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Italie : Le berger, figure emblématique de la Sardaigne
Pierrick BOURGAULT, AuteurEn Sardaigne, île de montagnes et de collines où dominent lélevage ovin et la viticulture, le berger reste une figure emblématique, même au XXIème siècle. Lîle compte 10 000 éleveurs pour trois millions de brebis, soit une moyenne de 300 têtes par élevage. Celui de Michele Cuscusa dénote avec ses 1 300 brebis et 100 chèvres. La ferme est en bio depuis 30 ans. Le cheptel pâture sur 178 ha escarpés et transhume à plus de 30 km de la ferme. Pour gérer le troupeau, Michele est accompagné de ses frères et de son père. Le lait est soit vendu à une laiterie (1,10 /L contre 0,95 /L en conventionnel) soit transformé sur place en fromage (vendu à 12,90 /kg). Ce berger aime expliquer et partager son métier. Pour cela, il communique sur les réseaux sociaux et a développé une activité dagritourisme : son exploitation joue le rôle de ferme pédagogique où il organise des stages et formations tels que « devenir fromager en trois jours et connaître 50 produits différents », « les règles sanitaires et les normes », « lart de valoriser le fromage » Les stagiaires sont logés et nourris sur place. Cette exploitation et son activité débordante reste un cas particulier en Sardaigne. La ferme dAnna Manca et Mattia Moro, deux jeunes éleveurs, est au contraire plus traditionnelle : ils traient leurs 300 brebis à la main, transforment le lait et commercialisent les fromages en vente directe. Leur exploitation est également présentée.
Polyculture-élevage dans la Drôme : « Rester maître de mes débouchés »
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurÀ 29 ans, Léo Girard est lauréat des Talents de Tech&Bio 2019. Il sest installé (hors cadre familial) en 2013, en bio, et est maintenant à la tête dun système polyculture-élevage diversifié, qui emploie trois salariés à plein temps et un apprenti. Son objectif est de valoriser ses productions au maximum grâce à la transformation et à la vente directe, en travaillant le plus possible sur son autonomie et en économie circulaire. Sa ferme, Dessine-moi une brebis, est composée de 30 ha et de quatre ateliers : un atelier ovin lait dune centaine de brebis, dont le lait est transformé sur place (fetas, faisselles, fromages aux herbes ) ; un atelier naisseur-engraisseur bovin viande avec 15 mères Aubrac ; un atelier dengraissement de 60 porcs ; et un atelier dail de semences (culture à forte valeur ajoutée). Les animaux sont abattus à Romans-sur-Isère, à 30 km de la ferme, à raison dun cochon de 6 mois (120 kg de PV), toutes les semaines ; de cinq agneaux âgés dun mois, de février à avril ; et d'un broutard de 14 mois, tous les deux mois (210 à 220 kg de viande après découpe). Bien que Léo Girard vise lautonomie alimentaire, il doit tout de même acheter une partie des fourrages et des concentrés. Il lui faudrait 50 à 60 ha de SAU pour être autonome, mais le coût des terres agricoles est prohibitif et ne cesse daugmenter. Pour linstant, le jeune entrepreneur ne soctroie que 500 de revenu et continue dinvestir dans sa ferme.
Les prairies naturelles du Massif central : lexpression dun terroir au service de produits de qualité
S. HULIN, Auteur ; J-N. GALLIOT, Auteur ; E. BONSACQUET, Auteur ; ET AL., AuteurDans FOURRAGES (N° 239 - Les bénéfices variés de l'élevage à l'herbe (II) Septembre 2019) / p. 223-229 (7)Dans le Massif central, les prairies, dans leur diversité, représentent 80 % de la SAU et forment donc un élément paysager majeur et identitaire. Souvent naturelles, elles représentent un formidable pool despèces spontanément présentes et constituent un support de différenciation de qualité des filières délevage de ce massif. Depuis une dizaine d'années, des partenariats fructueux entre Recherche et Développement sur le Massif central ont conduit au développement de plusieurs outils pour caractériser la ressource herbagère avec une approche multifonctionnelle, en lien avec la qualité des produits. Ainsi, une typologie créée décrit, pour 70 types de prairies, leurs potentiels agricoles, environnementaux et de qualité des produits. L'outil de diagnostic Diam permet par ailleurs de proposer un accompagnement individuel adapté à la stratégie de chaque exploitant en fonction des types de prairies présents sur son parcellaire. Ces deux outils permettent de relier les multiples enjeux qui reposent sur ces milieux et de montrer le réel potentiel que représentent les prairies naturelles pour la qualité des produits.
