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CLOQUE DU PECHER |
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Cloque du pêcher et sensibilité variétale, bilan de 10 années d'études
Julien RUESCH, Auteur ; Nathalie COURTHIEU, Auteur ; Yannick MONTROGNON, Auteur ; ET AL., AuteurDepuis 2012, en France, le réseau national d'évaluation des nouvelles variétés de pêche et de nectarine a étoffé son dispositif avec des vergers dédiés à l'identification des variétés les plus sensibles et les moins sensibles aux maladies et ravageurs, dont la cloque du pêcher. Le dispositif évalue les variétés sur des vergers sans traitements fongicides ou insecticides. Une étude a évalué plus de 70 variétés à ce jour et identifié une variété très peu sensible à la cloque, Royal Maid® ZAI718Pcov, au niveau de tolérance proche de la variété Bénédicte® Meydictecov, la référence pour la tolérance à la cloque, et deux variétés peu sensibles : Tonicsun® Crisplovacov et Pamelacov. Un travail important au niveau de la création variétale reste à accomplir pour disposer de variétés tolérantes ou multitolérantes.
Péché estival
Jérôme JULLIEN, AuteurAu verger, le pêcher donnera, en général, des fruits après sept ans. Pour réussir la culture de pêches, il est conseillé de choisir une variété adaptée à la terre de son jardin et au climat local. Le plus simple est de cultiver des plants issus de semis spontanés pour plus de rusticité ou, face au risque de gelées printanières, de choisir une sélection de variétés précoces, semi-précoces et tardives : un tableau décrit les caractéristiques de quelques variétés. Côté entretien, bien qu'elle ne soit pas obligatoire, la taille du pêcher améliore la production de l'année en cours. Il faudra se méfier de la cloque, si la variété du pêcher n'y est pas tolérante, qui nuit au développement des fruits. Des moyens de lutte préventive sont indiqués dans un encart, moyens qui empêchent également les attaques par d'autres champignons (oïdium, moniliose...). Quelques moyens de lutte sont également fournis pour lutter contre la tordeuse orientale du pêcher.
Agriculture biologique : Fiches thématiques : Le pêcher en AB
Ce guide régional, réalisé par les Chambres dagriculture dAuvergne-Rhône-Alpes, a été conçu afin daider les producteurs à conduire leurs vergers de pêchers dans le respect du cahier des charges AB. Il sarticule en quatre parties : 1 des conseils sur le choix des variétés et du porte-greffe (un calendrier permet de visualiser la période de maturité de différentes variétés, sachant que les variétés tardives sont à éviter en bio en raison des risques exercés par la tordeuse orientale et les monilioses qui s'accroissent à partir de la mi-août) ; 2 des focus sur les principaux bioagresseurs : cloque du pêcher, pucerons, tordeuse orientale (symptômes, cycle de développement, moyens de lutte ) ; 3 des fiches sur certains auxiliaires : coccinelles, syrphes, chrysopes (avec des informations pour pouvoir les reconnaître et pour les favoriser à laide de bandes fleuries) ; 4 un canevas de protection du pêcher en AB (un tableau de synthèse récapitule tous les stades et seuils critiques, ainsi que les mesures prophylactiques, les stratégies de lutte et les seuils dintervention associés).
Dossier : Les maladies se calment mais pas la météo
Adrien LASNIER, Auteur ; Jean-Charles CARDON, Auteur ; Bruno CORROYER, AuteurCe dossier effectue un point sur les maladies et les insectes ravageurs qui ont sévi dans les vergers biologiques et conventionnels durant lannée 2019. Globalement, plusieurs aléas climatiques sont survenus au cours de cette année (gelées printanières, canicule, grêle ), mais lannée 2019 a été plutôt calme dun point de vue sanitaire. Les différents articles qui composent ce dossier présentent, par région fruitière, les différentes attaques de maladies et de ravageurs qui ont tout de même été enregistrées : en Provence-Alpes-Côte dAzur, une forte pression des populations de pucerons et de carpocapses a été constatée, mais la tavelure du pommier a reculé ; en Nouvelle-Aquitaine, les pucerons cendrés (sur pomme), les cochenilles (sur prune dEnte) et les punaises étaient présents ; en Rhône-Alpes, la cloque du pêcher a été problématique en bio ; en Normandie, le puceron cendré a provoqué des dégâts significatifs sur certaines récoltes ; dans le Val de Loire, la pression en carpocapses a été parmi les plus élevées depuis 2014 ; en Occitanie, les récoltes ont été assez saines même si quelques insectes ravageurs étaient présents.
