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![]() CHENILLE
Commentaire :
La chenille est la larve éruciforme des papillons.
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Documents disponibles dans cette catégorie (249)


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Brocoli industrie : Ne pas se laisser compter fleurette
Georges MAILLARD, AuteurCet article est consacré à la culture du brocoli bio en Bretagne. Il indique comment l'intégrer dans la rotation des cultures et le type de sol à privilégier pour son implantation, et explique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis du brocoli : la hernie du chou, la mouche du chou, les limaces et les chenilles défoliatrices. En Bretagne, les deux principaux débouchés, pour les brocolis, sont, dans la filière moyenne-courte, la vente en légumes frais et, dans les circuit longs, la vente en légumes industrie visant à être transformés en fleurettes congelées. Les caractéristiques pour ces deux débouchés sont indiquées dans un tableau. Benjamin Thouenon, polyculteur bio à Plouha (22) depuis 2019, cultive des brocolis sur 45 de ses 120 ha de SAU. Dans cet article, il partage ses techniques de culture (choix des parcelles, plantation, désherbage mécanique, récolte).
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Panique sur la blette
Jérôme JULLIEN, AuteurCet article indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis de la blette : la cercosporiose (taches foliaires brunes), la pégomyie (ou mouche mineuse), les limaces et les escargots, ainsi que les chenilles. D'autres ravageurs et maladies, moins fréquents, sont aussi présentés : les pucerons, le mildiou, l'oïdium et la rouille. Un encadré apporte des précisions sur le calendrier de semis et de plantation de la blette.
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Panique sur la roquette
Jérôme JULLIEN, AuteurLa roquette est surtout exposée à des ravageurs et à des maladies du feuillage. Pour éviter les infestations, il est conseillé de la cultiver avec d'autres salades plutôt que seule. Il faudra aussi être attentif à l'humidité du sol, afin d'éviter la montée en graines et l'épaississement des feuilles. Cet article indique également comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis de la roquette : les limaces et les escargots, les altises et les larves défoliatrices (chenilles de noctuelles, teignes et piérides, larves de tenthrède). D'autres ravageurs et maladies, moins fréquents sur la roquette, sont aussi présentés : la fonte des semis, le mildiou, l'oïdium et les pucerons.
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La lutte contre les chenilles foreuses sorganise
Adrien LASNIER, AuteurEn arboriculture, plusieurs espèces de chenilles foreuses causent dimportants dégâts sur les fruits : le carpocapse de la pomme, le carpocapse de la prune, le carpocapse et la tordeuse de la châtaigne Invenio teste plusieurs méthodes alternatives de protection pour lutter contre ces insectes, seules ou combinées. En général, il est possible dintervenir à tous les stades de développement : uf, larve, cocon, adulte De plus, comme ces chenilles foreuses ont des cycles de développement assez similaires, Invenio porte un regard croisé entre les différents moyens de protection et les différentes espèces de chenilles foreuses. Contre les adultes, la confusion sexuelle est souvent privilégiée. Au stade uf, il est possible de recourir à la lutte biologique, notamment à laide de guêpes parasitoïdes qui pondent leurs propres ufs dans les ufs de chenilles. Contre les larves « baladeuses », ce sont plutôt des produits de biocontrôle à base de virus ou de bactéries qui sont utilisés (larticle ne précise pas si ces produits sont utilisables en AB). Pour les chenilles au stade cocon, la lutte biologique avec lutilisation de champignons et de nématodes entomopathogènes est une piste prometteuse. Le travail du sol permet aussi de réduire le nombre dinsectes ravageurs. Des tests sont également en cours pour cumuler certaines stratégies de lutte (ex : combinaison confusion sexuelle + biocontrôle).
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Protection du melon en agriculture biologique
Cette fiche synthétise les divers moyens de lutte pour protéger les cultures de melon bio. Elle rappelle notamment les produits quil est possible dutiliser en AB. Il faut noter que, dans le cadre du nouveau catalogue des usages, les moyens de protection mentionnés dans cette fiche concernent aussi les autres cucurbitacées à peau non comestible telles que la pastèque, le potiron et les courges. Les différents moyens de lutte, préventifs et curatifs, sont récapitulés, avec, dans un premier temps, les moyens de lutte contre les ravageurs et les maladies telluriques (nématodes, taupins, fusariose, verticilliose), puis ceux contre les ravageurs aériens (acariens, pucerons, aleurodes, chenilles de noctuelles et de pyrales, limaces et escargots, rongeurs) et, pour finir, ceux contre les maladies aériennes (oïdium, mildiou, pourriture des fruits, virus).
