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Renouvellement de lapprobation du cuivre : « La priorité : gérer laccumulation dans les sols »
Frédérique ROSE, AuteurLe cuivre doit être réapprouvé fin décembre 2025. Matthias Weidenauer, consultant, est mandaté par la Task force cuivre pour uvrer à la réapprobation du cuivre (Union Copper Task Force - EUCuTF) au niveau européen. Il note une grande avancée en 2021, avec ladaptation des guides dévaluation de lEfsa (prise en compte de la courbe en U pour la relation dose/effet négatif, prise en compte de la biodisponibilité du métal). Aujourd'hui, réglementairement, le cuivre est approuvé comme substance active candidate à la substitution. Il nest pas classé cancérigène, mutagène ou reprotoxique, mais persistant, bioassimilable et toxique. Cependant, cette évaluation ne semble pas appropriée pour le cuivre et la Task force uvre pour que le cuivre ne soit plus considéré comme candidat à la substitution. De plus, depuis 2003, la Task force cuivre réalise une étude, en Allemagne, pour évaluer limpact du cuivre sur les vers de terre. Les résultats montrent qu'il ny a pas deffets négatifs avec des doses de 4 et 8 kg/ha, mais que la perte pourrait être conséquente pour diverses espèces avec une forte dose de 40 kg/ha. Des essais sont également menés pour protéger les sols de laccumulation avec limplantation de couverts végétaux adaptés permettant dextraire le cuivre. Pour Matthias Weidenauer, trouver des solutions pour éviter laccumulation de cuivre dans les sols est la priorité. La Task force remet aussi en cause le risque estimé pour le travailleur (seuils de toxicité incohérents, pas de transferts par la peau observés...). Globalement, la Task force cuivre est optimiste pour le renouvellement de lapprobation de la substance.
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14 indicateurs de biodiversité agricole pour les filières agro-alimentaires : Filières végétales 2021
Daniel CHANTREL-VALAT, Auteur ; Pauline LAVOISY, Auteur ; Eloi PAILLOUX, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (47 Rue Clisson, 75 013, FRANCE) : ASSOCIATION NOÉ | 2021Comment mesurer les impacts des pratiques agricoles sur la biodiversité ? Dans ce recueil, issu dun travail impliquant de nombreux acteurs des filières végétales, l'association Noé propose 14 indicateurs (infrastructures agroécologiques, couverture des sols, travail du sol, diversité cultivée, l'activité biologique, pollinisateurs sauvages...). Pour chacun de ces indicateurs, une notice dutilisation détaille une ou plusieurs mesures de suivi proposées : matériel ou données nécessaires, formule ou protocole de terrain le cas échéant, interprétation des résultats obtenus.
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Les aventures de Pierre Dargoat, agriculteur bio : Plaidoyer pour des sols régénérés, respectés et productifs !
Joseph POUSSET, Auteur ; Valérie HOLLANDE LECUYER, Auteur | PARIS CEDEX 10 (8 Cité Paradis, 75 493, FRANCE) : ÉDITIONS FRANCE AGRICOLE | 2021
Cette bande dessinée est le fruit de la collaboration entre Joseph Pousset, agriculteur bio près d'Argentan (Orne) et Valérie Hollande Lecuyer, illustratrice. Le personnage central, Pierre Dargoat, y est mis en scène, avec sa famille, et se fait la voix dune agriculture vertueuse, dévoilant, au fil des personnages rencontrés, les thèmes qui animent lauteur : la régénération les sols, la biodiversité, la captation du carbone, les engrais verts, lagriculture sans herbicides, le désherbage, les vers de terre, les haies, la permaculture Le travail du sol est mis en avant à travers la culture dun champ de sarrasin, que suivent avec intérêt Anne, la fille aînée, et Boris, le cousin parisien, au fil de ses séjours et des saisons. Dans une deuxième partie, lauteur explique en détails 71 points qui permettent dapprofondir certains aspects agronomiques, des pratiques culturales à la préservation de la biodiversité et la compréhension de certains mécanismes naturels, en passant par le matériel de culture.