Des solutions contre la cloque
Annie LAURIE, AuteurDepuis 2017, la Sefra (Rhône-Alpes) teste des itinéraires phytosanitaires pour lutter contre la cloque du pêcher en agriculture biologique. Les principaux résultats de ces essais ont été présentés lors dune journée technique. Les stratégies de lutte testées reposent principalement sur le badigeon naturel à lancienne (BNA), avec du lait de chaux qui est principalement constitué dhydroxyde de calcium. Ce badigeon est utilisé comme barrière sur le bois pour éviter toute pénétration fongique ou bactérienne. En 2017, 2018 et 2019, le BNA a été appliqué au moment du débourrement (100 L/ha), puis après la floraison (50 L/ha) et a pleinement joué son rôle de barrière, sans problème de phytotoxicité. En 2020, pour optimiser la protection, lessai a comparé cinq modalités. Le BNA a été appliqué de la même manière sur toutes les modalités, mais différents traitements à base de cuivre (seuls ou en association) ont également été appliqués en complément. Lefficacité a oscillé entre 69 et 93 % selon les modalités.
Protection sanitaire
Juliette DÉMARET, AuteurLauteur fournit des conseils pratiques pour la protection sanitaire des vergers bio au printemps, aussi bien pour les fruits à pépins, avec différents problèmes abordés (chancre, tavelure, pucerons, acariens, etc.), que pour les fruits à noyau (cloque, monilia, psylles, pou, etc.). La fertilisation est également abordée (engrais organiques, chaulage, fertilisation foliaire à base dalgues ou de phytothérapie).
Protection des vergers
ARBO BIO INFOS, AuteurCet article fait le point sur les traitements hivernaux utilisables dans les vergers conduits en agriculture biologique. Ils concernent : - des traitements d'assainissement contre les mousses et les lichens ; - la prévention contre la cloque du pêcher, qui peut démarrer dès janvier ; - la taille et la lutte contre le chancre européen sur pommiers et poiriers, les maladies bactériennes comme le pseudomonas, et l'enroulement chlorotique sur pruniers et abricotiers ; - et enfin, la lutte contre le gel.
La création variétale en abricots, où en sommes-nous ?
Les impasses techniques (monilia sur abricot, cloque et monilia sur pêche) sont en grande partie à l'origine de la réserve des arboriculteurs bio à produire ces 2 fruits. Pourtant, la demande du marché est forte et les prix intéressants en bio. Le référent technique PACA en arboriculture biologique a initié une enquête auprès des producteurs de fruits dans le but d'informer les obtenteurs de leurs besoins de création variétale. Le GRAB et le GRCETA de Basse Durance (association d'arboriculteurs) sont également parties prenantes du projet. En attendant les résultats de cette enquête, l'article propose un retour historique sur la création variétale en arboriculture. Jean-Marc Audergeon (INRA) explique où en est actuellement la recherche variétale en abricot. Les critères de sélection INRA pour les 10 ou 15 prochaines années pour l'abricot sont priorisés selon : la sharka, la régularité de production, le rendement, la bactériose.
Difficile réduction des fongicides
Alison PELOTIER, Auteur ; Mylène COSTE, AuteurSur la station expérimentale fruits Rhône-Alpes, la Serfa, dans la Drôme, un hectare de pêchers est suivi dans le cadre du dispositif Ecopêche depuis 2012. L'objectif est notamment de trouver des solutions alternatives aux produits de synthèse pour faire baisser les indices de fréquence de traitement (IFT). Un système de culture classique est comparé à un système à faibles intrants et à un système conduit en agriculture biologique (AB). Si la baisse des IFT pour les insecticides a été permise (confusion sexuelle, huile de paraffine en pré-floral ), ceux des traitements fongicides sont plus complexes à gérer, peu d'alternatives étant disponibles. L'oïdium a pu être traité avec du soufre, autorisé en AB, mais c'est plus compliqué pour la cloque et le monilia. La seule alternative possible en AB est le cuivre, avec une part d'inconnu encore importante quant à l'efficacité du traitement selon les conditions annuelles. Toutefois, en 2015, les résultats pour le verger bio ont été satisfaisants. Laurent Chaussabel, arboriculteur bio depuis 1996 en Ardèche, témoigne. Il y a quelques années, il est passé d'une dose totale de 6 kg/ha de cuivre par an sur ses pêchers à une dose de 3,5 kg/ha.