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Régulation des ravageurs en culture de plantes aromatiques et médicinales biologiques
Les ravageurs peuvent causer dimportantes pertes de rendement et de qualité en culture de plantes aromatiques et médicinales (PAM) biologiques. Léventail des ravageurs à contrôler en PAM est aussi large que lassortiment des espèces cultivées. Pour aider les producteurs biologiques dans leur lutte contre les ravageurs, le FiBL a mis à jour sa fiche technique intitulée "Régulation des ravageurs en culture de plantes aromatiques et médicinales biologiques". Celle-ci commence par expliquer les principes de la régulation biologique. Elle présente ensuite les différentes mesures de régulation utilisables en bio : élimination naturelle, filets anti-insectes, piégeage, produits biostimulants, effet push-pull et produits phytosanitaires. Elle propose également une description des principaux ravageurs des PAM (pucerons, cicadelles, chenilles, chrysomélidés, limaces, larves de taupins, vers blancs, larves de tipules, aleurodes, punaises, acariens tétranyques, mouches des fruits et nématodes) et liste les moyens de lutte pour arriver à les contrôler.
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P. Loridat producteur de myrtille en Haute-Saône : « Je recherche la qualité »
Frédérique ROSE, AuteurPhilippe et Annemieke Loridat sont producteurs de myrtilles bio, aux pieds des Vosges, depuis 1991. Ils cultivent treize variétés anciennes et gustatives afin notamment dassurer une meilleure résistance aux aléas climatiques et aux ravageurs. Ils misent tout sur la qualité de leurs fruits : ils commercialisent les meilleurs en vente directe et transforment les fruits qui ne répondent pas à leurs critères de qualité. Ils fertilisent leurs parcelles avec un amendement organique type 3.3.3 + 4 et irriguent au goutte-à-goutte. Leur gestion des ravageurs et des maladies repose principalement sur la biodiversité (ils pratiquent lenherbement pour favoriser les auxiliaires). Pour savoir sils doivent traiter au Bt les variétés les plus sensibles aux chenilles verte, ils effectuent des préfloraisons forcées : ils coupent des rameaux et les font fleurir précocement en intérieur afin de vérifier si le ravageur est présent ou non. Ils arrivent plutôt bien à gérer la Drosophila suzukii, même si elle reste présente dans leur parcelle, et ils refusent de traiter au spinosad. En cas de trop forte pression, la petite taille de leur exploitation leur permet de ramasser tous les fruits rapidement et de les transformer. Leur système de production est gourmand en main duvre : ils emploient l'équivalent de dix salariés locaux à plein temps sur leur 4,5 ha pour une production de 40 tonnes.
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Lutte contre les chenilles foreuses en prune d'Ente AB : Influence de l'environnement des parcelles
Sophie POUZENC, Auteur ; Sébastien CAVAIGNAC, AuteurEn agriculture biologique, la confusion sexuelle est le moyen de lutte contre les chenilles foreuses. Cependant, les producteurs peuvent observer certaines années une recrudescence des dégâts sur des parcelles protégées par la confusion sexuelle. Une étude regroupant 50 parcelles chez 21 pruniculteurs bio montre, outre lefficacité de la confusion sexuelle, que lenvironnement des parcelles et les pratiques culturales influencent également les attaques de ces chenilles foreuses (carpocapse des prunes et petite tordeuse des fruits). En effet, si les dégâts de la petite tordeuse sont plus importants que ceux du carpocapse, la confusion est plus efficace contre la petite tordeuse, et ce, pour des parcelles supérieures à 2 hectares. Autre résultat de létude : plus la surface de vignes environnantes est grande, plus la pression des ravageurs est importante. Le travail du sol est aussi un facteur de variabilité des dégâts (lentretien régulier du rang et de linter-rang limiterait les dégâts). Ce travail, déjà réalisé sur les saisons 2016 et 2017, se poursuivra en 2018.
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Comment lutter contre les maladies et les ravageurs en Bourgogne selon les principes de la viticulture biologique : Guide technique février 2017
Ce guide technique s'adresse à tout viticulteur bio, nouveau converti ou en démarche de conversion, et plus largement à toute personne intéressée par la pratique de la viticulture biologique. Il se compose de 6 fiches pratiques recensant les maladies et ravageurs principaux rencontrés dans le vignoble bourguignon : mildiou, oïdium, black rot, pourriture grise, vers de la grappe, flavescence dorée. Chaque fiche présente des informations pour reconnaître ces maladies et ravageurs, les principaux moyens pour lutter contre eux et des témoignages de viticulteurs y ayant été confrontés.
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Sival, salon du végétal spécialisé à Angers : Biocontrôle, start-up, robots...
