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Un couple de jeunes paysans bio expérimente des pratiques alternatives
Didier HARPAGÈS, AuteurMarie Peltier et Thomas Peyre sont paysans bio à La Haute Planche, à Bourbourg (59), depuis 2020. Ils produisent, sur 8,5 ha, du blé ancien panifiable et des légumes de plein champ, avec des débouchés dans la restauration collective, des Biocoop et des épiceries locales. Ils élèvent trois jeunes bufs, neuf moutons et deux chevaux de travail. Marie et Thomas ont tous deux fait le choix de pratiquer la traction animale. Thomas, qui s'est familiarisé avec la conception d'outils adaptés aux pratiques en agroécologie paysanne par le biais de l'Atelier Paysan, construit, modifie et répare des outils récupérés auprès d'anciens agriculteurs, qui sont ensuite attelés aux deux chevaux de travail. Grâce à la mise à disposition des terrains par Gaëlle, la sur de Thomas, et les missions d'intérim qu'assure Marie, le jeune couple arrive à auto-financer ses investissements et espère, dans quelques années, pouvoir vivre de son activité.
Dossier : Prêts à tout ! Ombrières, arrosage, stockage de l'eau...
Véronique BUTHOD, Auteur ; Joseph CHAUFFREY, Auteur ; Josselin RIVOIRE, Auteur ; ET AL., AuteurDans ce dossier, les lecteur·rices et les rédacteur·rices des Quatre Saisons du Jardin Bio partagent leurs conseils d'aménagements et de choix d'équipements pour aider le jardin à résister à la chaleur (ombrières, systèmes d'arrosage et de stockage de l'eau...), mais aussi parfois au vent et à la pluie, ainsi que les bons gestes à réaliser en cas de gelées tardives. Au sommaire : - Tous à l'abri ! ; - Microporeux vs goutte-à-goutte ; - Arroser sans pression ; - Comment stocker l'eau ? ; - Attention aux gelées ! ; - Quelle épaisseur de paillage ?
La Ferme de Roger : La recherche de l'autonomie au rythme des saisons
René (de) PAULIS, AuteurNathalie et Roger Abalain élèvent un petit troupeau de vaches de race Bretonne Pie Noir bio (10 mères), avec transformation fromagère (crème, beurre, yaourts, fromages, riz au lait et Gwell) et vente directe (magasin à la ferme et marché). Les vêlages sont groupés en février ou mars, ce qui permet une mise à l'herbe rapide des nouveaux-nés et une montée de lait plus rapide pour les mères (qui bénéficient de la pousse de l'herbe de printemps). Au terme du bail du premier site qu'ils occupaient, les éleveurs se sont installés, en 2009, à Plouharnel (56), sur un site de 8 ha, où tout était à construire : maison d'habitation, bâtiment d'élevage, locaux de transformation et de vente à la ferme. Quatre années ont été nécessaires pour réaliser les travaux, principalement en auto-construction. La ferme est plutôt isolée, ce qui aurait impliqué un coût considérable pour la raccorder au réseau EDF ; alors, les éleveurs ont mis en place une installation qui leur permet d'être autonomes en électricité (chauffe-eau solaire, panneaux photovoltaïques sur toiture, éolienne, batteries...). Dans cet article, Roger Abalain fait un retour sur ces travaux.
Un pulvérisateur pour la biodynamie
Ludovic VIMOND, AuteurFrançois Duboz est responsable dexploitation au Domaine de la Pinte, en biodynamie, dans le Jura. Il a conçu un pulvérisateur spécifique qui lui permet dappliquer les préparations biodynamiques : les préparations 500 (sur le sol) et 501 (sur le feuillage). Ces deux modes dapplication sont intégrés au pulvérisateur quil a autoconstruit.
Stockage des légumes : Lécoconstruction fait gagner des watts !
Frédérique ROSE, AuteurCertains maraîchers mettent en place des chambres froides ou des cellules de conditionnement écoconstruites. Deux producteurs bio, lun dans le Vaucluse et lautre en Alsace, témoignent : les résultats sont là, avec des légumes stockés dans de bonnes conditions et une baisse de la facture délectricité. La Durette est une ferme pilote de 4 ha, en agroforesterie, basée à Avignon. Elle est accompagnée par le Grab. Les trois associés ont ressenti le besoin dinvestir dans des outils de stockage performants et adaptés à leurs besoins. En 2020, le Geres (ONG internationale agissant pour la solidarité climatique) a conduit une étude technique et thermique. Afin de trouver un compromis pour stocker les 45 fruits et légumes différents de la ferme, selon leurs volumes, leurs besoins en température et en hygrométrie, léthylène et les odeurs quils produisent, le Geres a opté pour la construction de quatre chambres froides. LApte (Association pour la promotion des techniques écologiques) a choisi une ossature en bois, un parement OSB de 15 mm et des cloisons isolées en balles de riz. En 2022, un chantier dinsertion a permis de construire ces chambres froides, qui sont maintenant opérationnelles. Maurice Meyer, en Alsace, a autoconstruit son premier frigo en murs de paille en 2002, puis un stockage pour ses pommes de terre en 2010. Il explique les matériaux quil a utilisés et chiffre léconomie réalisée grâce à lautoconstruction. Marc Glass, chargé de projet en efficacité énergétique au Geres, apporte aussi plusieurs préconisations pour ne pas consommer trop délectricité : ne pas faire tourner les chambres froides quand elles sont quasiment vides ; laisser les portes fermées pour ne pas réchauffer les parois ; entreposer les fruits et légumes une nuit dehors avant de les stocker pour les refroidir naturellement
Dossier : Cultiver sous serre
Aymeric LAZARIN, Auteur ; Philippe MESLET, Auteur ; Grégory VAN DER HEIJDEN, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, consacré à la culture sous serre, est composé de quatre articles. Le premier, intitulé "Ma serre bioclimatique", fournit des informations pour installer une serre bioclimatique (emplacement, exposition, choix des matériaux pour l'isolation) et s'intéresse, notamment, à l'utilisation de l'eau, au-delà de l'apport hydrique aux plantes, à des fins isolantes et comme source de chaleur (avec des fûts métalliques peints en noir). Le second article, "Parée pour l'été", traite des pratiques à mettre en uvre pour gérer les cultures et de l'équipement en période de fortes chaleurs (aération, ajout de voilage, plantation de grimpantes). Le troisième article, "Place aux cultures !", apporte des conseils pour surveiller et gérer les niveaux de température et d'humidité, afin d'éviter le développement de champignons. Le sol sous serre, ainsi que les questions de l'arrosage et du paillage sont également abordés. Un schéma illustre les conditions optimales de culture en fonction de la température et du taux d'humidité. Pour finir, le dernier article, "Serres faites maison", présente trois projets de serres réalisées par des lecteurs des 4 Saisons du Jardin Bio, de Loire-Atlantique, de Lorraine et d'Isère.
