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Adaptation de l'agriculture aux changements climatiques : Recueil d'expériences territoriales
Le RAC-F (Réseau Action Climat France) publie cette étude, à destination des acteurs des territoires, sur les stratégies d'adaptation de l'agriculture aux changements climatiques. Elle fait suite à une première étude intitulée "Atténuer les émissions de GES du secteur agricole en France - Recueil d'expériences territoriales". Dans une première partie, sont détaillés les effets attendus des changements climatiques, l'état de la science sur le sujet, et les outils institutionnels déjà existants, les stratégies d'adaptation identifiées et les rôles possibles des territoires. Dans une deuxième partie, sont décrites 5 expériences territoriales ayant mis en place des actions concrètes : la communauté de communes Le Grésivaudan, le parc national des Ecrins, la Chambre d'agriculture de la Creuse, le Conseil général du Lot-et-Garonne et le territoire de la Mayenne (CIVAM AD 53 et Chambre d'agriculture).
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L'AFDI Massif Central informe les agriculteurs vénézuéliens
Accueillis par AFDI Massif Central, quatre jeunes vénézuéliens découvrent actuellement l'agriculture auvergnate et limousine. Particulièrement intéressés par les techniques du maraîchage, qui est leur spécialité, ces jeunes producteurs espèrent tirer profit des pratiques de culture biologique que le contexte économique de leur pays les contraint à développer. Reportage.
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Agricultura ecológica en Austria
Suite à un voyage d'agriculteurs en Autriche, voici quelques notes qui présentent la situation de l'AB dans ce pays au lendemain de l'intégration à l'UE. Présentation d'études de cas : coopérative de production, exploitation d'élevage, boutiques bio...
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L'agriculture durable, pour des territoires vivants en moyenne montagne
Les références sur l'agriculture durable en moyenne montagne ont permis d'identifier des stratégies d'exploitation pertinentes, tant d'un point de vue environnemental, social et économique. Ce document aborde des thématiques diverses (fiches) pouvant accompagner des démarches d'agriculture économe et autonome : Accueillir à la ferme ; Le compostage pour gérer la matière organique ; Nouvelles formes de vente directe ; Dynamique locale ; Les graines germées ; Semences paysannes ; Complémentarité des élevages ; Pratiques vétérinaires alternatives ; L'emploi au coeur de la durabilité ; Augmenter la part d'herbe dans l'engraissement ; Mieux gérer son herbe pour réduire les intrants ; Valoriser des milieux atypiques (Landes, tourbières, bois, zones humides...) ; Conduire son troupeau en plein air intégral ; Méteils céréales-légumineuses ; Travailler moins, travailler mieux ; Entraide et gestion collective ; La rusticité du cheptel : de multiples avantages. Plusieurs exemples de fermes, bio et non bio, sont présentés.
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L'agriculture à « Haute Valeur Naturelle » en France métropolitaine : Un indicateur pour le suivi de la biodiversité et l'évaluation de la politique de développement rural
Clément VILLIEN, Auteur ; Xavier POUX, Auteur ; Philippe POINTEREAU, AuteurLe concept de Haute Valeur Naturelle (HVN) rassemble les formes d'agriculture qui favorisent la richesse écologique. Il s'agit de conserver les systèmes de production qui sont susceptibles d'assurer le maintien de la biodiversité dans son ensemble. Cette note du Centre d'études et de prospective présente les résultats d'une étude commanditée par le ministère de l'Agriculture. Selon cette étude, l'agriculture HVN représentait, en 2010, 18 % de la SAU nationale. Elle comprend les espaces agricoles de montagne et certaines zones de semi-montagne, les zones humides, les plaines méditerranéennes et les prairies extensives d'Aquitaine. Ces zones ont en commun des contraintes pédo-climatiques qui ont freiné l'intensification, rendant les exploitations moins « compétitives », mais plus adaptatives grâce à une meilleure valorisation de leurs produits. Globalement, les systèmes d'élevage herbager extensif constituent l'essentiel de l'agriculture HVN en France métropolitaine.
