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L'élevage des volailles en agriculture biologique : Le parcours aménagé : Un outil au service d'un élevage performant
Aujourdhui, de plus en plus déleveurs saccordent sur limportance du parcours extérieur dans un élevage de volailles plein air. Sa fréquentation et loptimisation de son usage ont des répercussions positives à la fois à léchelle de lélevage, mais également à léchelle de la ferme et de son environnement. Il peut sintégrer au maillage écologique régional et participer au développement de la biodiversité locale. Bien aménagé, le parcours devient un élément interagissant avec lensemble de la ferme et de son territoire régional. Ce livret aborde également les facteurs qui influencent la fréquentation du parcours et sa valorisation par la volaille (l'âge et le premier accès au parcours, la durée de vie et la génétique, la taille des bandes...). L'aménagement des parcours est bien détaillé (agroforesterie, équipements...).
Gestion de la courtilière ou taupe-grillon (Gryllotalpa gryllotalpa) en PPAM et maraîchage
Arnaud FURET, AuteurLa courtilière est un insecte ravageur qui peut occasionner dimportants dégâts sur les PPAM et sur les cultures maraîchères. Cet insecte est omnivore et préfère les sols meubles, frais et riches en humus où il peut plus facilement se nourrir. Les larves creusent des galeries en octobre pour hiverner et reprennent leur activité au printemps. Cest à ce moment quelles occasionnent le plus de dégâts car elles se déplacent sans faire de détours. Elles perturbent ainsi les semis et sectionnent les racines des cultures. Pour sen prémunir, il est possible dappliquer des méthodes de lutte préventives : favoriser les ennemis naturels de la courtilière (huppes, pics verts, hérissons ) ; éloigner les tas de fumier et de compost des parcelles ; arrêter loccultation et le paillage dans les parcelles infestées car ces pratiques favorisent son maintien. Concernant la lutte directe, il est possible de réaliser du piégeage (différentes méthodes sont détaillées dans larticle en fonction de la période de piégeage) et de détruire les nids. Il est également possible dutiliser des produits de lutte biologique, mais leur efficacité est variable et leur coût est non négligeable.
Pour une vraie reconnaissance du pastoralisme
Inès HEEREN, AuteurCet article est un plaidoyer en faveur du pastoralisme. Alors que lélevage pastoral est pertinent dun point de vue économique, quil fait vivre des territoires isolés et quil répond à plusieurs enjeux sociétaux (résilience, bien-être animal, respect de lenvironnement, etc ), les éleveurs ont peur quil disparaisse en raison de la prédation et des modifications de la PAC. Pour illustrer cette crainte, un encart présente le cas de Myriam Arnaudy et Alban Léonard, éleveurs de brebis dans les Bouches-du-Rhône. Ils ont un troupeau de 400 brebis Mérinos dArles et de chèvres Angora, qui pâturent sur 300 ha de garrigue provençale. La PAC représente 60% de leur chiffre daffaires et ils ne pourront pas continuer si les subventions venaient à sarrêter.
La protection contre le mulot en agriculture biologique
Gonçalo GONCALVES, AuteurLes mulots, rongeurs granivores voire omnivores, peuvent être à l'origine de dégâts importants en maraîchage, notamment sur les légumes racines et au niveau des collets des autres plantes. Comme d'autres rongeurs, ils apprécient particulièrement les grandes prairies, notamment permanentes et avec peu ou pas de travail du sol, d'autant plus que ces grandes étendues herbagères, sans éléments paysagers particuliers tels que des haies ou des bosquets, ne favorisent pas leurs prédateurs naturels. En agriculture biologique, la prévention contre le mulot repose pourtant essentiellement sur la présence de ces prédateurs que sont les rapaces, les renards, ou encore les belettes, fouines, chats, etc. La lutte directe est également autorisée par le règlement RCE 834/2007 : utilisation de pièges, de raticides (uniquement dans les pièges qui se referment pour éviter tout contact avec le sol, ou avec des denrées alimentaires), d'ultrasons ou encore de répulsifs (purin de sureau, tourteau de ricin...).
