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RELATION HOMME ANIMALSynonyme(s)RELATION ANIMAL ELEVEUR |
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Apiculture biodynamique : Vers une pratique respectueuse de l'abeille
Thierry BORDAGE, Auteur ; Vincent CANOVA, Auteur ; Nicolas DUBRANNA, Auteur ; ET AL., Auteur | COLMAR (5 Place de la Gare, 68 000, FRANCE) : MOUVEMENT DE L'AGRICULTURE BIODYNAMIQUE | 2018Et si nous changions notre regard sur les abeilles pour tenter de les rencontrer telles quelles sont, de comprendre leurs besoins et les causes de leur malaise actuel afin de faire évoluer nos pratiques vers une apiculture en accord avec la nature des colonies ? Lapproche biodynamique présentée dans ce livre offre des pistes concrètes pour une apiculture durable et respectueuse des abeilles, depuis la conception du rucher jusquà la récolte de miel, en passant par la conduite des colonies, la multiplication et les soins. Les pratiques décrites sont basées sur une approche sensible de labeille dans son environnement, largement étayée par les travaux de recherche scientifique les plus récents. Observer les abeilles nous apprend aussi à renouveler notre façon de penser et de collaborer dans notre société.
Le Bauckhof associe agriculture et sociothérapie : Donner du sens à la vie et au travail
Michael OLBRICHT-MAJER, AuteurEn Allemagne, l'aventure du Bauckhof Stütensen a commencé avec la famille Bauck qui, à la fin des années 1960, hérite d'une ferme et formule le projet de créer un espace de thérapie sociale sur cette ferme. Aujourd'hui, après une cinquantaine d'années, près d'une centaine de personnes vivent et travaillent au sein de cette communauté de vie et de travail basée sur lanthroposophie. A la ferme biodynamique, sadosse un atelier pour personnes handicapées. Il emploie 48 personnes, dont 30 dans le domaine de l'agriculture, de la forêt et du jardinage. Dans ce lieu de vie, les journées sont rythmées par des activités culturelles, pédagogiques et sportives, mais cest bien lagriculture qui reste centrale dans le projet. Elle crée du sens par laspiration à lautosuffisance et par la structuration en domaines de travail. Le projet a été réajusté, il y a quinze ans, à un moment où les encadrants avaient de plus en plus de mal à tenir des objectifs à la fois thérapeutiques et de production agricole, avec une demande croissante du marché. Aujourdhui, les ateliers sont gérés comme une entreprise à part entière. Des financements et un partenariat avec un organisme daide aux personnes handicapées ont renforcé la structure. Le Bauckhof peut ainsi rester fidèle à ses objectifs initiaux. De nouveaux projets voient le jour, comme la production de bois de chauffage et la vente de bois duvre.
Bien-être animal dans les élevages du Rhin Supérieur : quelles pistes de coopération transfrontalière ?
Ce mémoire a été réalisé dans le cadre de la licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement". Il s'intéresse aux conditions de vie des animaux d'élevage. La DRAAF Grand Est a travaillé sur la thématique du bien-être animal, en partenariat avec ses homologues allemands et suisses dans son réseau de coopération transfrontalière, Rhin Supérieur. Un groupe d'experts a ainsi été constitué. Ce mémoire présente la mission transfrontalière sur le bien-être animal, puis le travail qui a permis d'organiser un colloque réunissant les différents acteurs concernés. Les pistes de travail en commun qui en sont ressorties sont exposées, ainsi que les perspectives de mise en uvre et leurs difficultés.
Le bien-être animal : de la science au droit
Sophie HILD, Auteur ; Louis SCHWEITZER, Auteur ; Jean-Claude NOUËT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (5-7 Rue de l'Ecole-Polytechnique, 75 005, FRANCE) : ÉDITIONS L'HARMATTAN | 2018Cet ouvrage présente les articles issus des diverses interventions du colloque international « Le bien-être animal : de la science au droit », qui sest tenu en décembre 2015, à linitiative de la Fondation Droit, Animal, Éthique et Sciences (LFDA). Chercheurs, experts, membres de la Commission européenne ou du ministère de l'Agriculture se sont succédés pour répondre à des questions complexes : Quelle définition scientifique donner au bien-être de l'animal ? Sur quels critères l'évaluer ? Quels sont les droits nationaux ou internationaux qui le prennent en compte ? Quels animaux sont concernés ? Quels obstacles s'opposent au souci d'assurer le bien-être animal ? Les réponses données conforteront les démarches à conduire en faveur de dispositions réglementaires nouvelles.