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La biodiversité des sols est-elle impactée par lapport de cuivre ou son accumulation dans les sols de vignes ? : Synthèse des connaissances scientifiques
B. KARIMI, Auteur ; V. MASSON, Auteur ; L. RANJARD, Auteur ; ET AL., AuteurLe sulfate de cuivre a été utilisé de manière intensive pour lutter contre les maladies fongiques de la vigne durant près de 150 ans. De ce fait, le cuivre sest fortement accumulé dans les sols viticoles et peut atteindre des concentrations potentiellement nocives pour les organismes du sol. Bien que les doses de cuivre actuellement appliquées soient 10 fois plus faibles quil y a 50 ans, son utilisation pose question dans un contexte de transition agroécologique, car il est l'un des rares pesticides utilisés en AB. Cette étude, qui repose sur une méta-analyse de la littérature académique internationale, a pour objectif de quantifier les impacts du cuivre et de son accumulation sur la qualité biologique des sols. Parmi les 300 articles passés en revue, seulement 19 répondaient à cette question de façon pertinente. Lanalyse de ces 19 articles scientifiques montre que lactivité microbienne diminue de 30 % si le cuivre est appliqué à une dose supérieure à 400 kgCu/ha/an. Labondance des nématodes reste inchangée pour des doses de cuivre allant jusquà 3 200 kgCu/ha/an. La reproduction des collemboles diminue de 50 % si le cuivre est appliqué à plus de 400 kgCu/ha/an. Celle des enchytrées diminue de 50 % si le cuivre est appliqué à plus de 1 895 kgCu/ha/an. La biomasse lombricienne est réduite de 15 % après une application de 200 kgCu/ha/an. La respiration microbienne est réduite de 50 % dans les sols avec des teneurs en cuivre supérieures à 200 kgCu/ha/an. Globalement, bien quune toxicité du cuivre soit observée sur la biodiversité du sol, la littérature montre quelle concerne des doses au moins 50 fois supérieures à la dose de 4 kgCu/ha/an actuellement autorisée par la Commission Européenne. Cet article est une traduction de larticle scientifique : « Ecotoxicity of copper input and accumulation for soil biodiversity in vineyards » (https://doi.org/10.1007/s10311-020-01155-x).
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Bulletin technique Grandes cultures CAB n°4
CAB PAYS DE LA LOIRE, AuteurSont abordés, dans ce quatrième bulletin de la CAB Pays de la Loire dédié aux grandes cultures bio, les sujets suivants : - Pourquoi et comment sursemer des luzernes au printemps dans les céréales ? Cette pratique peut présenter un réel intérêt pour la culture en place, mais également comme culture intermédiaire, à condition toutefois de bien en maîtriser l'implantation ; - Retour sur le "Marathon de l'ABC dans le Gers" 16/17 décembre 2020 : cette rencontre autour de l'agriculture de conservation en bio a réuni une vingtaine d'agriculteurs qui ont pu échanger sur leurs pratiques et découvrir des résultats d'essais de blé/féverole, blé/luzerne, ou encore trèfle dans blé ; - Le ver de terre, acteur majeur du recyclage de la matière organique dans les sols : sont repris ici des extraits de l'ouvrage de Marcel Bouché "Des vers de terre et des Hommes" ; - Produire ses propres semences de prairie : vers plus d'autonomie des fermes herbagères : un groupe d'éleveurs angevins présente son programme de travail et les essais mis en place sur les exploitations ; - le dernier article présente un état des lieux de la filière Céréales Oléagineux Protéagineux en Pays de la Loire et en France.
