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Le colza, culture de choix dans les rotations bio
Laura DUPUY, Auteur ; Angèle CASANOVA, AuteurLe colza présente de nombreux avantages agronomiques et économiques : valorisation de l’azote à l’automne, allongement de la rotation (ce qui est favorable à la gestion pluriannuelle de certaines adventices, maladies et ravageurs), culture avec des débouchés d’intérêt (huile, tourteau)… Cependant, le colza est souvent exclu des rotations bio car il est attaqué par de nombreux ravageurs. Pourtant, son implantation, peu coûteuse, apporte une garantie car il peut être géré comme un simple couvert hivernal, même s'il est « raté ». Par ailleurs, plusieurs leviers permettent de sécuriser cette culture. Ceci commence par la zone d’implantation : il est préférable de limiter les implantations dans les zones à forte production de crucifères, puisque la pression en ravageurs (notamment les altises) est plus importante au sein de ces zones. Il faut également semer tôt, de préférence avant le 15 août (les semis sont possibles dès juillet) et dans un sol sec, afin d'éviter une humectation de la graine favorable à la germination mais non suffisante au démarrage des colzas. Un tour d’irrigation peut ensuite être réalisé pour assurer la levée si aucune pluie n’est annoncée. L’objectif est d’avoir des colzas au stade 4 feuilles avant l’arrivée des altises (les plants sont plus robustes à partir de ce stade). Il faut également assurer une bonne fertilisation. Pour perturber le comportement des ravageurs, il est possible d’associer le colza avec une plante compagne (qui pourra perturber la ponte des altises) ou semer deux variétés de colza, une principale et une précoce (5 à 10 %) qui va fleurir plus tôt et ainsi détourner les méligèthes des boutons de la variété principale (plus tardive). Cet article apporte aussi des conseils pour limiter la pression en limaces et en pucerons cendrés. Il explique également comment limiter les maladies en choisissant bien sa variété et comment gérer les adventices.
Conseils phytosanitaires pour la culture maraîchère bio
Samuel HAUENSTEIN, Auteur ; Tino HEDRICH, Auteur ; Carlo GAMPER-CARDINALI, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2023Cette fiche technique suisse présente des mesures préventives et curatives en maraîchage biologique, pour lutter contre les principales maladies et contre les principaux ravageurs de dix-huit espèces ou groupes de légumes : - salade ; - choux de type pommé ; - radis rond et radis long ; - carotte ; - céleri ; - oignon ; - poireau ; - asperge ; - haricot nain ; - betterave rouge ; - épinard ; - mâche (rampon) ; - courgette ; - courge ; - concombre (culture sous abri) ; - tomate (culture sous abri) ; - poivron (culture sous abri) ; - aubergine (culture sous abri). Pour chaque ravageur ou maladie, sont indiqués : les points importants à savoir, les mesures de lutte avant le semis ou la plantation, ainsi qu'après le semis ou la plantation et en cas d'attaque. Un tableau présentant les produits de traitement indiqués complète ces informations.
Gérer ravageurs et maladies : Les pistes des plantes prometteuses
Marion COISNE, AuteurEn Pays de la Loire, le CTIFL et ses partenaires testent l’efficacité d’extraits de plantes pour lutter contre différents ravageurs et maladies en maraîchage (bio et conventionnel). Ces essais ont démarré avec les projets Obioleg (débuté en 2019) et Pamal (2020), aujourd’hui terminés. Vingt-neuf plantes ont été étudiées (elles ont été sélectionnées à l’aide de la bibliographie). Concernant les maladies, 23 plantes ont été testées à trois concentrations différentes sur huit pathogènes, ce qui représente en tout 552 combinaisons. Les réponses obtenues sont variées selon les agents pathogènes, les plantes et la concentration. Six plantes ont toutefois obtenu des résultats intéressants contre des maladies : la rhubarbe (en macération), la tanaisie (en infusion), le raifort (en macération), la bourdaine (en décoction), la camomille (en macération) et le noyer (en décoction). L’article détaille plus précisément les souches de pathogènes contre lesquelles ces plantes sont efficaces. Du côté des ravageurs, 18 plantes ont été mises en contact, en laboratoire, avec trois pucerons, à deux concentrations différentes. Un effet biocide a été constaté avec la lavande, le basilic, le piment, la menthe et la mélisse. Ces 18 plantes ont aussi été testées à deux concentrations sur les altises des crucifères. Globalement, seul le Pim+ (produit à base de piment) a eu un effet sur les altises en culture de choux. Depuis 2022, le projet Supernoma a pris le relai en testant de nouvelles méthodes d’application et en étudiant les solvants, ainsi que les métabolites.
