Thésaurus
![]()
PUCERON
Commentaire :
Les pucerons sont de petits insectes mesurant généralement entre 1 et 4 mm. Ils peuvent être verts, roses, rouges, noirs, bruns, bleus, jaunes ou bien encore bleuâtres. Ils possèdent des antennes situées entre les deux yeux. Leurs pièces buccales forment un rostre ou proboscis. Celui-ci est tenu sous le corps lorsque l'insecte ne se nourrit pas. Le thorax porte six pattes. La plupart des pucerons adultes sont aptères, exception faite de certains mâles, ainsi que de certaines femelles appelées à changer de plante hôte. Leurs ailes sont transparentes et membraneuses. Les antérieures sont plus grandes que les postérieures. À l'extrémité de l'abdomen se trouve la cauda (sorte de queue) qui sert à diriger l'écoulement du miellat, substance sucrée qui sort de l'anus des pucerons. Chez plusieurs espèces de pucerons, on trouve sur l'abdomen deux structures en forme de tubes : les cornicules.
Voir aussi |
Documents disponibles dans cette catégorie (360)


Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
![]()
![]()
Les alternatives aux néonicotinoïdes en betterave sucrière
Camille LE POLAIN, AuteurEn agriculture conventionnelle, l'usage des néonicotinoïdes, auquel s'ajoute généralement celui d'autres substances toxiques, cause de nombreux effets négatifs : intoxication des pollinisateurs, contamination des sols, des cours d'eau et des cultures suivantes... En Belgique, la coopérative Organic Sower a trouvé des alternatives à ces substances pour lutter contre les pucerons et la maladie de la jaunisse des cultures de betteraves sucrières bio. Tout d'abord, deux espèces de pucerons ont été identifiées comme responsables de la contamination des betteraves sucrières par le virus de la jaunisse : le puceron vert du pêcher (Myzus persicae) et le puceron noir de la fève (Aphis fabae). Pour éviter la contamination par ces insectes vecteurs de la jaunisse, des mesures préventives, telles que des rotations longues, une fertilisation raisonnée, un choix de variétés résistantes ou tolérantes à la jaunisse, sont des solutions intéressantes. La création de milieux accueillants (bandes fleuries, haies, mares, cultures de bordure) pour les prédateurs des pucerons est aussi un moyen de maîtriser le ravageur. L'association des betteraves sucrières avec d'autres cultures, telles que la féverole, ou encore l'utilisation de plantes de service semblent particulièrement efficaces pour réduire la présence de populations de pucerons. Pour finir, deux producteurs de la coopérative belge Orso (Organic Sowers) partagent les ambitions, les techniques culturales et les astuces qu'ils utilisent sur les betteraves sucrières bio.
![]()
![]()
La cerise travaille sa protection
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurEn Auvergne-Rhône-Alpes, le projet SysABC, lancé en 2022 pour une durée de trois ans, vise à mettre en place des systèmes de conduite de cerisiers bio correspondant à des stratégies de protection contre les ravageurs de la cerise, notamment la drosophile du cerisier (Drosphila suzukii). Pour cela, des essais sont réalisés sur le verger du Lycée du Valentin et sur celui de la Sefra, afin de définir des stratégies de protection rentables, à partir de données recueillies auprès des producteurs de la région. Ces données, ainsi que les résultats des essais, serviront ensuite de références technico-économiques.
![]()
![]()
Journées Bio Cultures de la Cocebi : Des essais variétaux pour répondre aux besoins
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLa coopérative Cocebi a organisé sa journée annuelle Bio Cultures, dans lYonne, le 14 juin 2022. Jusque-là dédiée uniquement aux présentation dessais variétaux, le format de la journée a évolué pour répondre aux attentes des producteurs bio : lévènement a accueilli trois ateliers thématiques, un village dexposants et une présentation de matériels de travail du sol et de désherbage mécanique (ces derniers sont présentés dans un encart). Près de 130 personnes ont participé à cette journée. La plateforme dessais variétaux en céréales de la Cocebi et de ses partenaires a plus particulièrement présenté des variétés modernes en post-inscription, ainsi que des variétés hétérogènes de blé tendre (CCP populations croisées composites). Seize variétés de tournesol ont aussi été testées par Terres Inovia, en partenariat avec LG Semences. Les critères de choix, pour les variétés de tournesol, se basent plutôt sur la productivité, la précocité, la régularité, le profil sanitaire, la vigueur de départ et le profil en acides gras. Dans le cadre dun réseau national dessais conduit par Arvalis, la plateforme XP89 a aussi mené, avec plusieurs partenaires, des essais sur les biostimulants. Ces essais ont débuté en 2021. Aucun gain significatif de rendement na, pour linstant, été observé sur blé.