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Dossier de presse INRAE Agriculture biologique : vers un changement déchelle
Ce dossier de presse présente les différentes recherches en lien avec lagriculture biologique menées par INRAE (Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement). Après avoir énuméré les 17 dispositifs expérimentaux dINRAE conduits en agriculture biologique, il détaille une trentaine de projets de recherche, ainsi que leurs principaux résultats. Les projets sont classés selon trois thèmes : 1 Du champ à lassiette : santés et qualités à la loupe ; 2 Quelles clés pour les dynamiques de transitions ; 3 A la recherche de la multi-performance de lagriculture biologique. Les thématiques abordées sont variées, par exemple : « Des vers bien pleins... de pesticides ! » ; « La bio, rempart efficace contre les bioagresseurs » ; « Les vertus du régime bio » ; « Du bio et de la diversité chez les maraîchers » ; « Circuits courts : une belle dynamique collective dans les territoires » ; « PAC : il est urgent de passer au vert » ; « Demain, la panne dazote ? » ; « Notation du bio : lACV doit revoir sa copie » ; « LAB fait aussi pousser les emplois »
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Les mystères de la fertilité des sols en viticulture
Sabrina BOURREL, Auteur ; Amandine FAURIAT, AuteurUne rencontre sur le thème de la fertilité des sols en viticulture a été organisée, par la Chambre dagriculture de lArdèche, le 9 décembre 2020. Suite à la réalisation de tests dits « du slip » par le groupe DEPHY Viticulture Côtes du Rhône Septentrionales, cette rencontre a été loccasion de se pencher sur les différences de dégradation obtenues entre deux slips enterrés dans deux parcelles qui présentaient pourtant le même type de sol (très sableux). Lun de ces slips était fortement dégradé alors que lautre était quasiment intact. Pour mieux analyser lactivité biologique de ces deux sols, des tests complémentaires ont été effectués : tests bêche, comptages de vers de terre (test moutarde), analyses de terre classiques et analyses du statut biologique. La parcelle dans laquelle le slip était le moins dégradé présentait un nombre bien plus faible de vers de terre que lautre parcelle, mais, paradoxalement, elle présentait aussi une activité microbienne supérieure. Ces différents tests ont donc permis de démontrer quil était difficile de tirer des conclusions à partir dune unique observation, test ou analyse.
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Residues of currently used pesticides in soils and earthworms: A silent threat?
C. PELOSI, Auteur ; C. BERTRAND, Auteur ; C. FRITSCH, Auteur ; ET AL., AuteurDes lacunes ont été détectées concernant les connaissances sur le devenir environnemental et les effets involontaires des pesticides actuellement utilisés. Ce manque de connaissances aurait tendance à diminuer les impacts affichés des pesticides et entraverait la compréhension de leurs impacts plus globaux, notamment sur les processus écologiques. Cest pourquoi cette étude a été conduite sur les impacts des pesticides sur les vers de terre. Lexposition de vers de terre à 31 pesticides de différentes natures a été quantifiée en France, dans la Zone Atelier « Plaine & Val de Sèvre ». Les analyses ont mis en évidence la présence d'au moins un pesticide dans tous les sols (n = 180), à la fois dans les sols traités (sols cultivés) et dans les sols non traités (haies, prairies et cultures en agriculture biologique). Des mélanges contenant au moins un insecticide, un herbicide et un fongicide (dont les résidus sont supérieurs à la limite de quantification) ont été détectés dans 90% des sols. Ces pesticides ont également contaminé 54% des vers de terre à des niveaux qui pourraient les mettre en danger. Il est essentiel de rappeler que ces organismes sont bénéfiques pour les sols et sont non ciblés par les pesticides. Un risque élevé de toxicité chronique pour les vers de terre a par ailleurs été trouvé dans 46 % des échantillons, tant dans des céréales d'hiver traitées que dans des habitats non traités considérés comme des refuges. Ces résultats montrent que les pesticides peuvent altérer la biodiversité, ainsi que des fonctions écosystémiques. Ils mettent également en évidence le rôle des pesticides en tant qu'agent du changement global.
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Une agriculture du vivant : Réconcilier la terre et les hommes
Camille ATLANI, Auteur ; Luis BARRAUD, Auteur ; Hervé COVES, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (2 Impasse de Conti, 75 006, FRANCE) : ÉDITIONS LLL, LES LIENS QUI LIBÈRENT | 2020
Cet ouvrage regroupe une vingtaine de contributions d'auteurs soucieux de la régénération des sols et d'une agriculture privilégiant le vivant et les cycles naturels pour produire des aliments sains. Le respect de la biodiversité et la préservation des ressources naturelles sont à l'origine de leur engagement qui a pour but de proposer des alternatives à l'exploitation abusive des sols, grâce à des solutions respectant l'homme et la nature, tout en étant économiquement viables. Sur petites ou grandes surfaces, en bio ou en conventionnel, les mêmes problèmes peuvent se rencontrer : érosion, pollution, pertes de rendements, intrants... Les solutions sont identiques et peuvent se résumer par la formule suivante, base agronomique universelle, mais pourtant oubliée : remettre au cur des systèmes agricoles le cycle de la fertilité naturelle des sols et des écosystèmes. Dans cet ouvrage collectif, des scientifiques, des agriculteurs, des conseillers... partagent leurs connaissances et leur expérience : agroécologie, sols vivants, arrêt du travail du sol, agroforesterie, rôle des arbres, des vers de terre ou encore des réseaux de champignons...