Remèdes bio à l'essai
Marie ARNOULD, AuteurL'association Jardinot, fondée en 1942, compte aujourd'hui 80 centres de jardins familiaux, totalisant 3 000 parcelles prises en charge par des jardiniers amateurs. Depuis la promulgation de la loi Labbé (2019 pour les jardins particuliers), qui interdit l'usage de produits phytosanitaires de synthèse dans les jardins amateurs, l'association a organisé, en 2019 et en 2022, dans plusieurs de ses centres, des ateliers "Jardiner écoresponsable" qui visaient à initier les adhérents à des méthodes naturelles de jardinage : compost, rotations des cultures, usage de produits de biocontrôle... Ces ateliers ont permis de faire un focus sur les ravageurs et les maladies causant le plus de problèmes : mildiou sur les pommes de terre et les tomates ; pucerons sur les haricots, les navets et les poireaux ; taupin et autres larves terricoles sur les légumes-racines et les salades ; altises. Cet article présente les résultats des essais menés en 2022 : purin d'ortie et de prêle sur pommes de terre et sur tomates, combinaison avec un traitement préventif (Bioalgues), pièges à altises...
Panique sur le radis
Jérôme JULLIEN, AuteurCet article indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis du radis : les limaces et les escargots, les altises et les larves défoliatrices. D'autres ravageurs et maladies, moins fréquents, sont aussi présentés : la mouche du chou, le charançon gallicole, les taches foliaires, le pied noir et la hernie des crucifères. Un encadré apporte des précisions pour lutter contre les infestations d'altises.
Panique sur la roquette
Jérôme JULLIEN, AuteurLa roquette est surtout exposée à des ravageurs et à des maladies du feuillage. Pour éviter les infestations, il est conseillé de la cultiver avec d'autres salades plutôt que seule. Il faudra aussi être attentif à l'humidité du sol, afin d'éviter la montée en graines et l'épaississement des feuilles. Cet article indique également comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis de la roquette : les limaces et les escargots, les altises et les larves défoliatrices (chenilles de noctuelles, teignes et piérides, larves de tenthrède). D'autres ravageurs et maladies, moins fréquents sur la roquette, sont aussi présentés : la fonte des semis, le mildiou, l'oïdium et les pucerons.
Vignerons du monde : Vignoble Pigeon Hill : Manon Rousseau et Kevin Shufelt : Un vignoble dans le froid de la Belle Province
Arnaud FURET, AuteurManon Rousseau et Kevin Shufelt ont tout d’abord été polyculteurs-éleveurs au Québec, avant de changer l’orientation de leur ferme, en 2008, en devenant viticulteurs au travers de la plantation de cépages adaptés aux températures extrêmes (variétés hybrides, comme le Frontenac, qui peut résister jusqu’à – 36 °C). Dès le départ, ils ont conduit leur domaine, nommé le vignoble Pigeon Hill, en agriculture biologique avec également des techniques biodynamiques. Ce domaine est maintenant constitué de 5 ha. Afin de favoriser la résistance au froid et aux gelées printanières (en plus du choix variétal), la vigne est conduite selon des méthodes « high cordon » développées dans le nord des États-Unis (plus précisément dans l’État du Vermont et dans l’État de New York). C’est un système en cordon haut, avec une partie en taille courte et une partie en taille longue avec des baguettes. Du fait des variétés plantées, la pression en maladies est faible et la quantité de cuivre utilisée est minime. En revanche, la pression en ravageurs est forte : altises, scarabées des rosiers, scarabées japonais… A l’écoute de la nature, ces vignerons s’inspirent de la biodynamie et de la permaculture pour améliorer leurs pratiques. Comme l’histoire viticole est encore très récente sur ce territoire, ces deux vignerons expérimentent de nouvelles pratiques en permanence.
