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L'agriculture urbaine en six actes
L'écologie est une science et réfère à la relation de l'homme à son milieu de vie, respectueux de son environnement. L'écologie, au cours de l'histoire, a pris différentes connotations, telles que l'écologie sociale, politique, scientifique. Or, l'agriculture urbaine est un bon exemple d'outils développés par l'écologie scientifique. L'article aborde six approches de l'agriculture urbaine : - Les origines de l'agriculture urbaine : l'agriculture urbaine trouve son origine dans les jardins ouvriers ; - Paris, 19ème siècle : Paris abritait ce type de jardin au milieu du 19ème siècle. Et ceux-ci étaient entretenus de telles manières qu'ils permettaient de produire des légumes de façon intensive, recyclant le crottin de cheval ; - Palo Alto (Californie), 1972 : dans les années 1970, des amis transforment un terrain de presque deux hectares en jardin. Leur volonté est de prouver qu'il est possible d'améliorer la productivité agricole à petite échelle et ainsi contribuer à réduire la faim dans le monde. Le sol et les intrants sont traités selon les principes de l'agriculture biologique ; - Cuba, 1991 : pour faire face à l'effondrement du bloc soviétique et à l'embargo des Etats-Unis, Cuba doit se construire autour de l'autosuffisance alimentaire, sans engrais de synthèse, ni pesticides. Les citadins optent pour la voie de l'agriculture biologique. L'agriculture urbaine offre ainsi des possibilités de production importantes en terme de cultures vivrières ; - Montréal, aujourd'hui : à Montréal, les jardins de ce type occupent 11 hectares d'une ville qui a une superficie de 49 500 ha. Les 1 000 parcs de la ville représentent 4 700 ha et les jardins communautaires sont l'équivalent de 0,23 % de la superficie des parcs. Si 10% du territoire des parcs étaient aménagés pour les jardins intensifs, 470 ha contribueraient à la production de légumes frais, 28 000 habitants sur 1,8 millions auraient accès au jardinage ; - Demain, l'éco-cité : quelques exemples d'une intégration contemporaine de l'écologie viennent étayer l'universalité de l'agriculture urbaine.
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Alternatives agricoles et auto-suffisance alimentaire
A. DJIGMA ; E. NIKIEMA, Auteur ; D. LAIRON, Auteur ; ET AL. | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 1989
Communications de la septième Conférence Scientifique Internationale de l'IFOAM, qui s'est tenue, du 2 au 5 Janvier 1989 à Ouagadougou. Au coeur de l'Afrique, au BURKINA FASO, dont la partie nord se trouve dans le Sahel, le Gouvernement et les Responsables agricoles ont choisi de généraliser les pratiques de l'agro-écologie. Et, comme en atteste la présence de certains d'Africains à cette conférence, et la création au cours de celle-ci d'un réseau africain d'agro-écologie, l'intérêt pour l'agriculture biologique se répand très largement sur le continent. L'évidence s'impose : les contraintes du milieu qui se dégrade, les très faibles revenus, le manque de moyens financiers et industriels imposent la mise en place de stratégies appropriées pour la lutte contre la désertification et pour le développement des productions indispensables à l'auto-suffisance alimentaire. Ainsi, au cours de cette conférence, différents thèmes ont été traités : - Travaux de développement : 1. Ressources humaines, techniques traditionnelles et auto-développement (les femmes agricultrices et le transfert de technologies, le développement des systèmes de cultures appropriées dans les pays en voie de développement, une expérience de maraîchage biologique dans les Niayes, les 6-S et le développement coopératif...), 2. Agro-écosystèmes, technologies appropriées et éco-développement (problèmes nutritionnels et systèmes agricoles au Nord-ouet du Cameroun, pour une recherche-formation-action sur la fertilité des sols...) ; - Recherche et expérimentations : 1.Eau et désertification (techniques d'économie d'eau en agriculture et leurs incidences sur le bilan hydrique des cultures, analyse énergétique d'un périmètre irrigué à Kaedi...), 2. Systèmes de culture biologique (développement des techniques de l'agriculture biologique dans les exploitations de canne à sucre...), 3. Biologie du sol et fertilisation organique (le frankia comme bio-fertilisant pour le riz en terrain humide, la matière organique : potentialités et possibilités de valorisation au Burkina Faso...), 4. Lutte biologique (protection naturelle des cultures : une approche de collaboration avec les petits exploitants du Cameroun, lutte contre les insectes nuisibles avec des substances végétales extraites du neem...), 5. Qualité nutritionnelle et conservation des aliments (utilisation des tourteaux de graines de neem et de deux huiles végétales pour la protection des graines de niébés contre les bruches, production artisanale de sucre complet à partir de canne à sucre de culture biologique...).