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Le potager d'Olivier : Nourrir sa famille, nourrir son esprit
Olivier Puech, un jardinier passionné, présente son potager avec ferveur et humilité. Un partage d'expérience, une synthèse de quinze années d'apprentissage - depuis ses débuts sur 10 m2 jusqu'à son potager actuel de plus de 300 m2. Ce livre est aussi un outil pédagogique pour conduire son potager au mieux et nourrir sa famille, et une source d'inspiration invitant à se lancer en suivant ses intuitions. Tous les grands principes du jardinage biologique (organisation du terrain, amélioration du sol, fertilité, amendements, semis, plantations, soins, arrosage, récoltes...) sont abordés. Une vingtaine de légumes sont présentés à travers des fiches détaillées. Un chapitre porte sur la mise en place dun poulailler, avec des conseils pour faire cohabiter poules et potager en bonne intelligence. Des explications, de la technique, mais avant tout un témoignage très incarné : une autre façon d'aborder le jardinage, non par un expert, mais par un jardinier auquel on peut s'identifier, qui partage ses essais, ses réussites, ses échecs, et surtout, ses émotions de "jardinier poète" comme l'ont surnommé de nombreux abonnés de sa chaîne "le potager d'Olivier" (Youtube), qui compte à ce jour près de 80 000 abonnés.
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Agroforesterie dans nos vignobles : Des résultats agronomiques encourageants
TRAVAUX ET INNOVATIONS, AuteurLe projet Vitiforest (2015-2018) est un programme détude collaboratif portant sur lagroforesterie en viticulture. Il avait pour objectif, entre autres, détudier limpact des arbres sur le comportement agronomique de la vigne et sur la biodiversité. Pour cela, des suivis ont été réalisés dans deux vignobles agroforestiers : une parcelle en AB de 3,5 ha en Gironde (où les arbres ont été plantés sur deux rangs à la place de pieds de vigne manquants), et une parcelle de 2,2 ha dans le Gers (où les arbres ont été plantés sur trois lignes enherbées qui leur étaient réservées, à 3,50 m de la vigne). Pour maîtriser la compétition entre les arbres et la vigne, plusieurs leviers ont été mobilisés : la gestion des arbres (taille et cernage du système racinaire), la fertilisation et lentretien du sol (couverts riches en légumineuses), ou encore la gestion de lirrigation. Au bout de 8 à 9 ans, les résultats montrent que la présence des arbres na pas eu deffet direct sur la vigueur de la vigne ou sur la composition des raisins. Concernant la biodiversité, les résultats variés en la matière nont pas permis de conclure à un effet positif des arbres intra-parcellaires. Toutefois, ces derniers apportent une strate de végétation supplémentaire, ce qui peut créer de nouvelles niches écologiques.
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Dossier : Biodiversité et bio
Claude AUBERT, AuteurEn 1962, Rachel Carson, biologiste marine et écologiste américaine, dénonçait, dans son ouvrage "Printemps silencieux", l'utilisation massive du DDT, dangereux pour les oiseaux et les humains. Depuis, les écologistes n'ont cessé d'alerter sur la dangerosité des pesticides (néonicotinoïdes, par exemple) et des herbicides. Cependant, ce ne sont pas les seules causes de l'effondrement de la biodiversité dans le monde. La destruction des habitats (haies, bosquets, prairies naturelles, zones humides...) et le morcellement des paysages jouent aussi un rôle important dans la disparition des espèces. En agriculture, les systèmes de culture et certaines pratiques contribuent à cette perte de biodiversité : abus d'engrais azotés de synthèse, spécialisation des exploitations, sélection variétale à haut rendement... En céréales, notamment, les anciennes variétés locales, bien adaptées à leur milieu, évoluant en fonction des changements de leur environnement, ont été écartées, au profit de variétés performantes mais qui s'avèrent nettement moins performantes dans l'adaptation au changement climatique. De nombreuses voix se sont élevées et défendent aujourd'hui la diversité des variétés paysannes. Si la biodiversité des sols a diminué, parfois fortement, dans les sols en conventionnel, elle est restée élevée dans les sols en bio. Tous ces organismes contribuent à la décomposition des matières organiques qui vont nourrir les végétaux et entretenir la structure du sol. Les vers de terre, nombreux, vont enrichir le sol de leurs déjections, aérer la terre et augmenter sa capacité à absorber l'eau de pluie. Même si ce ne sont pas les seules causes, les modes de production et les pratiques agricoles ont bien un rôle à jouer pour lutter contre le réchauffement climatique et la perte de biodiversité.
