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Les altises
Vincent ALBOUY, AuteurLes altises sont de petites chrysomèles dont la taille ne dépasse pas six millimètres pour les plus grandes. Les adultes, comme les larves des altises, se nourrissent aux dépens des végétaux. Leurs murs sont assez différentes : les adultes criblent les feuilles de petits trous ou mangent du pollen, s'attaquant aux familles des crucifères, des composées, des labiées... ; les larves ne se nourrissent que sur un nombre restreint de plantes, et vivent rarement à leur surface : elles creusent des trous dans les tissus mous des feuilles, des tiges ou des racines. Elles quittent la plante pour se nymphoser dans une loge dans le sol. Après un point sur la vie biologique des altises, leur identification, les dégâts qu'elles provoquent au jardin, l'article (extrait du livre de Vincent Albouy, Jardinez avec les Insectes, aux éditions de Terran, 2009) aborde la façon de gérer leur présence au jardin. Naturellement, les altises sont victimes de maladies ou parasites et des prédateurs s'en nourrissent. Diverses méthodes culturales limitent les attaques des altises : semis précoces au printemps ou tardifs à la fin de l'été, binage des cultures atteintes à la fin du printemps pour détruire les nymphes Le piégeage des altises adultes, la pulvérisation d'une infusion de tanaisie ou d'une décoction de sureau (le soir) sont d'autres moyens de lutte...
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Les altises des crucifères
Le jardinier connaît bien les dégâts causés par les altises, ne serait-ce, par exemple, que par les feuilles de radis réduites à l'état de passoire. Parmi les 217 genres et 300 espèces d'altises présentes en France, on retiendra surtout les Phyllotreta (31 espèces en France) inféodées pour la plupart aux brassicées (chou, colza, navet), et les Psylliodes (40 espèces françaises), les unes et les autres excessivement nuisibles au jardin comme en grande culture. Gérard Tiberghien décrit ici la biologie de ce ravageur, l'impact de ses attaques sur la culture. Il énumère les différentes méthodes de lutte phytosanitaire pratiquées depuis le siècle dernier jusqu'à nos jours (chimique, empirique, biologique...), et donne ses conseils avisés pour la meilleure efficacité en lutte biologique.
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Les altises, poinçonneuses des crucifères
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurDe redoutables petits coléoptères, les altises, peuvent causer de gros dégâts au potager (choux, navets, radis...). Les espèces les plus redoutables sont celles qui s'attaquent aux crucifères (ou Brassicacées, famille du chou). Description de leur mode de vie, des dégâts causés et des moyens de lutte (mesures préventives, filet ou voile anti-insectes...).
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Choisir son voile
Denis PEPIN, AuteurMouche mineuse, ver du poireau, ver de la carotte, piéride, altise et autres insectes ravageurs des choux, des radis et des navets... La prévention reste la meilleure solution pour s'en prémunir au jardin, grâce notamment aux voiles anti-insectes. Mais quels voiles pour quels insectes ? Pour une efficacité optimale à un coût réduit, des conseils sont donnés pour choisir le bon voile en fonction des besoins (largeur, taille de la maille, composition). L'installation d'un voile anti-insectes se fera soit à plat, permettant d'intervenir plus facilement pour désherber et pailler, soit sur des arceaux, soit verticalement à la façon d'un mur tout autour de la parcelle. Précision importante, le fait que le filet soit au contact du feuillage ne gêne en rien son efficacité, comme l'ont montré des essais réalisés sur des poireaux, en 2013, par la Station d'expérimentation légumes de Rhône-Alpes (SERAIL). Un tableau fournit des exemples de modèles de filets adaptés aux insectes ravageurs. Des recommandations sont formulées pour éviter un échauffement et une humidité qui pourraient devenir problématiques sous le filet, ainsi que pour l'entretien des filets.
