à l'agriculture biologique. C'est ce qu'a voulu vérifier le syndicat Simmental de l'Aveyron, en commandant une étude à la mission Références de la Chambre d'agriculture du département. Le Gaec du Peyssi a ainsi servi de support pour une simulation technico-économique de conversion. Les principales conclusions, en termes de conduite et de résultats technico-économiques, sont présentées dans cet article. Concernant la conduite de l'élevage, les rotations seraient à revoir, pour permettre d'intégrer plus de prairies de longue durée, en diminuant les céréales et le maïs ; le nombre d'UGB, et donc le chargement, diminueraient en jouant sur le renouvellement. L'EBE pourrait se voir amélioré de 14 000 , hors aides bio.
Des opportunités pour le lait bio
Amélie VILLETTE, AuteurLa demande en lait de chèvre biologique croît. Les laiteries françaises en manquent, et elles ont recours de façon importante à limportation. Le cahier des charges bio stipule notamment que les éleveurs ont lobligation de faire pâturer les animaux dès que les conditions le permettent ou encore encore qu'ils doivent distribuer une alimentation bio produite à 60 % sur la ferme ou en coopération et contenant 60 % de fourrages grossiers. Ceci explique certains freins à la conversion. Aussi, les laiteries mettent en place des tarifs dachat au producteur incitatifs afin de développer les conversions. Ces tarifs, ajoutés aux aides à la conversion ou au maintien sont autant dopportunités pour le producteur. Une simulation faite par la Chambre dagriculture des Deux-Sèvres sur le passage du conventionnel au bio montre une nette augmentation de la rémunération (de 0.95 smic à 3.3 par UMO), même si cela saccompagne dune sensibilité un peu plus forte aux aléas.
Pâturage en vergers, une approche environnementale
Dans le cadre d'un projet, financé par la région PACA, sur les bonnes pratiques énergétiques des exploitations agricoles, l'introduction d'animaux dans des vergers a été questionnée. Ainsi, cinq exploitations en agriculture biologique ont fait l'objet d'une enquête et de simulations. Deux d'entre elles élèvent déjà des animaux dans leurs vergers, les trois autres s'intéressent à cette pratique. Les principaux résultats montrent que, si les exploitations sans animaux obtiennent les meilleurs rendements, celles avec des animaux ont les meilleurs résultats agroenvironnementaux, les consommations d'énergies et les indices de fréquence de traitement (IFT) les plus faibles. Cela s'explique par une réduction du nombre de passages avec tracteur, les animaux se chargeant de la tonte de l'enherbement et aussi, en partie, de l'apport de matières fertilisantes via leurs déjections. Certains arboriculteurs qui témoignent dans cet article relèvent aussi l'impact positif sur certaines maladies des vergers. En effet, les animaux consomment les fruits et feuilles tombés au sol, éliminant ainsi ces sources de propagation des maladies. A ce jour, l'introduction d'animaux dans les vergers reste une pratique marginale, pour laquelle des freins sont encore à lever : équilibre entre les productions, dégâts éventuels des animaux sur les arbres, temps de travail supplémentaire, etc.
Prairies permanentes basco-béarnaises : une typologie pour évaluer les services écosystémiques rendus par les prairies et par les exploitations
J.-M. ARRANZ, Auteur ; M. MAREAUX, Auteur ; P. IÑARRA, Auteur ; ET AL., AuteurEn territoire herbager, disposer dune bonne connaissance des potentiels agronomiques et écologiques des surfaces prairiales est important. La typologie régionale réalisée sur les prairies permanentes basco-béarnaises, en sappuyant sur un investissement collectif, est un outil de travail pour les éleveurs et techniciens. Le lien entre la dimension patrimoniale et la qualité des produits y a été souligné. Une base de données évolutive a conduit à identifier 21 types de prairies ; l'analyse de la végétation, la typologie fonctionnelle des graminées, la description des pratiques permettent d'évaluer des indicateurs de production fourragère, environnementaux, de qualité des fromages. A partir des données parcellaires, le tableur Geroko fournit des indicateurs pour l'exploitation et permet de simuler des évolutions du système fourrager. Un index des noms de plantes en basque complète cette typologie très bien illustrée.