![]()
![]()
Lutte contre les pucerons du pommier : L'atout des interventions à l'automne
Marion COISNE, AuteurLe cycle biologique du puceron cendré se déroule en partie sur le pommier (hiver et printemps), où il se reproduit, et sur le plantain, où il passe lété avant de retourner sur le pommier à lautomne. Pour lutter contre ce ravageur, différentes stratégies sont comparées à la Station expérimentale de la Pugère, dans les Bouches-du-Rhône : 1) application dhuiles minérales au printemps, complétées par deux passages dazadirachtine ; 2) défoliation à lautomne ; 3) défoliation + huiles minérales + azadirachtine. Les résultats sont intéressants, bien que variables, les meilleurs étant obtenus avec la 3ème modalité. La défoliation précoce du pommier, une fois la récolte terminée, perturbe le cycle du puceron. Elle peut se faire avec du chélate de cuivre et elle est plus adaptée à certaines variétés. Fabien Bono, arboriculteur bio dans les Bouches-du-Rhône, applique la défoliation sur environ 80% de ses pommiers (les variétés Juliet, résistante, et Story, récoltée tardivement, ne sont pas concernées par la défoliation). Le Cefel et la Pugère testent aussi les barrières physiques, avec la meilleure efficacité pour les argiles.
![]()
![]()
Panique sur la blette
Jérôme JULLIEN, AuteurCet article indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis de la blette : la cercosporiose (taches foliaires brunes), la pégomyie (ou mouche mineuse), les limaces et les escargots, ainsi que les chenilles. D'autres ravageurs et maladies, moins fréquents, sont aussi présentés : les pucerons, le mildiou, l'oïdium et la rouille. Un encadré apporte des précisions sur le calendrier de semis et de plantation de la blette.
![]()
![]()
Panique sur le fenouil
Jérôme JULLIEN, AuteurOriginaire du Bassin méditerranéen, le fenouil est une plante de la famille des apiacées particulièrement sensible à la sécheresse, mais aussi au froid (il gèle dès -2°C, -3°C). Pour éviter une montée en graines prématurée, le jardinier peut choisir des variétés résistantes à la montaison (Finale, Perfection, Zéfa fino...) et pailler. Sous abris, il peut blanchir les parois de la serre. Cet article fournit des conseils de culture (rotation, associations de cultures, amendements organiques) et indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis du fenouil : pucerons, sclérotiniose, bactériose. D'autres problèmes moins fréquents sont aussi présentés : la mouche de la carotte et la stemphyliose. Un encart présente le machaon, une chenille inoffensive pour les légumes, bien que spectaculaire.
![]()
![]()
Panique sur le melon
Jérôme JULLIEN, AuteurLégume-fruit gorgé de soleil, le melon est surtout cultivé dans le midi, profitant d'un climat doux. Il est, cependant, assez fragile : il faudra lui porter une attention régulière face aux risques de carences nutritives (azote, phosphore, potassium, magnésium, manganèse, fer), particulièrement à l'approche de la nouaison. Cet article indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis du melon : l'oïdium, les acariens et les pucerons. D'autres ravageurs et maladies, moins fréquents, sont aussi présentés : les aleurodes et les autres maladies fongiques. Des conseils de culture (choix de variétés, rotations, associations de cultures, amendements organiques) sont fournis, ainsi que des éléments concernant les traitements et les moyens de lutte biologique possibles. Un encart explique comment bien assurer la pollinisation des plants de melon.
