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Agroécologie en cultures légumières : Protection intégrée des cultures de carotte contre les mouches
Ségolène DANDIN, AuteurDepuis quelques années, le CTIFL mène des actions afin de définir et dévaluer des techniques plus agroécologiques pour gérer les mouches en culture de carottes. Lobjectif est également de favoriser ladoption de ces nouvelles techniques par les producteurs. Ces actions sont principalement menées dans le cadre du projet Apiacées (2021-2023, soutenu par la région Normandie), et dans le cadre du projet Casdar REPULSE (2020-2023). Les zones de production du Nord-Ouest de la France sont particulièrement touchées par les dégâts provoqués par les mouches. Les stratégies de protection étudiées se basent sur latténuation de lintensité des dégâts de façon suffisante pour réduire, voire éviter, lutilisation de pesticides contre ces mouches, tout en maintenant la rentabilité de la culture. Deux stratégies seront plus particulièrement étudiées : détruire précocement les mouches après hivernation et limiter laccès du ravageur à la culture. Les premiers travaux ont permis de constater que les associations de plantes ne pénalisent pas les carottes et que des différences variétales se dessinent quant à leur comportement face aux bioagresseurs. Les travaux se tournent maintenant vers létude de plantes de services, la dissuasion visuelle et olfactive de la ponte dans les carottes, mais aussi la destruction mécanique des pupes avant la phase infestante.
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Apiculture bio en Alsace : Du collectif pour progresser !
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurDominique Ganter a créé le rucher de lAbeille bleue, dans le Haut-Rhin, en 1989 et la converti en bio en 2005. En 2018, il a été rejoint par Jean Bianchi, un apiculteur amateur diplômé dun BPREA, en vue dune transmission progressive. Ce dernier hésite à reprendre seul, avec un salarié et/ou en association. Il faut dire que le rucher sest fortement développé, ces dernières années. Il compte actuellement 400 colonies dabeilles Buckfast, dans des ruches de types Dadant et Langstroth. Ces ruches sont réparties en une dizaine de ruchers qui hivernent dans la plaine et elles sont ensuite transhumées en montagne (forêt du Piémont et massif des Vosges) en période de production afin de les tenir éloignées des cultures conventionnelles. LAbeille bleue produit ainsi sept types de miel : fleurs de printemps, acacia, châtaignier, tilleul, forêt de plaine, sapin et toutes fleurs de montagne. Ces apiculteurs produisent également du pollen, des pains dépices et réfléchissent à valoriser la propolis. Au fil des années, Dominique Ganter a constaté que les miellées surviennent de plus en plus tôt et quelles ont tendance à se chevaucher (elles se succèdent maintenant tous les quinze jours). Deux encarts complètent cet article : lun est consacré à la miellerie collective mise en place par Dominique Ganter en collaboration avec un autre apiculteur, et l'autre à la stratégie de lutte contre le varroa.
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Agro-écologie : Les apiculteurs-rices se regroupent en région Auvergne-Rhône-Alpes !
Cloé MONTCHER, Auteur ; Fleur MOIROT, AuteurSuite à une dynamique forte des apiculteurs de Haute-Loire et dArdèche, les GAB de ces deux départements (à savoir Haute Loire BIO et Agri Bio Ardèche) ont, chacun, déposé une demande de GIEE. Lobjectif est que ces collectifs dapiculteurs soient reconnus par lÉtat. Ces producteurs vont ainsi sengager dans un projet de trois ans visant à modifier ou à consolider leurs pratiques pour mettre en uvre une transition agro-écologique, avec à la fois des objectifs économiques, environnementaux et sociaux. Dans un premier temps, des diagnostics agro-écologiques ont été réalisés chez chaque apiculteur, ce qui a permis deffectuer un état des lieux concernant le volet technique, le volet économique, les conditions de travail et les évolutions souhaitées. Plusieurs pistes de travail ont ainsi pu être définies : améliorer les conditions de travail et réduire la pénibilité, optimiser et limiter le nourrissement, mieux appréhender les problèmes sanitaires (varroa), travailler sur la sélection des souches pour obtenir des colonies adaptées Plusieurs travaux de groupes et des formations ont ainsi pu être mis en place, notamment autour du varroa, de la sélection génétique et de lenvironnement des ruchers (recensement d'emplacements, meilleure connaissance des plantes mellifères, liens entre apiculteurs et agriculteurs bio).
