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TORDEUSE
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Les tordeuses sont des chenilles ravageuses de lépidoptères.
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Le pommier en agriculture biologique
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches technico-économiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "Le pommier en agriculture biologique". Elle aborde des aspects techniques, par rapport à la protection des végétaux : problèmes de tavelure, puceron cendré, alternance, carpocapse, oïdium, campagnols ; ravageurs et maladies ponctuels (le puceron lanigère, l'hoplocampe, les tordeuses de la pelure, l'anthonome, les mineuses des feuilles). Elle propose un guide des interventions en verger et indique le coût indicatif d'un programme type pommier, variété RT, avec filet "alt carpo", ainsi que le coût indicatif d'un programme type pommier, variété non RT, sans filet "alt carpo". Elle apporte également des références technico-économiques / ha et se penche sur le coût de plantation.
La protection contre les maladies et ravageurs en viticulture biologique
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches thématiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "La protection contre les maladies et ravageurs en viticulture biologique". Elle se penche sur divers ravageurs et maladies : - Acariens rouges (Panonychus ulmi) et jaunes (Eotetranichus carpini, Tetranychus urticae) ; - Acariose et érinose (phytoptes) ; - Black rot (Guignarda bidwellii) ; - Cicadelle Verte (Empoasca vitis) ; - Escargots ; - Excoriose (Phomopsis viticola) ; - Jaunisses de la vigne : flavescence dorée et bois noir ; - Mildiou (Plasmopara viticola) ; - Nécrose bactérienne (Xylophilus ampelinus) ; - Oïdium (Erysiphe necator) ; - Pourriture grise (Botrytis cinerea) et pourriture acide ; - Thrips ; - Tordeuses : Eudémis (Lobesia botrana) et Cochylis (Eupoecilia ambiguella) ; - Eutypiose (Eutypia lata).
Les trichogrammes : des agents de lutte biologique pour les vergers du Québec
Daniel CORMIER, Auteur ; Gérald CHOUINARD, Auteur ; Franz VANOOSTHUYSE, Auteur ; ET AL., AuteurLes trichogrammes sont des petites guêpes qui se reproduisent en pondant leurs progénitures dans les ufs d'autres insectes, dont des ravageurs. Les larves de trichogrammes se nourrissent à l'intérieur de l'uf parasité tuant celui-ci. Les trichogrammes sont à l'essai comme méthode de lutte biologique dans les vergers du Québec contre le carpocapse de la pomme et la tordeuse à bande oblique (TBO). L'Institut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA) inventorie les parasitoïdes de ces deux ravageurs dans des vergers du Québec, évalue la dispersion des trichogrammes dans les vergers à la suite de lâchers inondatifs, et développe une stratégie de lutte biologique. Les résultats indiquent que la hauteur et la densité de pommiers dans le verger influencent la dispersion des trichogrammes et que ceux-ci repèrent plus facilement les ufs du carpocapse de la pomme que de la TBO. La combinaison de plusieurs techniques dont l'utilisation de virus et de trichogrammes réduit les populations de ravageur. De nouvelles stratégies de luttes biologiques sont également à l'essai.
Viticulture : Des produits "naturels" contre les vers de la grappe
Claudine GALBRUN, AuteurPour lutter contre les vers de la grappe, la Chambre d'agriculture de Gironde a testé deux préparations autorisées en viticulture biologique, à base de Bacillus Thuringiensis (Bt) pour l'une (connue sous les noms commerciaux de Delfin, Xen Tari, Insectobiol J, Biobit DF...), et à base de bactéries saccharopolyspora pour l'autre (dont le nom commercial est Success 4). Même si l'application de ces préparations reste plus compliquée que celle d'un insecticide de synthèse, le Success 4 (à la dose de 0,1 l/ha) enregistre les meilleurs résultats, par rapport à un témoin non traité, avec une efficacité de l'ordre de 80 % (stratégie à deux applications). Le coût d'une stratégie à deux applications revient au double d'une stratégie Bt. Cette dernière obtenant une efficacité égale à 70 %. Cependant, ces essais ont aussi mis en évidence une variabilité des résultats du produit Bt (Delfin à la dose de 0,750 kg/ha). Ce constat devrait conduire la Chambre d'agriculture à renouveler ces essais.