Guide des sensibilités variétales aux bio-agresseurs : Optimisez votre choix à la plantation
Laurent BRUN, Auteur ; Vincent MERCIER, Auteur ; Armand GUILLERMIN, Auteur ; ET AL., AuteurCe guide, à travers 12 fiches, présente les résultats d'essais, en agricultures biologique et conventionnelle, sur la sensibilité de variétés arboricoles anciennes, classiques, ou nouvelles, à divers bio-agresseurs (maladies et ravageurs) : - le chancre bactérien sur des variétés dites classiques d'abricot ; - le chancre bactérien sur des variétés nouvelles d'abricot ; - la moniliose sur fleurs pour des variétés classiques d'abricot ; - la rouille sur variétés classiques d'abricot ; - la tavelure sur variétés classiques d'abricot ; - la tavelure sur variétés anciennes et nouvelles de pommiers en AB ; - le puceron cendré sur variétés anciennes et nouvelles de pommiers en AB ; - l'oïdium sur variétés anciennes et nouvelles de pommiers en AB ; - la cloque sur variétés anciennes et nouvelles de pêches et nectarines en AB ; - la tavelure sur variétés peu sensibles de pommiers ; - l'oïdium sur variétés peu sensibles de pommiers ; - le puceron cendré sur variétés peu sensibles de pommiers. Pour chacun de ces essais, le dispositif expérimental est décrit et les principaux résultats sont présentés. Ces essais ont été réalisés dans le cadre de plusieurs projets de recherche, portés par le Grab, le Gabnor, le Cirea, l'Inra, la Sica Centrex, la Sefra, le CEHM et le CTIFL.
Sensibilité des nouvelles variétés de pêche-nectarine aux bioagresseurs : Bilan d'évaluation de trois années d'étude
Julien RUESCH, Auteur ; Christian HILAIRE, Auteur ; Yannick MONTROGNON, Auteur ; ET AL., AuteurUne étude, menée dans le cadre de la réduction de lutilisation des produits phytosanitaires, sur la résistance variétale aux bioagresseurs, permet de caractériser les nouvelles variétés de pêche-nectarine. Létude, menée sur 4 sites (Ctifl, Sefra, Centrex, Sud Expé Serfel), porte sur la résistance aux thrips, à la cloque, à la tordeuse orientale du pêcher, de 28 variétés ayant un intérêt potentiel dun point de vue agronomique et commercial. Les modalités de mise en uvre de l'étude et les résultats obtenus sont présentés.
Cloque du pêcher : Il vaut mieux traiter trop tôt que trop tard !
Fleur MOIROT, AuteurLa cloque du pêcher est induite par un champignon qui passe l'hiver dans les bourgeons et provoque des déformations des jeunes feuilles. Des traitements existent, mais ils doivent être effectués le plus tôt possible, au stade « allongement du bourgeon à bois ». Les traitements à base de cuivre restent aujourd'hui les plus efficaces, mais certains arboriculteurs testent la décoction de prêle ou encore la teinture mère de propolis.
Dossier fruits à noyau : L'avenir est aux variétés
Myriam GOULETTE, AuteurD'importants verrous techniques empêchent le développement des surfaces de pêches, nectarines, abricots et cerises en agriculture biologique. D'après une enquête du Ctifl, les progrès variétaux sont les plus prometteurs. Cependant, les sélectionneurs sont rares et le marché de l'agriculture biologique est trop restreint pour justifier d'importants efforts vers des variétés tolérantes à la cloque ou au monilia. Bien que le Ctifl procède à des essais variétaux sur la résistance aux bioagresseurs, peu de vergers sont néanmoins conduits en agriculture biologique. Le dossier présente plusieurs témoignages de producteurs bio. Lors de la conversion, ils privilégièrent le calibre sur abricotiers et pêchers, mais durent parfois en arracher (abricotiers Silvercot, Pinkcot, Early Blush ; pêchers Nectared et Nectarose) à cause du monilia. Certaines variétés sont tolérantes et adaptées à l'agriculture biologique, par exemple l'abricotier Hargrand ou les pêchers Fantasia, Redwing ou Reine des Vergers. Un biodynamiste du Roussillon témoigne de ses expériences qui aboutirent à la plantation d'une trentaine de variétés, dont l'abricot de pays Royal du Roussillon ou une variété moderne comme Orange Rubis qui toutes deux concilient tolérance aux maladies et qualité gustative. La thermothérapie est évoquée contre la moniliose, dont l'efficacité sur nectarine atteint 50 à 90 %. Avec cette méthode, les fruits sont plongés dans des bains d'eau, par exemple 15 secondes à 60°C ou deux minutes à 52°C.