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Un avenir pour nos abeilles et nos apiculteurs
Vincent ALBOUY, Auteur ; Yves LE CONTE, Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2020
Les abeilles sont malades des pesticides et du varroa, cest un fait avéré. Mais, est-ce une fatalité ? La crise actuelle de lapiculture est sévère, résultant de causes diverses qui sadditionnent et se renforcent les unes les autres. Lheure du simple constat est dépassée, il devient urgent dagir collectivement en actionnant tous les leviers possibles pour tenter de surmonter cette crise. Les auteurs questionnent les pratiques apicoles et agricoles, lenvironnement sanitaire et réglementaire de lapiculture, les recherches scientifiques en cours, pour mettre en avant les solutions vertueuses permettant daider les abeilles à mieux vivre, se nourrir, se reproduire. Cet ouvrage détaille les pistes applicables à court ou moyen terme, comme la valorisation des souches dabeilles locales ou naturellement tolérantes au varroa, lamélioration de lévaluation des nouvelles molécules phytosanitaires avant leur mise sur le marché, ladoption de nouvelles pratiques culturales, ou encore la mise en place de mesures préventives pour empêcher larrivée de nouveaux prédateurs ou parasites des abeilles. Ainsi se dessinent les contours dune apiculture durable qui sera lapiculture du futur, si nous voulons continuer laventure plurimillénaire qui lie les abeilles mellifères aux humains.
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Fiche technique : Apiculture Décembre 2021
Comme beaucoup de régions françaises, les Pays de la Loire sont concernés par le déclin des pollinisateurs, notamment des abeilles. Depuis 2018, la CAB Pays de la Loire accompagne un groupe dapiculteurs (bio et non bio) pour trouver des solutions efficaces permettant de lutter contre le varroa, avec lappui technique du GDS 44, de lADA Pays de la Loire et de la FRGTV (Fédération Régionale des Groupements Techniques Vétérinaires). Dans ce cadre, les apiculteurs réalisent un suivi de la pression dinfestation exercée par le varroa sur leurs colonies. Depuis 2020, leur groupe a été reconnu comme GIEE. Des indicateurs ont été élaborés pour faciliter l'analyse et les marges de progrès envisageables. Cette fiche technique fournit les résultats des comptages de varroa effectués en 2020. Elle présente également les grandes caractéristiques des exploitations des 13 apiculteurs (dont 6 bio) engagés dans ce groupe : EBE, nombre de miellées, coût du traitement, pourcentage de pertes en hiver, temps consacré à la lutte contre le varroa Deux apiculteurs impliqués dans ce GIEE, Virgile Mazery (apiculteur bio) et Fabien Bonsergent, apportent leurs témoignages.
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Participation au groupe européen « Santé de labeille » ; Eip Agri focus group « bee health and sustainable beekeeping » : - Partage dexpérience avec le réseau
Florence Aimon-Marie est chargée de mission Agri-environnement et Apiculture à la Chambre dagriculture de la Charente-Maritime. Dans le cadre de sa mission pour lAPCA (Assemblée Permanente des Chambres dAgriculture), elle a intégré le groupe européen « Santé de labeille et apiculture durable ». Ce groupe a été formé en 2019 et sinscrit dans le cadre du Partenariat Européen pour lInnovation « pour une agriculture productive et durable » (PEI AGRI). Après avoir donné de plus amples informations sur le PEI AGRI et sur les « Focus Groups », Florence Aimon-Marie présente les axes de travail du groupe. Le document comporte aussi des fiches de présentation des projets et expériences découverts : 1 Rencontre avec un couple dapiculteurs suédois (Kurt et Mona Oldeskog) qui a su adapter ses pratiques à son environnement : sélection des abeilles, gestion du varroa ; 2 Rencontre avec léquipe de recherche Björn Lagerman de lUniversité dUppsala (Swedish University of Agricultural Sciences) qui a mis au point une application sur smartphone, nommée Bee Scanning, pour décompter les varroas phorétiques à partir de photos des cadres dune ruche ; 3 Rencontre avec un utilisateur et avec les concepteurs de loutil NOMADI-App, développé par une association italienne, qui est destiné à faciliter le suivi de ruchers transhumants en collectant des données consultables à distance par lapiculteur ; 4 Rencontre et visite de CONAPI, la plus importante coopérative dapiculteurs en Europe ; 5 Restitution dune table ronde avec les différents acteurs de la filière apicole dÉmilie Romagne (Italie) ont présenté les multiples actions quils ont mises en place afin de soutenir une apiculture durable.