Dossier : Maraîchage écologique : Réduire au maximum son impact environnemental
Marion COISNE, AuteurLa filière maraîchage bio se mobilise pour réduire son empreinte écologique, au-delà de la certification. Réduction des plastiques et du bilan carbone, biodiversité favorisée, moindre consommation d'eau, construction de serres bioclimatiques... Tour d'horizon des leviers travaillés dans des essais et chez les maraîchers. Ce dossier inclut les articles suivants : - C. Mazollier du Grab et G. Maréchal de la Frab Bretagne : "Les tensions croissantes engendrent une envie d'aller plus vite" ; - Microferme, tunnels ou plein champ : Les fermes bio ont des impacts différents ; - Limiter les plastiques jetables : Quels paillages alternatifs choisir ? ; - De l'eau au compte-goutte : Optimiser son irrigation ; - En travaillant sur le pilotage de l'irrigation et le sol : "Je vise 30 % d'eau économisée" ; - Chauffer sans énergie : Les serres bioclimatiques pour gagner en précocité ; - Une serre bioclimatique autoconstruite : Gagner en autonomie pour les plants.
Dossier : Parcours de vignerons
Claire KACHKOUCH SOUSSI, Auteur ; Arnaud FURET, AuteurLes vignerons biologiques ajustent sans cesse leurs pratiques pour obtenir des raisins de qualité. Ce dossier détaille les pratiques de deux domaines viticoles biologiques français. Le premier, celui du Château de Passavant, est géré par Claire et Olivier Lecomte. Il est composé de 70 ha (55 ha de vigne et 15 ha de prairie) et se situe en Anjou, sur des sols de schiste qui mettent à dure épreuve les outils de travail du sol. Le domaine est certifié bio depuis 2001, et Demeter depuis 2011. De nombreuses préparations biodynamiques sont utilisées pour stimuler le sol et la vigne. Les deux vignerons ont également à cur de mettre en place des pratiques qui favorisent la biodiversité. Au chai, le recours aux sulfites est de plus en plus réduit, et lélevage des vins seffectue majoritairement dans des ufs en béton. Le second domaine est celui de Léon Boesch. Il est composé de 14,8 ha, se situe en Alsace et est géré par Marie et Matthieu Boesch. Ces derniers ont converti le domaine familial en bio en 2000, puis ont élargi leurs pratiques à la biodynamie et ont obtenu la certification Demeter en 2003. Ils favorisent la biodiversité, notamment en plantant des arbres pour recréer des corridors écologiques, et en ne fauchant pas les tournières. Ils ont également autoconstruit une cave en bois et paille, au lieu du béton quils trouvent trop sec. Cette cave est enterrée, écologique et bioclimatique.
Dossier : Quels outils, pour quels paysans ?
Pascal PAVIE, Auteur ; Pascaline PAVARD, Auteur ; Daniel COUTAREL, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier est consacré à l'évolution des machines et des outils agricoles. Étant actuellement dans la troisième révolution agricole (automatisation...), certains paysans souhaitent retrouver une autonomie et une créativité pour leurs outils. Les articles qui composent ce dossier traitent des sujets suivants : - le monde-machine et la dépendance du biotope humain à la technologie ; - le retour de la traction animale face à la motorisation ; - le bélier hydraulique, un outil pour remonter l'eau sans électricité ; - la machine et le paysan ; - L'Atelier Paysan : du lien aux machines à l'intérêt général ; Présentation d'outils de l'Atelier Paysan : colonne de tri densimétrique, épandeur maraîcher, four à pain.
GIEE PACK' à PPAM : Une récolteuse de PPAM en cours d'auto-construction
Mégane VÉCHAMBRE, Auteur ; Agathe DEMATHIEU, AuteurLe GIEE PACK' à PPAM, créé en 2020, regroupe une trentaine de producteurs et de productrices de la région Sud-PACA, pour la plupart en bio, spécialisés en plantes aromatiques et médicinales diversifiées, avec transformation à la ferme et commercialisation en circuits courts. Le groupe a décidé de travailler sur la récolte, pour les fermes dont la surface cultivée est inférieure à 1 ha, afin d'optimiser le temps de travail et l'ergonomie du matériel. Pour cela, le GIEE a fait appel à l'Atelier Paysan pour les accompagner sur un projet d'auto-construction d'une petite récolteuse spécifique aux PPAM. Le premier prototype a vu le jour au début de l'été 2021.
"J'ai construit mon scalpeur en modifiant un outil à disques"
Michel PORTIER, AuteurA Pannecé, en Loire-Atlantique, Jérôme Launay cultive 80 hectares et élève des vaches parthenaises en agriculture biologique. Après avoir décidé d'arrêter le labour, et ayant un outil à disques à disposition dans sa Cuma, l'éleveur a fait le choix de transformer l'outil à disques dont il disposait en scalpeur. Après deux jours de travail, il a désormais un outil à 13 dents qui permet un travail superficiel du sol.
Nouvelle technique sur vieilles roues
Aline LÜSCHER, AuteurAndreas Baumgartner, issu d'une famille d'agriculteurs, a conçu un atelier particulier dans lequel il met au goût du jour de vieux matériels agricoles, en particulier destinés aux traitements des vignes. L'objectif est de réutiliser de vieilles machines toujours fonctionnelles en y installant du matériel moderne, type capteurs de mesures et buses, pour optimiser l'efficacité des traitements et limiter les dérives. L'une de ces machines, conçue sur mesure, est utilisée au FiBL. Il s'agit d'un Turbomobil de trente ans rééquipé à neuf. Toujours en collaboration avec Andreas Baumgartner, le FiBL a aménagé une place de lavage pour son matériel de pulvérisation. Les eaux de traitements sont stockées dans un réservoir avant de traverser un mur végétal qui sert de biofiltre et qui permettra de traiter une partie des polluants contenus dans ces eaux.
Paysans et (auto)constructeurs
ADEME, AuteurAuparavant paysan-maraîcher, Kevin Piermay est aujourdhui l'unique salarié de Farming Soul, une plateforme de conception, de développement et de diffusion de machines novatrices. S'inscrivant dans le sillage de la coopérative d'autoconstruction l'Atelier Paysan, les activités de Farming Soul reposent sur la conception d'outils low-tech, destinés au travail en petites et moyennes fermes maraîchères, et sur la formation de paysans pour qu'ils puissent construire eux-mêmes les outils adaptés à leurs besoins.
