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Activités biologiques et fertilité des sols : Intérêts et limites des méthodes analytiques disponibles
Les principales méthodes de mesures de l'activité biologique des sols sont décrites par la commission "agronomie-systèmes de production" de l'ITAB en mettant en évidence leurs intérêts et leurs limites : approche globale, minéralisation du carbone et de l'azote, activités enzymatiques du sol, mesures de mycorhizes, etc. L'interprétation des résultats est délicate. Elle nécessite des analyses complémentaires (analyse physico-chimique...) et des référentiels souvent encore inexistants. Les recherches se poursuivent, mais aujourd'hui, les analyses biologiques sont coûteuses et difficiles à interpréter. Les mesures biologiques commencent à être opérationnelles, en particulier dans le cadre d'essais agronomiques, pour évaluer : les conséquences des apports organiques, les effets de produits potentiellement toxiques et les effets globaux d'itinéraires techniques, voire de modes de production différents.
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Agriculture biologique : Une approche scientifique
Qu'est-ce que l'agriculture biologique ? C'est l'art de cultiver les micro-organismes du sol en les nourrissant de matières organiques, pour aboutir à la mise à disposition des plantes de tous les minéraux nécessaires à l'obtention de récoltes abondantes et saines. Ce livre est l'histoire d'un monde souterrain, en perpétuel mouvement, où des animaux et des végétaux, la plupart du temps microscopiques, se côtoient, se dévorent, s'empoisonnent, s'associent, se livrent des guerres ethniques ou fratricides pour s'emparer de la nourriture disponible. Ils rejettent ainsi dans le sol des quantités de substances chimiques de plus en plus fines, des antibiotiques, des enzymes... sous le commandement implacable des plantes qui orchestrent ces guerres telluriques pour leur seul bien-être. Les plantes, en effet, élèvent au plus près de leurs racines, par des distributions parfois massives de nourriture, des bactéries, des ascomycètes et des champignons afin de s'assurer un ravitaillement facile en minéraux, en eau, en antibiotiques... pour atteindre leur but : une croissance la plus harmonieuse et saine possible. L'auteur explique toutes les techniques particulières aux agriculteurs, aux jardiniers professionnels ou amateurs, aux maraîchers, aux horticulteurs, aux vignerons, pour élever les micro-organismes indispensables à leurs sols et à leurs cultures. Cet ouvrage expose les nouvelles pratiques agricoles mises au point par les chercheurs et les agriculteurs pionniers depuis 40 ans. Il concerne toutes les filières de la production végétale. Christian de Carné-Carnavalet est ingénieur-conseil en agriculture biologique. Il est également architecte-paysagiste à Grasse.
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Agriculture biologique, une approche scientifique
Lagriculture biologique est lart de cultiver les bactéries et les champignons en les nourrissant de matières organiques, pour aboutir à la mise à disposition des plantes de tous les minéraux nécessaires à lobtention de récoltes abondantes et saines. Ce livre décrit et explique le fonctionnement dun monde souterrain, en perpétuel mouvement, où animaux et végétaux, la plupart du temps microscopiques, se côtoient, se dévorent, sempoisonnent, sassocient, se livrent des guerres ethniques ou fratricides pour semparer de la nourriture disponible. Ils rejettent ainsi dans le sol des quantités de substances chimiques de plus en plus fines, des antibiotiques, des enzymes sous le commandement implacable des plantes qui orchestrent ces guerres telluriques pour leur seul bien-être. Ce livre est le résumé des nouvelles pratiques agricoles mises au point par les chercheurs et les agriculteurs pionniers depuis 40 ans. Il se veut pratique. Le lecteur est invité à entrer au cur des écosystèmes pour comprendre pourquoi la « vraie agriculture biologique » est simple. L'ouvrage présente les diverses applications de la biologie du sol à toutes les formes dagriculture : céréaliculture, maraîchage, viticulture, arboriculture, jardinage Dans la 2ème partie, par métier, lauteur montre comment chaque agriculteur peut concrètement améliorer ses pratiques de production et préparer lagriculture de demain.