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Le chou, du jardin au bocal
Guylaine GOULFIER, AuteurLe dossier comporte un premier article consacré à la culture du chou pommé, un deuxième propose un focus sur la choucroute, recette emblématique du chou. Le chou est un légume d'hiver vigoureux cultivé depuis la haute Antiquité. De « sauvage », il s'est diversifié en : « chou pointu », « à choucroute », « de Milan », chou « rouge », chou cabus, chou « de Lorient », etc. Tous ont en commun d'être « pommés », leur différence se faisant sur la forme de leur pomme et la nature de leur feuillage. Si le chou se cultive assez facilement dans toutes les régions, certains sols et conditions d'humidité lui sont plus favorables. Chaque type de chou a sa saison de prédilection. La menace principale repose sur la longue liste de maladies et d'ennemis qui le guettent, en particulier le duo piérides-altises. L'auteur renvoie à l'article consacré aux piérides dans ce même numéro de revue. Les altises, quant à elles, sont de petits coléoptères « poinçonneurs » qui apparaissent dès que les températures atteignent 20°. Des techniques de jardinage adaptées permettront d'écarter cette menace sur les jeunes plants. Après la récolte, la préparation du chou. L'auteur livre les secrets de la choucroute, du choix de la variété de chou au principe de lactofermentation, ainsi que toutes les étapes et les ingrédients pour la réussir.
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Evaluating trap crops for controlling flea beetle in brassicas, and an organic pesticide trial
Divers essais ont été mis en place dans le but de voir quelles peuvent être les plantes utilisées comme pièges pour l'altise du chou. Résultats.
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Faites tourner ! : Les rotations dans mon potager
La plupart des légumes du jardin ont leurs ravageurs et leurs maladies, parfois difficiles à contrôler. La solution ? Ne pas cultiver une même plante au même endroit plusieurs années de suite. Ainsi, faute de plante hôte, le ravageur ou l'agent pathogène cesse de se multiplier et a tendance à disparaître. Autre bénéfice : on évite de cette façon d'appauvrir la terre en puisant toujours les mêmes éléments nutritifs. Voilà tout l'intérêt des rotations : contenir ravageurs et maladies et profiter au mieux des ressources du sol, grâce à l'alternance des cultures. Blaise Leclerc décrit, dans ce livre, la mise en place d'un plan de rotation au potager familial, qui tient compte de tous les légumes cultivés dans l'année, des intervalles de temps nécessaires entre les cultures, du regroupement des principaux légumes par famille... 24 fiches légumes précisent, pour chacun d'eux, la famille botanique, les besoins en compost, les ravageurs et maladies qui nécessitent un certain nombre d'années à respecter avant le retour du légume au même endroit, les cultures précédentes à éviter ou à recommander...
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La fine fleur des choux-fleurs
Josiane GOEPFERT, AuteurL'article présente la culture des choux-fleurs : semis en mars-avril, dans un sol très fertile, frais, argileux ; choix d'un précédent cultural favorable comme une fabacée ; température de levée (25-30°C) ; modalité de semis ; repiquage ; distance de plantation ; repiquage de plants indemnes de la hernie du chou. Par ailleurs, des conseils sont donnés pour préserver les choux-fleurs de parasites : piéride, mouche du chou, chenilles de noctuelle et piéride, puceron cendré, aleurodes et altises. En outre, les cosmos et les cléomes font partie de plantes qui perturbent efficacement l'approche des parasites. Il existe des choux-fleurs de différentes couleurs aux goûts variés.