![]()
![]()
Panique sur la roquette
Jérôme JULLIEN, AuteurLa roquette est surtout exposée à des ravageurs et à des maladies du feuillage. Pour éviter les infestations, il est conseillé de la cultiver avec d'autres salades plutôt que seule. Il faudra aussi être attentif à l'humidité du sol, afin d'éviter la montée en graines et l'épaississement des feuilles. Cet article indique également comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis de la roquette : les limaces et les escargots, les altises et les larves défoliatrices (chenilles de noctuelles, teignes et piérides, larves de tenthrède). D'autres ravageurs et maladies, moins fréquents sur la roquette, sont aussi présentés : la fonte des semis, le mildiou, l'oïdium et les pucerons.
![]()
![]()
Protection biologique intégrée : combiner les techniques pour protéger ses cultures
Julien GRANDGUILLOT, AuteurEn maraîchage biologique, il n'existe pas de solution miracle pour lutter contre les ravageurs des cultures. Ainsi, en protection biologique intégrée, la combinaison de plusieurs leviers est souvent la clé pour favoriser les conditions optimales à la présence d'auxiliaires et donc contenir les populations de ravageurs. Les premiers de ces leviers sont la connaissance des cycles biologiques des auxiliaires et des ravageurs et l'observation in situ de leur niveau de présence. Cela permet aux agriculteurs d'intervenir au bon moment, avec le bon parasitoïde. La biodiversité fonctionnelle est également primordiale, et ce, aussi bien à l'échelle de la parcelle qu'à celle de l'exploitation, voire au-delà. Quelques conseils sont présentés dans cet article pour lutter contre certains ravageurs en maraîchage : Tetranychus urticae, pucerons... Si des traitements phytosanitaires sont appliqués en complément, il faudra veiller à ce qu'ils soient compatibles avec la lutte biologique (pour éviter la destruction d'auxiliaires).
![]()
![]()
Pucerons : Les reconnaître, c'est déjà les connaître
Lucie DROGOU, AuteurEn maraîchage, les pucerons peuvent causer des dégâts considérables sur les cultures, sous abris comme en plein champ. Cet article fournit des informations pour mieux comprendre le fonctionnement de ces populations (morphologie, reproduction, dispersion) et pour mieux reconnaître les principales espèces (caractéristiques du corps, culture hôte, localisation du puceron sur la plante...).
![]()
![]()
Pucerons sur salades : Filets et biocontrôles en test
Marion COISNE, AuteurLe projet Eclipse (2020-2022, financements FranceAgriMer) vise à identifier des méthodes basées sur la combinaison de leviers physiques et biologiques pour lutter contre les pucerons sur salades. Trois leviers sont testés : des produits de biocontrôle, des filets (seuls ou combinés avec des produits de biocontrôle), ainsi que le recours à des plantes relais (féverole). Quatre solutions de biocontrôle ont été testées : azadirachtine, macération dail, Beauvaria bassiana et sels potassiques dacide gras. Les résultats sont globalement peu concluants, sans différence significative entre les modalités traitées et le témoin. Quatre filets ont également été expérimentés : Diatex PEHD 30/24.22, Diatex F520, Filbio 838 et Filbio 317. Les résultats obtenus par les partenaires du projet avec ces filets sont assez hétérogènes. Ils dépendent notamment de la pression en ravageurs : il semblerait que les filets présentent un intérêt en cas de forte pression, mais il faut les mettre en place dès la plantation des salades. A contrario, les filets seraient contreproductifs en cas de faible pression en pucerons. La féverole a été testée comme plante relais, à 1 m, 5 m et 10 m des salades. Un effet plante relais a été constaté lorsque la féverole se situe à moins de 1 m de la culture, mais cet effet disparaîtrait pour les modalités 5 et 10 m.
![]()
![]()
Agroécologie en cultures légumières : Les composés organiques volatils au secours des plantes
Sébastien PICAULT, Auteur ; Hélène GAUTIER, Auteur ; Laurent GOMEZ, Auteur ; ET AL., AuteurLe projet Casdar Repulse vise à mettre au point et à évaluer des stratégies de protection des cultures basées sur lutilisation de plantes exerçant un effet de répulsion ou de dissuasion olfactive contre les thrips, les pucerons et certaines mouches. Ce projet, coordonné par le CTIFL, se décompose en trois axes : 1 identifier des plantes induisant un comportement dévitement ou de répulsion, puis les caractériser dun point de vue biochimique (identification de leurs composés organiques volatils COV) ; 2 identifier les conditions favorables à lappropriation, par les producteurs de légumes, de pratiques culturales impliquant lassociation de ces plantes répulsives ; 3 concevoir des stratégies de protection reposant sur ces plantes et évaluer leurs performances agronomiques, techniques et sociales. Repulse repose ainsi, à la fois, sur des tests de comportement, des analyses sur les COV émis par les plantes, des caractérisations du paysage chimique des cultures, des expérimentations au champ et des enquêtes sociologiques.