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Le bananier plantain
Quelques notions de base : caractérisitques des cultivars les plus répandus - les systèmes de culture à base de plantains. Où cultiver le bananier plantain ? Les cultures traditionnelles sans intrants. Entretien et soins aux plantations. La fertilisation. Les parasites et leur contrôle. De la récolte à la consommation du plantain. La production, son importance comme ressource vivrière pour les tropiques humides...
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En Belgique, l'agro-carburant OGM n'est plus une fiction !
L'agro-industrie s'empare de la production de substituts aux produits pétroliers et le risque encouru réside dans l'utilisation des OGM. C'est ainsi qu'un essai portant sur des peupliers transgéniques aurait pour but de tester, en conditions réelles de croissance, la production par de tels peupliers d'une biomasse utilisable pour la production d'éthanol. La modification génétique aurait pour conséquence de réduire l'expression d'un gène responsable de la production de lignine. Il s'agit pour l'industrie d'utiliser l'intégralité de la plante afin d'assurer une rentabilité optimale. Nature & Progrès Belgique s'est insurgé face aux risques environnementaux que font courir pareilles technologies révolutionnaires. Les préjudices environnementaux sont rappelés. La mise en place d'essais en plein champs de peupliers OGM au printemps prochain et le principe de production d'agro-carburants de seconde génération sont remis en cause. L'Humanité est menacée et l'unique alternative serait de lancer un moratoire sur l'ensemble des agro-carburants (Jean Ziegler, rapporteur de l'ONU pour le droit à l'alimentation, exigea, en prévision de la Journée mondiale de l'alimentation qui eut lieu le 16 octobre 2007, un moratoire de cinq ans sur la production des agrocarburants faits à partir de plantes vivrières). L'effet néfaste sur le climat est démontré, la question du devenir de l'agriculture et des sols est posée.
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La bio en Equateur
Souvent perçue comme l'apanage des pays développés, il s'avère que l'agriculture biologique commence à émerger dans des pays tels que l'Equateur. Directement lié à l'émancipation des indiens de la montagne, ce développement est basé sur la multiplication des échanges entre personnes de manière à encourager l'utilisation de deux types de cultures dans le pays : les cultures vivrières et les cultures d'exportation. Cet article dresse donc le portrait d'une entreprise qui se voudrait en pleine expansion, mais qui aura semble-t-il bien du mal à suivre sans l'aide du gouvernement et de ses subventions pour les agriculteurs bio.
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Blé noir breton : le retour
Culture vivrière traditionnelle abandonnée au cours de la modernisation agricole, le sarrasin revient fleurir la Bretagne centrale. Aujourd'hui, 200 producteurs (1200 tonnes/an) lui réservent une part de leurs surfaces, et 400 crêperies ne jurent plus que par la farine de sarrasin "made in Breizh". Fondée (en 1990) pour le blé noir sur une éthique de respect de l'environnement, la coopérative Euro-Breizh a désormais d'autres cordes à sa harpe, exclusivement en bio cette fois. Elle a développé les pommes de terre et les céréales biologiques pour l'alimentation animale et humaine : avoine, seigle, blé panifiable... Ses 350 adhérents cultivent pour elle 2000 ha, et produisent près de 10 000 tonnes de céréales par an, ce qui en fait un des plus gros opérateurs européens en céréales biologiques. Avec l'historique et les vertus de cette plante, sont donnés les secrets d'Euro-Breizh pour "bien réussir son blé noir", tant au niveau de la préparation du sol que du choix des variétés, de la récolte, du séchage, ainsi que ses différentes utilisations : engrais vert pour le jardinier, plante mellifère, grains pour la volaille et le gibier...