Les auxiliaires au jardin : Une solution alternative aux pesticides
La plupart des problèmes de ravageurs que tout jardinier rencontre peuvent trouver une solution basée sur l'action de leurs prédateurs et parasites. En effet, aucune espèce vivante n'est indemne d'ennemis se nourrissant à ses dépens et qui contribuent à maintenir ses populations à un niveau raisonnable. Mais qui mange qui ? Ce petit guide permet de mieux connaître les petites bêtes qui nous entourent, de comprendre leur rôle, de savoir comment les utiliser au jardin et par quels moyens favoriser leur présence pour protéger les cultures (haies, micro-milieux, fleurs, nichoirs...). Une quinzaine d'auxiliaires sont présentés (araignées, perce-oreille, punaises, carabes, coccinelles, syrphes, crapaud, hérisson, chauve-souris...).
Les lombrics, des alliés à choyer
Xavier DELBECQUE, AuteurLes lombrics représentent la majorité de la biomasse des sols et sont des alliés pour garantir la fertilité de ces derniers. Lenherbement des vignes reste la pratique la plus favorable à leur développement. Daniel Cluzeau, enseignant-chercheur spécialisé sur ces ingénieurs du sol, est interviewé sur leur utilité dans la vigne : quel est lintérêt de se pencher sur la présence de vers de terre dans ses vignes ? Comment faire pour optimiser leur installation dans ses parcelles ? Le lâcher de lombrics est-il intéressant en viticulture ? Quel est limpact du cuivre sur ces populations et comment les préserver ? Est-ce que le ver plat exotique (prédateur des lombrics), récemment introduit en France, représente un danger pour nos écosystèmes ?
Des perchoirs pour les rapaces
Christian GLORIA, AuteurAgriculteur en grandes cultures conventionnelles dans la Beauce (Loiret), Anthony Frison a fait le choix de la régulation naturelle pour limiter la présence, et donc l'impact économique, des campagnols sur ses parcelles. Celles-ci sont conduites en non-labour depuis six ans. Pour favoriser la présence de rapaces (chouette effraie, faucon crécerelle...), Anthony a installé des perchoirs amovibles dans ses parcelles. Il les enlève pour réaliser les travaux sur les cultures. Combinée à des pratiques culturales défavorables à la présence des campagnols, ainsi qu'à l'installation d'habitats pour d'autres prédateurs (amas de pierres pour les belettes), cette pratique permet de maintenir un niveau de population de campagnols acceptable sur les 240 hectares de l'exploitation.
Araignées, amies des jardiniers
Denis PEPIN, AuteurAraignée-crabe (Thomisidae), Pisaure admirable (Pisaura mirabilis), Araignée-loup (Lycosidae), Saltique, Epeire diadème... , on compte environ 1 600 espèces d'araignées, rien qu'en France. Leurs murs carnassières les rendent bien utiles quand elles s'attaquent aux ravageurs des cultures dans les vergers et les jardins. Les araignées ont un rôle écologique de premier plan. Plusieurs équipes de chercheurs et d'ingénieurs (CTIFL, INRA, Université de Rennes) étudient le grand intérêt des araignées pour la régulation des ravageurs de cultures (céréales, maraîchage) et des arbres fruitiers. Au jardin, il est possible de favoriser leur présence en installant certaines fleurs vivaces près des plantes à protéger (fourniture de supports pour leurs toiles et leurs cocons de ponte), en conservant les paillis de feuilles mortes, les pierres ou les bûches... autant de refuges possibles lors des opérations de taille et d'entretien des fruitiers.
Avian pest control in vineyards is driven by interactions between bird functional diversity and landscape heterogeneity
Luc BARBARO, Auteur ; Adrien RUSCH, Auteur ; Evalyne W. MUIRURI, Auteur ; ET AL., AuteurLes oiseaux insectivores sont de plus en plus reconnus pour les services qu'ils fournissent aux agroécosystèmes. Les effets interactifs de la structure de la communauté des oiseaux et de l'hétérogénéité de l'habitat sur la lutte contre les insectes dans les échelles spatiales ont rarement été explorés. Un échantillonnage de communautés d'oiseaux et une évaluation de la prédation aviaire sur des proies en plastique, en tant que vecteur du contrôle des larves de ravageurs de lépidoptères, dans 20 vignobles du Sud-Ouest de la France aux caractéristiques différentes, ont été réalisés. Les mesures de la diversité fonctionnelle et les caractères dans la communauté ont été calculés pour les communautés d'oiseaux en fonction d'une table de caractéristiques d'espèces. Des modèles mixtes ont été utilisés pour tester les effets en interrelation de l'hétérogénéité de l'habitat et de la diversité fonctionnelle des oiseaux sur les taux de prédation des proies fictives par les oiseaux. Contrairement aux attentes, la diversité fonctionnelle des oiseaux a diminué avec une hétérogénéité à l'échelle du paysage, mais elle était plus élevée dans les vignobles ayant des structures du couvert hétérogènes. En revanche, les insectivores qui chassent sur le feuillage étaient plus abondants dans les paysages ayant plus d'habitats semi-naturels. En conséquence, la prédation aviaire sur les proies en plastique augmentait avec l'uniformité fonctionnelle des oiseaux à la fois dans des vignobles plus hétérogènes et dans des mosaïques de paysage avec plus d'habitats semi-naturels.