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Agriculture biologique, une approche scientifique
Lagriculture biologique est lart de cultiver les bactéries et les champignons en les nourrissant de matières organiques, pour aboutir à la mise à disposition des plantes de tous les minéraux nécessaires à lobtention de récoltes abondantes et saines. Ce livre décrit et explique le fonctionnement dun monde souterrain, en perpétuel mouvement, où animaux et végétaux, la plupart du temps microscopiques, se côtoient, se dévorent, sempoisonnent, sassocient, se livrent des guerres ethniques ou fratricides pour semparer de la nourriture disponible. Ils rejettent ainsi dans le sol des quantités de substances chimiques de plus en plus fines, des antibiotiques, des enzymes sous le commandement implacable des plantes qui orchestrent ces guerres telluriques pour leur seul bien-être. Ce livre est le résumé des nouvelles pratiques agricoles mises au point par les chercheurs et les agriculteurs pionniers depuis 40 ans. Il se veut pratique. Le lecteur est invité à entrer au cur des écosystèmes pour comprendre pourquoi la « vraie agriculture biologique » est simple. L'ouvrage présente les diverses applications de la biologie du sol à toutes les formes dagriculture : céréaliculture, maraîchage, viticulture, arboriculture, jardinage Dans la 2ème partie, par métier, lauteur montre comment chaque agriculteur peut concrètement améliorer ses pratiques de production et préparer lagriculture de demain.
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Améliorer les performances agronomiques : Le phosphore se bloque et se débloque
Anthony LE QUEMENER, AuteurPlusieurs recherches portent sur les facteurs pouvant agir sur la disponibilité en phosphore pour les plantes. La présence de lombrics est un facteur favorable, du fait probablement, d'une teneur plus importante en phosphore biodisponible dans les turricules des vers de terre, doù limportance de limiter le travail du sol, facteur défavorable pour ces organismes. Les mycorhizes ont aussi un effet positif sur la biodisponibilité du phosphore, même sil est encore difficile destimer la contribution de ces champignons. Ces derniers rendraient le phosphore plus disponible via divers mécanismes : meilleure exploration du sol, présence de synergie entre les mycorhizes et les bactéries minéralisatrices du phosphore, production de carboxylates et diminution du pH du sol par libération de protons. Les légumineuses sont aussi capables dinfluencer le pH du sol ou encore de libérer des carboxylates dans la rhizosphère, ce qui joue sur la libération du phosphore inorganique. Ainsi, ces végétaux peuvent mobiliser du phosphore minéral plus facilement que des céréales. Cependant, un blé peut bénéficier de ce mécanisme sil est associé à une légumineuse, ou encore, dans une mesure moindre et selon certains résultats de recherche, sil est semé après une légumineuse. Par ailleurs, la recherche montre que les processus biologiques permettant daméliorer la biodisponibilité du phosphore sont plus efficients dans des sols pauvres en cet élément.
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Eloge du ver de terre : Notre futur dépend de son avenir
L'avenir des générations futures repose en partie sur cette petite bête, le ver de terre. Première biomasse animale terrestre, il est l'un des premiers marqueurs de la biodiversité et de la bonne santé des sols. A travers le cas des vers de terre, l'auteur exprime ses opinions sur l'agriculture actuelle, sur l'élevage industriel notamment, mais en rejetant les intégrismes en matière agricole (non labour, permaculture...). L'auteur aborde une partie de l'ouvrage par un dialogue fictif avec un ver de terre.