Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (50)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Energy consumption in mixed crop-sheep farming systems : what factors of variation and how to decrease ?
Marc BENOIT, Auteur ; Gabriel LAIGNEL, AuteurCet article présente les résultats d'une étude sur la consommation énergétique en élevage ovin allaitant réalisée par modélisation à partir d'enquêtes sur le terrain. 4 types d'exploitations ont fait l'objet d'un chiffrage de leur consommation énergétique. Les principaux facteurs d'efficacité énergétique (EE) sont : l'autonomie alimentaire (peu de recours aux concentrés) et la productivité du troupeau. Le système «herbe » présente le taux d'efficacité énergétique le plus important par tête avec le plus faible niveau de consommation d'énergie en EQF (équivalent litres de fuel) par kilo de carcasse produit, a contrario du système associant brebis et cultures céréalières. Quant au système mixte (polyculture élevage : 130 ha dont 40 ha de cultures et 610 brebis), des adaptations ont été appliquées afin d'améliorer l'EE : amélioration de l'autonomie alimentaire, diminution des apports d'azote minéral, introduction de légumineuses dans la rotation culturale et production d'huile carburant et de tourteaux à base de colza. Le facteur le plus favorable est la baisse de la fertilisation azotée minérale. L'efficacité énergétique peut être améliorée en modifiant le fonctionnement du troupeau et la structure de l'exploitation, en particulier la productivité numérique du troupeau et le poids des agneaux.
Performances technico-économiques en Agriculture Biologique dans le bassin Seine-Normandie
Pour chaque région du bassin Seine-Normandie sont présentées des données générales sur la bio, les aides nationales ou régionales à la bio, ainsi qu'un glossaire. Sont également présentées les performances technico-économiques, en agriculture biologique, propres à chaque région du bassin Seine-Normandie : - Ile-de-France : les grandes cultures et le maraîchage ; - Champagne-Ardenne : les cultures de vente, la production laitière, les systèmes polyculture-bovins viande, les systèmes bovins viande spécialisés (dans cette région et en Bourgogne), la viticulture biologique, les cas-types de simulation de conversion à l'AB ; - Bourgogne : l'étude de systèmes biologiques en commun avec la Champagne-Ardenne, les "fermoscopies" du SEDARB (Service d'Eco-développement Agrobiologique et Rural de Bourgogne) (deux systèmes céréaliers, trois systèmes laitiers, un système polyculture-bovins lait), la viticulture ; - Picardie : les cultures de vente, la production laitière ; - Haute et Basse Normandie : la production laitière, une exploitation maraîchère, les cas-types de Basse-Normandie (deux systèmes laitiers spécialisés herbagers, un système laitier spécialisé semi-intensif, un système naisseur herbager 100 % foin, un système naisseur engraisseur de bufs tout herbe, un système naisseur engraisseur de bufs et veaux sous la mère avec cultures de vente) et de Haute-Normandie (toutes productions biologiques : lait de chèvre, arboriculture, viande bovine, maraîchage, lait, grandes cultures, viande ovine, polyculture élevage).
Consommations d'énergie et émissions de gaz à effet de serre en élevage bovin allaitant. Analyses et prospectives économiques
Patrick VEYSSET, Auteur ; Julien BELVEZE, Auteur ; Didier BEBIN, Auteur ; ET AL., AuteurDans le contexte actuel de hausse des prix de l'énergie et de certains intrants, et de changement climatique, les éleveurs doivent adapter leur système de production pour assurer la pérennité de leurs exploitations. Il devient donc nécessaire d'associer évaluation environnementale et économique. Des travaux ont ainsi évalué la consommation d'énergie non renouvelable et la contribution aux émissions de gaz à effet de serre auprès de 84 fermes spécialisées en bovin viande de la zone herbagère du Charolais. Une analyse prospective de quatre systèmes de production montre que la variabilité des consommations d'énergie est beaucoup plus importante à l'intérieur d'un même système qu'entre les systèmes. Les auteurs mettent aussi en évidence qu'une analyse rapide des résultats pourrait conduire à caractériser la production de viande bovine comme relativement consommatrice d'énergie, alors que d'autres éléments sont à prendre en compte : stockage du carbone, biodiversité, occupation du territoire, valorisation de l'herbe... Par ailleurs, des leviers existent pour réduire l'empreinte environnementale des systèmes en place, principalement au niveau des pratiques. Mais cette réduction n'aura de sens que si cet élevage est économiquement viable et donc pérenne.