Manuel des bergers d'alpage
Olivier TURQUIN, Auteur ; Catherine BEKKAR, Auteur ; Lucie MARECHAL, Auteur ; ET AL., Auteur | ENTREPIERRES (Chez Olivier Turquin, Le Village - Vilhosc, 04 200, FRANCE) : ASSOCIATION ASPIR | 2017Ce manuel propose des repères pour les bergers débutants. Il est le fruit d'un travail collectif d'une centaine de contributeurs, pour la plupart bergers, techniciens et chercheurs expérimentés. Il a pour objectif principal de partager les connaissances essentielles pour exercer le métier de berger, en particulier dans les Alpes françaises, mais s'adresse aussi aux amateurs de montagne, de pastoralisme et d'alpage. Exercer le métier de berger en alpage mobilise beaucoup de connaissances, de savoir-faire, de compétences combinant techniques et valeurs, innovations et traditions. C'est aussi faire preuve de prudence, d'humilité, de respect de soi et des autres, d'amour et de soins pour les brebis qui leur sont confiées par leurs éleveurs. Même s'il est avéré que le métier de berger s'acquiert au moins autant par l'expérience que par la lecture, les apprentis bergers et leurs collègues plus expérimentés trouveront, au fil des pages, nombre d'informations utiles pour aborder l'estive avec sérénité, mais aussi de quoi conforter le plaisir, la fierté, voire la passion qu'ils éprouvent à garder leur troupeau en alpage. L'ouvrage comprend aussi des informations sur le droit du travail, un annuaire des formations et des acteurs pastoraux, des conseils en matière de risques, de responsabilité et d'accidents.
Des rapaces contre les campagnols
Céline ZAMBUJO, Auteur ; Maude LE CORRE, AuteurD'après une enquête réalisée par le GIS Fruits, le campagnol est un ravageur important aux yeux des arboriculteurs français. Pour réduire la pression de ce rongeur, et donc son impact sur les cultures, favoriser la présence de rapaces est une piste intéressante. En effet, ces oiseaux sont les principaux prédateurs du campagnol. Cet article dresse le portrait des rapaces à favoriser, qu'il s'agisse d'espèces généralistes, avec un régime alimentaire opportuniste (buse variable, faucon crécerelle, chouette hulotte, chouette chevêche), ou d'espèces spécialistes, attirées par des proies précises (effraie des clochers, hibou moyen duc, busard Saint-Martin et busard cendré).
Des vignes sous l'aile des chauves-souris
Yohan CHARBONNIER, AuteurDepuis le printemps 2017, la LPO Aquitaine, en collaboration avec l'UMR santé et agroécologie du vignoble de l'Inra-Bordeaux sciences agro et le bureau d'études Eliomys, étudie la prédation des vers de la grappe par les chauves-souris dans le vignoble bordelais. Dans un premier temps, une analyse génétique des guanos (excréments) des prédateurs est réalisée afin d'y déceler des traces d'ADN de vers de la grappe, prouvant ainsi la capacité de prédation recherchée. Dans un second temps, la corrélation entre les pics d'émergence des ravageurs et l'activité de chasse des chauves-souris sera étudiée. Selon les résultats obtenus, ce projet pourra se poursuivre par l'identification d'actions favorables à la présence des chauves-souris dans les vignobles (éléments du paysage, pratiques agricoles, etc.).