Pontet-Canet fait rimer biodynamie et autonomie
Clara DE NADAILLAC, AuteurEn Gironde, le château Pontet-Canet, classé grand cru, est passé en biodynamie en 2004. Il recherche ainsi la qualité et lexpression la plus fidèle de son terroir. Il a également pour but dêtre 100 % autonome, ce qui passe par différents moyens : compost, tisanes, préparations biodynamiques, traction animale, nourriture pour les chevaux Un maximum dintrants sont produits sur place. De nombreux outils sont également autoconstruits sur la propriété et aucun investissement dans du matériel nest effectué tant que le matériel utilisé donne satisfaction (par exemple, le pressoir pneumatique a une bonne trentaine dannées). Le chai se veut également le moins énergivore possible. Il nest dailleurs pas muni de prises électriques. La thermorégulation des cuves seffectue grâce à la géothermie.
S'équiper et utiliser les préparations biodynamiques : Annuaire des fournisseurs en préparations, dynamiseurs et pulvérisateurs
Ce document a pour objectif de faciliter l'emploi des préparations biodynamiques et du matériel de dynamisation et de pulvérisation. Il explique comment élaborer et appliquer chaque préparation et il comporte une liste de fournisseurs français et européens de préparations, de dynamiseurs et de pulvérisateurs. Il est aussi possible de construire soi-même son matériel : quelques exemples sont présentés dans ce document.
Savons Arthur : Immersion dans une bulle écolo
Elise ROTELLINI, AuteurIssu d'une famille de fervents défenseurs du bio, c'est dans la petite grange de ses parents, dans le Loiret qu'Arthur, jeune chimiste, a commencé à créer des savons biologiques. Cette année-là, en 2014, il lance sa marque "Savons Arthur" et obtient la mention Nature & Progrès, qui garantit non seulement que les ingrédients sont d'origine biologique, mais également la démarche éco-responsable du projet. Paul, le père d'Arthur, le rejoint dans cette aventure et l'accompagne, à vélo, pour trouver des boutiques vrac et zéro déchet pour commercialiser leurs produits. Courant 2017, la grange devient trop petite pour l'activité d'Arthur : c'est ainsi que Paul et Arthur se sont lancés dans l'auto-construction d'un bâtiment en bois et en paille. Arthur, bénéficiant de plus d'espace, complète sa gamme de savons solides 100 % huile d'olive avec des savons liquides à froid, des produits d'entretien, des lessives, une gamme bébé, d'autres produits d'hygiène et beauté adaptés à chaque type de peau... L'entreprise, maintenant constituée de 6 personnes, travaille en accord avec les piliers de sa démarche écologique et durable : zéro déchet, récupération, recyclage... et compte continuer à sensibiliser les consommateurs à travers ses produits.
Semer du blé derrière une luzerne
Pascal BORDEAU, AuteurEn bio, deux options sont possibles pour que le blé bénéficie de lazote apporté par une luzerne en place : soit casser la luzerne très proprement ; soit faire cohabiter ces deux cultures. Eric Planchon, responsable des grandes cultures au sein de lexploitation familiale SCEA Bio Plaine, dans la Vienne, revient sur ces deux techniques. Cet agriculteur cherche à éviter au maximum le labour. Pour casser la luzerne avant un semis de blé, plusieurs outils ont été testés sur la ferme. Dans les sols argilocalcaires caillouteux de lexploitation, cest un enfouisseur (composé dune fraise rotative tournant à lenvers, dun peigne, dune planche niveleuse et dun rouleau) qui sest montré le plus efficace. Cet outil sert également à enfouir des couverts végétaux à la sortie de lhiver. Toutefois, Eric Planchon souhaite aller plus loin avec la luzerne, en la gardant vivante dans la culture de blé. Il a, pour cela, semé de la luzerne à la volée, en mars, puis la travaillée à la bineuse pour créer des rangs de 5 cm de large, avant de semer le blé dans ces intervalles. Pour réaliser ce semis intercalaire, Eric Planchon a fabriqué lui-même un semoir à partir du châssis de sa bineuse. Il a également conçu un broyeur inter-rangs pour gérer la pousse de la luzerne. Il sest alors à nouveau servi du châssis de sa bineuse. La luzerne est ainsi broyée et roulée. Néanmoins, le blé peine encore à prendre le dessus sur la luzerne.
Auto-construction dune machine à balayer les doryphores
Bertille GIEU, AuteurUn certain nombre de producteurs de pommes de terre bio essaient de lutter contre le doryphore sans utiliser de traitements. Cependant, les ramassages manuels sont chronophages et ont besoin d'être répétés régulièrement. Certaines techniques d'automatisation de ces ramassages se développent dans le monde. Dans les Hautes-Alpes, Agribio 05 a conçu et construit, avec l'Atelier Paysan et l'association Toutomarto, un prototype de machine à balayer les doryphores : le landoryfort. Présentation.
Conserver ses légumes d'automne : Avoir les bons réflexes !
Samuel L'ORPHELIN, Auteur ; Alexandre BARRIER-GUILLOT, AuteurPour conserver le plus longtemps possible leurs légumes récoltés à l'automne, les maraîchers se doivent de respecter des conditions spécifiques à chaque espèce de fruits et de légumes, ce qui peut poser des problèmes selon les espaces et le matériel dont ils disposent. Une des solutions consiste à regrouper, en un même lieu, plusieurs espèces, par familles ayant les mêmes contraintes en matière d'hygrométrie, de température, de luminosité et de circulation d'air. Un tableau présente les regroupements les plus pertinents pour une gestion simplifiée et un stockage adapté à de petits espaces. Un focus sur la conservation de l'oignon est proposé. Nathanaël Jacquart, maraîcher bio dans le Puy-de-Dôme, conserve les oignons en colonnes de plusieurs palox filmés et avec un ventilateur, système qu'il auto-construit. Il explique sa méthode, ses avantages et ses contraintes, et décrit le matériel utilisé.
Dossier : Diversification en plantes à parfum, aromatiques et médicinales
Marion COISNE, AuteurLes PPAM (plantes à parfum, aromatiques et médicinales) peuvent représenter des ateliers de diversification intéressants. Toutefois, leur culture ne simprovise pas, notamment en bio : il faut bien réfléchir aux débouchés en amont (afin déviter les marchés saturés) et bien gérer leur désherbage (cest le poste le plus chronophage). Côté matériel, ces cultures spécifiques et délicates nécessitent des investissements ou des adaptations. Ce dossier, consacré aux PPAM, est constitué de cinq articles. Il commence par une interview de Benjamin Lemaire, ingénieur à lIteipmai, qui apporte des conseils pour les producteurs qui réfléchissent à se lancer en PPAM et qui sattarde plus particulièrement sur le désherbage. Laspect de la commercialisation est ensuite abordée : face à des marchés vite saturés, les filières se structurent, mais les conseillers et les industriels recommandent de bien réfléchir en amont, avant deffectuer les plantations (un encart est réservé au projet VégétAlpes qui vise à structurer les PPAM bio dans les Hautes-Alpes). Larticle suivant réalise un focus sur le mildiou du basilic : cette maladie rend la culture de basilic bio compliquée en plein champ, mais de nouvelles variétés tolérantes pourraient aider à résoudre ce problème. Vient ensuite le témoignage de Catherine Mahé, qui produit des PPAM bio sur 6 ha, au sein dune ferme en polyculture élevage en Mayenne : les PPAM sont intégrées dans les rotations et le matériel de la ferme est en partie mutualisé avec les grandes cultures. Le dernier article développe laspect matériel : les PPAM nécessitent souvent des matériels spécifiques qui peuvent être achetés neufs, en Cuma ou autoconstruits.
