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Documents disponibles dans cette catégorie (127)


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Fermentation Bokashi : pour plus de carbone dans les sols et moins dans l'atmosphère
Vincent VIGIER, AuteurDeux éleveurs de l'Aveyron et du Cantal ont testé, en 2021, la fermentation Bokashi. Il s'agit d'ensemencer la litière des animaux avec du "Microferm® EM", un mélange de bactéries, levures et champignons. Si les effets sur le troupeau en lui-même sont encore mal connus à ce jour, la fermentation du fumier issu de cette litière, appelée fermentation Bokashi et qui doit se dérouler en condition anaérobie et donc sous une bâche, présente plusieurs avantages : moins de perte de masse et donc d'éléments organiques (carbone et azote), moins de lessivage de minéraux, pas de dégagement de gaz à effet de serre. Par ailleurs, les agriculteurs bénéficient d'une meilleure facilité de curage et de reprise du fumier et une meilleure digestion du fumier par la prairie est constatée. Cet apport de micro-organismes spécifiques peut aussi être réalisé dans du lisier ou sur des déchets verts.
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L'automne du compost
Laurent DREYFUS, AuteurL'automne est la saison la plus adaptée pour réaliser un tas de compost : les déchets végétaux sont nombreux et la dynamique d'intériorisation s'installe. Deux tâches spécifiques sont à réaliser à l'automne : l'épandage du compost arrivé à maturité, et le compostage du tas qui évoluera encore tout l'hiver. Tout d'abord, pour parvenir à un compost bien équilibré, il est conseillé d'ajouter aux déchets végétaux de la matière animale. Si les sources sont limitées dans certaines régions, il faut saisir toute opportunité qui permettra de constituer un pré-humus à partir de sources diversifiées (fumier, fientes, paille), afin de répondre aux besoins estimés pour les cultures à venir. La partie finale de l'article apporte des indications sur la période d'épandage et signale la nécessité de couvrir ou d'intégrer le compost bien décomposé au sol pour préserver sa chaleur et son humidité pendant l'hiver.
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Le compost au printemps
Laurent DREYFUS, AuteurComment la rigueur de l'hiver impacte-t-elle le compost ? Sous l'effet des intempéries de l'hiver, du froid, voire du gel, l'état et l'aspect de la matière organique à l'intérieur du tas indiquent ce qu'il conviendra de faire. Dans cet article, les grands principes de l'élaboration et de l'évolution du compost selon la biodynamie sont expliqués. Les gestes nécessaires à mettre en uvre, au sortir de l'hiver, sont également précisés, afin de redonner vie au compost et de procéder à son épandage et à son incorporation au sol.
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Lélevage paysan et le dérèglement climatique
Jérôme GOUST, AuteurSelon une étude de la FAO, lélevage produirait 18 % des émissions globales de GES, bien avant celles causées par le transport. Lauteur revient ici sur ces chiffres et rappelle que ces 18 % concernent toute la chaîne de production (déforestation, élevage, production et transport des aliments pour les animaux, transformation et stockage des denrées animales produites ). Il souligne la différence de taille entre lélevage paysan et lélevage intensif concernant cet impact et ne pense pas que les élevages de porcs et de volailles soient moins fautifs que les élevages de ruminants. Il rappelle que le pâturage des herbivores permet de maintenir des prairies (puits de carbone) et dentretenir des parcours, voire des haies ; ces différents éléments étant propices à la biodiversité. Selon lui, il faudrait redonner la priorité à un élevage paysan, bio et agroforestier pour que lélevage retrouve son rôle positif. Ceci ne serait possible que par un changement dalimentation et non par le véganisme (fausse solution pour lauteur).
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Gestion des effluents : comment mettre en place de bonnes pratiques ?