La betterave fourragère s’implante dans l’Aveyron
Bernard GRIFFOUL, AuteurUne vingtaine d’éleveurs laitiers (vaches et brebis), basés en Aveyron, en Lozère, dans le Tarn et dans le Lot-et-Garonne, ont relancé la culture de la betterave fourragère pour alimenter leurs animaux. Ces éleveurs ont fait le choix de s’équiper en conséquence via la Cuma DEI (Départementale énergies innovations), afin de faciliter la conduite de cette culture. Au fil des années, les matériels se sont spécialisés : semoir mécanique à 12 rangs spécifique pour les betteraves, GPS, bineuse 12 rangs autoguidée, récolteuse… Ces éleveurs ont, néanmoins, rencontré plusieurs difficultés : il faut avoir suffisamment de terrains plats et d’envergure (les matériels sont imposants) pour pouvoir assurer une rotation de quatre ans. Les nombreux cailloux qui jonchent le sol au moment de la récolte et les altises représentent les deux autres principales difficultés. Un quart des surfaces cultivées sont en bio. Pour lutter contre les ravageurs, certains éleveurs bio préfèrent acheter des plants démarrés. La culture est, en effet, surtout fragile de l’implantation jusqu’au stade six feuilles (elle devient ensuite très résistante, notamment face à la sécheresse). Mais, le coût de ces plants est très élevé : de 1 500 à 2000 €/ha, auquel il faut ajouter la main d’œuvre (6 à 8 personnes).
Choisir son voile
Denis PEPIN, AuteurMouche mineuse, ver du poireau, ver de la carotte, piéride, altise et autres insectes ravageurs des choux, des radis et des navets... La prévention reste la meilleure solution pour s'en prémunir au jardin, grâce notamment aux voiles anti-insectes. Mais quels voiles pour quels insectes ? Pour une efficacité optimale à un coût réduit, des conseils sont donnés pour choisir le bon voile en fonction des besoins (largeur, taille de la maille, composition). L'installation d'un voile anti-insectes se fera soit à plat, permettant d'intervenir plus facilement pour désherber et pailler, soit sur des arceaux, soit verticalement à la façon d'un mur tout autour de la parcelle. Précision importante, le fait que le filet soit au contact du feuillage ne gêne en rien son efficacité, comme l'ont montré des essais réalisés sur des poireaux, en 2013, par la Station d'expérimentation légumes de Rhône-Alpes (SERAIL). Un tableau fournit des exemples de modèles de filets adaptés aux insectes ravageurs. Des recommandations sont formulées pour éviter un échauffement et une humidité qui pourraient devenir problématiques sous le filet, ainsi que pour l'entretien des filets.