Un épandeur à BRF
Xavier DELBECQUE, AuteurClaude Rougier, vigneron au château Camponac, en Gironde, sest inspiré de la permaculture pour gérer lentretien de ses cavaillons : il utilise du bois raméal fragmenté (BRF). Pour faciliter lépandage de ce paillis, il a confectionné, avec son ouvrier, Christophe Girard un épandeur à BRF à partir dune vieille benne à vendange autovidante. Cet article explique brièvement comment ces vignerons ont transformé cette benne en épandeur à BRF et une vidéo, disponible sur la chaîne YouTube Réussir Vigne, illustre également cette transformation.
Le GAEC de Kroaz Min, une installation en brebis lait à Lannion
Anaïs KERNALEGUEN, AuteurDans les Côtes d'Armor, Ana-Gaëlle Le Damany et son compagnon Paul Françoise se sont installés, en 2016, sur la ferme familiale qui était alors en vaches laitières conventionnelles. Toutefois, ce couple souhaitait transformer le système de production pour produire du lait de brebis en agriculture biologique, avec transformation à la ferme et vente directe. Ils sont restés deux ans et demi en GAEC avec le père dAna-Gaëlle, avant le départ en retraite de ce dernier. Durant cette période, les trois associés nont pas suffisamment pris le temps de préparer ensemble les changements de système de production en raison de divergences de valeurs et dun conflit de génération. Par la suite, l'ergonomie a été une préoccupation majeure lorsquil a fallu réadapter la ferme : hauteur des quais de traite, achat dune pailleuse, lactoduc Tout a été pensé pour éviter de porter des charges, deffectuer des gestes répétitifs et davoir à trop marcher. La bergerie et la fromagerie ont été auto-construites par Paul Françoise et son père, ce qui a permis de réaliser 50 à 60 % déconomies. En cinq ans, le couple na pris que trois semaines de congés. Comme la ferme est prévue pour 2,5 UTH, ils sont en cours de discussion avec un autre couple déleveurs de brebis pour partager lembauche dun salarié à mi-temps annualisé.
Guide maraîchage biologique Nouvelle-Aquitaine 2021 : Matériel en AB
Réalisé par le réseau AB des Chambres d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine, ce document est consacré au matériel en maraîchage biologique. Il propose des fiches techniques : - Les structures serres et tunnels ; - Les outils de traction ; - Le travail du sol ; - Les semis et la plantation ; - Le désherbage ; - L'irrigation ; - La récolte et le conditionnement ; - La vente ; - L'innovation ; - Le matériel auto-construit.
Mon potager autonome : Cultiver sans rien dépenser
Huw Richards, jeune jardinier britannique, a relevé le pari de cultiver ses propres fruits et légumes sans débourser le moindre centime. Dans cet ouvrage, il partage son expérience et bon nombre dastuces pour se lancer dans l'aventure du potager autonome avec peu de moyens : fabriquer un parterre surélevé avec des palettes de récupération, trouver facilement des plantes sans forcément les acheter, partager des outils avec les voisins, dénicher des lieux disponibles dans son quartier ou son village pour cultiver des légumes, etc. Des conseils pratiques et malins pour commencer, même en tant que débutant, à cultiver, à entretenir et à récolter ses propres fruits et légumes bio sans rien dépenser : préparation de lespace, fabrication de compost et dengrais naturels, stratégies de plantation, lutte contre les nuisibles et les maladies, organisation sur lannée
"L'outil prolonge la main"
Ingrid VAN HOUDENHOVE, AuteurAujourd'hui à la retraite, André Anckière, ancien agriculteur bio, conserve intacte sa passion pour le jardinage biologique qu'il pratique dans son potager de 280 m2, dans le Nord. Inventif, André a toujours bricolé ses outils pour améliorer et faciliter le travail au jardin, tout en limitant les coûts. Pour lui, l'outil doit être adapté à la fois à la main du jardinier et à la terre cultivée. Il a, par exemple, conçu et fabriqué un "crochet solitaire", sorte de herse étrille à une seule dent qui lui permet de préparer une ligne d'oignons à planter sans retourner toute la parcelle. Avec Annette, son épouse, ils ont récemment étendu leur surface grâce à l'acquisition d'une nouvelle parcelle de 1 800 m2 sur laquelle ils cultivent des céréales pour leur consommation personnelle. 400 m2 de verger et 120 m2 de serres complètent leur domaine qui leur assure une grande autonomie en fruits et légumes. A cela, s'ajoute un petit élevage de poules, poulets, lapins et canards...
Outils faits maison : le cultibutte et le vibroplanche
Axel DUSSER, AuteurPierre Cottineau et Marc Esserteau cultivent 2 ha de maraîchage bio en planches permanentes. Partis de zéro, ils ont façonné eux-mêmes leur outil de production avec laide de lAtelier Paysan. Le 21 juillet 2021, ils ont accueilli sur leur ferme (située en Anjou) une quinzaine de maraîchers pour parler de deux outils : le cultibutte et le vibroplanche. Lobjectif était de partager leurs expériences, notamment la fabrication et l'utilisation de ces deux outils. Le cultibutte et le vibroplanche sont respectivement léquivalent du cultivateur et du vibroculteur, mais ils sont adaptés pour travailler des planches permanentes. Pierre Cottineau et Marc Esserteau ont également construit un covercrop en X afin dincorporer des restes de cultures ou des engrais verts broyés dans le sol (ce matériel nest, en revanche, pas proposé par lAtelier Paysan). Un schéma permet de visualiser à quels moments ils utilisent ces différents outils pour travailler en surface le sol de leurs planches permanentes.