Un bovin à bosse pour nos collines
Katharina SCHEUNER, AuteurCette ferme suisse, qui compte 45 ha dherbages en zone de montagne 1, cherchait comment valoriser les zones de buissons. Pour ce faire, il y a maintenant 14 ans, a été fait le choix du zébu et, à ce jour, lexploitation compte 25 mères et deux taureaux zébus, 13 vaches et un taureau Aubrac et 15 chèvres Boer. Zébus et Aubracs montrent une bonne complémentarité en matière de valorisation des ressources et notamment des pâtures ; quand les premiers privilégient lherbe vieille et les buissons, les seconds préfèrent lherbe tendre et le trèfle. Très intelligent, le zébu supporte bien les températures élevées mais aussi lhiver suisse, sil dispose dune étable. Avec une sélection appropriée, on peut avoir un troupeau de zébus calmes et peu craintifs. Mais choisir des zébus, cest aussi réfléchir à la commercialisation de la viande, très rouge, et dun goût rappelant à la fois le gibier et le veau. Dans le cas de cette ferme, la viande est commercialisée en vente directe ou auprès dun opérateur spécialisé en viande de gibier ou de races particulières.
Communication animale - Communication reliée
Lauteur s'est intéressé à la communication animale après avoir découvert la psychopathie, qui permet de dialoguer avec des personnes mutiques, handicapées ou non. De ces deux approches de l"autre" dans toutes ses dimensions, il a élaboré sa propre méthode, la "communication reliée". Le vivant nous interroge chaque jour, les connaissances autour de notre cerveau s'agrandissent régulièrement et le monde animal se dévoile à l'humain de plus en plus. Pour qui s'intéresse de très près au monde animal, c'est une source d'émerveillement et un réconfort qui viennent renforcer ce qui a déjà été découvert. La communication animale est sans limites, elle touche la vie en osmose avec le monde animal jusqu'au plus profond de l'âme humaine. Ce recueil invite à la découverte de notre "frère animal".
La conscience des animaux
Pierre LE NEINDRE, Auteur ; Muriel DUNIER, Auteur ; Raphaël LARRERE, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2018La conscience est définie chez lhomme comme lexpérience subjective de son environnement, de son propre corps et/ou de ses propres connaissances. Postulée dans le passé, tant par des philosophes que par des scientifiques, lexistence dune forme de conscience chez les animaux a été confortée par les récents apports des neurosciences, des sciences cognitives et de léthologie. Cet ouvrage synthétise les résultats dune expertise scientifique collective (ESCo) réalisée par lInra à la demande de lAutorité européenne de sécurité alimentaire. Les auteurs, chercheurs des diverses disciplines mobilisées, ont analysé les données scientifiques et philosophiques publiées portant sur les capacités émotionnelles, cognitives et métacognitives des animaux, ainsi que sur les structures cérébrales et les réseaux neuronaux associés. Ils les ont mises en regard de ce qui est connu sur la conscience chez les humains. Il en ressort que les animaux, êtres sensibles, ont une capacité à éprouver des émotions, à gérer des situations complexes et à évaluer leurs savoirs propres. Ils peuvent aussi planifier des actions par rapport à leur expérience et gérer des relations sociales complexes entre eux et avec les humains. La mise en convergence de lensemble de ces connaissances permet dargumenter en faveur de lexistence de formes de conscience chez certains animaux. En outre, les résultats suggèrent une complexité très variable en fonction de lhistoire de vie de chaque espèce.
Controverse sur lélevage : Deux mondes en opposition, un public qui juge
Elsa DELANOUE, Auteur ; Sophie CHRISTOPHE, AuteurLe projet ACCEPT (Acceptabilité des élevages par la société en France : cartographie des controverses, mobilisations collectives et prospective) a travaillé sur les points daccrochage entre élevage et société, afin de mieux comprendre et prévenir les conflits. En effet, la vision de lélevage par le citoyen a évolué profondément, en lien avec la marginalisation de lagriculture (réduction du nombre de producteurs, dissociation progressive de lalimentation et de la production ), avec limage dun élevage intensif responsable de pollution, de maltraitance, avec la notion de respect de la condition animale ou encore avec la perte de confiance suite à des crises sanitaires du type de la vache folle. En réponse, les éleveurs et les filières ont travaillé, à ce jour, à proposer des systèmes délevage acceptables par la société. Cependant, cette approche est peu favorable à la construction dune "relation de confiance solide sur le long terme [ ] et au soutien de lélevage pour la société". Pour aller plus loin, ACCEPT propose de mobiliser le concept de controverse, définissable comme un conflit entre 2 camps, arbitré par un tiers. Or, il existe bien deux camps, celui de lélevage et celui des associations (environnementales, de défense des animaux), et un public pour trancher. Cette controverse, où chaque camp communique via la presse qui juge de ce quil faut mettre en avant, est alimentée par quatre points : la méconnaissance de limpact de lélevage sur lenvironnement et les ressources, la prise en compte du bien-être animal, les risques sanitaires, et lorganisation de lélevage, basé sur le système intensif. Prendre en compte ces points et sinspirer du concept de controverse sont autant déléments pour les acteurs de lélevage pour augmenter leurs chances dapporter des réponses durables, en sappuyant aussi sur un autre enseignement du projet ACCEPT : lattachement du citoyen à la présence de lélevage dans les paysages français.