Rencontre avec Valentine Martin, jeune éleveuse nouvellement installée en brebis laitière dans les Vosges
Julia SICARD, AuteurAprès son Baccalauréat, Valentine Martin a voyagé, en France et dans le monde, où elle a effectué de nombreux "petits boulots" dans le domaine agricole : foins manuels en Norvège, récolte de châtaignes en Corse, service de remplacement en élevage caprin dans le Gard... Puis elle a passé un BPREA, suivi d'une spécialisation en ovin - production d'agneaux d'herbe, puis d'une autre en transformation fromagère, dans le Jura. Petit à petit, l'idée de s'installer a germé. Elle s'est finalement installée en 2018 (SCEA Merveille du Mouzon, 88), en bio, sur la ferme de son père (en bio depuis 2005). Elle élève 230 brebis viande (Texel) et 70 brebis laitières (Lacaune, quelques Manech à tête rousse), et transforme le lait de ses brebis en fromages et yaourts qu'elle vend en circuits courts.
Rendez-vous international : La chèvre en grand format à Caprinov
Damien HARDY, Auteur ; Bérenger MOREL, AuteurLa septième édition de Caprinov, salon professionnel dédié à lélevage caprin, sest tenue, dans les Deux-Sèvres, les 28 et 29 novembre 2018. Elle a accueilli 6 200 visiteurs et 200 exposants, 33 conférences thématiques, des présentations de races, des tables rondes et des ateliers techniques. La production biologique y a occupé une place importante et a fait lobjet dune table ronde. Cette dernière avait pour objectif de situer loffre et la demande française en lait de chèvre bio. Jacky Salingardes, président de la Fnec et de lAnicap, a rappelé que la filière caprine sest engagée, dans le cadre des États généraux de lalimentation, à augmenter de 30 % la production bio au cours des cinq prochaines années. Les laiteries ont également exprimé leur intérêt pour le lait de chèvre bio. Selon Romain Jourjon, directeur des fromageries Lescure, le marché des fromages de chèvres bio connaît actuellement une croissance de 30 % par an. Pour encourager les éleveurs à se convertir, la coopérative Terra Lacta propose un dispositif daccompagnement spécifique : des formations et un accompagnement technique, une prime de 60 / 1 000 L durant deux ans, une garantie bancaire pour ceux qui investissent, ainsi que la prise en charge dune partie des intérêts bancaires. Les nouveaux installés bénéficient dune prime de 65 / 1 000 L et dune aide à lachat de chevrettes.
Réseaux délevage : Résultats annuels Campagne 2017 : Cas-type : ROQ09- Spé. Lévézou AB
Ce cas-type présente les résultats technico-économiques (campagne 2017) dune exploitation spécialisée en ovins lait et conduite en agriculture biologique. Cette exploitation est située dans la zone Roquefort, plus précisément dans le Lévézou (Aveyron). Ce document présente d'abord les résultats économiques (généraux) de la ferme ; puis, il détaille les coûts de production de latelier ovins lait. Globalement, ce système se caractérise par de fortes charges de mécanisation (362 / 1000 L de lait). Ces résultats peuvent être comparés avec ceux obtenus lannée précédente (campagne 2016), puisque cette ferme avait déjà fait lobjet dun suivi technico-économique, notamment dans le cadre du projet BioRéférences.
Valoriser le lait de chèvres poitevines : une fromagerie au cur de la ferme
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurDans les Deux-Sèvres, trois associés ont créé le GAEC « Il était une ferme » en 2014. Cette ferme en polyculture-élevage, conduite en AB, se diversifie avec ses deux ateliers de transformation : un en boulangerie et lautre en fromages de chèvre. Deux des associés (Clément Vinatier et Nicolas Boutin) soccupent du troupeau de 72 chèvres et de la fromagerie. Ils ont choisi la race Poitevine qui est rustique et bien adaptée au système pâturant. Son lait présente également des qualités fromagères intéressantes avec des taux butyreux et protéiques élevés. Une chèvre Poitevine primipare donne entre 300 à 400 L de lait par an, et une multipare entre 500 et 600 L. Les chèvres pâturent sur 31 ha et les rations sont adaptées aux différentes phases de lactation. De mars à juin, les associés traient deux fois par jour, ce qui stimule le développement mammaire et, à partir de juin, ils passent en monotraite. Chaque année, le GAEC transforme 1 000 L en yaourts, 10 000 L en tommes et 20 000 L en fromages lactiques. Neuf types de fromages lactiques sont fabriqués à partir du même caillé, les différences organoleptiques seffectuent suivant la hauteur du fromage et son affinage. Le tout est commercialisé en vente directe ou sur d'autres circuits courts. Les différentes étapes de transformation pour obtenir ces produits laitiers sont plus amplement détaillées dans larticle et quelques repères économiques sont donnés.