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Agriculture paysanne : Alsace : Sans labours ni pesticides, une ferme céréalière qui préserve le sol et l'eau
Elisabeth SCHULTNESS, Auteur« Depuis 33 ans, les Wenz n'ont plus labouré [leurs] sols faits, comme en plaine d'Alsace, de graviers, de sables et d'argiles charriés par le Rhin. Depuis 43 ans, ils se passent de désherbants, fongicides, insecticides et engrais chimiques. Depuis 20 ans, leurs cultures ne reçoivent plus de fertilisation significative en dehors des préparations biodynamiques ». C'est pour étudier la gestion de cette ferme que des agriculteurs de toute l'Europe se rendent à Ottenheim, pour la visite guidée par les propriétaires Manfred et Friedrich Wenz. « Ici, le sol n'est pas considéré comme un support de cultures, mais comme un organisme vivant. C'est le sol qui nourrit la plante. Nous ne le laissons jamais à découvert. Une culture chasse l'autre, les engrais verts sont broyés sur place ». La mise en pratique de cette philosophie et des techniques qui en découlent est aussi facilitée par une machine polyvalente mise au point par la société Eco-Dyn : en un seul passage, elle peut broyer les engrais verts, travailler le sol superficiellement et semer en même temps trois espèces de graines à des profondeurs différentes ! Même si les rendements sont modestes (50 q/ha en blé tout de même), la rentabilité économique est au rendez-vous, avec de surcroît l'amélioration permanente et inestimable du « capital terre ».
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Agriculture : Un système de cultures sans labour et sans pesticides
Mathieu MALLET, Auteur ; Jean-Marie LUSSON, AuteurIls ont déjà fait l'objet de nombreux articles, et pour cause : les Wenz, père et fils, cultivent depuis quatre décennies leurs sols sans labour et sans retournement. Résultats : des terres riches en humus, et surtout en vers de terre, une simplification à l'extrême du travail du sol, des apports extérieurs quasi nuls (zéro fertilisation, quelques apports de préparats biodynamiques), et donc des économies en temps de travail et en intrants (carburant notamment).
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Agroforesterie dans nos vignobles : Des résultats agronomiques encourageants
TRAVAUX ET INNOVATIONS, AuteurLe projet Vitiforest (2015-2018) est un programme détude collaboratif portant sur lagroforesterie en viticulture. Il avait pour objectif, entre autres, détudier limpact des arbres sur le comportement agronomique de la vigne et sur la biodiversité. Pour cela, des suivis ont été réalisés dans deux vignobles agroforestiers : une parcelle en AB de 3,5 ha en Gironde (où les arbres ont été plantés sur deux rangs à la place de pieds de vigne manquants), et une parcelle de 2,2 ha dans le Gers (où les arbres ont été plantés sur trois lignes enherbées qui leur étaient réservées, à 3,50 m de la vigne). Pour maîtriser la compétition entre les arbres et la vigne, plusieurs leviers ont été mobilisés : la gestion des arbres (taille et cernage du système racinaire), la fertilisation et lentretien du sol (couverts riches en légumineuses), ou encore la gestion de lirrigation. Au bout de 8 à 9 ans, les résultats montrent que la présence des arbres na pas eu deffet direct sur la vigueur de la vigne ou sur la composition des raisins. Concernant la biodiversité, les résultats variés en la matière nont pas permis de conclure à un effet positif des arbres intra-parcellaires. Toutefois, ces derniers apportent une strate de végétation supplémentaire, ce qui peut créer de nouvelles niches écologiques.
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Alerte au ver plat prédateur des lombrics !
L'ATOUT TREFLE, AuteurLe muséum national d'histoire naturelle alerte sur la présence d'un Plathelminthe (ver plat) prédateur des lombrics. Ce ver, originaire de l'hémisphère sud, probablement de Nouvelle-Zélande, n'existe pas naturellement en Europe. Pourtant, il a été détecté dans trois localités françaises cet hiver. Sa présence menace les lombrics, dont il se nourrit, et qui ne sont pas adaptés à cette menace. Des espèces proches de ce ver plat ont été déjà détectées dans quelques pays, où on observe une quasi-disparition des lombrics. Étant donné le rôle fondamental des lombrics en agriculture et la place qu'ils occupent dans de nombreuses chaînes alimentaires, leur disparition serait désastreuse. Le ver plat invasif est peu aplati, noir avec deux bandes dorées et son observation doit être signalée au Professeur Jean-Lou Justine.