Abeilles sauvages : Les connaître, les accueillir, les protéger
Cet ouvrage consacré aux abeilles mellifères sauvages comporte les parties suivantes : - L'abeille mellifère, une espèce sauvage en Europe (La longue histoire des abeilles ; Une origine controversée ; Une espèce très variable ; La diversité de l'abeille noire ; Les particularités de l'abeille noire ; Une bonne adaptation aux hivers froids ; Victime de la pollution génétique ; De nombreuses autres menaces ; Les atouts des colonies sauvages). - Mieux connaître la vie de l'abeille mellifère (Une société de castes ; Anatomie d'une ouvrière ; Un langage chimique complexe ; Danser pour communiquer ; Chauffage collectif ; De l'uf à l'adulte ; La carrière d'une ouvrière au sein du nid ; La carrière d'une ouvrière à l'extérieur ; Un plan de carrière plastique ; Les amours des abeilles ; L'essaimage, ou la naissance d'une colonie ; La construction du nid, indispensable investissement ; La reproduction de la colonie ; Vieillesse et mort d'une colonie). - Les besoins des abeilles mellifères sauvages (Le nectar et le miellat ; Le pollen ; L'eau et la propolis ; Botanique apicole ; Tableaux de la flore mellifère ; Les nids naturels des colonies sauvages ; Les nids dans les rochers et les bâtiments ; Les nids à l'air libre ; La cavité idéale). - Les défis que doit relever l'abeille mellifère (Les prédateurs ; Parasites et maladies ; Varroa, le destructeur ; Faut-il traiter contre le varroa ? ; Le frelon asiatique, la dernière catastrophe en date ; Faut-il piéger le frelon asiatique ; Les pesticides). - Adoptez des abeilles mellifères sauvages (Pourquoi un nichoir plutôt qu'une ruche ? ; Construisez un nichoir-tronc ; Construisez un nichoir à abeilles mellifères ; Comment repérer une colonie sauvage ? ; Comment faire le suivi d'une colonie sauvage ? ; Comment capter un essaim sauvage ? ; Comment cueillir un essaim ? ; Où placer votre nichoir ? ; Au trou de vol ; Les abeilles mellifères sauvages et la loi ; Toutes les abeilles doivent être aidées). - Pour aller plus loin.
Les animaux utiles au jardin : Guide de lutte biologique
Il est important de sensibiliser le grand public à la lutte biologique et de l'accompagner dans une meilleure connaissance de celle-ci dans les jardins. Cet ouvrage fait le point sur les différents aspects de cette lutte pour le jardinier amateur. L'auteur présente tout d'abord les principes de la lutte biologique, son histoire, ses grandes réussites mais aussi ses limites et ses dangers. Une deuxième partie est consacrée aux auxiliaires sauvages déjà présents dans le jardin et qu'il est possible de favoriser pour augmenter la défense passive des cultures. Cette protection préventive doit en effet être effectuée avant qu'une crise ne se déclare. La troisième partie présente des auxiliaires d'élevage à relâcher dans le jardin ou dans la serre et disponibles à la vente pour les jardiniers amateurs. Il s'agit alors d'une action de défense qui doit être déclenchée dès le début de la pullulation de ravageurs non contrôlée par les auxiliaires sauvages du jardin. Chaque auxiliaire ou groupe d'auxiliaires est présenté sur une double page sous forme de fiche. En fin d'ouvrage, le lecteur trouvera un tableau récapitulatif des problèmes et des solutions, une petite bibliographie, une liste d'adresses des fournisseurs d'auxiliaires ou de nichoirs et abris, ainsi qu'un index des animaux et des plantes. Ce livre apporte, de façon claire, conseils avisés, trucs et astuces à appliquer facilement chez soi.
Bêlements de chèvres et ruses de corbeaux contre oiseaux de proie
Ursina STEINER, AuteurLes poules élevées en plein air représentent des proies de premier choix pour les rapaces. Face à un certain manque d'efficacité des objets vendus dans le commerce pour faire fuir ces derniers (guirlandes de couleur, boules réfléchissantes, faux rapaces en plastique...), des aviculteurs allemand et suisse ont su faire preuve d'ingéniosité. En plus des coqs d'alarme, recommandés par le cahier des charges de Bio Suisse et qui, par leur cri, préviennent leurs congénères du danger imminent, Katja et Dennis Hartmann ont introduit dans leurs poulaillers des chèvres équipées de clochettes. Rudolf Hauser, lui, a "apprivoisé" un couple de corneilles. Les chèvres, par leur activité importante dans la journée, dissuadent les rapaces d'attaquer. Les corneilles, quant à elles, défendent leur territoire, et donc le poulailler, et font fuir les oiseaux prédateurs.