Plantes aromatiques et médicinales : « Maîtriser la distillation, luvre de toute une vie »
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurAnne Fichet, ancienne animatrice à Nature Environnement 17, sest découvert une passion pour les plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM). En 2014, elle sest mise à en cultiver et à les transformer en tisanes, aromates, hydrolats et huiles essentielles. Son installation a été progressive : elle a commencé dans son jardin, puis a effectué deux formations (un certificat de spécialisation en agriculture bio et une formation sur la culture des PPAM). Elle a ensuite monté la ferme Aux graines buissonnières en Charente-Maritime. Elle cultivait alors 20 ares avec le statut de cotisante solidaire. En parallèle, elle a restauré un bâtiment en séchoir. Elle a également repéré des parcelles où faire de la cueillette, a recherché les propriétaires et fait valider ces lieux par son organisme de certification. En 2017, elle est devenue cheffe dexploitation et a aménagé une distillerie. Elle cultive maintenant 50 ares et une salariée sapprête à la rejoindre un à deux jours par semaine. Son objectif est de continuer à rechercher la qualité des produits, tout en optimisant son temps de travail.
Un porte-intercep porté avant déporté
Ludovic VIMOND, AuteurSébastien Rauscher et ses parents, Benoît et Véronique, ont un domaine viticole de 12 ha en Alsace. Ils sont actuellement en période de conversion à lagriculture biologique. Afin de pouvoir travailler mécaniquement leurs vignes, ils ont arraché, dans les parcelles les plus étroites, un rang sur trois afin que le tracteur puisse circuler dans lancien rang. De plus, pour travailler le sol entre les ceps, Sébastien et Benoît Rauscher cherchaient un porte-outil capable denjamber un rang complet afin de travailler le sol en déporté. Ils ont alors étudié la possibilité de transformer une ancienne machine à vendanger en porte-intercep. Cependant, les premiers essais ont vite montré les limites de cet outil en matière de maniabilité. Ils ont donc construit une version portée à partir de tubulures carrées du commerce. Depuis la publication de photos et de vidéos de leur porte-intercep autoconstruit sur les réseaux sociaux, Sébastien Rauscher a été sollicité pour construire dautres porte-outils, sur le même modèle.
Reprendre la terre aux machines : Manifeste pour une autonomie paysanne et alimentaire
LAtelier Paysan accompagne la conception et la diffusion des technologies paysannes. Les auteurs de cet ouvrage, paysans, syndicalistes et militants, sociétaires de la coopérative, font le constat que les alternatives paysannes, aussi incroyablement riches soient-elles, ont un faible poids face au complexe agro-industriel. Ce manifeste remet en cause lappel à la responsabilité individuelle, au "chacun doit faire sa part", car c'est inefficace au modèle alimentaire industriel et marchand. Celui-ci est une machine à produire artificiellement à bas coûts, une machine à confisquer les savoirs et les savoir-faire, à enrichir les filières technologiques, à déshumaniser. Laugmentation du bio, le développement des circuits courts, la prise de conscience écologique nébranlent pas suffisamment le modèle. Les quantités de pesticides épandus nont pas diminué depuis 10 ans, les terres arables continuent de reculer, le nombre dactifs agricoles diminue, des dizaines de fermes disparaissent chaque semaine. Pour inverser la tendance, les auteurs soulignent la nécessité dun mouvement social collectif qui se donne une ambition politique, qui soit en capacité de rompre la logique de libre-échange et de sortir lagriculture paysanne "de sa niche". Lagriculture doit être remise au cur du fonctionnement social. La question agricole et la question alimentaire doivent être pensées ensemble. Il est indispensable de soutenir linstallation de nombreux paysans partout en France. Ce manifeste se veut une contribution à lémergence dun large mouvement populaire pour lautonomie paysanne et alimentaire. Les auteurs apportent des précisions sur cet objectif et proposent des pistes pour agir.
Les 4 saisons du Jardin bio - Hors-série n°21 : Objectif autonomie : Des récoltes toute l'année
Marie ARNOULD, Auteur ; Ingrid VAN HOUDENHOVE, Auteur ; Véronique BUTHOD, Auteur ; ET AL., Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2020Dans ce Hors-série des 4 Saisons du Jardin bio, de nombreux jardiniers expliquent comment ils arrivent à être presque autonomes en fruits et légumes et partagent leurs conseils et recettes. Ils illustrent une tendance qui s'affirme, d'un retour vers le jardin nourricier, vecteur de "mieux manger". Parmi les nombreux articles, des portraits de jardiniers : - Cultiver et récolter toute l'année (Yolande Letur, dans le Jura, cultive 300 m2 à 700 mètres d'altitude, dans un esprit d'ouverture, de partage et d'astuces pour une autonomie maximale) ; - Le jardin nourricier d'Annette et André (anciens éleveurs et maraîchers en bio depuis les années 1980, Annette et André, aujourd'hui à la retraite, mettent à profit leur expérience dans leur potager (59), sans se lasser d'apprendre et de partager avec les autres) ; - La fierté de Michèle (au sud des Landes, sur un terrain de 1800 m2, Michèle Guingant s'est d'abord intéressée aux fleurs, mais aujourd'hui, à 72 ans, elle est en train de relever son défi, en étant autonome à 99 % pour les légumes...) ; - Les buttes d'Olivier (en Normandie, Olivier Diot, ancien cadre, passionné de nature, s'est lancé pleinement dans le jardinage et a créé un parc botanique de 7 ha). Des articles sont consacrés à des conseils pratiques pour : planifier ses cultures, choisir des variétés précoces et hâtives, échelonner ses récoltes avec un calendrier des semis, des récoltes et des plantations ; cultiver sous serre (serre en verre, serre Walipini, tunnel mobile) ; produire ses semences et cultiver ses ressources au jardin (fiches pratiques pour faire ses graines et fabriquer soi-même terreau, paillis, tuteurs ) ; conserver ses légumes et ses fruits : des recettes et des astuces pour faire durer et transformer ses récoltes (lactofermentation, stérilisation, déshydratation ).
Autonomie technique : Reprendre notre métier aux machines ?
L'ATELIER PAYSAN, AuteurLAtelier Paysan accompagne, depuis une dizaine dannées, des producteurs dans la conception et la réalisation doutils et de bâtiments adaptés à une agroécologie paysanne. Cette coopérative permet ainsi aux paysans de réfléchir au choix de leurs outils et de sapproprier des savoirs et des savoir-faire pour être plus autonomes sur leur ferme. La transmission de ces savoirs et savoir-faire est basée sur une éducation populaire : la pédagogie seffectue à travers des chantiers permettant une transmission de pair à pair (co-apprentissage). LAtelier Paysan propose aussi de se saisir collectivement de la question des technologies agricoles afin dalerter sur les besoins dautonomie technique en agriculture. Comme les porteurs de projets dinstallation agricole ont fortement besoin dacquérir des compétences en machinisme (autoconstruction, capacité à maîtriser leurs outils, à les entretenir, à les adapter, à les réparer ), lAtelier Paysan a proposé, pour la première fois, deux sessions dune formation de 35 jours, en Bretagne, à lautomne 2020. Ces formations ont été organisées en partenariat avec la région Bretagne et Pôle Emploi. Lobjectif était dacquérir des compétences solides tout en construisant une gamme doutils nécessaires pour démarrer.