Bio portrait : Ferme d'en Fremier : Marie et Jean-Paul Richeme, deux amoureux de leur métier
Sandrine DEBLOIS, AuteurMarie et Jean-Paul Richeme élèvent en biodynamie une vingtaine de Montbéliardes à Revigny, dans la vallée de la Vallière (39). Ils transforment le lait à la ferme et fabriquent exclusivement des fromages au lait cru. Jean-Paul s'est installé sur les terres familiales, là où son père élevait des taureaux de sélection. Lorsqu'il a repris la ferme, Jean-Paul a d'abord fait de l'élevage allaitant, avant de passer à l'élevage laitier et de débuter la fabrication de fromages dans la tradition locale (tommes, gruyères...). Aujourd'hui, grâce à la venue de Marie, institutrice à la retraite originaire de Normandie, la gamme s'est diversifiée : lactiques natures et agrémentés, tommes fleuries, tommes morgées, gruyères et chevret, un fromage traditionnel du Haut-Jura que Marie a souhaité réhabiliter. Ensemble, et comme Jean-Paul l'a toujours fait, ils continuent de chercher à améliorer leurs pratiques et à explorer le monde de la fromagerie, essayant de comprendre les multiples influences des pratiques d'élevage et des techniques de transformation sur la qualité du lait et du fromage.
Dossier : La filière bio à un tournant stratégique
Véronique BARGAIN, AuteurLa production et le marché de lait bio en France sont en plein essor. Cette progression importante concerne tous les produits (lait conditionné, ultrafrais, poudre de lait, beurre et même les fromages qui étaient jusquà présent moins développés en bio) et toutes les filières (bovin, ovin et caprin). La collecte 2017 est ainsi supérieure de 30 % à celle de 2016 et les perspectives en matière de débouchés sont prometteuses. Ainsi, les opérateurs prévoient tous daugmenter fortement leur collecte et transformation (Sodiaal, Biolait, Eurial, Lactalis, Triballat Noyal, Danone, La Lémance, Terra Nova ). Les distributeurs suivent le même mouvement : plusieurs enseignes ont annoncé quelles allaient développer le bio : Carrefour, Intermarché, Auchan, Leclerc. Le secteur des magasins spécialisés poursuit sa dynamique (croissance à 2 chiffres pour Biocoop en 2016 et 2017). Lors des Etats généraux de lalimentation, la filière laitière sest engagée à doubler la production bio à 5 ans pour être en adéquation avec la demande. On voit ainsi, à travers ce dossier et les différents témoignages dacteurs de la filière laitière, que la bio change déchelle. Dans ce contexte, le président de Biolait souligne limportance de revenir aux fondamentaux du bio et notamment à lautonomie des systèmes qui reste primordiale.
Le GIE Saveur Lozère valorise le lait de Brune
Franck MECHEKOUR, AuteurEn Lozère, suite au congrès mondial de la race bovine Brune organisé en 2016, six élevages du département s'étaient lancés dans la fabrication de fromages mettant en avant la race Brune, deux de type raclette et deux à pâte pressée. Forts de leur succès, cinq des six éleveurs, dont quatre sont en agriculture biologique ou en cours de conversion, ont choisi de poursuivre ensemble cette production. Les fromages sont transformés à la fromagerie Baechler, puis stockés et découpés dans des locaux construits spécifiquement par les éleveurs. A terme, ces derniers ont pour objectif de valoriser leur lait entre 500 et 600 euros/1000 litres.
Isère : L'élevage extensif a de beaux jours devant lui !
Nadège AZARIAS, AuteurEn Isère, à Trézanne, Gilles Arfi et Camille Rousseaux élèvent depuis plus de dix ans, en bio, des chèvres et des brebis brigasques. En 2016, après avoir arrêté laccueil à la ferme et les activités équestres, la ferme compte 54 chèvres traites à la machine, 30 brebis traites à la main, 4 truies gestantes pour 2,5 UTH annuels et 1 UTH saisonnier. Bien quils aient 100 ha de parcours, ces terres ne sont pas mécanisables, sauf 5h a permettant une coupe de foin. Mais cela ne représente qu'une seule pousse à l'année sur les 45ha de SAU. La totalité de leurs productions en fromages, porcs, agneaux et chevreaux sont vendues en direct (dont 14% à la ferme), pour un chiffre daffaires denviron 60 000 .