Dossier : lien humain-animal-territoire : élevons le débat !
Laurent PINATEL, Auteur ; Nadine ASSIÉ, Auteur ; Sylvie COLAS, AuteurCe dossier, composé de 13 articles, analyse le lien homme-animal-territoire alors que ce rapport est bousculé par deux courants opposés : lindustrialisation de lélevage et les causes animalistes. Des informations sont tout dabord apportées sur les différents régimes alimentaires et les causes animalistes : définition, proportion dans les foyers français, historique de la reconnaissance des animaux comme des « êtres doués de sensibilité ». Plusieurs éleveurs témoignent ensuite sur le lien homme-animal-territoire. Dans ces témoignages, sont abordés : la sélection des animaux délevage ; les risques de la biosécurité ; lentretien du paysage ; la mise à mort des animaux et la société ; la « bientraitance » des animaux ; le véganisme à léchelle mondiale vu comme une posture néo-colonialiste et les incohérences de cette philosophie ; le lien homme-animal. Le Réseau Amap Auvergne-Rhône-Alpes souhaite montrer au consommateur quil existe dautres élevages que lélevage industriel via trois vidéos présentant chacune le parcours dun éleveur heureux dexercer son métier, tout en se souciant du territoire et de la reconnaissance des consommateurs. Le dernier article conclut que lélevage paysan est lun des plus grands vecteurs entre les humains, les animaux et le territoire.
De l'ennemi respecté à l'envahisseur incontrôlable : la dynamique des relations entre humains et loups au Kirghizstan
Nicolas LESCUREUX, AuteurLe Kirghizstan est un petit pays de 198 500 m2 (plus de 70 % de son territoire se situe au-dessus de 2 000 m daltitude et les pâturages représentent presque la moitié de sa surface). Il est peuplé de six millions dhabitants et compte cinq millions dovins, 850 000 caprins, 1,5 million de bovins, 465 000 chevaux, 43 000 ânes et 235 chameaux. Il repose sur un élevage très extensif et, partout dans le pays, les troupeaux doivent faire face à la présence des loups dont la population est estimée à 4 000 individus. Cet article présente lévolution de la relation entre hommes et loups au sein de ce pays. Il décrit tout dabord la culture kirghize dans laquelle la frontière est perméable entre humains et animaux. Cette perméabilité est dautant plus vraie pour les loups qui sont considérés comme les animaux les plus malins, les seuls à faire preuve dintentionnalité et à élaborer des plans. Le loup est considéré comme un alter ego de lhomme. Larticle détaille ensuite la relation réciproque et ancestrale qui existait entre ces deux ennemis. Il explique ensuite comment cette relation a évolué depuis la chute de lURSS et les changements de pratiques quelle a engendrées (abandon des pâturages daltitude, concentration des troupeaux autour des villages, reprise des fusils fournis par lÉtat et disparition des chasseurs employés par les Kolkhozes). Depuis, le loup est devenu un envahisseur incontrôlable.
Ethologie : Les vaches ont beaucoup à nous dire
Cyrielle DELISLE, AuteurObserver le comportement de son troupeau de bovins et savoir en comprendre les signes permet dagir pour prévenir bien des problèmes. Etablir de bonnes relations avec lanimal est aussi gage dune meilleure sécurité pour léleveur mais aussi dimpacts positifs sur la production. Le stress, la peur, amènent en effet, à des pertes de production, parfois significatives. Il faut donc prendre le temps dobserver, à divers moments de la journée, le troupeau, puis les individus : comment se passe la rumination ? Les phases de repos ? Quel est laspect des bouses ? Quelles sont les réactions face à lhomme ? Il est par ailleurs important dêtre présent à des moments clés de la vie de lanimal comme la mise bas ou le sevrage, afin détablir des relations de confiance avec son troupeau.