Olivier LINCLAU, AuteurTous les agriculteurs bio devraient se poser des questions autour du maintien de la fertilité de leurs sols. Pour cela, il est essentiel de sapproprier ou de renouer avec les principes de lagronomie. Un sol dans lequel la matière organique (MO) se dégrade bien permet dalimenter les cultures correctement et de sécuriser les rendements. Le monde microbien représente plus de 60 % du poids des êtres vivants dun sol, il est donc bien devant les vers de terre (20 25 % du poids des êtres vivants dun sol). Les différentes MO apportées au sol permettent dalimenter ce monde microbien, afin que ce dernier fournisse en retour suffisamment de nutriments aux plantes cultivées. La décomposition de la MO fournit de l'azote et de l'énergie utiles aux microorganismes du sol. Lénergie est tirée des chaînes carbonées. Ainsi, les sucres et les amidons rapidement minéralisables apportent une énergie rapide. Ils favorisent lactivité biologique intense (ABI). A linverse, la lignine (gros polymère) libère de lénergie très lentement, ne favorise pas lABI mais permet l'accumulation de carbone. La vitesse de décomposition des MO est une information primordiale qui demande de lobservation. En plus de la vitesse de minéralisation et de ses impacts sur lactivité biologique du sol, plusieurs paramètres sont à prendre en compte pour piloter sa fertilisation : le climat, le contexte géologique, la pédologie, lhistorique des pratiques, les cultures envisagées
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Rapport annuel 2021 du Haut Conseil pour le Climat Renforcer latténuation, engager ladaptation
Olivier FONTAN, Auteur ; Audrey BERRY, Auteur ; Julien BUEB, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (France Stratégie, 20 Avenue de Ségur, 75 007, FRANCE) : HAUT CONSEIL POUR LE CLIMAT | 2021Les effets des politiques publiques climatiques se sont manifesté, en 2019, par une accentuation de la baisse des émissions au niveau national et dans la plupart des régions. La baisse observée en 2020 est, quant à elle, principalement attribuable aux mesures liées à la Covid-19. Néanmoins, les efforts actuels sont insuffisants pour garantir latteinte des objectifs de 2030, et ce, dautant plus dans le contexte de la nouvelle loi européenne sur le climat. Alors que les conditions climatiques sortent des plages de variabilité climatique naturelle, avec des impacts croissants, les efforts dadaptation doivent être rapidement déployés et intégrés aux politiques climatiques dans leur ensemble. Dans ce rapport annuel de 2021, le Haut Conseil pour le Climat fait le point sur la trajectoire des émissions de gaz à effet de serre de la France et de ses régions et sur la mise en uvre des politiques et des mesures pour les réduire, en France et en Europe.
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Renforcer latténuation, engager ladaptation : La version grand public : Un résumé du troisième rapport annuel du Haut conseil pour le climat
La planète se réchauffe à cause des émissions de gaz à effet de serre (GES) qui sont liées aux activités humaines. Pour limiter les impacts de ce réchauffement, il faut atteindre le plus vite possible zéro émission nette de CO²;, et réduire fortement les autres gaz à effet de serre (méthane, protoxyde dazote...), à léchelle mondiale. En France, le Haut Conseil pour le Climat est chargé dévaluer la stratégie du gouvernement en matière de climat. Ce document établit le résumé de son troisième rapport annuel.
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Stocker du carbone dans les sols français : Quel potentiel et à quel coût ?
Sylvain PELLERIN, Auteur ; Laure BAMIÈRE, Auteur ; Olivier RECHAUCHERE, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2021
À la demande de lAdeme et du ministère de lAgriculture et de lAlimentation, lInra (devenu aujourdhui INRAE) a conduit une étude, centrée sur la France métropolitaine, visant à estimer le potentiel de stockage de carbone des sols agricoles et forestiers et, in fine, à mesurer la contribution potentielle de ce levier à lobjectif de réduction des émissions nettes de gaz à effet de serre. Diverses pratiques candidates (cultures intermédiaires, apport de nouvelles ressources organiques, gestion des prairies, agroforesterie ) ont été évaluées. Les résultats obtenus ont montré une forte variabilité du stockage additionnel de carbone. Létude a également permis destimer le coût supplémentaire, pour les agriculteurs, de mise en uvre de ces pratiques de stockage, puis une estimation du coût relatif à leffort de stockage entre les pratiques et les régions a été effectuée. Ces données permettront aux différents acteurs concernés de faire les meilleurs choix pour stocker davantage de carbone dans les sols. Cet ouvrage sadresse aux décideurs chargés de lélaboration des politiques publiques climatiques dans le domaine agricole, aux responsables territoriaux, aux aménageurs, aux ingénieurs et techniciens, aux agriculteurs et à lensemble des citoyens intéressés par la problématique de lagriculture et du changement climatique.