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Améliorer les performances agronomiques : Le phosphore se bloque et se débloque
Anthony LE QUEMENER, AuteurPlusieurs recherches portent sur les facteurs pouvant agir sur la disponibilité en phosphore pour les plantes. La présence de lombrics est un facteur favorable, du fait probablement, d'une teneur plus importante en phosphore biodisponible dans les turricules des vers de terre, doù limportance de limiter le travail du sol, facteur défavorable pour ces organismes. Les mycorhizes ont aussi un effet positif sur la biodisponibilité du phosphore, même sil est encore difficile destimer la contribution de ces champignons. Ces derniers rendraient le phosphore plus disponible via divers mécanismes : meilleure exploration du sol, présence de synergie entre les mycorhizes et les bactéries minéralisatrices du phosphore, production de carboxylates et diminution du pH du sol par libération de protons. Les légumineuses sont aussi capables dinfluencer le pH du sol ou encore de libérer des carboxylates dans la rhizosphère, ce qui joue sur la libération du phosphore inorganique. Ainsi, ces végétaux peuvent mobiliser du phosphore minéral plus facilement que des céréales. Cependant, un blé peut bénéficier de ce mécanisme sil est associé à une légumineuse, ou encore, dans une mesure moindre et selon certains résultats de recherche, sil est semé après une légumineuse. Par ailleurs, la recherche montre que les processus biologiques permettant daméliorer la biodisponibilité du phosphore sont plus efficients dans des sols pauvres en cet élément.
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L'apport de l'écologie du paysage pour concevoir l'agriculture de demain
L'écologie du paysage est l'étude de la variation spatiale dans les paysages qui inclut les causes biophysiques et sociales et les conséquences de l'hétérogénéité paysagère. Or, la fragmentation des espaces dans les paysages agricoles et leurs connexions jouent un rôle important dans la distribution et la survie des êtres vivants. Le développement de l'agroécologie doit donc en tenir compte. Ce document décrit quelques enjeux de l'écologie du paysage : - La distribution spatiale des communautés microbiennes du sol ; La dispersion des vers de terre ; L'effet de la complexité du paysage sur le potentiel de contrôle biologique par les auxiliaires ; La contribution des pollinisateurs à la production agricole française ; L'ingénierie agroécologique des territoires grâce à l'agroforesterie.
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L'arboriculture fruitière aux Journées Techniques ITAB/GRAB, 2009
François WARLOP, Auteur ; Gilles LIBOUREL, Auteur ; Hélène VEDIECet article porte sur les interventions concernant l'arboriculture fruitière qui se sont déroulées lors des Journées Techniques Fruits & Légumes ITAB/GRAB 2009. Plusieurs ateliers ont eu lieu : - La tavelure : différentes voies de contrôle de la maladie... ; - Effet des pratiques agricoles sur la biodiversité en vergers de poiriers (G. Libourel, GRAB) : présentation du bilan de 9 années d'observations de la biodiversité sur un réseau de 7 parcelles de poiriers ; - Forum arbo bio : une partie de la discussion a porté sur les inquiétudes liées à l'arrivée sur le marché de nouveaux acteurs économiques avec des tonnages conséquents... Des conférences ont été consacrées à des thèmes transversaux : - Vers de terre : rôles identifiés et idées préconçues (Yvan Capowiez, INRA Avignon) ; - Comparaison de l'activité biologique du sol en verger bio et conventionnel (L. Jamar, CRA-W) ; - Résultats des suivis de la fertilité en arboriculture biologique (JF. Larrieu, CA 82) ; - Approche Biodynamique de la fertilité des sols (Pierre Masson, conseiller) ; - Effets d'apports de différents amendements organiques sur les propriétés du sol (Sophie Dragon, SERAIL).
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Assainir et fertiliser : déchets, lombrics, humus...