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Antoine Gueidan, apiculteur et référent Fnab : Où en est lapiculture bio ? ; Pratiques de lapiculteur : Miser sur la force des abeilles ; Cire : Limiter les risques toxicologiques
Frédéric RIPOCHE, AuteurCe dossier sur lapiculture bio comprend trois articles. Antoine Gueidan est apiculteur bio en centre-Alsace. Il est également référent professionnel pour la FNAB et a participé à la rédaction dun guide (publié par la FNAB et lAda Aura) sur la toxicologie de la cire. Il dresse un état des lieux sur lapiculture bio en France : bilan de la récolte 2018, sensibilité de cette production aux aléas climatiques, causes de mortalité des abeilles, gestion du varroa, technicité de lapiculture bio et prérequis avant de sy lancer. Antoine présente ensuite la conduite de son rucher. Après une brève description de son parcours (il a démarré en 2002 avec quelques ruches, certifié bio depuis 2008 et il compte maintenant entre 120 et 150 ruches) et de la conduite globale de son rucher, il détaille certaines de ses pratiques : division de ses essaims, élevage de reines, sélection massale, stratégie de lutte contre le varroa. Le dernier article porte sur le guide concernant la qualité toxicologique de la cire. Limportance et limpact de la qualité de la cire sont tout dabord décrits. Larticle sattarde ensuite sur les initiatives de quatre apiculteurs. Elles visent soit à effectuer eux-mêmes le gaufrage de leur cire et ainsi sécuriser sa qualité, soit à miser sur des abeilles plus bâtisseuses.
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Dossier Apiculture : Accompagner vers lapiculture bio en Occitanie
Hélène FREY, AuteurPasser en AB pour un apiculteur demande une technicité fine et de faire face à divers freins : la question de la localisation des ruches ou celle des intrants (traitement, nourrissement, cire ) à prix élevés notamment. Malgré cela, la part des apiculteurs en AB augmente, notamment en Occitanie qui compte un quart du cheptel apicole bio français. Ce dossier revient sur la croissance de la filière dans cette région (+ 36 % en 7 ans du rucher bio qui représentait, en 2017, 12% du rucher régional), puis il aborde des solutions face au principal ravageur des ruches, le varroa. Il se conclut par un focus sur lévolution de la réglementation qui sera appliquée en janvier 2021. La lutte contre le varroa peut mobiliser des médicaments à base dacide oxalique, dacide formique ou de thymol. Plusieurs de ces produits avec leurs applications et leurs limites sont présentés. Néanmoins, lutilisation de ces produits doit se faire en combinaison avec d'autres méthodes (blocage de ponte de la reine, retrait de couvain) et à divers moments de lannée. Philippe Kindts, apiculteur bio dans le Gers, explique la combinaison de techniques qu'il a adoptée pour traiter (contre le varroa et la fièvre d'essaimage) et pour optimiser le renouvellement des reines et de la cire. Concernant lévolution de la règlementation, on peut retenir notamment une modification du taux de renouvellement annuel avec du cheptel non biologique (passant de 10 à 20 %, mais sans changement des règles de mise en uvre), le fait que la cire rentre dans le champ d'application du règlement, ou encore la disparition de la possibilité de gestion dunités apicoles biologiques à des fins de pollinisation sur des cultures conventionnelles.
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Rencontre avec Valérie Geoffroy, cheffe d'exploitation de l'Abeille Champenoise à Prosnes (51)
Christophe RINGEISEN, AuteurValérie Geoffroy a démarré l'apiculture en 2012 en amatrice, puis elle a suivi plusieurs formations, avant de s'installer, le 1er janvier 2016 (51). Elle s'est engagée en bio l'année suivante. Dans cet entretien, elle décrit l'importance des échanges qu'elle a eus avec des collègues professionnels expérimentés pour évoluer dans ses techniques et ses pratiques, les raisons de son passage en bio et les changements qui en ont découlé, notamment dans le traitement contre le varroa. Elle produit du miel et de la gelée royale, mais ne fait pas de transformation, par manque de temps.
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Apiculture biodynamique : Vers une pratique respectueuse de l'abeille
Thierry BORDAGE, Auteur ; Vincent CANOVA, Auteur ; Nicolas DUBRANNA, Auteur ; ET AL., Auteur | COLMAR (5 Place de la Gare, 68 000, FRANCE) : MOUVEMENT DE L'AGRICULTURE BIODYNAMIQUE | 2018Et si nous changions notre regard sur les abeilles pour tenter de les rencontrer telles quelles sont, de comprendre leurs besoins et les causes de leur malaise actuel afin de faire évoluer nos pratiques vers une apiculture en accord avec la nature des colonies ? Lapproche biodynamique présentée dans ce livre offre des pistes concrètes pour une apiculture durable et respectueuse des abeilles, depuis la conception du rucher jusquà la récolte de miel, en passant par la conduite des colonies, la multiplication et les soins. Les pratiques décrites sont basées sur une approche sensible de labeille dans son environnement, largement étayée par les travaux de recherche scientifique les plus récents. Observer les abeilles nous apprend aussi à renouveler notre façon de penser et de collaborer dans notre société.