Lait et fromages bio : des producteurs dynamiques
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurAprès une présentation des chiffres concernant l'agriculture biologique en France, et en particulier ceux relatifs à la production laitière, cet article rappelle les ingrédients nécessaires à la fabrication des fromages bio : lait, présure, ferments lactiques, sel, et éventuellement des ingrédients permettant de les aromatiser. Certains de ces ingrédients ne nécessitent pas de certification (comme pour le sel qui est un produit d'origine minérale), ou ne sont pas certifiables, comme les micro-organismes (présure, ferments lactiques). Deux paysans, producteurs de fromages bio, témoignent : - la ferme Durr, en Alsace, est certifiée bio depuis les années 80. Une douzaine de personnes y travaillent aujourd'hui pour assurer l'élevage, mais aussi la transformation, avec des produits laitiers divers et variés, ainsi que des produits issus de l'atelier porcin ; - à la Ferme des Clarines, dans le Rhône, aucun intrant chimique n'est utilisé depuis les années 70. Le lait est vendu frais ou transformé en crèmes et fromages, notamment lors du marché hebdomadaire organisé sur la ferme.
Où trouver des produits bio ? 2017-2018
Cette brochure recense les agriculteurs bio et en conversion en vente directe dans le département du Var, avec pour but d'aider les consommateurs à trouver des produits bio et locaux, dans toutes les productions.
Petits ruminants laitiers bio : une filière en développement !
Brigitte LAMBERT, AuteurLes filières brebis et chèvres bio sont en plein développement. Cet article apporte tout dabord des éléments chiffrés sur leur croissance respective : nombre de producteurs, nombre danimaux, nombre détablissements de collecte, volume de lait, volume de lait transformé, tonnage de fromages, prix. Viennent ensuite plusieurs témoignages focalisés sur la Bretagne. Tout dabord, deux éleveurs bio décrivent brièvement leurs systèmes : lun en circuit court (Marie-Eve Taillecours, éleveuse de 110 brebis lacaunes sur 125 ha dans le Morbihan, qui transforme et valorise son lait entre 4 et 5 /L) et lautre en circuit long (Noël Mahuas, éleveur de 165 chèvres qui vend son lait à une coopérative en moyenne à 900 /1000L, avec une forte saisonnalité). Trois acteurs en lien avec des filières longues apportent ensuite des compléments dinformation : Bernard Quiton, conseiller lait bio à la coopérative Eurial/agrial, informe sur les quantités de lait de chèvre bio collectées et sur le projet de relocalisation de la production de buchettes Soignon bio ; Youssef Mezdid, chargé de relation avec les producteurs chez Triballat (entreprise qui traite notamment du lait de brebis bio), établit un point sur cette production en Bretagne ; Pierre Gautier, responsable nutrition caprine chez Terrena, insiste sur les prérequis pour réussir dans ces productions en agriculture biologique.
L'agriculture bio en Auvergne-Rhône-Alpes : Les chiffres de la bio en 2016
2016 a été une année record pour la bio en Auvergne-Rhône-Alpes. La bio y est présente au sein de tous les types de productions. La région Auvergne-Rhône-Alpes est la 1ère de France en nombre dexploitations bio pour les légumes, les fruits (grâce à la part importante de noix et de châtaignes bio notamment), le miel, le fromage de chèvre et les plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM). Plus de 700 nouvelles exploitations ont été notifiées en bio en 2016, portant à 4 771 le nombre total de fermes bio. Le département de la Drôme reste le 1er département de France en nombre de fermes. Auvergne-Rhône-Alpes est la première région en nombre d'entreprises de l'aval (2 110 opérateurs et 400 magasins bio). De nombreux secteurs restent cependant sous tension d'approvisionnement. Il y a un réel besoin dorganiser et de consolider les filières bio sur ce territoire. Les chiffres clés de la bio pour 2016 pour Auvergne-Rhône-Alpes sont présentés, avec plusieurs focus : nouvelles fermes bio, entreprises de l'aval, zoom sur la production de viande bovine, sur le maraîchage, les grandes cultures et le lait.