Du Champ à la Chope : Technologies appropriées pour la brasserie paysanne
Pour l'Atelier Paysan, la transformation de nos modèles de production agricole et alimentaire passe par la réappropriation de la question technologique par les communautés paysannes. Dans cet ouvrage, il part à la rencontre de la filière brassicole et publie un nouveau recueil thématique consacré à la brasserie paysanne. « Du Champ à la Chope » offre des ressources pour explorer les maillons de cette filière dynamique à travers des réalisations paysannes qui contribuent à son dynamisme et à donner une réelle perspective dautonomie et de coopération pour les acteur·rices qui souhaitent s'en saisir pour la diversification de leur activité ou pour linstallation. De la culture de lorge brassicole à celle du houblon, en passant par les étapes de maltage et de brasserie, ce guide recense des innovations techniques spécifiques et offre des pistes de réflexion concrètes pour favoriser la Recherche et le Développement appliquée à la filière.
Construire soi-même : Autoconstruire son séchoir pour être en phase avec ses besoins
Arnaud FURET, AuteurLuca Carrel sest installé en PPAM bio, le 1er janvier 2020, en association avec Benoît Claude (Le Sanglier Philosophe). Ces deux producteurs ont ainsi créé une seule entité sur deux sites de production et de séchage, de part et dautre du Massif des Bauges. A eux deux, ils cultivent 100 ares, réalisent de la cueillette et transforment leurs plantes. Actuellement, ils produisent 350 kg/an de plantes séchées et comptent passer à 600 kg/an. Pour cela, Luca Carrel a autoconstruit un nouveau séchoir. Auparavant, lors de sa première installation, il avait commencé avec un séchoir à air ventilé sur de grandes claies peu profondes, mais ce séchoir avait plusieurs inconvénients : ventilation insuffisante, claies peu maniables, petite capacité Il fallait compter jusquà une semaine de séchage pour les plantes les plus difficiles à déshydrater comme lail des ours. Afin dautoconstruire un séchoir qui corresponde à ses besoins, Luca Carrel a suivi une formation dispensée par Thibaut Joliet (producteur et formateur au CFPPA de Montmorot). Son nouveau séchoir a une capacité de séchage deux fois plus importante que lancien, pour un volume équivalent. Hors machines, car Luca Carrel a repris le matériel de son ancien séchoir, la construction lui est revenue à 1000 .
Couverts végétaux : Implanter des cultures dans un couvert
Samuel MENARD, AuteurEn maraîchage biologique, limplantation de cultures dans des couverts intéresse de nombreux producteurs qui souhaitent réduire les opérations de travail du sol. Des références techniques manquent encore, mais il est d'ores et déjà possible de s'appuyer sur des expériences réussies. Cet article présente les résultats de 3 essais visant à accompagner les maraîchers dans la mise en place de couverts végétaux, en Nouvelle-Aquitaine, ainsi que les enseignements à tirer. Concernant les outils, trois sont particulièrement indiqués pour mener à bien limplantation dune culture dans un couvert : un rouleau type "faca", une planteuse adaptée pour un couvert et un semoir type "strip-till". Pour les maraîchers ne possédant pas ces outils, lautoconstruction, en partenariat avec lAtelier Paysan, reste le moyen le plus abordable pour les acquérir. Le choix des cultures implantées est imposé par la rotation du producteur, car les essais sont effectués sur la même parcelle chaque année. L'article présente les conditions de faisabilité de limplantation dune culture dans un couvert roulé (courge, céleri).
Dossier : L'autonomie technologique pour l'agriculture paysanne
Michèle ROUX, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; Patrick BOUGEARD, AuteurDans le contexte de crise sanitaire et de constat de notre dépendance technologique, ce dossier traite du rapport des paysan.ne.s à la technologie et à la mécanisation de lagriculture, avec lendettement et la perte dautonomie décisionnelle qui en ont découlé. LAtelier Paysan, coopérative dautoconstruction doutils agricoles, est notamment présenté, ainsi que le témoignage de Gérard Grandin, éleveur laitier bio dans lOrne. Ce dernier a fait le choix de produire à lherbe en dépensant le moins dargent et de temps possible. Côté matériel, il prône le lowtech, cest-à-dire « les bases technologiques ».
Dossier : Précieux outils de jardin
Omar MAHDI, Auteur ; Marie ARNOULD, Auteur ; Perrine DUPONT, Auteur ; ET AL., AuteurAu jardin, plaisir et efficacité dépendent, pour une bonne partie, du choix et de la qualité des outils utilisés. Ce dossier rend hommage au dicton de nos grands-parents "Les bons outils font les bons ouvriers". Outils connus et moins connus sont présentés, avec leurs atouts et leurs usages. La recherche d'améliorations portée par des jardiniers passionnés et des associations est également au programme : - L'ergonomie faite outil ; la campagnole est une sorte de grelinette conçue par la Fabriculture (atelier créé par Vincent Legris), et c'est une adaptation d'un outil russe ; - Fabriqués en France ; Petit tour d'horizon des outils "made in France" et de leurs fabricants, de l'origine des matériaux, des métiers, des exigences de qualité et d'ergonomie ; - Le retour du hache-paille ; A l'heure des broyeurs thermiques et électriques, le hache-paille, vieil outil du XIXème siècle, pourrait sembler dépassé ; il séduit, au contraire, de plus en plus de jardiniers désireux d'autonomie et de low-tech... ; - Recherche paysanne et autoconstruction ; L'Atelier Paysan accompagne les agriculteurs vers l'autonomie technique, grâce à la mise en commun et au partage de savoirs et de savoir-faire de paysans. Les agriculteurs deviennent capables de fabriquer des outils adaptés à leurs pratiques, avec une dimension d'innovation ; - L'art de la manchisterie ; Remplacer soi-même un manche de binette ou autre, ce savoir-faire en disparition, en apparence anodin, mérite d'être sauvegardé. Il repose, entre autres, sur une bonne connaissance des essences de bois.
