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Lutte biologique par conservation : Favoriser les prédateurs naturels en vergers
Myriam GOULETTE, AuteurLe Ctifl a édité, fin 2012, un ouvrage qui synthétise l'ensemble des connaissances actuelles sur le contrôle biologique « naturel » des ravageurs, intitulé « Biodiversité et régulation des ravageurs en arboriculture fruitière » et co-rédigé par Jean-Michel Ricard. Cette lutte, transversale à l'agriculture biologique et conventionnelle, consiste non pas à lâcher des auxiliaires mais plutôt à favoriser la présence de prédateurs naturels tels que les chauves-souris, les oiseaux, les araignées Les outils de recherche récents ont permis de mesurer l'activité des prédateurs à travers l'analyse de leur régime alimentaire, et ainsi de montrer leur bonne efficacité. L'ouvrage du Ctifl donne également quelques conseils d'aménagement et de gestion des infrastructures agro-écologiques favorisant la présence des prédateurs auxiliaires.
Les méthodes de lutte alternative contre le campagnol provençal
Claude TRONEL, Auteur ; Matthieu BOUNIOL, AuteurLe campagnol provençal est l'un des principaux ravageurs en verger dans le sud de la France. Ce mammifère essentiellement souterrain se nourrit des racines des arbres fruitiers, ce qui les affaiblit et réduit les calibres des fruits. On repère sa présence par les tumulus de terre qu'il rejette en creusant son terrier. Son potentiel de reproduction est élevé : les femelles ont 5 à 7 portées de 2 à 3 jeunes par an. Le campagnol provençal peut donc coloniser un verger en quelques mois. Par conséquent, il est nécessaire de mettre en uvre des techniques préventives pour limiter la colonisation du verger : aménagements en faveur des prédateurs, travail du sol, maintien d'un sol nu ou couvert ras, plantation de préférence en février, etc. Plusieurs protections alternatives du verger sont présentées. La barrière de piégeage Standby®, composée d'un grillage et de pièges, est un système de lutte passive pour limiter les flux migratoires de jeunes adultes. Le piège Topcat®, placé dans des galeries, permet de piéger les adultes et jeunes campagnols présents sur la parcelle, mais le temps de piégeage peut vite devenir conséquent. Enfin, Rodenator® permet d'injecter un mélange explosif dans les galeries dont l'onde de choc tue les campagnols sur le coup et détruit les galeries. L'efficacité de ces procédés est difficile à quantifier, mais des résultats d'évaluation sont attendus dans les prochaines années. D'ores et déjà, il est recommandé de combiner différentes méthodes pour augmenter l'efficacité.
Pratiques agricoles favorisant la répression des ravageurs des cultures par leurs prédateurs naturels
La lutte biologique conservative est un outil de gestion des ennemis de cultures. Cette méthode se base sur la répression des ravageurs par leurs prédateurs naturels. Cette étude s'était donnée pour objectif de faire une revue des recherches menées sur les pratiques agricoles qui peuvent favoriser la lutte biologique conservative et sur leurs applications potentielles aux principales cultures de l'Est du Canada, à l'exception des cultures maraîchères. Selon les documents consultés, cette méthode nécessite une connaissance des populations des ennemis naturels afin de créer les conditions pour une bonne diversité. Sinon, les interventions risquent d'augmenter le nombre de ravageurs et peuvent créer une interaction proie-proie négative. Certains aménagements de champ, comme les abris, des aires d'hibernation et de reproduction, permettent un développement des insectes nuisibles à l'extérieur des parcelles. Ces abris semi-naturels regroupent une grande variété d'ennemis naturels et 50 % en sont dépendants dans leur cycle de développement. La rotation des cultures, les cultures intercalaires, les bandes alternées, les couvre-sols de mauvaises herbes et des friches aménagées sont des pratiques agricoles qui favorisent l'implantation des ennemis naturels dans le champ pour les cultures annuelles. Pour les cultures pérennes, les techniques recommandées sont le paillis vivant, les vergers mixtes et les cultures intercalaires de plantes annuelles. Toutes ces interventions, notamment l'utilisation des zones non cultivées en périphérie des champs, doivent s'accompagner du bon choix d'espèce et du bon habitat. Ces conclusions provenant des études inventoriées montrent que certaines pratiques peuvent favoriser la lutte biologique conservative. Par contre, elles ne permettent pas de dire si ce mode de répression peut, à lui seul, être économiquement avantageux. D'autres études sont nécessaires afin d'évaluer la lutte conservative dans sa globalité.
