Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (86)


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"La biodiversité est utile à notre élevage"
Costie PRUILH, AuteurLe GAEC 2000, qui élève des vaches laitières dans le Calvados, a été converti à l'agriculture biologique en 2017. Une vingtaine d'années avant cela, la question de la biodiversité sur l'exploitation était déjà d'actualité, avec la signature d'une convention avec le Conservatoire du littoral. Aujourd'hui encore, de nouvelles mesures sont prises pour améliorer la biodiversité, notamment par la mise en place d'un projet agroforestier et par l'augmentation du cheptel afin de disposer de plus de fumier pour optimiser le bilan humique du sol.
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Le campagnol provençal : Prédation par les rapaces et dynamique des populations
Michel JAY, Auteur ; Jean-Michel RICARD, Auteur ; Christian RIOLS, AuteurLa part du campagnol provençal (Microtus duodecimcostatus) dans le régime alimentaire de cinq rapaces du sud de la France, ainsi quun suivi des populations de ce rongeur sur le centre CTIFL de Balandran (Gard) sont présentés. Les résultats sappuient sur lidentification de 70 432 proies retrouvées dans des pelotes de réjection, collectées entre 1978 et 2018, sur 95 communes dOccitanie et de PACA. Le faucon crécerelle et le hibou moyen duc consomment le plus de campagnols. Les populations du rongeur montrent une quasi disparition entre 2015 et 2019. Les hypothèses émises pour lexpliquer sont laridité croissante du climat, limpact du sanglier et une possible cyclicité méconnue des populations de ce campagnol provençal.
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Des canards coureurs indiens dans mon jardin : Stop aux limaces !
Pourquoi les canards coureurs indiens sont-ils particulièrement appréciés en permaculture et en jardinage biologique ? Tout simplement parce qu'ils se faufilent aisément entre les végétaux et attrapent, grâce à leur long bec, les limaces et leurs ufs sur les plantes, dans les paillages et dans la terre, tout en respectant les plantations. Ils apportent donc une solution naturelle à un problème crucial au potager. De plus, cette race est facile à élever. Les canes ont une excellente capacité de ponte et ce sont des animaux économiques qui se nourrissent (aussi) de grains, comme les poules. Tomate cerise sur le gâteau, ils sont faciles à vivre, drôles et attachants. Le lecteur trouvera, dans cet ouvrage, toutes les réponses aux questions qu'il se pose pour se lancer dans l'élevage de ces volatiles : comment les choisir, les loger, les nourrir, élever les canetons, comment les protéger des maladies et des prédateurs, combien de temps leur consacrer au quotidien, quel est l'intérêt d'une "mare aux canards", comment les faire cohabiter avec les légumes et les fleurs du jardin...
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Frelon asiatique : Une conquête fulgurante
Danièle BOONE, AuteurCela fait maintenant quinze ans que le frelon asiatique originaire de Chine a été découvert pour la première fois en France, dans le Lot-et-Garonne. Les scientifiques et les agriculteurs sont désormais d'accord pour dire que son éradication n'est plus envisageable, tant il est bien implanté. Alors qu'il est reconnu "espèce exotique envahissante" et classé dans la liste des "dangers sanitaires", aucun plan national de lutte ne limite aujourd'hui les dégâts économiques, sanitaires et écologiques causés par le frelon asiatique. Son impact sur la biodiversité est important. En s'invitant dans un écosystème d'où il était auparavant absent, le frelon asiatique entraîne une compétition pour la nourriture avec les espèces locales (frelon européen, mais aussi oiseaux, comme la mésange) qui doivent partager une manne déjà rétrécie avec l'effondrement des populations d'insectes. Surtout, le frelon asiatique chasse des abeilles domestiques pour quasiment deux tiers de sa nourriture. Les apiculteurs ont observé un stress notable dans les ruches ; les abeilles sortent moins et la colonie finit par s'affaiblir et par devenir une proie d'autant plus facile pour le frelon. Les chercheurs s'emploient à trouver comment affaiblir le frelon asiatique, mais les moyens financiers manquent. Sur le terrain, les apiculteurs s'impatientent ; certains trouvent des astuces pour protéger leur rucher, mais aucune des solutions ne semble pour le moment être totalement satisfaisante.
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Sus à l'ennemi !
Aino ADRIAENS, AuteurAutrefois, les pullulations de campagnols n'étaient pas considérées comme un fléau car leurs prédateurs attitrés - hermines, belettes, rapaces... étaient largement présents dans les haies, bosquets et petits habitats en bordure des parcelles. Le campagnol est devenu la bête noire des jardiniers. Pas de solution miracle en perspective, mais une panoplie de stratégies, de techniques et de "trucs" plus ou moins efficaces, à combiner selon les situations. Sont recensés, dans cet article, les moyens de lutte préférés des jardiniers amateurs qui les ont testés : piégeage, présence d'un chat, plantes répulsives, grillage enterré, vibrations et ultrasons...