Conversion en grandes cultures bio : Des gains après trois ans (partie 2/2)
Sophie BERGOT, AuteurLa conversion à l'agriculture biologique des systèmes de grandes cultures dure deux ans, pendant lesquels l'itinéraire cultural est bio, mais les récoltes sont vendues au prix du conventionnel. Ces deux premières années sont financièrement délicates, avec une perte d'un tiers de la marge brute par rapport au système classique. Ce n'est qu'à partir de la troisième récolte que les marges (hors aides à la conversion) deviennent équivalentes ou supérieures à celles du conventionnel : la plus-value des produits vendus en bio vient alors compenser les baisses de rendement. Sur les terres à gros potentiel, la marge du bio est souvent équivalente à celle du conventionnel, alors qu'elle tend à être supérieure sur les terres à faible potentiel. En ajoutant l'aide à la conversion, le gain est majoré. L'article aborde les aspects économiques de la production en bio dans le cadre d'une conversion : variabilité interannuelle, charges de structure, marché du bio. Il présente une simulation après la conversion (année 3 et suivantes) d'une exploitation de 150 ha en grandes cultures. Un encart présente l'aide à la conversion (dans le cadre des aides Pac), accessible en s'engageant pour cinq ans.
Conversion en grandes cultures bio : Une transition délicate (partie 1/2)
Sophie BERGOT, AuteurLes grandes cultures, dont la surface en bio ne représente que 1 % de la surface nationale (105 530 ha certifiés en 2008), font l'objet d'encouragements pour se convertir. Jusqu'ici limitées aux 38 premiers hectares de cultures annuelles convertis en bio (pour ne pas dépasser 7 600 euros par exploitation), les aides à la conversion sont maintenant déplafonnées et profitent à davantage d'hectares. Seule l'enveloppe disponible, variable selon les départements, limitera l'aide versée. Le potentiel de développement est important : "Les surfaces de grandes cultures bio pourraient être multipliées par deux, voire trois, sans perturber le marché", estime Pascal Gury, agriculteur bio en Vendée et président de l'Agence Bio. Si l'horizon semble prometteur, il s'agit d'être prudent et de bien chiffrer son projet. Les deux premières années sont financièrement critiques : l'itinéraire cultural est bio, les rendements chutent, mais les récoltes sont vendues au prix du conventionnel. Une réserve de trésorerie est donc nécessaire pour passer le cap. L'article aborde les aspects économiques de la production en bio dans le cadre d'une conversion : marge de - 25 %, étude personnalisée, adaptation des pratiques. Il présente une simulation qui porte sur les deux années de conversion d'une exploitation de 150 ha en grandes cultures. Un encart donne des indications sur la demande d'engagement de cinq ans dans la MAE (mesures agroenvironnementales de "Conversion à l'Agriculture Biologique").
En exploitation polyculture élevage : La ferme de Paris Grignon améliore son bilan énergétique
Costie PRUILH, AuteurDepuis 2007, la ferme expérimentale en polyculture-élevage d'AgroParisTech (550 ha de SAU, 120 vaches laitières, 500 brebis viande) a fait évoluer ses pratiques afin de réduire sa consommation énergétique et ses émissions de gaz à effet de serre. L'objectif est de proposer aux exploitations agricoles des solutions dans ce sens qui leurs permettent aussi de maintenir leurs résultats économiques et leur potentiel nourricier, à travers le programme Grignon Energie Positive, lancé en partenariat avec différents organismes. Après un diagnostic de départ réalisé sur l'exploitation, l'orientation prioritaire s'est portée sur la réduction du coût énergétique des aliments ; des pratiques comme l'analyse des reliquats ou la méthode du bilan azoté par exemple étant déjà en place. Les simulations réalisées avec l'outil PerfAgro, sur les conséquences environnementales et économiques des changements de pratiques envisagés, ont permis de dégager quatre axes de travail : les techniques culturales simplifiées couplées à la récolte de la menue paille; la production et l'utilisation de compost pour fertiliser les pâtures et les orges brassicoles ; le pâturage des génisses et des vaches taries ; le développement de la luzerne. Leur mise en place progressive et leurs impacts sont détaillés dans l'article. Les actions réalisées sur les deux derniers points ont par exemple permis de contribuer respectivement à hauteur de 3 et 34% à la baisse du coût énergétique de la production de lait. Enfin, PerfAgro a montré l'intérêt de développer de nouvelles cultures telles que le colza, le triticale, la féverole, le lin, la fétuque élevée et le méteil.