Lutte biologique par conservation de la biodiversité : Fonctionnalité des auxiliaires vertébrés et invertébrés dans le contrôle des ravageurs du pommier (1re partie)
Catherine BOREAU DE ROINCE, Auteur ; Jean-Michel RICARD, Auteur ; Alain GARCIN, Auteur ; ET AL., AuteurLa lutte biologique s'est beaucoup développée avec l'aide d'auxiliaires spécialisés. Cependant, si la spécialisation permet le contrôle rapide d'un ravageur, sa présence est dépendante de celle de sa proie, et la disparition du ravageur met en péril la présence de l'auxiliaire. C'est pourquoi le Ctifl, en partenariat avec l'INRA d'Avignon et l'Université de Cardiff (Royaume-Uni), s'est intéressé à la fonctionnalité des auxiliaires généralistes, en menant une étude sur le contrôle de trois ravageurs du pommier : le carpocapse de la pomme, la tordeuse orientale et le puceron cendré. Son but est de mettre en évidence les services agronomiques rendus par la biodiversité, et de déterminer les pratiques et les aménagements susceptibles d'améliorer son efficacité. Cet article présente la méthodologie mise en uvre sur le site de Mollégès (13), et l'avancement des travaux. Après l'identification de prédateurs potentiels (arthropodes du sol, de la frondaison, mésanges et chauves-souris), les relations trophiques ont été précisées grâce à des techniques moléculaires (PCR) réalisées sur les contenus stomacaux ou les fèces des prédateurs. En parallèle, afin d'estimer la régulation des mésanges et des arthropodes du sol d'un point de vue quantitatif, deux dispositifs ont été mis en place sur le terrain. Les résultats issus de ces installations seront complétés par une modélisation, qui permettra de les généraliser à d'autres espèces.
Les populations de ravageurs sous l'influence du paysage
Ingrid PROUST, AuteurUne étude récente de l'INRA et de l'ENITA de Bordeaux, menée sur divers vignobles français, montre que les vers de grappe ont tendance à être plus nombreux dans les grandes zones de vignes au contraire de la cicadelle verte, plus présente dans les parcelles isolées. Il y a donc un impact de la configuration des zones viticoles sur les populations de ravageurs, sans que les mécanismes en cause soient clairement identifiés. Une étude est en cours pour comprendre l'effet haie (est-ce qu'une haie peut avoir un effet positif sur la régulation des ravageurs en étant habitat d'insectes auxiliaires ?) en zone de grande étendue de vigne. Notons que ces thématiques d'étude intéressent de plus en plus d'appellations viticoles.
Les verrous phytosanitaires en production de raisin de table dans le Sud-est de la France
C. REYNAUD, AuteurLe volume 4 de la Revue Innovations Agronomiques de l'INRA est spécialement dédié à l'agriculture biologique. Il présente des communications sélectionnées parmi les exposés et posters du colloque Dinabio organisé en mai 2008 à Montpellier. Ce document est une de ces communications. Malgré une demande grandissante des consommateurs pour des fruits "biologiques", de nombreux producteurs de raisin de table de la région Provence Alpes Côte d'Azur hésitent à faire le pas vers ce mode de production, craignant une qualité phytosanitaire moins maîtrisée, une chute de tonnage commercialisé et des temps de travaux entraînant des coûts élevés. Dans ce contexte et à la demande de la profession, depuis 1997 au Domaine Expérimental La Tapy, station d'expérimentation au service des producteurs régionaux de cerise et de raisin de table, une parcelle est conduite selon les principes de l'agriculture biologique afin de mettre à jour certains verrous techniques de ce mode de culture, et ce, en comparaison avec une autre parcelle, conduite en agriculture raisonnée. La variété Muscat de Hambourg, commune aux deux parcelles, sert de référence pour les différentes observations. Les résultats concernent essentiellement la qualité phytosanitaire des vignes. L'exigence qualitative d'absence d'oïdium en raisin de table est difficilement atteinte en production biologique, même avec des passages répétés à cadences resserrées en cas de forte pression. La gestion du Botrytis est liée à la climatologie, la prophylaxie est donc de rigueur. Les faibles populations d'Eudémis et l'absence de Cochylis sur les parcelles et la bonne efficacité des traitements spécifiques, même en lutte biologique, à l'aide de produits à base de Bacillus thuringiensis, ont entraîné des dégâts nuls à négligeables sur les deux parcelles observées. Un suivi des populations de cicadelles vertes (Empoasca vitis) montre qu'il n'y a pas eu de remontée de population de larves. La présence régulière d'auxiliaires dans cette parcelle explique en partie la faible présence de cicadelles vertes.
Eudémis sur raisin de table : Piégeage alimentaire et sexuel : Le duo gagnant
Afin de lutter contre Eudémis, le ver de la grappe causant d'importants dégâts sur raisin de table, la prévision du risque est indispensable. Elle est actuellement faite par la méthode du piégeage sexuel à phéromones servant de base aux avertissements agricoles. Cependant, cet outil peut devenir déficient (surtout en période chaude et sèche). L'utilisation du piégeage alimentaire (emploi d'un récipient contenant un liquide attractif pour les papillons) peut alors être complémentaire malgré certaines limites (piège non sélectif, évaporation importante, difficile sexage des papillons) évoquées dans ce compte-rendu d'expérimentation.