Les auxiliaires de la vigne
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches thématiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "Les auxiliaires de la vigne". Elle présente : - Les coccinelles ; - Les typhlodromes ; - Les chrysopes ; - Les forficules ; - Les carabes ; - Les punaises prédatrices ; - Les araignées ; - Les parasitoïdes.
Effet des bandes alternées sur la dynamique des insectes ravageurs du blé et de leurs ennemis naturels sous régie biologique
Un aménagement en bandes alternées de différentes cultures peut apporter de nombreux avantages agronomiques et économiques, tels qu'une diminution de l'érosion, une meilleure conservation de l'eau, une meilleure photosynthèse sur les bords de parcelles ainsi qu'une réduction des maladies et ravageurs. Une étude québécoise a démontré que des bandes alternées de blé, maïs, soya et vesce présentaient une réduction de l'abondance du puceron du soya dans les bandes de soya ainsi qu'un meilleur contrôle par les ennemis naturels, particulièrement les parasitoïdes. L'objectif du projet était d'évaluer l'effet des bandes alternées (blé soya et maïs) de 18 et 36 m de large sur la dynamique des ravageurs du blé et de leurs ennemis naturels.
Lutte contre les campagnols : Réinvitons la prédation naturelle dans nos champs
Cécile WALIGORA, AuteurCet article présente les principaux moyens à mettre en uvre pour lutter efficacement contre les campagnols, aussi bien le campagnol des champs que le campagnol terrestre. Parmi les facteurs qui favorisent le développement de ces deux espèces, il y a avant tout les pratiques : les espaces ouverts, sans ou avec peu de haies, d'arbres ou un faible travail du sol favorisant le maintien d'une couverture végétale favorable car offrant gîte et couvert. Le moyen le plus efficace et durable est de favoriser le retour de la prédation. Parmi les prédateurs les plus efficaces, notons le renard, puis les rapaces. Offrir des conditions d'accueil plus favorables à ces animaux permet de lutter efficacement contre les campagnols, sachant par exemple qu'un renard, très friand de ces animaux, peut consommer en 6 000 et 8 000 campagnols par an. Ainsi, certains cantons de Franche-Comté, en cas de pullulation de campagnols, interdisent la chasse aux renards. Certains agriculteurs installent des perchoirs pour les rapaces pour les inciter à venir chasser sur leurs parcelles. Ces mesures en faveur de la prédation peuvent être complétées par un travail du sol raisonné. Par contre, les luttes basées sur les seuls moyens humains (poisons, gaz) ont montré leurs limites associées à des coûts importants, sans aucune durabilité.
Predation of Codling Moth Eggs is Affected by Pest Management Practices at Orchard and Landscape Levels
Lino B. MONTEIRO, Auteur ; Claire LAVIGNE, Auteur ; Benoît RICCI, Auteur ; ET AL., AuteurLa lutte biologique dans les productions fruitières est basée, entre autres, sur la présence d'ennemis naturels dans les vergers. Cependant, ce contrôle par les prédateurs est difficile à évaluer et très variable. Des chercheurs ont voulu identifier des facteurs qui influencent la présence de ces prédateurs naturels dans douze vergers de France. Des pièges ont été placés dans des vergers en régies biologique et conventionnelle afin de déterminer la prédation d'ufs de carpocapse de la pomme par des insectes suceurs, des insectes broyeurs ou des parasitoïdes. Les produits phytosanitaires utilisés pour le contrôle des ennemis de cultures dans les vergers à l'essai ont eu des effets néfastes sur les populations de prédateurs naturels dans tous les cas (biologique ou conventionnel). Les pièges ont été placés à deux périodes pendant l'été soit en juin et en août. En moyenne, 12,4 % des ufs ont été attaqués en juin et 48,3 % août. La prédation des ufs a été légèrement supérieure dans les vergers en régies biologiques. La proximité à des haies brise-vent ou des bandes de végétation n'a pas influencé la prédation des ufs de carpocapse dans les deux systèmes de régie. Le seul facteur environnemental des vergers qui a influencé les populations de prédateurs est la proportion de vergers conventionnels à proximité du verger à l'essai (50 m ou 100 m). Il semble que le principal facteur identifié affectant les populations de prédateurs naturels est l'utilisation de produits phytosanitaires contre les ravageurs dans les productions fruitières.