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L'agriculture régénératrice
Jean-Marc BABOUT, AuteurLa pratique de l'agriculture régénératrice a été introduite en Europe, à partir de 2013, par Friedrich Wenz, biodynamiste dans la vallée du Rhin, et par Dietmar Näser, agronome allemand. En France, le premier cycle de formation en agriculture régénératrice a eu lieu, en 2018, sur une ferme bio en Normandie. Une bonne compréhension du fonctionnement biologique du sol, de la composition et du rôle de l'humus est à l'origine des pratiques de l'agriculture régénératrice. Les préparations et les outils de ce mode de production viennent compléter ceux utilisés en agriculture biodynamique. Ils sont présentés, après un focus qui porte, premièrement, sur le concept de réseau alimentaire du sol, sur la base des travaux d'Elaine Ingham, agronome américaine, deuxièmement, sur le "carbone liquide", objet des travaux de la pédologue australienne Christine Jones. Comme en biodynamie, le but des pratiques préconisées est d'améliorer la fertilité des sols en les rendant plus vivants et en restaurant le taux d'humus.
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Dossier : Sol, un nouvel horizon ?
Guylaine GOULFIER, AuteurLe sol est un continent encore méconnu qui réserve bien des surprises. Pour apprendre ou continuer d'apprendre comment le sol fonctionne et comment l'améliorer, ce dossier présente 5 articles : - Tous les sols sont bons ! ; Connaître la structure (compacte ou meuble) de son sol et savoir comment l'améliorer ; - Les indices sortent de l'ombre ; Gérard Ducerf explique sa méthode, aboutissement de 40 années de recherche, pour déterminer les caractéristiques d'un sol à partir des plantes qui s'y développent naturellement ; - Huit plantes bio-indicatrices ; Gérard Ducerf propose une sélection de plantes bio-indicatrices courantes pour identifier les défauts de son sol et savoir y remédier en travaillant sur les causes ; - Les astuces d'un paresseux ; Dans son jardin alsacien, "Le Potager du paresseux", Didier Helmstetter cultive des légumes sans le moindre travail du sol et en utilisant le foin comme couvre-sol permanent, dont il recharge la couche tous les 6 mois. Il explique les avantages et les limites de cette technique, mais aussi l'importance de l'observation et l'approche globale de la biodiversité dans son jardin ; - La révolution des sols ; Marc-André Selosse, professeur au Muséum national d'histoire naturelle et à l'université de Gdansk, présente quelques-unes de ses découvertes sur la vie microbienne des sols, à laquelle il a consacré un livre ("Jamais seul : Ces microbes qui construisent les plantes, les animaux et les civilisations"). Il explique notamment comment fonctionne la rhizosphère, cette portion du sol affectée par la présence des racines, ainsi que le rôle de captation et de stockage du CO2 des sols cultivés sans intrants chimiques.
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Oser sortir des modèles agronomiques
Jean HARZIG, AuteurOlivier Husson est agronome au Cirad. Son expérience en cultures tropicales, ainsi que ses recherches sur le sol et les plantes, lui ont permis denrichir sa palette danalyses agronomiques, en y incluant loutil Redox (réduction-oxydation). Pour lui, le pH, le potentiel Redox et la conductivité électrique constituent, de manière générale, trois paramètres essentiels à la santé. Concernant les plantes, il faut savoir que les champignons se développent en milieu acide oxydé, les virus en milieu basique oxydé et les bactéries en milieu basique réduit. Les risques de maladie sont donc considérablement abaissés en milieu acide réduit. Le potentiel Redox participe aussi (avec le pH) à équilibrer la nutrition de la plante. Une plante qui se développe sur un sol trop oxydé doit consacrer de lénergie pour se « désoxyder » et « désoxyder » son environnement (énergie quelle ne met pas au service de sa croissance). De plus, certains vétérinaires expliquent quun sol oxydé produit des plantes trop oxydées qui induisent des problèmes chez les animaux. Il est possible de transférer cette logique aux hommes. Il semble alors intéressant de maintenir les plantes dans un milieu équilibré. La matière organique, les macérations et les biostimulants peuvent être utilisés pour maintenir cet équilibre. Le Redox offre également de nouvelles pistes en matière de sélection variétale, de fertilisation et de protection des plantes.