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Apiculture : En empilant les ruches... rencontre avec Eric Langlet
Catherine VENINEAUX, AuteurA l'occasion d'une visite de la miellerie collective des apiculteurs bio Olivier Celle, Gérard Fargier et Eric Langlet en Haute-Loire, des apiculteurs d'Auvergne-Rhône-Alpes ont approfondi leur connaissance de la méthode de la ruche FARRAR. Cette pratique, qui repose sur la gestion d'une colonie à deux reines, présente l'avantage d'augmenter la colonie et d'optimiser la production de miel. Elle permet de traiter le varroa en réalisant une double coupure de ponte en été (en bas, puis en haut). Eric Langlet explique comment il procède, depuis la division d'une première colonie, pour élaborer son système de ruche à deux reines et multiplier sa production jusqu'à 4 à 5 fois avec 3 corps de ruche.
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Comment lutter, en agriculture biologique, contre le Varroa destructor ?
Cloé MONTCHER, AuteurPetit acarien venu d'Asie il y a une quarantaine d'années, le Varroa destructor infecte aujourd'hui les colonies d'abeilles dans toute la France. Depuis, des produits et techniques ont vu le jour pour tenter de limiter les dégâts et venir à bout du ravageur, mais cela ne constitue au final qu'un ensemble de dispositifs intéressants en agriculture biologique, pas une solution miracle. Retour sur le cycle de vie et les modes d'action de ce parasite, avant de passer en revue les traitements utilisés en apiculture biologique : thymol, acide formique et acide oxalique. Ces traitements, qui restent aléatoires d'un rucher à l'autre et d'une région à l'autre, peuvent aujourd'hui se voir complétés par les biotechniques, dont les trois principales sont : le retrait de couvain mâle, la création d'essaims (ces deux dernières techniques pouvant être couplées) et l'encagement des reines.
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Dossier du mois : Apiculture
Mathy ROCHE, Auteur ; Anne UZUREAU, AuteurCe dossier comporte les articles suivants : - L'apiculture pour tous, dans le respect de l'abeille ; - Apiculture bio : les pratiques de luttes alternatives au varroa.
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Lettre Filières FNAB - Apiculture n° 5
La Lettre Filières FNAB - Apiculture n° 5 est composée des articles suivants : - Focus sur la gestion dun cheptel de 1 000 ruches bio dans le Morvan ; - Pratiques et approvisionnements pour le nourrissement en apiculture biologique ; - Récoltes et prix du miel bio - Enquête 2017 ; - Point détape sur les évolutions règlementaires en apiculture bio ; - Achat de cire : anticipez vos approvisionnements en cire ! ; - Varromed, un nouveau médicament efficace pour la gestion de Varroa ?
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Varroa destructor : un problème unanime contre lequel les apiculteurs peuvent agir même en AB !
Cloé MONTCHER, AuteurIntroduit il y a une quarantaine dannées en France, Varroa destructor a maintenant colonisé toutes nos régions, exceptée lÎle dOuessant. Le premier moyen de lutte, visant à détruire les essaims infestés, sest révélé inefficace. Il nexiste toujours pas de méthode miracle mais plusieurs moyens de lutte sont toutefois intéressants. Après avoir décrit le cycle du varroa ainsi que son impact sur une colonie, cet article insiste sur limportance de létape de comptage de ce parasite. Elle permet dévaluer au plus juste le taux dinfestation avant de décider dintervenir ou non, en saidant des seuils critiques nationaux. Les différentes méthodes de comptage sont brièvement décrites : langes graissés au fond des ruches, méthode du sucre glace, congélation, désoperculation directe. Les traitements utilisés en AB sont ensuite présentés. Ils reposent sur trois principes actifs : le thymol, lacide formique et lacide oxalique. En parallèle de ces traitements, il est également possible de mettre en place des pratiques particulières pour réduire le nombre de varroas et créer des périodes sans couvain qui entraînent naturellement la mort du varroa. Ces pratiques se basent sur les cycles biologiques du varroa et de labeille. Il en existe quatre principales : le retrait du couvain mâle, la création dessaims, le retrait du couvain couplé à la création dessaims et lencagement des reines. Larticle détaille plus amplement les impacts de ces pratiques sur la colonie et le parasite.