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Bolivie : Le succès du quinoa révolutionne la vie des communautés andines
Shah-Dia RAYAN, AuteurComment une communauté paysanne passe d'une culture vivrière décriée (le quinoa) à une culture d'exportation en plein boum ? Pas sans heurts ni dégâts, on peut l'imaginer ! La valeur nutritive du quinoa, pseudo-céréale, n'a été découverte par les "pays riches" que dans les années 80. Auparavant, cette culture était considérée comme "celle des indiens", et deux unités de quinoa s'échangeaient contre une de farine de blé. Mais depuis que les occidentaux s'arrachent cette culture, tout a changé, et les retombées économiques dans les communautés paysannes sont considérables, avec une nette augmentation du niveau de vie. Pourtant, même exportée dans le cadre du commerce équitable, même cultivée de façon biologique, cette culture commence à montrer ses limites. Sur le plan agronomique, l'introduction de semis mécanisé augmente l'érosion d'une terre déjà pauvre, et la monoculture favorise les maladies. Sur le plan social, la culture du quinoa s'exerce au détriment de l'élevage des lamas et d'autres cultures vivrières. Enfin, un comble, le rôle vivrier du quinoa est abandonné, car il est plus rentable de l'exporter que de le consommer sur place. Les communautés andines sauront-elles rétablir à temps les équilibres ?
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Au Brésil, lagroécologie paysanne entre développement et inquiétude
Anne WANNER, AuteurAu Brésil, Cátia Rommel et son associée dorigine française, Daphné Arenou, se sont installées en 2015 sur un domaine dune douzaine dhectares, dans lÉtat de Santa Catarina. Leur ferme se situe à 700 m daltitude, en zone semi-tropicale, et est gérée dans une démarche agroécologique basée sur un projet dagroforesterie biologique. Leur objectif est de préserver la biodiversité locale. Elles ont ainsi planté des arbres et des arbustes, fournisseurs dengrais verts qui donneront de lombre à une grande diversité de cultures légumières. Elles sont également impliquées dans plusieurs réseaux, notamment Acolhida na Côlonia, via lequel elles accueillent des groupes pour les initier à lagroforesterie. Elles ont aussi mis en place dans leur région un groupe lié au réseau de certification participative de lagriculture bio (Ecovida). Ces deux agricultrices expriment leur inquiétude face au changement de situation politique du Brésil avec lélection de Jair Bolsonaro : elles craignent pour le futur de lagriculture paysanne. Alors que, de 2003 à 2016, des projets et des politiques d'agriculture écologique et familiale étaient soutenus, léquipe du président Bolsonaro pourrait remettre en cause ce soutien (alors que ce type dagriculture nourrit le Brésil) pour financer les productions destinées à lexportation.
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Culture itinérante : prêt pour un autre déplacement ?
Pendant des milliers d'années, la culture itinérante a nourri beaucoup de gens. Elle continue à faire vivre 300 millions de personnes dans le monde, selon une estimation prudente. Cette pratique consiste à défricher une parcelle de forêt ou de savane, souvent en la brûlant, afin de libérer les éléments nutritifs nécessaires à la croissance des plantes. Les agriculteurs alternent ensuite des périodes de culture et des périodes de jachère pendant lesquelles la forêt et les sols peuvent se reconstituer. Du fait de la croissance rapide des populations, de la modernisation et de l'intensification de l'agriculture, la culture itinérante, accusée de détruire les forêts et d'épuiser les sols, a été qualifiée d'irrationnelle et destructive. Pourtant, des recherches menées dans les années 90 ont montré qu'on était loin du bilan catastrophique annoncé. La culture itinérante ne serait-elle pas plutôt un modèle prometteur ?
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Culture de rente ou vivrière : Faut-il choisir ?
SPORE, AuteurCultures de rente et cultures vivrières peuvent être complémentaires : les cultures de rente peuvent en effet permettre aux petits producteurs de générer des revenus, mais aussi d'avoir accès aux intrants, au conseil et au matériel agricoles, alors que les cultures vivrières permettent d'assurer un certain niveau de sécurité alimentaire. Cet équilibre est cependant fragile, les cultures de rente restant soumises aux marchés, et la hausse des prix de certains produits agricoles dans les années 2000 ayant relancé le débat sur ces questions. A partir d'exemples concrets, cet article s'interroge sur la place à donner à ces deux types de production dans les pays ACP.