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Dossier : Bois Raméal Fragmenté : Encore beaucoup daspects à défricher
Mathieu LECOURTIER, Auteur ; Anthony LE QUEMENER, Auteur ; Marie-Dominique GUIHARD, AuteurLe Bois Raméal Fragmenté (BRF) est une technique agronomique pour augmenter lactivité biologique du sol. Elle est connue depuis les années 70 mais reste peu répandue. Le BRF consiste à enfouir du bois fragmenté dans le sol, mais cette technique ne doit pas être effectuée de nimporte quelle manière, ni avec nimporte quel bois. Au Canada, des études ont montré que le diamètre du bois utilisé ne devait pas excéder 7 cm en raison de laugmentation du rapport C/N pour les diamètres supérieurs. Il est également recommandé de ne pas dépasser 15 à 20 % de résineux. Il est très compliqué de donner une composition type du BRF puisquelle est très variable. Lautre difficulté reste la ressource qui est assez faible, dautant plus que les recommandations dépandage sont importantes : entre 100 et 200 m3/ha (soit 25 à 80 t/ha selon la composition). Le BRF est également connu pour provoquer une faim dazote sur les cultures. Des études montrent quelle nest que temporaire (uniquement lannée qui suit lépandage) et quelle peut être gérée par des apports complémentaires de matière organique libératrice dazote. Victor Leforestier, agriculteur en Seine-Maritime, témoigne de lutilisation quil fait du BRF et de sa réflexion globale damélioration de la fertilité de ses sols. Il a fait le choix de déchiqueter les branches plutôt que de les hacher et envisage de les composter avec du fumier.
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Je cultive en lasagnes partout et toute l'année
Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, Auteur ; Franck DAVID, Auteur ; Serge LAPOUGE, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2018
Jardiner en lasagnes, c'est imiter la forêt qui fabrique en continu un sol vivant, grâce à une biomasse constamment renouvelée (déchets organiques, feuilles, brindilles, écorces, etc.) qui nourrit des dizaines d'organismes de toutes tailles, capables de transformer ces résidus en précieux humus. Cet ouvrage donne des explications détaillées qui permettront de mettre en uvre, au jardin, la culture en lasagnes et dobtenir un sol fertile, parfumé et souple. La culture en lasagnes, issue de la permaculture, peut se pratiquer partout, même dans des conditions de jardinage compliquées, et toute l'année. Elle est accessible à tous, débutants ou jardiniers confirmés, adultes et enfants, en ville comme à la campagne. Le principe est simple : amonceler des couches de matières organiques sur lesquelles on pourra produire des légumes, tout en valorisant ses déchets. La lasagne peut accueillir des légumes, bien sûr, mais aussi des aromatiques, des fruits, des fleurs, une haie...
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La prairie dans tous ses états : 1. Une approche multiniveaux et multidomaines de ses atouts pour lagriculture et la société ; 2. Services écosystémiques et biens fournis par les prairies à l'agriculture et à la société ; - 3. Représentation intégrée du rôle des prairies dans les systèmes agricoles, l'environnement et les systèmes alimentaires
M. DURU, Auteur ; O. THEROND, AuteurLes services rendus par les prairies correspondent à différents rôles : écosystème pour la production de fourrages, infrastructure écologique pour réguler les cycles biogéochimiques, couverts multi-services dans le cadre des rotations. Des processus écologiques sous-jacents se déroulent au niveau de la parcelle (compétition entre plantes) jusquau niveau du paysage (régulations biologiques) et à différentes échelles de temps (infra-annuelle pour la production de fourrages jusquà plusieurs années pour la fertilité du sol). Les différents services peuvent être distingués en fonction des niveaux dorganisation auxquels ils sexpriment (et auxquels ils procurent des avantages) : la parcelle (séquestration du carbone), la ferme (émissions dazote) ou le bassin versant. Ils peuvent découler de la simple présence de la prairie ou dépendre de sa composition.
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Systèmes de polyculture-élevage : quels effets des pratiques agricoles sur les teneurs en matières organiques et le fonctionnement microbien du sol ?
C. PETITJEAN, Auteur ; A. PHILIBERT, Auteur ; V. MANNEVILLE, Auteur ; ET AL., AuteurSix dispositifs expérimentaux (de moyenne à longue durée), situés dans différents contextes pédoclimatiques, ont permis détudier les effets, sur la teneur en matières organiques du sol (MOS) et sur le fonctionnement microbien du sol, de pratiques agricoles pouvant être mises en uvre dans les systèmes de polyculture-élevage. Les résultats obtenus montrent que les pratiques agricoles étudiées (apports deffluents délevage, intégration de prairies temporaires, réduction du travail du sol) peuvent augmenter la teneur en MOS et stimuler significativement certaines activités enzymatiques microbiennes intervenant dans la décomposition des MOS. Ainsi, ces pratiques peuvent renforcer la capacité des sols à fournir des éléments minéraux utilisables par les plantes.