Progresser dans la simulation mathématique des performances des mélanges de variétés fourragères pour composer et améliorer les prairies
Jean-Louis DURAND, Auteur ; Bruno ANDRIEU, Auteur ; Romain BARILLOT, Auteur ; ET AL., AuteurLes modélisateurs ont progressé dans la façon de simuler l'évolution de la production de fourrage au cours de l'exploitation de la prairie, en utilisant de nouveaux modèles numériques basés sur les réponses individuelles des composantes de la prairie aux variables du microclimat, notamment la température, l'eau et le rayonnement. Ces modèles permettent de simuler l'état et la croissance des talles et des ramifications individuelles pour la plupart des types de graminées et de légumineuses fourragères. Virtual Grassland est un modèle qui associe ainsi plusieurs espèces composant une prairie semée multispécifique et qui permettra de prendre en compte la variabilité intra-spécifique et aussi de simuler la production individuelle de graines des plantes. Ces progrès ouvrent des perspectives d'applications en sélection et dans la rationalisation des mélanges variétaux préconisés pour les prairies semées pour adapter ces cultures au changement climatique.
Impact de l'introduction d'unités de méthanisation à la ferme sur le bilan humique des sols. Analyse sur 10 exploitations agricoles de la région Pays de la Loire
Anne-Monique BODILIS, Auteur ; Robert TROCHARD, Auteur ; G. LECHAT, Auteur ; ET AL., AuteurLes unités de méthanisation à la ferme sont en forte progression en Pays de la Loire. Cette technique de valorisation des matières organiques pose la question de la valeur fertilisante du digestat, et celle des conséquences à terme de l'exportation supplémentaire de carbone hors des parcelles cultivées. Les effets à moyen et long terme de la présence d'une unité de méthanisation sur les teneurs en matières organiques des sols ont été étudiés par simulation sur 20 ans pour 10 exploitations de polyculture-élevage des Pays de la Loire. Dans ces exploitations, l'introduction de la méthanisation peut conduire à modifier l'équilibre exportation-restitution de matières organiques sur les parcelles cultivées mais les pratiques culturales sont également déterminantes. Aucun lien n'est observé entre l'évolution du taux de matière organique des parcelles (bilan humique) et les apports de biomasse exogène au digesteur ou les exportations supplémentaires de biomasse des parcelles.
Outil d'aide à la décision : Pâtur'Plan, le coup de pouce pour mieux anticiper le pâturage
Emeline BIGNON, AuteurPâtur'Plan est un outil informatique d'aide à la décision développé par l'INRA de Rennes pour une meilleure gestion du pâturage, avec une approche dynamique. En effet, une fois que l'éleveur a entré certaines informations (liste des parcelles, leur type, leur usage, leur surface, les caractéristiques du troupeau, les conditions climatiques du moment ou encore les hauteurs d'herbe d'entrée objectif ou l'intensité du pâturage désirée ), le logiciel permet d'anticiper l'adéquation entre l'offre et la demande en herbe ou les jours de pâturage disponibles ; il propose un temps de séjour par parcelle, ou encore l'ordre d'exploitation de ces dernières. En plus, il permet de faire plusieurs scenarii d'utilisation (ex : conséquences si on fauche ou non tel ou tel paddock). Cet outil, disponible auprès de Orne Conseil Elevage, s'avère un plus pour gérer au mieux son pâturage.
Pâtur'Plan, nouvel outil dynamique pour anticiper la gestion du pâturage
Luc DELABY, Auteur ; Emeline BIGNON, AuteurPâtur'Plan est un outil d'aide à la gestion du pâturage, développé par l'Inra en collaboration avec Orne Conseil Élevage. Il a été conçu dans le but de faciliter la gestion du pâturage tournant et est destiné aux éleveurs, techniciens et enseignants. Il évalue, de façon anticipée, l'évolution du stock d'herbe disponible, parcelle par parcelle, et permet de la confronter visuellement à l'objectif fixé. En permettant également de tester différents scénarios, il aide l'éleveur à prendre des décisions pour optimiser le pilotage du pâturage au fil de la saison. Dans cet article, un éleveur témoigne sur son utilisation.