Outils et indicateurs pour calculer et concilier ingestion des vaches laitières et valorisation de l'herbe au pâturage
L'ingestion d'une herbe pâturée dépend de sa valeur alimentaire, mais également des conditions de pâturage définies par l'éleveur. Ces conditions de pâturage définissent l'équilibre entre performances individuelles et valorisation de l'herbe à l'hectare, deux objectifs à atteindre simultanément bien qu'antagonistes. Cet article fait le point sur les deux outils INRA permettant d'estimer l'ingestion d'herbe chez les vaches laitières au pâturage, par animal et par hectare : le logiciel INRAtion et les Tables INRA 2007. Il rappelle les gammes possibles de variation de l'ingestion au pâturage selon les caractéristiques des vaches, de l'herbe et de la gestion du pâturage, avec les conséquences en termes de production laitière et de stratégie de complémentation. Il fournit également, à partir de simulations, des repères pratiques de gestion du pâturage à la parcelle permettant de définir des limites "tolérables" assurant à la fois performances individuelles et valorisation de l'herbe par hectare. Ce travail montre qu'une gestion du pâturage qui maximise l'ingestion par vache conduit à sous-valoriser énormément l'herbe produite au pâturage. Plus précisément, les simulations montrent que, en induisant par une gestion plus sévère du pâturage une sous-alimentation du troupeau de l'ordre de 10%, le taux de valorisation de l'herbe par hectare augmente de 20% par rapport à une gestion qui maximise l'ingestion par vache.
Simulations de conversion à l'Agriculture Biologique en Champagne-Ardenne
L'introduction du dossier donne plusieurs indications relatives notamment à la situation de l'agriculture biologique en Champagne-Ardenne (progression des surfaces cultivées, principales productions de la région, perspectives de développement de l'agriculture biologique dans la région...), à la mise en place des aides à la conversion (CTE) au cours des années 90, ainsi qu'aux simulations de conversion, réalisées au niveau régional, en 1998, dans le cadre de l'Observatoire des Systèmes d'Exploitation (OSE). Un travail d'actualisation de l'étude de conversion a été effectué en 2008, avec les conseillers départementaux des Chambres d'agriculture de Champagne-Ardenne. Ce dossier (après présentation de la méthodologie de travail et quelques rappels) développe les résultats de 6 simulations de reconversion à l'agriculture biologique effectuées à partir de "cas-types" : - un système grandes cultures à petit quota betteravier en Champagne crayeuse ; - un système grandes cultures 100% SCOP en Champagne humide ; - en zone herbagère, un système laitier sans ensilage de maïs avec des boeufs ; - en zone favorable aux cultures, un système laitier spécialisé avec beaucoup de maïs ; - un système naisseur-engraisseur de boeufs en race charolaise sur des surfaces toutes en herbe ; - un système naisseur-engraisseur de taurillons en race charolaise avec la moitié des surfaces en cultures.
Les biocarburants stimulent le revenu des céréaliers
Des simulations de l'INRA montrent que, d'ici à 2013, l'essor des biocarburants permettrait de compenser des pertes de revenu dues à une réforme de la PAC ou un accord à l'OMC.
Impacts des changements climatiques sur la production des prairies en France
L'objectif de ce mémoire de fin d'études d'ingénieur des techniques agricoles est de décrire la variabilité spatiale et temporelle du climat simulé pour l'avenir en France afin d'en dégager les impacts sur la production des prairies de douze régions fourragères. Il en résulte que les effets seront relativement différents d'une région à l'autre. Les hausses des températures devraient être plus importantes dans le sud de la France que dans le nord. En été, les régions de Pays de Loire, Limousin, Bourgogne, Franche-Comté et Picardie seront également très asséchées, même si les plus touchées sont le Sud Aquitaine et Sud Midi-Pyrénées. La production des prairies de quatre stations aux latitudes différentes a été caractérisée par la conception de feuilles de calcul agro-climatiques, complétées par des simulations avec le modèle STICS : Brest, Pau, Niort et Nevers. Globalement, l'élévation de la température et la modification du régime de pluies consécutives aux changements climatiques se traduisent par un allongement de la saison de végétation et un déficit estival plus sévère. Cependant, la fiabilité des séries climatiques, ainsi que celle du modèle STICS peu adapté à la prairie, rendent les résultats discutables notamment au niveau de leur variabilité inter-annuelle.
La conversion en agriculture biologique en élevage laitier de montagne
Mise en place d'un atelier de porcs biologiques plein-air en Bretagne
Après un état des lieux de la production porcine, du marché et de la réglementation, l'auteur présente différentes techniques d'élevage du porc en plein-air. Plusieurs élevages bretons et danois sont ensuite étudiés et permettent d'apporter des références technico-économiques, rares dans ce secteur. Une simulation de conversion à partir d'un élevage plein-air figure également dans le document qui s'achève sur une plaquette synthétique destinée à ceux qui veulent s'installer en production porcine biologique.