Sélection de variétés tolérantes à la cloque et adaptées à la culture biologique
François WARLOP, AuteurLe Groupe de recherche en agriculture biologique a mis en place des essais pour trouver des variétés qui concilient qualité gustative et tolérance aux maladies et ravageurs. Un réseau national d'observation de la cloque du pêcher a été créé. L'article donne les résultats des tests variétaux pour la sensibilité à la cloque (tests de 2001 à 2005) et à l'oïdium (tests de 2001 à 2003). La qualité gustative fait aussi l'objet d'une comparaison entre une vingtaine de variétés de pêchers. Un tableau de synthèse permet de choisir les variétés les plus adaptées en fonction de la résistance à la cloque, de la qualité gustative, de la résistance à l'oïdium et au puceron vert.
Bio-agresseurs : Identifier les variétés peu sensibles
Fleur MASSON, AuteurLes producteurs de pêche attendent beaucoup de la sélection variétale pour améliorer la lutte contre les bioagresseurs, grâce à des variétés résistantes ou peu sensibles. Le CTIFL, en partenariat avec des stations régionales, a lancé un programme d'évaluation de vingt-huit variétés vis-à-vis de différents bioagresseurs : oïdium, cloque, thrips et tordeuse orientale. Les arbres ont été plantés au cours de l'hiver 2011-2012, à 2000 arbres par hectare, avec un arbre de variété témoin (sensible au bioagresseur) tous les 8 ou 10 arbres. Parallèlement à ces comparaisons variétales, le CTIFL cherche à évaluer quel dispositif d'expérimentation (blocs, blocs randomisés ou randomisation totale) permet le meilleur compromis entre fiabilité de l'expérimentation, rapidité et coût. Les premiers résultats sont attendus cette année, et l'objectif à terme est d'identifier les variétés définitivement peu sensibles.
Sensibilité à la cloque de 12 variétés de pêcher
Christelle GOMEZ, Auteur ; Claude-Eric PARVEAUD, Auteur ; Gilles LIBOUREL, Auteur ; ET AL., AuteurLa cloque du pêcher est une maladie due à la présence de Taphrina deformans dans les vergers. La connaissance des résistances des différentes variétés commerciales est un élément clé pour les choix des producteurs, notamment en agriculture biologique et dans les systèmes à faibles intrants. Ainsi, entre 2009 et 2011, le GRAB et l'INRA d'Avignon ont mis en place un essai, dans la Drôme, sur 12 variétés de pêche, avec une conduite sanitaire limitée à deux traitements au cuivre à 0,7 kg/ha. Les résultats obtenus, ainsi que ceux d'autres études préalables, sont présentés. Ils montrent une forte variabilité des sensibilités et une résistance intéressante des variétés Bénédicte, Reine des vergers et Belle de Montélimar.
Le pêcher en agriculture biologique
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches technico-économiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "Le pêcher en agriculture biologique". Elle aborde des aspects techniques, par rapport à la protection des végétaux : problèmes des maladies de conservation, cloque, tordeuse orientale, pucerons, sharka, oïdium. Elle donne un guide des interventions en verger et le coût moyen d'un programme de traitement. Elle apporte également des références technico-économiques / ha et se penche sur le coût de plantation.
Stratégie de maîtrise de la cloque du pêcher par phytothérapie
L. GOMEZ, Auteur ; Sophie-Joy ONDET, AuteurAfin d'initier des recherches scientifiques sur la limitation des ravageurs et des maladies par l'utilisation de préparations à base de plantes, le GRAB (Groupe de recherche en agriculture biologique) s'est associé à plusieurs partenaires expérimentateurs en viticulture, arboriculture et maraîchage. Une expérimentation a été mise en place pour évaluer l'efficacité de préparations à base de plantes sur une maladie fongique : la cloque du pêcher. Les pucerons ont fait l'objet d'observations secondaires. Les préparations sont des infusions et extraits alcooliques à base de menthe poivrée, saule blanc, prêle des champs et armoise vulgaire. Ces préparations sont toutefois mélangées à des doses réduites de cuivre et comparées à une couverture pleine dose plus « classique ». Il ressort que l'extrait éthanolique de prêle, l'infusion de menthe poivrée et l'infusion de prêle, mélangés à une demi-dose de cuivre se rapprochent le plus de la couverture pleine dose. Des observations seront poursuivies afin de noter d'éventuels effets de ces préparations sur la qualité des fruits.