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L'agriculture de montagne essentielle au maintien de la vie rurale
Cécile VILLEFLAYOUX, AuteurSi les petites exploitations de zones de montagne sont encore là aujourd'hui, c'est parce qu'elles créent un espace économique et social alternatif au modèle dominant. Cette agriculture de périphérie, très présente en Ardèche, grandit en cherchant des solutions : nouvelles stratégies, prise en compte du patrimoine rural, autonomie, circuits courts et innovation. Les différences de production portent sur les choix de production (diversification) et sur le mode de gestion de l'exploitation (relation producteur-consommateur privilégiée). A Saint-Eulalie (07), Isabelle et Denis sont éleveurs d'une quinzaine de vaches et produisent du lait bio (qui, vendu à une laiterie locale, est transformé en yaourts et en beurre bio) ; ils conservent également des variétés anciennes de fruitiers de montagne et accueillent sur leur ferme des classes pour témoigner de leur travail. Ces territoires de montagne, avec leurs savoir-faire et leurs ressources, développent des activités comme l'agritourisme ou la vente directe (répondant à une demande de produits de qualité). Ainsi, avec le soutien des collectivités locales, d'un fort tissu associatif, de la Chambre d'agriculture , des réseaux d'approvisionnement apparaissent comme représentant une économie locale plus solide.
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Agriculture et territoires... Quels partenariats ?
L'INRA entretient depuis sa création une relation étroite avec le monde agricole. Parce que celui-ci évolue, les termes de partenariat évoluent aussi. Pour mieux définir cette évolution, l'Institut a réalisé un état des lieux de ses collaborations avec les acteurs du développement agricole. Les principaux résultats de cette étude sont exposés en introduction de ce colloque, qui s'est déroulé lors du salon de l'agriculture. Les deux exemples développés dans la première partie concernent des produits : viticulture, fromages alpins. Les deux exemples développés dans la deuxième partie ont trait aux territoires : agro-pastoralisme en Pays basque, agro-transfert Picardie.
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Alpages, prairies et pâturages d'altitude
L'alpage est une unité pastorale d'altitude, il est situé en général à l'étage subalpin. Berceau de nombreux fromages, il a longtemps fait la richesse de l'agriculture de montagne. Or les pratiques d'exploitation des alpages ont largement évolué en 10 ans et ces changements suscitent des interrogations sur la qualité des produits, sur la qualité du milieu, sa diversité biologique et sur sa perception par ses divers utilisateurs. Pour aborder ces questions, l'auteur propose de mieux comprendre le fonctionnement agroécologique des alpages et notamment les relations "milieu-topographie-sols-herbe-troupeau". Exemple du Beaufortain.
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"Bio" portrait : Bernard Gaubert, GAEC de l'Arbiche (42)
Alain GRASTEAU, AuteurBernard et Agnès Gaubert sont exploitants au GAEC de l'Arbiche, dans les Monts du Lyonnais (Loire), depuis 25 ans. Leur parcours est celui d'un couple engagé dès le début dans une démarche biologique, alors que les collectes bio n'existaient pas encore. Ils ont, par exemple, ouvert, avec plusieurs collègues, un point de vente collectif qui proposait une large gamme de produits. Ils se sont ensuite recentrés sur la transformation de veaux gras, et, à la naissance de leur premier enfant, se sont lancés dans la création d'un GAEC partiel. Lorsque leur collègue a souhaité partir, ils ont décidé de maintenir un GAEC "entre époux", ce qui, en 2003, représentait un cas de jurisprudence. Depuis le GAEC perdure. La ferme compte 50 ha, dont 10 sont accessibles à leurs trente Montbéliardes. Ils livrent 175 000 L de lait à BIOLAIT et commercialisent 22 veaux gras par an pour une production laitière d'environ 220 000 L. L'exploitant raconte son parcours, avec des temps forts, comme sa participation en 1998 à la mise en place d'une collecte BIOLAIT en Massif Central, laquelle a été un réel soutien pour la poursuite de son activité. Élu président de BIOLAIT en 2002, puis représentant de la FNAB à l'ITAB et à France-Agrimer, Bernard Gaubert est actuellement représentant au CNIEL et à Lait Bio de France.
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Bio Portrait : Isabelle Costa-Roch, GAEC des Grands Prés (38)
Alain GRASTEAU, AuteurIsabelle Costa-Roch gère en GAEC un troupeau de 80 vaches laitières, dans une petite commune de montagne située à une quarantaine de kilomètres de Grenoble, au cur des Alpes. Elle n'est pas issue du milieu agricole, contrairement à son mari qui a repris, en 1997, la ferme de son oncle. Dans cet entretien, elle raconte son parcours, le passage en bio avec l'accompagnement d'ADAbio et la rencontre avec Biolait.