![]()
![]()
Agronicoleg : Recherche de méthodes alternatives de lutte contre les pucerons des salades
Jean-Michel COLLET, AuteurDans le cadre du projet Agronicoleg (projet financé par lAgence française pour la biodiversité), les stations expérimentales Caté et Terre dEssais ont testé des méthodes alternatives de protection des salades contre les pucerons. Deux méthodes alternatives différentes ont été évaluées en fonction de la saison : le recours à des filets insect-proof au printemps (période de faible activité des auxiliaires de culture), et, le reste de la saison, lutilisation dartichauts comme plantes relais pour favoriser les auxiliaires de culture. Les filets insect-proof ont montré une efficacité variable : une année, les filets ont donné des résultats intéressants, mais ces résultats nont pas été confirmés par la suite. Lutilisation dartichauts comme plantes relais pour favoriser les auxiliaires de culture ne sest pas non plus montrée très efficace. Les auxiliaires passent bien des artichauts aux salades (si ces dernières sont plantées juste à côté des artichauts). Encore faut-il que des auxiliaires soient déjà présents dans les artichauts. De plus, comme les salades ont un cycle très court, les auxiliaires nont souvent pas le temps dexercer une action significative sur les populations de pucerons.
![]()
![]()
Larboriculture bio dans le Piémont italien : une filière rattrapée par ses surfaces et ses volumes
Céline VENOT, Auteur ; Myriam DESANLIS, Auteur ; Alice ODOUL, AuteurUn voyage détude a été organisé, en juin 2021, par lADABio et lARDAB, dans les vergers bio du Piémont italien. Il a rassemblé, pendant deux jours, une quinzaine darboriculteurs bio de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Ce voyage a été, pour eux, loccasion déchanger avec différents acteurs de la filière italienne du bassin arboricole de Saluzzo. Ce territoire est historiquement dédié à la production de pommes et de poires. La bio sy est fortement développée, ces dernières années : entre 2016 et 2020, les surfaces cultivées en bio ont doublé. En 2020, elles représentaient 22 % des surfaces en pommiers et 51 % des surfaces en poiriers. Cet accroissement brutal a provoqué un effondrement des prix : le bio se vend quasiment au même prix que le conventionnel. Autre élément qui explique ce phénomène : la différenciation marketing entre le bio et le conventionnel est faible dans les supermarchés italiens. Il faut savoir que le bio ne représente que 3 % de la consommation italienne. 80 % de la production de pommes et de poires bio sont dédiés à lexport. Les producteurs français ont également parlé de la conduite des vergers avec trois producteurs bio italiens, et ont notamment comparé leurs méthodes pour contrôler le développement de certains ravageurs et maladies (tavelure, puceron lanigère, monilia ).
![]()
![]()
Du basilic contre les pucerons
Maude LE CORRE, AuteurLInrae dAvignon a démontré les effets du basilic et de lillet dInde, en tant que plantes de services, pour limiter le développement des populations de pucerons cendrés sur les pommiers. Ainsi, des essais ont été menés dans des vergers : les effets de ces deux plantes de services (implantées au pied des arbres) ont été comparés à ceux dune plante témoin (ray-grass). Le nombre de foyers de pucerons par arbre, ainsi que le nombre dauxiliaires dans ces foyers ont ensuite été relevés pour chacune des modalités. Des essais en laboratoire ont également permis danalyser les mécanismes en jeu et dexpliquer les effets de ces plantes de services. Globalement, les pommiers avec du basilic ont hébergé deux fois moins de foyers de pucerons par rapport au témoin, et les vergers avec les illets dInde en ont hébergé un tiers de moins que le témoin. Ceci sexplique par plusieurs phénomènes : ces plantes hébergent plus dauxiliaires et émettent des composés organiques volatils (COV) qui ont, à la fois, un effet répulsif sur les pucerons et qui diminuent leur fécondité.