Film "Nos vaches et nous, se comprendre pour s'élever"
Il existe dans les élevages de véritables liens entre les humains et les animaux. Les éleveurs, femmes et hommes, ont à cur de travailler en harmonie avec leurs bêtes, dans une relation de respect, de bienveillance et de confiance. Et pourtant, lélevage est fortement contesté et souvent réduit à son seul impératif économique. Face à ce constat, les producteurs de Biolait ont décidé de prendre la parole et de se livrer avec sincérité sur leur quotidien avec les vaches. A travers ce film, ils partagent leurs pratiques, mais également les émotions quils éprouvent au fil du temps. Coup de projecteur sur cette dimension essentielle du métier.
Introduire de lélevage dans les vergers
Jean-Luc PETIT, AuteurLassociation darbres (ou vignes) et d'élevage est devenue rare. Cependant, elle offre de nombreux avantages (tonte de lenherbement, destruction des formes hivernantes de ravageurs ou de maladies, lutte contre le campagnol, fertilisation ) et revient aujourdhui au goût du jour. Cet article fait le point sur les motivations (aspects sanitaires, gestion de lherbe, amendement du sol, motivation philosophique, plaisir de travailler avec des animaux ) et les freins rencontrés (attaque des écorces, surcharge de travail, aménagement de clôtures, abris...) et apporte des témoignages de producteurs et de techniciens. Larboriculteur qui veut introduire des animaux dans son verger doit avoir conscience des enjeux techniques et de la surcharge de travail à supporter. Avoir une certaine sensibilité déleveur semble être aussi la clé de la réussite.
La mode végane, nouvelle utopie d'une jeunesse urbaine désorientée
Francis WOLFF, AuteurLe philosophe français Francis Wolff analyse le succès de la cause animaliste. Contrairement à ce que lon pourrait croire, alléger la souffrance des hommes et des bêtes nest pas une revendication végane. Mais dans ce courant de pensée, la préoccupation humaine est bien éclipsée par des préoccupations purement animalistes. De même, lutter contre lélevage industriel et améliorer les conditions délevage nest pas lobjectif de L214, qui cherche tout simplement à abolir lélevage. Le mouvement « libération animale » souhaite aussi supprimer les animaux de compagnie puisquils ne sont que des races esclaves. Pour Francis Wolff, le véganisme nest ni une flambée dempathie de la société ni une cause écologiste, cest plutôt une utopie dun monde sans souffrance et sans prédation dans laquelle se reconnaît une jeunesse urbaine désorientée. Il ne faut cependant pas tout confondre. Les hommes ont bel et bien des devoirs envers les animaux et leurs semblables. Les hommes forment en effet une communauté morale liée par des droits et des devoirs réciproques et absolus. Et il ne faut pas oublier que les animaux ne sont pas des personnes. Les animaux de compagnie nous donnent leur affection, nous leur devons en retour affection et protection. Les animaux de rente nous ont nourris depuis le néolithique, nous devons en échange les protéger de la prédation tout en respectant leurs exigences biologiques. Enfin, nous avons également des obligations envers les espèces sauvages en défendant la biodiversité.
Le portrait du mois : Sélever au bien-être
Antoine BESNARD, AuteurCet éleveur, producteur de lait dans le Finistère, fait du bien-être (le sien et celui de ses animaux) un fil conducteur au quotidien. Seul sur son exploitation de 50 ha pour un troupeau de 40 vaches laitières, il a fait le choix des vêlages groupés et de la monotraite. Installé depuis 2013 et en AB depuis fin 2016, il continue à faire évoluer son système vers plus de bien-être : sécurisation des parcours pour déplacer le troupeau, conception des aménagements selon ses besoins mais aussi selon les comportements des animaux, utilisation de médecines alternatives, notamment acupuncture et digipuncture. Sa réflexion va encore plus loin, jusquà labattage. Il a réfléchi à limiter le stress au moment du départ des animaux de la ferme. Il sinvestit dans un projet d'abattoir intercommunal afin que le bien-être de lanimal soit là aussi pris en compte au mieux. Il souhaiterait voir se développer labattage à la ferme, car, pour lui, léleveur doit aussi gérer la mort de ses animaux, toujours dans une logique de recherche de leur bien-être.