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Auxiliaires : Les araignées
Christian GLORIA, AuteurLes araignées peuvent être des auxiliaires de culture précieux puisque 40 à 70 % de leurs proies sont des ravageurs. Il en existe plus de 40 000 espèces à travers le monde, dont 1600 en France. Leur abondance est de 50 à 150 individus/m2, mais ce chiffre peut être multiplié par dix suivant les périodes de lannée. Elles sont sensibles à plusieurs types de produits phytosanitaires (pas que aux insecticides à large spectre) et au travail du sol. En agriculture biologique, le passage doutils pour le contrôle des adventices, comme la herse, porte préjudice aux araignées. Elles sont par contre favorisées par les couverts végétaux implantés sur une période longue et par la présence dendroits non fauchés. Les araignées ont également une grande capacité de déplacement : leffet favorable dun habitat semi-naturel (prairie, bois, haie) peut se faire ressentir jusquà 3000 m selon les espèces. Très sensibles à la modification de leur milieu, elles sont utilisées comme des espèces bio-indicatrices.
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L'élevage des volailles en agriculture biologique : Le parcours aménagé : Un outil au service d'un élevage performant
Aujourdhui, de plus en plus déleveurs saccordent sur limportance du parcours extérieur dans un élevage de volailles plein air. Sa fréquentation et loptimisation de son usage ont des répercussions positives à la fois à léchelle de lélevage, mais également à léchelle de la ferme et de son environnement. Il peut sintégrer au maillage écologique régional et participer au développement de la biodiversité locale. Bien aménagé, le parcours devient un élément interagissant avec lensemble de la ferme et de son territoire régional. Ce livret aborde également les facteurs qui influencent la fréquentation du parcours et sa valorisation par la volaille (l'âge et le premier accès au parcours, la durée de vie et la génétique, la taille des bandes...). L'aménagement des parcours est bien détaillé (agroforesterie, équipements...).
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Gestion de la courtilière ou taupe-grillon (Gryllotalpa gryllotalpa) en PPAM et maraîchage
Arnaud FURET, AuteurLa courtilière est un insecte ravageur qui peut occasionner dimportants dégâts sur les PPAM et sur les cultures maraîchères. Cet insecte est omnivore et préfère les sols meubles, frais et riches en humus où il peut plus facilement se nourrir. Les larves creusent des galeries en octobre pour hiverner et reprennent leur activité au printemps. Cest à ce moment quelles occasionnent le plus de dégâts car elles se déplacent sans faire de détours. Elles perturbent ainsi les semis et sectionnent les racines des cultures. Pour sen prémunir, il est possible dappliquer des méthodes de lutte préventives : favoriser les ennemis naturels de la courtilière (huppes, pics verts, hérissons ) ; éloigner les tas de fumier et de compost des parcelles ; arrêter loccultation et le paillage dans les parcelles infestées car ces pratiques favorisent son maintien. Concernant la lutte directe, il est possible de réaliser du piégeage (différentes méthodes sont détaillées dans larticle en fonction de la période de piégeage) et de détruire les nids. Il est également possible dutiliser des produits de lutte biologique, mais leur efficacité est variable et leur coût est non négligeable.
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Pour une vraie reconnaissance du pastoralisme
Inès HEEREN, AuteurCet article est un plaidoyer en faveur du pastoralisme. Alors que lélevage pastoral est pertinent dun point de vue économique, quil fait vivre des territoires isolés et quil répond à plusieurs enjeux sociétaux (résilience, bien-être animal, respect de lenvironnement, etc ), les éleveurs ont peur quil disparaisse en raison de la prédation et des modifications de la PAC. Pour illustrer cette crainte, un encart présente le cas de Myriam Arnaudy et Alban Léonard, éleveurs de brebis dans les Bouches-du-Rhône. Ils ont un troupeau de 400 brebis Mérinos dArles et de chèvres Angora, qui pâturent sur 300 ha de garrigue provençale. La PAC représente 60% de leur chiffre daffaires et ils ne pourront pas continuer si les subventions venaient à sarrêter.
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La protection contre le mulot en agriculture biologique
Gonçalo GONCALVES, AuteurLes mulots, rongeurs granivores voire omnivores, peuvent être à l'origine de dégâts importants en maraîchage, notamment sur les légumes racines et au niveau des collets des autres plantes. Comme d'autres rongeurs, ils apprécient particulièrement les grandes prairies, notamment permanentes et avec peu ou pas de travail du sol, d'autant plus que ces grandes étendues herbagères, sans éléments paysagers particuliers tels que des haies ou des bosquets, ne favorisent pas leurs prédateurs naturels. En agriculture biologique, la prévention contre le mulot repose pourtant essentiellement sur la présence de ces prédateurs que sont les rapaces, les renards, ou encore les belettes, fouines, chats, etc. La lutte directe est également autorisée par le règlement RCE 834/2007 : utilisation de pièges, de raticides (uniquement dans les pièges qui se referment pour éviter tout contact avec le sol, ou avec des denrées alimentaires), d'ultrasons ou encore de répulsifs (purin de sureau, tourteau de ricin...).