Protection des troupeaux contre la prédation
Les grands prédateurs sauvages se développent en France depuis deux décennies dans les Alpes, le Jura, les Pyrénées et gagnent aujourd'hui les Vosges et le Massif central. Ils entrent inévitablement en confrontation directe avec des formes d'élevage qui se sont déployées en leur absence, dans un contexte socio-économique de main d'uvre devenue rare et chère dans les exploitations. Face à une prédation en augmentation rapide, les éleveurs doivent protéger leurs troupeaux en tenant compte des conditions et limites de mise en oeuvre, et des contraintes engendrées pour le triptyque que constituent l'animal, le milieu naturel et le travailleur. Les connaissances acquises sont majoritairement issues du massif alpin et des systèmes d'élevage ovins allaitants confrontés aux loups. Mais le présent ouvrage explore aussi la diversité des systèmes d'élevage ovins, caprins, bovins, face aux différents prédateurs (loups, lynx, ours, chiens divagants). Dans tous les cas, les outils de protection décrits sont les mêmes. Par contre, leur mise en uvre, leur efficacité, les contraintes qu'ils engendrent, dépendent des contextes de prédation et d'élevage. La protection des troupeaux relève d'une démarche globale. Elle nécessite pour cela de disposer de diagnostics individualisés, d'une boîte à outils garnie d'une diversité de solutions à combiner selon les cas, enfin d'une action d'accompagnement des exploitations et d'aménagement, raisonnée en fonction des spécificités d'un territoire. Vingt ans après l'arrivée des loups en France, cette synthèse est plus nécessaire que jamais : tous les acteurs concernés font face à deux réalités incontournables ; la première, c'est que la présence des prédateurs sauvages est un phénomène durable dans la société contemporaine ; la deuxième, c'est que tous les systèmes d'élevage et toutes les exploitations n'auront pas la même capacité d'y faire face, aussi bien réfléchis que soient les dispositifs publics.
Using organic-certified rather than synthetic pesticides may not be safer for biological control agents : Selectivity and side effects of 14 pesticides on the predator Orius laevigatus
Antonio BIONDI, Auteur ; Nicolas DESNEUX, Auteur ; Gaetano SISCARO, Auteur ; ET AL., AuteurL'Orius laevigatus est un prédateur naturel de nombreux arthropodes, dont le thrips, utilisé dans les programmes de protection intégrée sur diverses cultures. L'évaluation de la compatibilité entre l'activité de ce prédateur et les différents pesticides pouvant être utilisés est un élément clé pour la réussite de ces stratégies de lutte. Dans cette étude, 14 pesticides dont 6 autorisés en agriculture biologique, ont été testés en laboratoire. Trois critères ont été mesurés : la persistance des produits après leur application, l'effet sur la capacité de reproduction des Orius laevigatus, et le taux de mortalité dans les populations de ce prédateur. Les résultats montrent que des produits autorisés en AB peuvent être toxiques pour Orius laevigatus (abamectine, spinosad, emamectine). En revanche, d'autres produits utilisés en AB ont montré une faible toxicité (azadirachtine, borax, Bacillus thuringiensis). L'article conclut sur la nécessité de renforcer la classification, certains produits bio pouvant être parfois plus toxiques que des produits synthétiques. Ainsi, cette étude met en avant la nécessité de faire d'autres essais, notamment en plein champ, mais surtout de prendre en compte non seulement les effets létaux mais également sub-létaux (effet de la persistance de résidus de pesticides sur la capacité de reproduction des agents de lutte biologique ) pour la sélection de pesticides et le choix des périodes d'application dans le cadre de programmes de protection intégrée.
Dossier : Protection intégrée
Guy DUBON, Auteur ; Franck VIAL, AuteurCe dossier porte sur la lutte intégrée en maraîchage. Il compte trois articles. Le premier fait un état des lieux de l'utilisation de la lutte intégrée en France, de ses avantages et de son frein principal, son coût. Néanmoins, ce type de lutte pour maîtriser les ravageurs se développe globalement en France, sur de plus en plus de productions, même si la tomate reste la culture ayant recours le plus souvent à cette technique. L'article précise le besoin de développer de nouvelles stratégies s'appuyant sur une approche globale des systèmes, notamment en menant de front la réflexion sur la conduite culturale et la protection contre les ravageurs. Le second article présente un programme en cours mené par l'INRA pour étudier la présence d'auxiliaires naturels, issus de l'environnement, dans des cultures sous tunnels et leurs avantages pour la production. L'idée est de voir ici comment utiliser au mieux les ressources environnementales naturelles dans la maîtrise des ravageurs. Enfin, le dernier article présente les principaux auxiliaires utilisés en maraîchage, aussi bien prédateurs que parasitoïdes. Pour chaque espèce, sont précisés ses intérêts et un tableau reprend les principales périodes d'activité de ces auxiliaires.