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Flea beetle : organic control options
Les altises sont parmi les ravageurs les plus difficiles à gérer dans les solanacées et les crucifères. Elles sont aussi présentes dans les tomates, les pommes de terre, les poivrons, les navets, le radis, et le maïs. Elles semblent passer l'hiver au stade adulte en se réfugiant sous les débris végétaux dans les champs et les zones adjacentes. Les adultes émergent au printemps et peuvent se nourrir des mauvaises herbes en attendant que les plantes cultivées deviennent disponibles. Dans les systèmes biologiques, les méthodes privilégiées pour la gestion des ravageurs sont celles qui renforcent la biodiversité, telles que les cultures de couverture, la rotation et les intercultures. La rotation a peu d'effet comme stratégie de contrôle. Cependant, les paillis vivants ou la polyculture sont connus pour réduire les dommages. Les pesticides botaniques recommandés pour contrôler les altises comprennent le neem, la roténone, la pyréthrine et certains mélanges de ces produits. Les pulvérisations combinant la roténone avec du savon insecticide sont considérées comme très efficaces. La recherche effectuée dans le Colorado a montré que des extraits d'ail donnent du succès dans la suppression des altises, mais l'efficacité peut s'estomper plus tard dans la saison. L'Université de Californie recommande que le traitement commence lorsque plusieurs feuilles endommagées sont observées. Les petits producteurs devront réagir plus rapidement.
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Guide technique et pratique pour l'utilisation des filets anti insectes en protection des cultures légumières
En tant que conseiller technique à PLANETE Légumes, Henri BEYER a constaté sur le terrain que la lutte contre certains bioagresseurs restait problématique et récurrente, en AB comme en conventionnel. Dune exploitation à lautre, il a également été rapidement convaincu que les filets anti insectes étaient un levier fiable en protection des cultures, sinon le seul, et ce dans de très nombreux contextes. La première partie du guide concerne des bioagresseurs de légumes (exemples : mouche mineuse du poireau, piéride de la rave, altises des crucifères, etc.). La deuxième se concentre sur les filets anti-insectes (caractéristiques, fabricants, distributeurs). La troisième s'intéresse aux stratégies, en termes d'utilisation de filets, à mettre en place en fonction des légumes (poireau, carotte, navet, chou, radis).
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Lutte biologique contre les ravageurs des légumes : quoi de neuf ?
Florence LETAILLEUR, AuteurLe 18 janvier 2017, une conférence sur la thématique de la lutte biologique contre les ravageurs des légumes a été organisée par la CAB des Pays de la Loire, lors du SIVAL, dans le cadre de la restitution du programme régional dessais AGREABLE. Les luttes contre les ravageurs abordées sont : lutte contre la mineuse de la carotte avec des haies et bandes enherbées comme apport de biodiversité fonctionnelle, et des barrières de chanvre ; lutte contre les altises ; Luc Lacombe, en bio en Loire-Atlantique, témoigne sur ses pratiques (bassinage combiné à un encollage lors des passages de herse) ; lutte contre les pucerons des cucurbitacées ; les plantes relais sont efficaces, les huiles essentielles présentent des résultats peu concluants et lassociation concombre tomate semble donner de bons résultats. En fin de présentation, des questions autour de la lutte contre le taupin de la pomme de terre et de la conservation des courgettes ont été posées. Les actions sont : le tourteau de ricin à la plantation et au buttage contre le taupin, ainsi que la santé de la culture pendant la végétation ; les conditions de récolte, la ventilation et lhygrométrie pour la conservation des courgettes. Pour finir, le programme FERTIPRO est évoqué.
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Lutter contre les altises en bio
Jérôme LAMBION, AuteurLes altises sont de petits coléoptères de la famille des chrysomèles (comme le doryphore), qui apprécient les fortes chaleurs de l'été. Ces insectes s'attaquent préférentiellement aux cultures de crucifères, comme le chou, le navet, le radis (et le colza), mais aussi à la betterave. De plus en plus de producteurs font part de populations, et de dégâts, importants (la faute au réchauffement climatique ?). Un point est fait sur les quelques techniques permettant de limiter les populations : Les attaques sont caractéristiques (attaques des larves et des adultes et conséquences sur une culture semée de radis ou de navet, ainsi que sur une culture de chou) ; Quels sont les moyens de lutte ? (tout au long de l'itinéraire cultural, des précautions permettent de limiter les attaques : contrôle des adventices, précédent de la parcelle et de ses voisines, semis plus dense, précoce...) ; Peu de produits efficaces (en France, aucun produit n'est homologué et utilisable en agriculture biologique contre les altises, des pistes existent cependant, dont la plus sérieuse concerne le Spinosad).