Production durable d’extraits naturels biocides de deux Pipéracées à La Réunion
Jean-Philippe DEGUINE, Auteur ; Toulassi ATIAMA-NURBEL, Auteur ; G. TOSTAIN, Auteur ; ET AL., AuteurBIOPIPER est un projet Casdar (2015-2018) qui avait pour objectif de produire durablement des extraits naturels de deux Pipéracées (Peperomia borbonensis et Piper borbonense), en vue de les utiliser pour protéger des cultures de manière agroécologique (biocontrôle). Ce projet, mené à La Réunion, s’est articulé autour de trois actions opérationnelles : 1 - mettre au point et optimiser la production des deux Pipéracées afin d’assurer une production optimale de biomasse foliaire ; 2 – caractériser et comparer, sur le plan phytochimique, les extraits de différents écotypes de ces deux Pipéracées (plantes sauvages et cultivées) ; 3 - mesurer l’efficacité biocide des extraits sélectionnés sur divers bioagresseurs (bactéries et arthropodes) d’importance économique à La Réunion et à l’échelle nationale. Pour mesurer cet effet biocide, les DL 50 et DL 95 (doses létales de 50 % et de 95 % de la population de ravageurs) d’extraits à base d’huile essentielle des deux Pipéracées ont été mesurées sur cinq espèces de mouches des fruits. L’analyse des résultats des DL 50 montre des différences entre les plantes, les écotypes et les types d’extraits utilisés. Les tests de DL 50 ont aussi été conduits sur d’autres ravageurs : Bemisia tabaci, Frankliniella occidentalis et Drosophila melanogaster. L’huile essentielle de P. borbonense a également été testée sur des ravageurs de légumes métropolitains : la mouche du chou, Delia radicum, le méligèthe Meligethes aeneus et l’altise d’hiver Psylliodes chrysocephala. Un effet biocide a été trouvé sur tous les insectes testés, mais avec des variations importantes de sensibilité. Des tests olfactométriques ont également été réalisés et ont révélé que l’huile essentielle de P. borbonense n’est pas répulsive pour les ravageurs. Ce résultat est encourageant et permet d’envisager une application ciblée du produit toxique sur la nourriture ou les sites de nutrition du ravageur (approche « attract & kill »).
Lutte biologique contre les ravageurs des légumes : quoi de neuf ?
Florence LETAILLEUR, AuteurLe 18 janvier 2017, une conférence sur la thématique de la lutte biologique contre les ravageurs des légumes a été organisée par la CAB des Pays de la Loire, lors du SIVAL, dans le cadre de la restitution du programme régional d’essais AGREABLE. Les luttes contre les ravageurs abordées sont : lutte contre la mineuse de la carotte avec des haies et bandes enherbées comme apport de biodiversité fonctionnelle, et des barrières de chanvre ; lutte contre les altises ; Luc Lacombe, en bio en Loire-Atlantique, témoigne sur ses pratiques (bassinage combiné à un encollage lors des passages de herse) ; lutte contre les pucerons des cucurbitacées ; les plantes relais sont efficaces, les huiles essentielles présentent des résultats peu concluants et l’association concombre tomate semble donner de bons résultats. En fin de présentation, des questions autour de la lutte contre le taupin de la pomme de terre et de la conservation des courgettes ont été posées. Les actions sont : le tourteau de ricin à la plantation et au buttage contre le taupin, ainsi que la santé de la culture pendant la végétation ; les conditions de récolte, la ventilation et l’hygrométrie pour la conservation des courgettes. Pour finir, le programme FERTIPRO est évoqué.
Faites tourner ! : Les rotations dans mon potager
La plupart des légumes du jardin ont leurs ravageurs et leurs maladies, parfois difficiles à contrôler. La solution ? Ne pas cultiver une même plante au même endroit plusieurs années de suite. Ainsi, faute de plante hôte, le ravageur ou l'agent pathogène cesse de se multiplier et a tendance à disparaître. Autre bénéfice : on évite de cette façon d'appauvrir la terre en puisant toujours les mêmes éléments nutritifs. Voilà tout l'intérêt des rotations : contenir ravageurs et maladies et profiter au mieux des ressources du sol, grâce à l'alternance des cultures. Blaise Leclerc décrit, dans ce livre, la mise en place d'un plan de rotation au potager familial, qui tient compte de tous les légumes cultivés dans l'année, des intervalles de temps nécessaires entre les cultures, du regroupement des principaux légumes par famille... 24 fiches légumes précisent, pour chacun d'eux, la famille botanique, les besoins en compost, les ravageurs et maladies qui nécessitent un certain nombre d'années à respecter avant le retour du légume au même endroit, les cultures précédentes à éviter ou à recommander...