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Les auxiliaires au jardin : Une solution alternative aux pesticides
La plupart des problèmes de ravageurs que tout jardinier rencontre peuvent trouver une solution basée sur l'action de leurs prédateurs et parasites. En effet, aucune espèce vivante n'est indemne d'ennemis se nourrissant à ses dépens et qui contribuent à maintenir ses populations à un niveau raisonnable. Mais qui mange qui ? Ce petit guide permet de mieux connaître les petites bêtes qui nous entourent, de comprendre leur rôle, de savoir comment les utiliser au jardin et par quels moyens favoriser leur présence pour protéger les cultures (haies, micro-milieux, fleurs, nichoirs...). Une quinzaine d'auxiliaires sont présentés (araignées, perce-oreille, punaises, carabes, coccinelles, syrphes, crapaud, hérisson, chauve-souris...).
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Les lombrics, des alliés à choyer
Xavier DELBECQUE, AuteurLes lombrics représentent la majorité de la biomasse des sols et sont des alliés pour garantir la fertilité de ces derniers. Lenherbement des vignes reste la pratique la plus favorable à leur développement. Daniel Cluzeau, enseignant-chercheur spécialisé sur ces ingénieurs du sol, est interviewé sur leur utilité dans la vigne : quel est lintérêt de se pencher sur la présence de vers de terre dans ses vignes ? Comment faire pour optimiser leur installation dans ses parcelles ? Le lâcher de lombrics est-il intéressant en viticulture ? Quel est limpact du cuivre sur ces populations et comment les préserver ? Est-ce que le ver plat exotique (prédateur des lombrics), récemment introduit en France, représente un danger pour nos écosystèmes ?
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Des perchoirs pour les rapaces
Christian GLORIA, AuteurAgriculteur en grandes cultures conventionnelles dans la Beauce (Loiret), Anthony Frison a fait le choix de la régulation naturelle pour limiter la présence, et donc l'impact économique, des campagnols sur ses parcelles. Celles-ci sont conduites en non-labour depuis six ans. Pour favoriser la présence de rapaces (chouette effraie, faucon crécerelle...), Anthony a installé des perchoirs amovibles dans ses parcelles. Il les enlève pour réaliser les travaux sur les cultures. Combinée à des pratiques culturales défavorables à la présence des campagnols, ainsi qu'à l'installation d'habitats pour d'autres prédateurs (amas de pierres pour les belettes), cette pratique permet de maintenir un niveau de population de campagnols acceptable sur les 240 hectares de l'exploitation.
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Araignées, amies des jardiniers
Denis PEPIN, AuteurAraignée-crabe (Thomisidae), Pisaure admirable (Pisaura mirabilis), Araignée-loup (Lycosidae), Saltique, Epeire diadème... , on compte environ 1 600 espèces d'araignées, rien qu'en France. Leurs murs carnassières les rendent bien utiles quand elles s'attaquent aux ravageurs des cultures dans les vergers et les jardins. Les araignées ont un rôle écologique de premier plan. Plusieurs équipes de chercheurs et d'ingénieurs (CTIFL, INRA, Université de Rennes) étudient le grand intérêt des araignées pour la régulation des ravageurs de cultures (céréales, maraîchage) et des arbres fruitiers. Au jardin, il est possible de favoriser leur présence en installant certaines fleurs vivaces près des plantes à protéger (fourniture de supports pour leurs toiles et leurs cocons de ponte), en conservant les paillis de feuilles mortes, les pierres ou les bûches... autant de refuges possibles lors des opérations de taille et d'entretien des fruitiers.
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Avian pest control in vineyards is driven by interactions between bird functional diversity and landscape heterogeneity
Luc BARBARO, Auteur ; Adrien RUSCH, Auteur ; Evalyne W. MUIRURI, Auteur ; ET AL., AuteurLes oiseaux insectivores sont de plus en plus reconnus pour les services qu'ils fournissent aux agroécosystèmes. Les effets interactifs de la structure de la communauté des oiseaux et de l'hétérogénéité de l'habitat sur la lutte contre les insectes dans les échelles spatiales ont rarement été explorés. Un échantillonnage de communautés d'oiseaux et une évaluation de la prédation aviaire sur des proies en plastique, en tant que vecteur du contrôle des larves de ravageurs de lépidoptères, dans 20 vignobles du Sud-Ouest de la France aux caractéristiques différentes, ont été réalisés. Les mesures de la diversité fonctionnelle et les caractères dans la communauté ont été calculés pour les communautés d'oiseaux en fonction d'une table de caractéristiques d'espèces. Des modèles mixtes ont été utilisés pour tester les effets en interrelation de l'hétérogénéité de l'habitat et de la diversité fonctionnelle des oiseaux sur les taux de prédation des proies fictives par les oiseaux. Contrairement aux attentes, la diversité fonctionnelle des oiseaux a diminué avec une hétérogénéité à l'échelle du paysage, mais elle était plus élevée dans les vignobles ayant des structures du couvert hétérogènes. En revanche, les insectivores qui chassent sur le feuillage étaient plus abondants dans les paysages ayant plus d'habitats semi-naturels. En conséquence, la prédation aviaire sur les proies en plastique augmentait avec l'uniformité fonctionnelle des oiseaux à la fois dans des vignobles plus hétérogènes et dans des mosaïques de paysage avec plus d'habitats semi-naturels.