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Managing Cruciferous and Solanaceous Flea Beetles in Organic Farming Systems
Les altises attaquent généralement les crucifères et les solanacées. Elles sont très mobiles, ce qui rend leur contrôle difficile. Certaines espèces se ressemblent et des adultes sont difficiles à distinguer. Après l'hivernation, les adultes émergent au milieu ou à la fin du printemps et deviennent plus actifs lorsque les jours se réchauffent. Généralement, les températures plus chaudes permettent à plus de générations d'altises de compléter leur cycle de développement. Comprendre la biologie et le cycle de vie des altises aidera à déterminer les stratégies de répression les plus efficaces et le moment optimal pour les gérer. Les pics d'alimentation, l'émergence des adultes ou l'apparition des larves peuvent être évités en plantant plus tôt ou plus tard. L'utilisation de cultures pièges (moutarde chinoise géante du sud par exemple) ajoutée à d'autres pratiques culturales peut être bénéfique. Les paillis vivants, accompagnés de plantes compagnes (oignons verts, aneth, souci), pourraient constituer une barrière physique contre les altises. Dans une moindre mesure, les pièges collants peuvent être utilisés pour empêcher l'expansion du ravageur, mais ils sont plus appropriés pour le dépistage et la surveillance de population d'altises. Plusieurs insecticides naturels ou biologiques peuvent être utilisés contre ces ravageurs. De toute manière, n'oubliez pas que même les insecticides naturels peuvent avoir des actions à large spectre qui tuent aussi les insectes bénéfiques, en plus de l'organisme ciblé. Il est conseillé de vérifier auprès de votre certificateur et de toujours consulter l'étiquette avant d'appliquer un insecticide.
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Des moyens de réduire la pression des bio-agresseurs (Dossier Colza)
Christian GLORIA, AuteurCet article fait le point sur les façons de réduire la pression des bio-agresseurs du colza : travail du sol, variété de colza résistante aux virus ou ayant la capacité de se développer plus rapidement que les autres et d'être plus vigoureuse, semis et conditions permettant une bonne croissance, roulage qui peut gêner les altises, implantation de couverts associés perturbant les ravageurs, mise en place de plantes pièges (variétés de colza plus précoces permettant de piéger les méligèthes par exemple ), etc.
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Des radis doux et dodus
Guylaine GOULFIER, AuteurLe semis des légumes racines peut encore avoir lieu en mai mais il est toutefois recommandé d'échelonner les semis, de semer clair, dans un rayon plus ou moins profond, selon le type de radis. Les radis doivent être récoltés à leur juste maturité, quand ils ont atteint leur calibre maximal. Une interruption dans la croissance des radis peut provoquer leur creusement et un piquant excessif, il faut donc les arroser régulièrement, mais sans excès. La seule parade efficace contre les altises, reste, selon l'auteur, l'application d'un voile anti-insectes. Les radis se distinguent par la forme, la longueur et la proportion de "blanc". Parmi les plus anciennes et classiques variétés qui ont fait leurs preuves, sont cités "Pernot clair", le type "Flamboyant", le radis rond "De Sézanne". Le "petit" radis présente des aspects très divers (plus ou moins long, bicolore ou uni, rose, rouge...) et se décline en très nombreuses variétés : "Rond blanc", "Malaga", "Zlata". D'autres radis, souvent appelés "raves", appartiennent à une variété botanique différente de celle des radis précédents. Semés d'avril à juillet, leur végétation est assez rapide et ils se récoltent en 5 à 8 semaines (ils sont peu sensibles au creusement) : "Rose de Pâques", "Jaune d'or ovale", "Blanche transparente".