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GENERAL AGREEMENT ON TARIF AND TRADESynonyme(s)GATT |
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La sécurité alimentaire mondiale : de nouveaux enjeux pour le Sud ?
"La sécurité alimentaire mondiale ne repose pas sur la disponibilité totale de nourriture à l'échelle de la planète, mais sur la capacité de tous les individus à produire ou à accéder aux denrées. L'économie mondiale est en mesure de satisfaire la demande alimentaire solvable, mais une large partie de la population mondiale ne parvient pas à satisfaire ses besoins nutritionnels à des niveaux adéquats. Le renforcement des capacités de production et d'accès aux denrées dans les quelque 88 pays ""à faible revenu et à déficit vivrier"" (PFRDV) constitue une perspective hautement souhaitable. Cette évolution se heurte à de multiples incertitudes liées à la globalisation , aux politiques macroéconomiques, aux conflits locaux, au rôle de la recherche, aux disponibilités en terre et en eau, à la réduction de la biodiversité et à l'évolution démographique. La répartition inégale des ressources à l'échelle de la planète se manifeste dans des domaines aussi différents que ceux du commerce, des conditions de recherche et de l'innovation ou des politiques macroéconomiques. Les effets des décisions de l'Uruguay Round sur les PFRDV, l'appropriation des ressources génétiques et des biotechnologies, la remise en cause du consensus de Washington constituent quelques enjeux fondamentaux pour la sécurité alimentaire au Sud."
Free trade is not fair trade
Début Décembre 1999, l'Organisation Mondiale du Commerce s'est réunie à Seattle pour mener diverses négociations. Les décisions prises par l'OMC concernent tout être humain et touchent différents domaines comme, entre autre, la sécurité alimentaire, l'étiquetage des produits biologiques, les OGM, le bien-être animal, la protection de la vie sauvage, la conservation des forêts,... Tim Lang, quant à lui, s'interroge sur les conséquences internationales (pas forcément positives !) des accords sur le GATT (dont la nouvelle version a été signée en 1994, à Marrakesh, au Maroc, après 7 années de négociations et, dont la mise en oeuvre est assurée par l'OMC depuis 1995), et il nous fait part de ses craintes concernant la mauvaise direction prise par le commerce actuel : "Ce système oppose les agriculteurs les uns aux autres et aboutit à toujours plus d'intensification... Et, qui prend en compte le prix du fuel (et on ne parle pas nécessairement d'argent !) ? Le trou dans la couche d'ozone toujours plus important ?..."
Y a-t-il une voie nouvelle pour la politique agricole ?
Après avoir tracé un historique de la PAC et montré les impasses des différentes options prises ces dernières années, l'auteur de cet article émet ici les propositions suivantes : au principe d'organisme agricole complet, fondement de la bio-dynamie, il propose d'associer le principe d'autogestion régionale, de partenariat associatif et contractuel pour ce qui est des rapports de l'agriculture à l'économie et au monde extérieur. Que l'agriculture prenne ses affaires en main, en quelque sorte !
Apiculture et jachère
La concurrence internationale crée une crise économique en apiculture, liée à la forte production de miel dans les pays du Sud, de l'Est et de l'Extrême-Orient, et accentuée par la libéralisation de ce marché international où le GATT impose une réduction de 36 % des droits de douane sur 5 ans. Tout cela risque d'entraîner le déclin de l'apiculture européenne si, malgré l'obligation de mise en cultures des jachères par des plantes mellifères, les records de production de miel sont obtenus à des prix de revient supérieurs au prix de vente. L'apiculture étant soumise à des fluctuations qu'elle ne maîtrise pas (remise en cause possible des jachères par une décision politique ou la demande du marché, déplacement des centres de production apicole provoqué par l'augmentation de cette production, évolution de la réglementation...), il faut que des mesures spécifiques adaptées à ses besoins soient prises et mises en oeuvre, afin de maintenir, par une bonne répartition des ressources dans le temps et l'espace, cette activité économique qui participe grandement au respect de l'environnement et au maintien de la biodiversité.
Politique environnementale et agriculture
Il convient d'analyser la politique agri-environnementale à la lumière des principes de la politique européenne de l'environnement. Même si, jusqu'ici, les considérations budgétaires et internationales ont prévalu dans la prise de décision, ils joueront un rôle moteur dans l'avenir. Ces principes de la politique européenne de l'environnement ont été progressivement dégagés à partir des années 60. Ils ont trouvé leur complète expression juridique dans l'Acte Unique Européen (1987) et le Traité d'Union Européenne signé à Maastricht en 1991. La philosophie générale est de concilier la liberté des échanges et une forte protection de l'environnement, afin de réaliser un développement durable. Conformément aux principes de prévention et de précaution, la priorité doit donc être donnée à l'action à la source pour réduire les dommages à l'environnement. Les incitations économiques doivent être préférées à la voie réglementaire, le principe pollueur-payeur étant mis en oeuvre dans la mesure du possible. La dimension environnementale devient partie intégrante des politiques sectorielles, de la politique agricole en particulier. Enfin, dans un souci d'efficacité, l'accent est mis sur le principe de subsidiarité.