Faisabilité de la production biologique du raisin de table : Les verrous phytosanitaires mis à jour ?
Depuis 1997, au domaine expérimental La Tapy (Vaucluse), une parcelle de raisin de table est conduite selon les principes de l'agriculture biologique, afin d'étudier la faisabilité et les éventuels verrous techniques de ce mode de culture et ce, en comparaison d'une autre parcelle conduite en agriculture raisonnée. Cet article présente la synthèse des résultats obtenus. Il apparaît que la lutte contre le mildiou et les vers de la grappe a été efficace pour les deux modes de conduite. De même, la population des cicadelles vertes a pu être maîtrisée en bio avec l'appui des auxiliaires. Enfin, les parcelles bio et raisonnée n'ont pas eu de problèmes de botrytis. Par contre, contre l'oïdium, l'utilisation unique du soufre, avec 4 à 5 interventions par an dans la parcelle biologique, n'a pas toujours permis un maintien de protection suffisant et efficace.
Neuf ans de lutte par confusion contre les vers de la grappe à Yvorne
La lutte par confusion contre les vers de la grappe, cochylis Eupoecilia ambiguella et eudémis Lobesia botrana, a été appliquée de 1997 à 2005, dans les 165 ha du vignoble d'Yvorne (Chablais en Suisse). L'expérimentation a rencontré de nombreuses difficultés au cours des sept premières années pour différentes raisons : population initiale trop élevée, pose trop tardive des diffuseurs, durée d'émission trop courte, densité trop faible de diffuseurs par ha ou changement de dominance des ravageurs lié aux conditions climatiques. En 2004 et 2005, tout recours aux insecticides a pu être évité et les populations de ravageurs se sont effondrées. Au cours de ces neuf années d'expérimentation, les niveaux d'attaque, très fluctuants, ont toujours été plus faibles à Yvorne que dans le vignoble voisin d'Aigle, conduit en lutte classique.
Vers de la grappe et tordeuses : les solutions bio
L'article fait un descriptif détaillé des vers de la grappe et donne les moyens de lutter contre : - Caractéristiques des espèces concernées : Eudémis, Cochylis ; - Différences entre les deux espèces ; - Dégâts provoqués par les vers de la grappe ; - Stratégies de lutte ; - Les moyens de lutte en viticulture biologique ; - Confusion sexuelle ; - Lutte directe par Bacillus thurengiensis (Bt) ; - Trichogrammes ; - Roténone ; - Spinosad ; - Déterminer la date de l'intervention ; - Autres espèces de Lépidoptères ravageurs : La Pyrale de la vigne, L'Eulia, la petite tordeuse de la grappe.
Evolution de la lutte phéromonale contre les vers de la grappe
Th. DEGEN ; A. CHEVALIER ; S. FISCHERDans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° vol. 37, n° 5 01/10/2005) / p. 273-280 (8)Les stratégies de protection contre les vers de la grappe, eudémis Lobesia botrana et cochylis Eupoecilia ambiguella, les deux ravageurs prédominants des vignobles d'Europe Centrale, sont en pleine évolution. Cet article passe en revue les diverses méthodes de lutte au moyen des phéromones sexuelles, passées, présentes ou actuellement en phase de développement : piégeage de masse, attracticide, autostérilisation, confusion sexuelle (conventionnelle, poursuite de fausses pistes, formulations micro-encapsulées, autoconfusion). Le mode d'action théorique de chaque technique est décrit, et ses avantages et désavantages discutés. Enfin, une appréciation générale des divers procédés selon différents critères (efficacité, coûts, travail, etc.) est proposée.
Nouveaux procédés à base de phéromones pour lutter contre les vers de la grappe
Trois nouveaux types de diffuseurs de phéromones ont été testés pour une lutte par confusion contre les vers de la grappe eudémis Lobesia botrana et cochylis Eupoecilia ambiguella. Des microcapsules ont été appliquées au moyen de pulvérisateurs classiques. La lutte attracticide par dépôt de gouttes de pâte contenant les phéromones et un insecticide a également été expérimentée, de même que la lutte par autoconfusion. Les captures de papillons aux pièges sexuels ont été fortement ou complètement inhibées dans tous les procédés, excepté l'autoconfusion. Au niveau de l'attaque, les diffuseurs Ecodian et Isonet-L Plus ainsi que les microcapsules ont eu une efficacité comparable à celle de la lutte classique ou des diffuseurs déjà homologués.
Vers une lutte biologique contre eudémis (Lobesia botrana) ?
L'article traite de deux espèces de parasitoïdes intéressantes : Campoplex capitator et Dibrachys cavus, que l'on retrouve dans la plupart des vignobles français et du sud de l'Europe. Leur efficacité peut être spectaculaire : jusqu'à 80% des chenilles d'eudémis parasitées.