Quel lien y a-t-il entre nos déchets, les lombrics, l'humus et la photo d'orchidées de la couverture de ce livre ? Pour l'auteur, le lien est évident : l'exubérante floraison de l'orchidée est le fruit du travail gratuit des lombrics, capables de transformer nos déchets organiques en humus nourricier pour les plantes... Toutes les plantes, celles d'appartement comme celles des potagers. Bernard Fontvieille propose des alternatives concrètes de gestion pour valoriser une ressource organique abondante et méprisée : le contenu des toilettes associé à d'autres matières organiques. Il ouvre ainsi la voie à de nouvelles alternatives cohérentes et fiables, faciles à mettre en uvre et capables de résoudre les problèmes sanitaires auxquels l'auteur estime que nous sommes confrontés quotidiennement, ce qui est également vrai dans des pays en voie de développement, tels Madagascar, où l'auteur travaille activement. Au sommaire de l'ouvrage notamment : - L'assainissement ; - La fertilisation en utilisant l'humus ; - La méthode ; - Deux alternatives planétaires, deux destinations.
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Des auxiliaires qui nous veulent du bien
Sébastien CAVAIGNAC, AuteurL'observation des auxiliaires sur une exploitation agricole permet d'évaluer la biodiversité sur celle-ci, mais aussi d'adapter ses pratiques. Par ailleurs, cette observation est un des principes de l'agroécologie. Cet article propose trois types de pièges, faciles à mettre en place, destinés à capturer quelques auxiliaires pour en évaluer la présence et l'abondance. L'identification des espèces piégées permet de mieux connaître cette faune utile. Le piège de Barber est placé dans le sol pour récupérer des insectes de type carabe ou encore harpale. Le piège à cornet unidirectionnel capturera plutôt des insectes volants. Enfin, pour évaluer l'abondance d'un sol en vers de terre, il est possible de les faire sortir de terre en arrosant le sol d'une solution de moutarde diluée.
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Bactéries, champignons, lombrics, nématodes... La vie du sol sort de l'ombre
Christian GLORIA, AuteurUn bon fonctionnement du sol est primordial pour les productions agricoles. Si les analyses physico-chimiques sont courantes pour caractériser un sol, elles ne donnent pas d'indications sur la vie biologique des sols. Pourtant, ce sont bien les nombreux et divers organismes présents dans le sol qui assurent les fonctions biologiques indispensables aux activités humaines. Dans le cadre du projet Casdar AgrInnov, des outils de diagnostic de la dimension biologique des sols, initiés au préalable par l'Ademe, ont été testés par près de 250 agriculteurs. Ils visent à caractériser les populations de bactéries et champignons, nématodes, et lombrics. Les outils sélectionnés devaient être assez simples à mettre en uvre, facilement interprétables, peu onéreux et fiables.
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Biodiversité fonctionnelle : Déjà 343 agriculteurs observateurs
CHAMBRES D'AGRICULTURE, AuteurDepuis 2009, la faune et la flore de 500 parcelles réparties sur tout le territoire métropolitain sont sous la surveillance des agriculteurs, grâce à l'Observatoire Agricole de la Biodiversité qui est piloté par le Museum national d'Histoire Naturelle, les Chambres d'agriculture et le Ministère de l'Agriculture. L'objectif est de faire le lien entre les pratiques agricoles et des indicateurs de biodiversité. Les nombreux protocoles d'observations ont déjà livré leurs résultats pour les abeilles solitaires et les populations de lombriciens. Ces derniers sont, par exemple, plus abondants dans les parcelles menées en semis direct que pour tous les autres modes de conduite (labour, travail superficiel...)..
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Biodiversité fonctionnelle : Observer les vers de terre, protocole et résultats de l'observatoire agricole de la biodiversité
Marc SITTER, AuteurL'Observatoire Agricole de la Biodiversité (OAB) a été mis en place en 2009. Son but : développer des indicateurs de suivi de l'état de la biodiversité en milieu agricole et sensibiliser les professionnels à des pratiques plus respectueuses de cette biodiversité. Cet observatoire a permis l'élaboration d'un protocole d'observation des vers de terre, pouvant être mis à disposition d'observateurs volontaires. Il consiste à épandre une solution d'eau et de moutarde sur le sol, solution qui fait sortir les vers de terre de leurs galeries. Il est alors possible de les compter et de les identifier. Ainsi, le lien entre pratiques agricoles et abondance des vers de terre peut être étudié, comme cela a été fait pour les différentes pratiques de travail du sol.