Guide de conception d'une serre bioclimatique
Amélie HIMPENS, Auteur ; Vincent STAUFFER, Auteur ; Catherine MAZOLLIER, Auteur | AUBAGNE (2 Cours Foch, 13 400, FRANCE) : Association Geres | 2020Ce guide vise à aider les agriculteurs à concevoir et à construire une serre bioclimatique. Il fournit un éclairage sur les différentes caractéristiques techniques de chaque type de serre et des matériaux de construction. Il est basé sur le retour dexpérience des 7 serres bioclimatiques construites dans le cadre dun projet pilote, conduit en région Provence-Alpes-Côte dAzur, de 2016 à 2020, par le Geres, Agrithermic et le GRAB. Dans un premier temps, les avantages dune serre bioclimatique et son principe de fonctionnement sont rappelés. Puis, létude de faisabilité du projet est expliquée, avec un tableau daide à la décision qui compare différents types de serres bioclimatiques. Ensuite, les éléments essentiels pour la conception des serres sont présentés, ainsi que des conseils pour la construction. Enfin, les 7 serres bioclimatiques pilotes, implantées en Provence-Alpes Côte dAzur sous différentes conditions climatiques, sont décrites sous forme de fiches.
"Ma miniserre mobile, un vrai jouet ! "
Ingrid VAN HOUDENHOVE, AuteurInstallé dans la Haute-Vienne, François Rouillay, initiateur du mouvement des Incroyables Comestibles, en France, en 2012, a accompagné le développement de collectifs citoyens d'agriculture urbaine dans plus de 1 200 villes. Conférencier et formateur, il aime partager ses expériences et ses trouvailles. Dans cet article, il présente la petite serre mobile qu'il a conçue à partir de matériaux récupérés, depuis la naissance de l'idée jusqu'aux améliorations qu'il envisage de lui apporter, en passant par les matériaux, les étapes de réalisation et les conditions d'utilisation.
Programme National pour le Développement Agricole et Rural (PNDAR) : Illustration dactions sur la période 2014-2018
Le programme national pour le développement agricole et rural (PNDAR), soutenu par le Casdar, permet de venir en appui à des actions menées par les instituts techniques agricoles, les instituts de recherche, les Chambres dagriculture, des associations travaillant à lanimation de groupements de transfert et de soutien aux agriculteurs et les organismes de formation agricole, techniques et supérieurs. Ce document présente une sélection de 23 projets menés dans le cadre du PNDAR. Ils reflètent la grande diversité des productions de lagriculture française (vins et cidre ; fruits ; céréales ; betterave industrielle ; horticulture ornementale ; élevages bovin, ovin, caprin, porcin, avicole, apicole), mais aussi la diversité des métiers/activités pratiqués par les agriculteurs en fonction de leurs choix (producteurs, mais aussi commerçants de leurs produits, mécaniciens sur leurs outils, chefs dentreprise/employeurs, concepteurs et monteurs de projets, observateurs et acteurs de la préservation de lenvironnement). Les projets se répartissent dans huit thèmes phares : L'action collective, un puissant levier d'innovation ; Bien-être animal : préoccupation sociétale et concrétisation en élevage ; Mobilisation pour l'enjeu climatique ; Fournir une alimentation saine et de qualité, 1ère mission des agriculteurs ; Agriculture et biodiversité : services mutuels ; La génétique au service de la réduction des produits phytosanitaires ; L'agroécologie comme nouvelle approche des systèmes agricoles ; Une évolution des métiers pour une agriculture durable.
Les serres se déplacent
Adrien LASNIER, AuteurLes surfaces sous abris disponibles sont souvent un facteur limitant pour les maraîchers. Il est toutefois possible dutiliser des serres mobiles pour augmenter la part de cultures sous abri. Lintérêt de ces serres a été évalué par deux stations d'expérimentation. A la Serail, dans le Rhône, une serre mobile est utilisée dans le cadre du projet MIPS (financé par la région Auvergne-Rhône-Alpes) pour tenter dintensifier la production en maraîchage biologique sur une petite surface (moins dun hectare). Les résultats obtenus sont comparés à ceux d'un système en maraîchage diversifié bio « classique ». La serre mobile utilisée dans cet essai, longue de 10 m et large de 8 m, a été autoconstruite avec laide de lAtelier Paysan. Elle a été prévue pour être disposée à trois emplacements différents : une longueur totale de 30 m peut ainsi être cultivée sous abri. A contrario, la station expérimentale de Bretagne Sud (SEHBS) teste lutilisation de ces serres pour désintensifier les cultures maraîchères, afin de préserver le sol. Pour expérimenter cela, la station sest dotée dun prototype de serre mobile construit par le fabricant Debernard. Ce prototype est destiné à être amélioré au cours de lexpérimentation.
ufs bio : En mettre plein les mireuses
Jean-Jacques GARBAY, Auteur ; Loïc LABIDALLE, AuteurLes règlements CE n°853/2004 et 589/2008 obligent le passage des ufs dans un CEO (centre agréé demballage et de conditionnement des ufs) dès quun élevage possède plus de 250 poules pondeuses ou quil souhaite commercialiser ses ufs via un intermédiaire. Les besoins de CEO sont donc fréquents sur les élevages, mais leur mise en place n'est pas sans difficultés : démarches administratives, investissement trop lourd avec des modèles de CEO uniquement adaptés aux ateliers intensifs et mécanisés Cest pourquoi, la FNAB (notamment les Bios du Gers - GABB32) et la Confédération paysanne ont rédigé un guide daide à la conception dun centre de conditionnement dufs pour les élevages qui effectuent un ramassage manuel. Ce guide présente les avantages sanitaires dun tel ramassage et sappuie sur un outil : une mireuse à plateau. Cette dernière permet un mirage rapide, par plaque de 30 ufs. Des plans de l'outil, proposés par lAtelier Paysan, permettent den autoconstruire une pour 100 environ.
Accompagner le (re)dimensionnement des fermes et des activités ; Se nourrir dautres champs et problématiques du développement rural
Alexandra VILLARROEL, AuteurUsageR.E.s est un projet piloté par lAtelier Paysan (2018-2021). Il vise à favoriser linnovation par lusage en agriculture (ex : autoconstruction de matériels et de bâtiments). Lun de ses objectifs est dinnover pour renforcer laccompagnement des agriculteurs, et plus particulièrement laccompagnement des agriculteurs en situation difficile, ainsi que des porteurs de projet à linstallation et des cédants. L'accompagnement va ainsi nourrir des réflexions sur le (re)dimensionnement des fermes et des activités. Pour cela, il va travailler sur les outils, les bâtiments, lhumain, les aspects financiers, les statuts juridiques, le collectif Des enquêtes, réalisées en 2019, avaient pour but de mieux cerner les besoins et les problématiques des agriculteurs concernés par le projet, avant de créer et dexpérimenter des modules de formation adéquats. Pour mettre en place cet accompagnement, les partenaires dUsageR.E.s vont également sappuyer sur des expériences menées en dehors du domaine agricole, comme celle de lUsine Vivante (qui est plus amplement détaillée dans larticle). Ce tiers-lieu a été créé en 2015, dans la Drôme. Il rassemble 50 travailleurs (de différents secteurs dactivités) dans une ancienne fabrique de pièces automobiles et aéronautiques. LUsine Vivante montre quil est possible dutiliser autrement un patrimoine bâti (redimensionnement, fonctionnement collectif, échange de compétences), ce qui peut être intéressant au regard des difficultés actuelles liées à la transmission de certaines exploitations.