Guide technique et pratique pour l'utilisation des filets anti insectes en protection des cultures légumières
En tant que conseiller technique à PLANETE Légumes, Henri BEYER a constaté sur le terrain que la lutte contre certains bioagresseurs restait problématique et récurrente, en AB comme en conventionnel. D’une exploitation à l’autre, il a également été rapidement convaincu que les filets anti insectes étaient un levier fiable en protection des cultures, sinon le seul, et ce dans de très nombreux contextes. La première partie du guide concerne des bioagresseurs de légumes (exemples : mouche mineuse du poireau, piéride de la rave, altises des crucifères, etc.). La deuxième se concentre sur les filets anti-insectes (caractéristiques, fabricants, distributeurs). La troisième s'intéresse aux stratégies, en termes d'utilisation de filets, à mettre en place en fonction des légumes (poireau, carotte, navet, chou, radis).
Flea beetle : organic control options
Les altises sont parmi les ravageurs les plus difficiles à gérer dans les solanacées et les crucifères. Elles sont aussi présentes dans les tomates, les pommes de terre, les poivrons, les navets, le radis, et le maïs. Elles semblent passer l'hiver au stade adulte en se réfugiant sous les débris végétaux dans les champs et les zones adjacentes. Les adultes émergent au printemps et peuvent se nourrir des mauvaises herbes en attendant que les plantes cultivées deviennent disponibles. Dans les systèmes biologiques, les méthodes privilégiées pour la gestion des ravageurs sont celles qui renforcent la biodiversité, telles que les cultures de couverture, la rotation et les intercultures. La rotation a peu d'effet comme stratégie de contrôle. Cependant, les paillis vivants ou la polyculture sont connus pour réduire les dommages. Les pesticides botaniques recommandés pour contrôler les altises comprennent le neem, la roténone, la pyréthrine et certains mélanges de ces produits. Les pulvérisations combinant la roténone avec du savon insecticide sont considérées comme très efficaces. La recherche effectuée dans le Colorado a montré que des extraits d'ail donnent du succès dans la suppression des altises, mais l'efficacité peut s'estomper plus tard dans la saison. L'Université de Californie recommande que le traitement commence lorsque plusieurs feuilles endommagées sont observées. Les petits producteurs devront réagir plus rapidement.
Managing Cruciferous and Solanaceous Flea Beetles in Organic Farming Systems
Les altises attaquent généralement les crucifères et les solanacées. Elles sont très mobiles, ce qui rend leur contrôle difficile. Certaines espèces se ressemblent et des adultes sont difficiles à distinguer. Après l'hivernation, les adultes émergent au milieu ou à la fin du printemps et deviennent plus actifs lorsque les jours se réchauffent. Généralement, les températures plus chaudes permettent à plus de générations d'altises de compléter leur cycle de développement. Comprendre la biologie et le cycle de vie des altises aidera à déterminer les stratégies de répression les plus efficaces et le moment optimal pour les gérer. Les pics d'alimentation, l'émergence des adultes ou l'apparition des larves peuvent être évités en plantant plus tôt ou plus tard. L'utilisation de cultures pièges (moutarde chinoise géante du sud par exemple) ajoutée à d'autres pratiques culturales peut être bénéfique. Les paillis vivants, accompagnés de plantes compagnes (oignons verts, aneth, souci), pourraient constituer une barrière physique contre les altises. Dans une moindre mesure, les pièges collants peuvent être utilisés pour empêcher l'expansion du ravageur, mais ils sont plus appropriés pour le dépistage et la surveillance de population d'altises. Plusieurs insecticides naturels ou biologiques peuvent être utilisés contre ces ravageurs. De toute manière, n'oubliez pas que même les insecticides naturels peuvent avoir des actions à large spectre qui tuent aussi les insectes bénéfiques, en plus de l'organisme ciblé. Il est conseillé de vérifier auprès de votre certificateur et de toujours consulter l'étiquette avant d'appliquer un insecticide.