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Les cultures d'exportation
Le dossier se compose de plusieurs articles : - Les cultures d'exportation affament le sud : les paysans sont dépossédés de leurs terres et les cultures vivrières sont abandonnées au profit de cultures d'exportation ; - Des roses ou du pain : exploitation de fleurs, dans des pays au climat favorable, au mépris du travailleur, de sa santé et de l'environnement ; - Le papier hydrophile sèche le Brésil : les plantations d'eucalyptus et la fabrication de papier sont un exemple d'exploitation d'une monoculture intensive intégrée à un complexe agro-industriel (les paysans ne profitent pas de la redistribution des terres, la ressource en eau est monopolisée) ; - Burkina : le karité équitable : exemple d'une production d'exportation qui peut apporter l'autonomie.
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Les cultures légumières, fourragères & vivrières
Ce cahier fait l'historique des légumes et des plantes vivrières, donne les techniques de culture des plantes maraîchères ainsi qu'un calendrier des travaux, apprend à faire ses graines et à les conserver, à raisonner les rotations en maraîchage, à stocker les légumes. Il comprend aussi pour chaque espèce maraîchère ainsi que pour les légumes oubliés et quelques céréales et légumineuses, une fiche de culture et d'entretien.
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Dossier : L'avenir que nous voulons
Nelly PEGEAULT, Auteur ; AITEC, Auteur ; AMIS DE LA TERRE (LES), Auteur ; ET AL., AuteurEn parallèle au Rio + 20, s'est tenu, à Rio (Brésil), le Sommet des peuples. Il a rassemblé plusieurs dizaines de milliers de citoyen(ne)s autour d'ateliers thématiques, puis d'assemblées plénières, et s'est clôturé par une déclaration finale, marquée par une volonté de construire des alliances entre toutes les populations affectées et une feuille de route donnée aux organisations et mouvements des sociétés civiles : du local au global, reconquérir les biens communs. Au Sommet des Peuples, des propositions ont été faites dont la création d'un tribunal pénal (ou moral) international pour condamner les crimes contre l'environnement, d'une table ronde sur les agricultures vivrières comme le SRI, Système de riziculture intensive, à Madagascar ou au Cambodge Alfredo Pena-Vega, sociologue enseignant chercheur à l'Institut Interdiciplinaire d'Anthropologie Contemporaine (IIAC, CNRS-EHESS) au Centre Edgar Morin (CNRS), qui a participé activement au Sommet des peuples, revient, dans un entretien, sur : l'impasse du Rio + 20, la proposition d'un Tribunal « moral » et d'une Déclaration Universelle de la Nature Les porteurs d'alternatives ont présenté plusieurs initiatives citoyennes locales ou régionales : agriculture et aquaculture urbaines, aux Etats-Unis, opposition à un projet de mine de cuivre à ciel ouvert, en Equateur Nicholas Bell, de Longo Maï et membre du Forum Civique Européen, a rapporté un témoignage de son voyage en Grèce : mouvement des villes vers la campagne, cas d'Ellinopyrgos (plaine de Thessalie) où plusieurs jeunes souhaitent démarrer des activités agricoles ou maraîchères, jardin créé par 200 citadins, "révolution des patates"... Un encadré est réservé à la Rencontre internationale sur les semences, en Grèce, de l'association Peliti.
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Dossier : Semences dans la tourmente
Bénédicte BONZI, Auteur ; Mariam MAYET, Auteur ; Claire CHAUVET, Auteur ; ET AL., AuteurLes semences sont souvent au cur des enjeux politiques, dans des pays où, lorsque les conflits armés ont enfin cessé, les pouvoirs mettent en place des dispositifs de reconstruction (des villes, des bâtiments, de l'économie...) parfois révélateurs. C'est à travers 6 portraits de pays que le dossier pose la question des stratégies de mainmise sur le vivant et de contrôle des populations parfois à luvre, à certaines périodes de l'histoire humaine, en certains endroits du globe : Kurdistan : L'agriculture, principale victime ; - Afrique du Sud : Un système semencier inadapté ; - Aide au Vanuatu : Altruisme ou cadeaux empoisonnés ? ; - Népal : Le paradoxe de l'urgence ; - Svalbard : Pour l'humanité ou pour les semenciers ? ; - Syrie : Semer des lieux de résilience pendant la guerre.
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La faim, la bagnole, le blé et nous
Fabrice Nicolino, dans son dernier livre "La faim, la bagnole, le blé et nous : Une dénonciation des biocarburants", remet en question les agrocarburants. Au départ présentés comme la solution écologique face à la crise climatique, les agrocarburants représentent aujourd'hui une façon d'utiliser encore plus de pesticides sur des cultures qui rentrent en concurrence avec des cultures alimentaires.