Agriculture et monde rural
Conclusions du 2ème Symposium International (Développement, Solidarité, Environnement et Alimentation du Réseau Européen des Alliances) de Girona (11-13 Novembre 1993) : - Il est nécessaire de construire une nouvelle politique agricole, rurale et commerciale, avec un large débat démocratique ouvert à tous, - Le monde agricole et rural doit être mieux intégré dans la société, ce qui valorisera ses activités, - Il faut définir et obtenir des normes de production, afin d'assurer le maintien de la biodiversité, - Le travail de l'agriculteur doit être rémunéré en tenant compte des coûts réels de production agricole, - Le modèle d'agriculture intensive et productiviste doit être reconsidéré par des mesures économiques et désintensificatrices, notamment par des limites à la production, - Le commerce international doit être régi différemment.(Le GATT n'est pas acceptable dans sa forme actuelle). Désir d'un marché international sans dumping ; disparition progressive des restitutions aux exportations et maintien de la préférence communautaire, - Chaque pays a le droit de protéger son agriculture et d'assurer la sécurité alimentaire de sa population par des réponses adaptées à sa consommation de base, - La qualité de la vie en milieu rural doit être un objectif prioritaire, notamment dans les régions défavorisées et menacées de désertification (éducation, santé, services sociaux, infrastructures...), Le réseau Européen des Alliances pour une agriculture durable s'engage à développer tous ses efforts pour faire avancer les conclusions du 2ème symposium de Girona. Il se veut un interlocuteur et une force de regroupement pour un ample mouvement en faveur d'une agriculture soutenable, de l'environnement, d'une alimentation de qualité, d'un monde rural vivant et de la solidarité avec le tiers-monde.
Dossier lait et produits laitiers
Le dossier sur le lait et les produits laitiers traite les volets suivants : - Economie : la place du lait dans l'économie nationale, la répartition géographique des producteurs ; tous les chiffres au niveau emplois, production transformation. (La filière lait représente 241 OOO emplois dont 172 OOO pour la production et 69 000 pour la transformation. 456 entreprises de transformation dont 23 % sous forme coopérative...), - Consommation et parts de marché : tableaux par personne/Kg/an et par produit : lait, yaourt, beurre, fromage, crème, dessert, lait en poudre..., - Mode de fabrication des produits : techniques et traitements, - Paysans et quotas laitiers: chiffres, réglementation, prix, - Produits laitiers et santé : valeurs nutritives, allergies... - Sein ou biberon ? : bienfaits de l'allaitement maternel humain ; comparaison lait de vache/lait humain, - Lait et cancer du sein :observations, recherche, tests, études de tolérances... - Les ferments lactiques : les familles de ferments, leur utilisation? - La rBST, le lait coule à flots : (la rBST : hormone produite à l'aide de bactéries et administrée aux vaches afin de provoquer l'augmentation de leur production de lait) : contestations, débats, - Elevage biologique : cahier des charges concernant le mode de production biologique du lait et des produits laitiers, - Produits laitiers bio : sociétés, structures, origine du lait utilisé, part de la bio, début de l'activité bio et mention, marques commerciales, quantités, types de produits.
Quel avenir pour la culture céréalière en Suisse ?
La tendance à augmenter la production, alors que la demande stagne ou s'unscrit à la baisse, provoque des baisses de prix et incite à la recherche de solutions de rechange pour l'utilisation des surfaces. La Confédération vient de prendre des mesures d'orientation pour stabiliser la production : gel de terres assolées par la jachère verte et les surfaces de compensation écologiques, utilisation extensive de la surface utile agricole par une production des céréales extensive et par une utilisation moins intensive des prairies, réduction des primes de culture et introduction de contributions compensatoires. Le 7ème Rapport sur l'agriculture laisse entrevoir des baisses de prix dans le secteur des céréales. Les prix et les primes de culture doivent être utilisés dans une plus large mesure pour l'orientation de la production. Le rythme de la réduction du prix du blé panifiable et des primes de culture, une fois introduits les paiements directs généralisés, déprendra très largement des engagements internationaux qui auront été pris. En Suisse, la marge brute pour le blé d'automne est de 3450 Fr/Ha en chiffre rond ; en Allemagne, par contre, elle ne se monte qu'à 650 Dm/Ha. L'augmentation des rendements d'une part, les débouchés limités dans le secteur de l'alimentation d'autre part, entraîneront des libérations de surface. Les surfaces ainsi libérées pourront être utilisées pour la construction, pour la production animale ou végétale, en qualité de surface de compensation écologique, pour les loisirs et la détente, pour les cultures de matières premières renouvelables, pour l'extensification et le renouvellement. L'utilisation des surfaces en cultures de substitution, vu les relations coût-prix actuelles, ne serait intéressante pour l'agriculteur que grâce à une aide des pouvoirs publics de plusieurs milliers de francs par hectare. En se fondant sur les relations prix-coûts de la CE, l'aide des pouvoirs publics serait nettement plus basse. La future production de matières premières renouvelables (énergie, utilisation industrielle) dépendra des conditions-cadres économiques, écologiques et technologiques.