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Cantal : Sur l'interdiction de l'attache des animaux en agriculture biologique
Jean-Pierre CHASSANG, AuteurEn agriculture biologique, le cahier des charges autorise lattache des animaux durant lhiver à condition que ces derniers aient accès à un espace en plein air deux fois par semaine. La Confédération Paysanne du Cantal rapporte les inconvénients vécus par les éleveurs en montagne, travaillant avec des races rustiques, lors de la mise en pratique de cette règle. Les parcelles à proximité des fermes sont généralement utilisés pour sortir les vaches, ce qui peut engendrer la pollution des eaux due aux déjections (pour des ruisseaux proches de la parcelle), le piétinement ou le surpâturage. Les vaches de races rustiques, non écornées, ont un caractère affirmé. Elles tendent à recréer la hiérarchie du cheptel lors de chaque mise à lherbe, entraînant laugmentation du risque de blessures autant pour les animaux que pour léleveur, précise Jean-Pierre Chassang, paysan bio dans le Cantal. La Confédération Paysanne du département cherche à défendre ces systèmes, où le bien-être animal se trouve également dans les relations homme/animal et dont le bilan carbone est moindre.
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Cécile cultive des légumes à 1650 m d'altitude
Agnès THIARD, AuteurCécile Andrieux s'est installée en maraîchage en 2016, hors cadre familial et sans aides, dans un milieu atypique pour ce type de production : la haute montagne. En effet, elle fait pousser ses légumes à 1650 m d'altitude, en Isère, dans un ancien pré de 3000 m² qu'elle loue à l'Association foncière pastorale de son village. Son crédo : "s'intégrer dans cet écosystème sans le déséquilibrer". Pour ce faire, elle a notamment dû rechercher des espèces et variétés adaptées à cet environnement. Elle cultive une dizaine de plantes (ail, radis, oignons, salades, fèves, pommes de terre, courgettes, haricots, fraises...), pour lesquels elle a testé plusieurs variétés. Avec une saison hivernale longue et rigoureuse, elle s'est tournée vers des variétés de saison courte, résistantes à la sécheresse et/ou résistantes au froid. La gestion des ravageurs se fait sans pesticides, grâce à la présence de nombreux auxiliaires, favorisés par la grande diversité de plantes sauvages laissées en place juste aux abords de la parcelle cultivée. Le désherbage est notamment assuré par l'occultation par bâche. Afin de diversifier sa production et de pouvoir en vivre, Cécile a construit un atelier de transformation de 8 m², le "Tiny Lab", pour valoriser légumes et plantes sauvages en condiments et biscuits.
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Changement climatique et agriculture d'élevage en zone de montagne : premiers éléments de réflexion
Claire SÉRÈS, AuteurCet article réalise une synthèse entre une recherche bibliographique et des entretiens avec des acteurs de terrain et des chercheurs sur les incidences du réchauffement climatique sur l'agriculture, avec ses spécificités dans les Alpes. Si l'impact du réchauffement climatique est perceptible sur le terrain et induit des modifications de pratiques agricoles pour certains agriculteurs, d'autres associent les modifications climatiques récentes à des aléas. Les résultats de cette étude prospective permettent de dégager des pistes de réflexion en matière d'adaptation de l'agriculture aux modifications climatiques. Deux principaux enjeux ressortent : le développement de la flexibilité des systèmes de production agricole dans des contextes réglementaires européen et local contraignants ; la maîtrise et le partage de la ressource en eau entre les différents usagers. Le réchauffement climatique doit être appréhendé en tant que facteur pesant sur les systèmes agricoles et nécessite des adaptations locales indissociables d'une sensibilisation des acteurs locaux.
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Changements climatiques et utilisation durable du sol en montagne
R. HUBER, Auteur ; Peter BEBI, Auteur ; Simon BRINER, Auteur ; ET AL., AuteurL'agriculture de montagne a été le sujet de divers projets de recherche en Suisse. Parmi eux, le projet de recherche inter- et transdisciplinaire Mountland étudie les impacts à venir des changements climatiques et de l'utilisation des terres sur les prestations écosystémiques en région de montagne. Initié en 2008, il associe des expérimentations scientifiques, des modèles de simulation écologique, un modèle agro-économique de l'utilisation des terres et une analyse du contexte (agro)politique et des processus de décision. Ainsi, les effets de rétroaction entre des processus écologiques et des processus de décisions peuvent être étudiés. Cet article présente ce projet et les résultats obtenus à l'issue d'une première phase de travail (2008-2012).
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La châtaigne douce dans les zones tempérées
Bien qu'originaire de l'Europe du Sud et de l'Afrique du Nord, le châtaignier est depuis longtemps acclimaté plus au Nord et se développe rapidement dans le Sud de l'Angleterre malgré une mise à fruits irrégulière. Quelques facteurs d'explications de ce récent intérêt pour la châtaigne. Présentation des essais variétaux réalisés par le Centre de la Recherche agroforestière en Grande-Bretagne (sélection de châtaigniers principalement français), et des techniques de plantation, de récolte, de stockage et conservation.