Évaluation de deux prédateurs aphidiphages dans le cadre d'un programme de lâchers de trichogrammes contre la pyrale du maïs en culture de poivrons
Maxime LEFEBVRE, Auteur ; Josée BOISCLAIR, Auteur ; Francine PELLETIER, Auteur ; ET AL., Auteur | SAINT-HYACINTHE (3300 Rue Sicotte, C. P. 480, J2S 7B8, CANADA) : IRDA (Institut de recherche et de développement en agroenvironnement) | 2011La lutte biologique à l'aide de trichogrammes pourrait remplacer l'utilisation d'insecticides chimiques pour contrôler le principal ravageur du poivron : la pyrale du maïs. Il arrive qu'en l'absence d'interventions chimiques, d'autres insectes nuisibles prolifèrent, dont les pucerons qui peuvent occasionner d'importants dommages. Cette étude a permis de dresser un portrait de l'importance relative et de la dynamique des espèces de pucerons présentes dans les champs de poivrons. En 2009, sur le site de Saint-Paul-d'Abbotsford, l'espèce de puceron majoritairement observée était le puceron du nerprun, Aphis nasturtii, reconnu pour être présent dans la culture du poivron. En 2010, sur le site de l'IRDA, l'espèce la plus abondante était le puceron de la pomme de terre Macrosiphum euphorbiae (57,1 %), suivi de A. nasturtii (25,4 %), du puceron vert du pêcher, Myzus persicae (13,8 %), du puceron du haricot,A.fabae (2,0 %) puis du puceron du melon,A. gossypii (0,16 %). Étant donné les faibles niveaux d'infestations de pucerons au moment des lâchers de prédateurs, cette étude n'a pas permis de mettre en évidence l'impact de Aphidoletes aphidimyza et de Hippodamia convergens sur les populations de pucerons dans le poivron. Même en procédant à plusieurs infestations répétées de Myzus persicae, les populations de pucerons n'ont pu s'établir et se maintenir. Pour les deux années d'expérimentation, les coccinelles ont représenté le groupe de prédateurs le plus fréquemment observé. En 2009, les espèces les plus communément observées à Saint-Paul-d'Abbotsford ont été la coccinelle maculée Coleomegilla maculata et la coccinelle à 14 points Propylea quatuordecimpunctata. En 2010, la coccinelle à 14 points et la coccinelle asiatique Harmonia axyridis ont été les plus abondantes sur le site de l'IRDA à Saint-Hyacinthe. D'autres ennemis naturels tels que des diptères prédateurs, des neuroptères et des punaises prédatrices étaient également présents. Cette étude démontre un bon contrôle naturel des pucerons par la guilde des prédateurs aphidiphages. L'utilisation de filets de protection a en outre démontré qu'en l'absence d'ennemis naturels les populations aphidiennes ne sont pas sous contrôle.
La faune auxiliaire des vignobles de France
Gilles SENTENAC, Auteur ; Henri-Pierre ABERLENC, Auteur ; Camila ANDRADE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 10 (8 Cité Paradis, 75 493, FRANCE) : ÉDITIONS FRANCE AGRICOLE | 2011Il existe actuellement une volonté professionnelle, politique, citoyenne pour limiter l'utilisation des produits phytopharmaceutiques afin de respecter au mieux les composantes principales du milieu dans lequel nous vivons. L'accès aux méthodes alternatives, comme la lutte biologique, peut aider à la réalisation de cet objectif. Le présent livre, qui peut être lu en continu ou abordé de manière aléatoire par une des entrées développées, propose un état de l'art en ce qui concerne les points suivants : - les antagonistes naturels (plus de 150 espèces) des insectes et acariens nuisibles à la vigne ; - la description, l'évaluation des mécanismes de régulation ; - l'efficacité des méthodes de lutte biologique ; - les clés simplifiées d'identification, le plus souvent à l'espèce, des auxiliaires ou ennemis naturels (acariens, araignées, opilions, insectes) des ravageurs de la vigne. Ce guide, fruit de la collaboration de seize spécialistes, chercheurs, enseignants, ingénieurs, est un ouvrage de référence sur l'inventaire de la faune auxiliaire du vignoble, son identification et son utilisation en tant qu'alternative à la lutte chimique. Il est accessible à tous, étudiants, viticulteurs, prescripteurs, chercheurs ou tout simplement naturalistes amateurs.