Sélection de variétés tolérantes à la cloque : Bilan de 7 années d'observation
Christelle GOMEZ, AuteurEn 2001, une expérimentation a été mise en place sur huit sites à l'échelle nationale afin d'acquérir des références de sensibilité à la cloque de variétés de pêchers potentiellement intéressantes pour la culture biologique et à faible niveau d'intrants. Ces dernières sont issues d'une sélection de matériel créé par l'INRA de Bordeaux et d'Avignon et d'une vingtaine de variétés anciennes, dont la liste est donnée, et qui ont été comparées à la variété Summergrandâ, connue pour sa sensibilité à la cloque. Les observations ont porté essentiellement sur la cloque, mais aussi sur les pucerons et l'oïdium. Les résultats obtenus suite à sept années d'observation ont permis de dresser une liste des variétés à retenir : Belle de Montélimar, Reine des Vergers, Mme Guilloux, Entrée de Chanas, Surapsse Amsden, Combet et Véraud. A partir de 2003, les fruits ont fait l'objet de dégustations afin d'évaluer leur qualité organoleptique. Les variétés Belle de Montélimar, Reine des Vergers et Véraud ont obtenu les meilleures appréciations. Une liste des variétés non adaptées est dressée, en indiquant les raisons pour chacune. Un nouvel essai a été mis en place en 2009 afin d'étendre la gamme variétale et d'étudier aussi la tolérance au monilia, cette maladie représentant, avec la cloque, les principaux verrous techniques à la production de pêches en agriculture biologique. Les variétés Belle de Montélimar et Reine des Vergers ont été intégrées au dispositif, ainsi que des variétés commerciales présentant un intérêt agronomique, dont la sensibilité aux bioagresseurs est très mal connue.
Cloque du pêcher et sensibilité : Un essai comparatif sur 31 variétés
La cloque du pêcher, provoquée par le champignon Taphrina deformans, est une des principales maladies du pêcher, provoquant chaque année des dégâts en l'absence de traitement préventif. En agriculture biologique, les traitements avec du cuivre offrent une protection de qualité variable selon les conditions plus ou moins favorables à la maladie. Dans le but de vérifier et d'évaluer l'existence de sensibilités différentes des variétés de pêchers, le CTIFL a mis en place un essai comparatif de 31 variétés de pêchers sur 5 ans. Les arbres n'ont pas eu de protection pendant trois années et une protection au cuivre pendant deux années. L'intensité des symptômes dépend de la date des précipitations et des conditions d'humectation ainsi que la présence ou non de traitement. La discrimination variétale est assez faible à cause d'une grande variabilité. Quelques variétés se distinguent aux deux extrémités du classement.
Pulvériser de l'argile contre la cloque ?
Une expérimentation a été menée en 2006 au Lycée Agricole de Montauban sur l'efficacité de l'argile contre la cloque du pêcher. Les résultats de cet essai sont décrits dans cet article. Les apports d'argile seule n'apportent pas d'alternatives pour limiter le développement de la cloque. Dans l'immédiat il vaut mieux cibler une variété résistante pour lutter contre ce ravageur.
Arbres fruitiers : Vigueur maximale, traitement minimal
Comment avoir un verger en pleine santé sans recourir aux traitements ? Conseils pour privilégier la lutte préventive contre les parasites, ravageurs ou champignons qui menacent les arbres fruitiers.
L'argile, son utilisation en arboriculture
Cet article nous expose les différents types d'argile que l'on peut utiliser en arboriculture, comme l'illite, la bentonite...et dans quels cas les utiliser. On pourra constater tous les avantages de l'utilisation de l'argile dans l'arboriculture. Une liste est disponible pour connaître les entreprises distribuant des argiles.
Pêcher bio : sélection de variétés tolérantes à la cloque adaptées à l'AB
Depuis 1999, un réseau national de parcelles permet d'étudier du matériel potentiellement intéressant, sélectionné pour sa tolérance à la cloque du pêcher. Les premières observations permettent de proposer une liste réduite de variétés anciennes dont le comportement paraît répondre aux attentes des producteurs confrontés aux problèmes de cloque, de puceron vert ou d'oïdium et souhaitant produire avec un faible niveau d'intrants. Cependant, cette liste risque d'être trop réduite pour couvrir la saison de production.
Sélection de variétés tolérantes à la Cloque : bilan de 4 années d'observation
La cloque, le puceron vert ou les monilioses sont des freins majeurs à une production de type biologique ou intégrée, qui entraînent de surcroît une augmentation significative des coûts de production. Dans ce contexte, avec l'aide de l'INRA d'Avignon pour la sélection d'hybrides nouveaux, des pépiniéristes pour la sélection de variétés anciennes, de producteurs, et du Ministère de l'Agriculture pour le financement du programme, une expérimentation au niveau national a permis d'acquérir des références de sensibilité de variétés potentiellement intéressantes.