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLédition 2017 du Sival, salon du végétal à Angers, du 17 au 19 janvier, a mis laccent sur le végétal spécialisé, avec des start-up, robots, téléguidages, et avec la présence de produits de biocontrôle et de biostimulants. Les stands liés à la bio ont connu un vrai succès. Parmi les nouvelles technologies, figurent notamment la caméra hyperspectrale Carbon Bee pour détecter les maladies de la vigne, les capteurs connectés GreenCitizen pour effectuer des mesures dans les sols, les paillages Géochanvre Dautres nouveautés ont été repérées : leffaroucheur acoustique AviTrac dAgripro Tech, des préparations de protection des plantes (piégeage, répulsifs, isolats pour venir à bout des résistances détectées au virus de la granulose ) et, pour lutter contre le botrytis des fraises et framboises, un biofongicide à base de mycélium et de spores administré en cours de floraison par des bourdons pollinisateurs.
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La tordeuse orientale du pêcher
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurPetit papillon nocturne de couleur brun foncé, la tordeuse orientale du pêcher (Cydia ou Grapholita molesta) est un ravageur majeur du pêcher. Sa chenille creuse des galeries dans les jeunes rameaux dont lextrémité va alors se flétrir, se recourber et se dessécher. En pépinière, les dégâts peuvent être graves sur de jeunes arbres. En prévention, en bio, il conviendra d'éviter l'excès d'engrais organiques et de bien surveiller l'écorce en hiver, pour retirer, le cas échéant, les chenilles en état de diapause. En lutte directe, un des traitements les plus efficaces en bio reste le Bacillus thuringiensis en dilution.
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Chauffer pour réduire les pertes sur châtaignes
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurDans le cadre du projet Casdar D2Biofruits (2014-2016), des méthodes non-chimiques de désinsectisation des lots de châtaignes en post-récolte pour éliminer les larves de carpocapses et de balanins sont testées. Dans une enceinte sans oxygène, la température est augmentée pour tuer les larves sur des durées courtes (quelques dizaines de minutes). Sébastien Lurol, responsable du pôle Itinéraires techniques en commercialisation au Ctifl, explique ce procédé et fait part des points qu'il reste encore à vérifier avant d'envisager un développement industriel.
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La confusion tombe du ciel
Maude LE CORRE, AuteurLa lutte contre le carpocapse de la châtaigne passe, entre autres, par la confusion sexuelle, qui est une méthode naturelle efficace. Cependant, la pulvérisation dhormones ne permet pas aujourd'hui de couvrir lensemble de la canopée des arbres. Cest pourquoi des techniciens (chambre dagriculture, Invenio) cherchent à mettre en place un système de pose de diffuseurs au sommet des châtaigniers, à laide de drones, pour couvrir le haut des arbres. Cet article explique pourquoi et comment serait mis en place ce système, en culture bio ou non. Un système darbalète a été par ailleurs mis au point par le service machinisme dInvenio, mais il est demandeur en temps de pose et donc coûteux. Cette recherche est combinée avec une étude sur dautres techniques, toutes compatibles avec lAB (BT, trichogrammes, résistance des arbres, auxiliaires).
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Désinsectisation des châtaignes après récolte : Traitement thermique et atmosphère contrôlée (Méthode CATTS)
Sébastien LUROL, Auteur ; Pierre LANDRY, Auteur ; Hélène DEGUETTE, Auteur ; ET AL., AuteurLe carpocapse est un insecte ravageur pour différentes cultures fruitières, notamment en production de châtaignes. Les larves s'installent en effet dans les fruits, causant des dégâts internes sévères. Dans le cadre du projet Casdar D²Biofruits (« Développement de méthodologies d'évaluation des pertes post-récolte et étude de l'efficacité de procédés compatibles avec l'agriculture biologique pour désinfecter et désinsectiser les fruits »), une méthode de traitement physique après récolte a été mise au point. Appelée CATTS, pour Controlled Atmosphere / Temperature Treatment System, elle combine chaleur et atmosphère contrôlée : chaleur humide et absence d'oxygène dans ce cas concernant la châtaigne. Les essais à petite échelle ont permis de démontrer une mortalité totale des larves de carpocapse. Des essais à grande échelle et une évaluation du coût de la méthode et de son impact sur la qualité des fruits doivent maintenant être réalisés.
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Filets sur rang ou sur parcelle ?
Maude LE CORRE, AuteurPour lutter contre le carpocapse, il est possible d'utiliser les filets Alt'Carpo. Ceux-ci sont disponibles sous deux formes. Le filet monorang forme une sorte de tunnel autour de chaque rang, tandis que le filet monoparcelle s'apparente plutôt à une cage autour du verger. Les deux systèmes sont implantés en France. Deux producteurs témoignent des raisons de leur choix : - Les filets monoparcelle pour Olivier Dutertre (SARL Brun), installés sur 30 ha de ses vergers sur Granny Smith, Pink Lady, Rosy Glow c.o.v, Jazz et Juliet en bio ; - Les filets monorang pour Michel Dublé, pour protéger ses pommes bio.