Les journées ITAB/GRAB en fruits et légumes biologiques des 14 et 15 décembre 2010 : La gestion des pucerons : le thème phare des ateliers maraîchage
Jérôme LAMBION, AuteurLors des journées techniques ITAB/GRAB en fruits et légumes biologiques des 14 et 15 décembre 2010, un atelier thématique sur la gestion des pucerons en maraîchage a eu lieu, faisant intervenir de nombreux techniciens et chercheurs français. Cet atelier a permis d'aborder l'ensemble des moyens de contrôle des pucerons. Un point est fait sur les pucerons et les protections qui s'imposent : - La biologie des pucerons : présentation générale des pucerons ; caractéristiques communes des différentes espèces de pucerons ; - Les mesures directes de protection : contexte règlementaire de l'utilisation de produits de traitement contre les pucerons en maraîchage biologique ; piste la plus prometteuse avec les pyrèthres naturels, pour lesquels une AMM (autorisation de mise sur le marché) devrait arriver à moyen terme ; produits non utilisables comme les extraits de neem, les huiles végétales ou les extraits de plantes ; stratégies de lutte biologique et lâchers en préventif de micro-hyménoptères parasitoïdes... ; - Les mesures indirectes de protection : impact du paysage sur les ravageurs et leurs auxiliaires ; rôle des zones non cultivées ; complexité des mécanismes mis en jeu ; - Modification du système de production : intérêt des cultures associées pour limiter les attaques de pucerons (elles perturbent le puceron, elles peuvent être toxiques ou répulsives...).
Optimisation de la lutte biologique contre la pyrale du maïs et les pucerons dans la culture du maïs sucré frais
Josée BOISCLAIR, Auteur ; Elsa ETILE, Auteur ; Éric LUCAS, Auteur ; ET AL., Auteur | SAINT-HYACINTHE (3300 Rue Sicotte, C. P. 480, J2S 7B8, CANADA) : IRDA (Institut de recherche et de développement en agroenvironnement) | 2011L'introduction de Trichogramma ostriniae plutôt que T. brassicae dans les champs de maïs sucré au Québec devrait permettre d'améliorer l'utilisation des parasitoïdes dans cette culture. Cinq lâchers de T. ostriniae ont permis de réduire de façon significative et à des niveaux acceptables les dommages de pyrale du maïs durant deux années consécutives. Cependant, lors d'une année de forte infestation de la pyrale du maïs, ces cinq lâchers de T. ostriniae se sont avérés insuffisants pour réduire les dommages a des niveaux tolérables. Les essais de combinaison de T. ostriniae à des applications de Bacillus thuringiensis (Bt) se sont avérés peu concluants. En effet, bien qu'un seul lâcher de T. ostriniae en début de saison ait permis de maintenir des taux élevés de parasitisme durant toute une saison, des interventions subséquentes avec du Bt n'ont pas permis de contrôler les populations de pyrale de façon suffisante dans ces champs. L'absence totale d'infestation de pucerons durant les trois années d'évaluation en champ nous permet de dire que l'utilisation de la lutte biologique dans ces parcelles n'a pas mené à une augmentation des populations de pucerons. Au niveau économique, les résultats de cette étude permettent de dire qu'il est possible de réduire les coûts associés au contrôle biologique des ravageurs du maïs sucré. Cependant, la rentabilité de l'utilisation de cette technique demeure fortement dépendante du niveau d'infestation par la pyrale du maïs.
Les stratégies de lutte se combinent contre Tuta
Guy DUBON, AuteurLa noctuelle Tuta absoluta, ravageur invasif de la tomate, est apparue dans le Sud de la France en 2008 et est désormais présente sur une grande partie du territoire national. Elle fait des dégâts sur feuilles et sur fruits, en cultures de plein champ et sous serres. Le projet Tuta PI, regroupant de nombreux partenaires, a pour objectif l'amélioration de méthodes de lutte respectueuses de l'environnement et conformes au plan Ecophyto 2018. Les insectes auxiliaires, prédateurs et parasitoïdes, sont particulièrement utilisés et étudiés. Les premiers résultats ont permis de mettre en évidence l'efficacité de ces moyens déjà disponibles. Dans la suite du projet, qui doit durer trois ans, les acteurs travailleront sur de nouveaux auxiliaires, plus performants ou mieux adaptés, et sur leur intégration dans une stratégie de protection intégrée.