Autoconstruire un semoir et des étoiles de boudibinage
Agnès CATHALA, AuteurEn janvier dernier, le BioCivam de lAude et lAtelier Paysan ont organisé une formation de 5 jours sur le travail du métal, avec auto-construction de deux outils mobilisables en viticulture : un semoir qui permet de semer un couvert végétal en inter-rang de vigne, et des étoiles de boudibinage, pour lentretien de lespace entre les pieds de vigne (le cavaillon), compatibles avec un enherbement de linter-rang. Cette formation, qui a regroupé 11 stagiaires, avait trois grands objectifs : apprendre à construire, entretenir et adapter son matériel, se réapproprier les bases des outils et des techniques de la mécanique agricole et devenir acteur dans la construction collective doutils. Cette formation était ouverte sans pré-requis, du débutant au constructeur confirmé. Elle a permis de nombreux échanges et de « sessayer à tout », du travail de soudure au montage, en passant par lorganisation dun chantier dauto-construction. A la fin, les participants avaient la possibilité dacheter le matériel qu'ils avaient construit.
Autonomie protéique dans la Loire et le Rhône
Claude VILLEMAGNE, AuteurBiolait a décidé que ses producteurs devaient nourrir leurs animaux avec des aliments 100 % français. Suite à cette décision, un « groupe autonomie protéines » sest formé dans les Monts du Lyonnais en mars 2016. Après plusieurs réunions, visites, formations, rencontres, un groupe de onze producteurs a décidé, en avril 2017, dacquérir un toasteur américain : il est assez petit, moins onéreux et plus facile dutilisation que les modèles déjà présents en France. Il n'a été en fonctionnement quen 2018, après lobtention du certificat de mise en conformité des douanes. Comme certains agriculteurs nétaient pas satisfaits de la qualité du tri des protéagineux effectué préalablement au toastage, une journée de formation a été organisée et un paysan du groupe a créé un prototype de trieur-séparateur avec laide de lAtelier Paysan. Ces agriculteurs ont eu loccasion de partager leur expérience lors de deux journées techniques (le 30 mai et le 20 juin 2018).
Développer l'innovation par et avec les usagers et usagères
Fabrice BUGNOT, AuteurDepuis près de 10 ans, lAtelier Paysan recense des outils construits par des agriculteurs et adaptés à une agriculture paysanne ou agroécologique (plus de 800 outils, machines ou bâtiments ont été recensés). Pour cette coopérative, construire linnovation par lusage, c'est aussi garantir sa pertinence par l'implication directe et continue de ceux qui réalisent, utilisent et font évoluer ces outils. Le travail de lAtelier Paysan sest élargi, fin 2018, avec le projet MCDR Usager.e.s (Mobilisations Collectives pour le Développement Rural Usager.e.s) qui regroupe sept autres structures. Ce projet, dune durée de trois ans, a pour objectif de produire des guides méthodologiques, plans et tutoriels, modules de formation et recommandations à destination des pouvoirs publics. Il est principalement basé sur des échanges et de la capitalisation dexpériences. Outre lautoconstruction, le projet MCDR Usager.e.s va creuser dautres thématiques telles que linstallation et la transmission, les paysans en difficulté ou la place des femmes dans les processus de changements de pratiques. Il va aussi élargir son public, en sadressant aux créateurs dactivités en milieu rural, en plus des paysans.
Dossier : Le ressort paysan
Nelly PEGEAULT, Auteur ; Bruno CHOC, Auteur ; Maritxu Inçagaray HAICAGUERRE, Auteur ; ET AL., AuteurDe nombreux rapports d'experts et de scientifiques préconisent l'agroécologie paysanne comme un des leviers pour faire face aux défis sociaux et environnementaux à venir. Un modèle décentralisé d'agroécologie paysanne, reposant sur des ressources humaines, énergétiques et agraires locales, permettra, selon Olivier de Schutter, ancien rapporteur spécial auprès des Nations Unies sur le droit à lalimentation, d'assurer aux populations une véritable souveraineté alimentaire. Les projets présentés dans ce dossier sont des exemples, parmi tant, des possibilités de l'agroécologie au service de la transition écologique. Ils montrent l'incroyable ressort, la vitalité et l'inventivité du modèle paysan : - "La démocratie aux champs", tel est le titre de l'ouvrage de Joëlle Zask, qui revient sur les rapports de la paysannerie et de la vie publique et politique dans le temps ; - Euskal Herriko Laborantza Ganbara : Une structure pour le développement de l'agriculture paysanne en Pays Basque ; - L'Atelier Paysan : une coopérative pour une réappropriation paysanne des technologies agricoles ; - Le battement d'ailes : Rendre fertile demain (en Corrèze, un centre agroécologique, lieu d'apprentissage de pratiques culturales autant que culturelles) ; - Systèmes Participatifs de Garantie (SPG) : la méthode de certification alternative et citoyenne poursuit sa pollinisation ; - "La terre en commun", pour préserver le projet agro-culturel de Notre-Dame-des-Landes ; - La déclaration des droits des paysans définitivement adoptée à l'ONU ! ; - Un soutien pour le processus de paix en Colombie.
La ferme de Saint-Germain, grandes cultures et aventure humaine partagée
Soazig CORNU, AuteurAu cur de la Charente-Maritime, les fermes d'Edouard Rousseau et de Jean Boutteaud, toutes les deux en bio depuis plus de 20 ans, sont distantes de 3 km l'une de l'autre. Les deux agriculteurs se connaissent depuis une vingtaine d'années, et c'est ensemble qu'ils ont franchi le pas de la biodynamie, il y a 4 ans. Ils partagent du matériel, un atelier de mécanique et échangent en permanence dans un esprit de collaboration. La ferme Boutteaud s'étend sur 140 ha de grandes cultures et comprend un élevage de cochons. A la ferme de Saint-Germain, Edouard Rousseau cultive des grandes cultures avec des céréales, des oléagineux et des protéagineux sur 185 ha et Mathilde Rousseau s'occupe des ateliers de mouture et de boulange. Visite guidée de la ferme de Saint-Germain : Edouard présente son parcours, les débuts sur la ferme, l'évolution du sol, les préparations biodynamiques, l'aventure de l'auto-construction de matériels adaptés, l'activité de boulangerie, etc. Un article, "Grains de soleil, un projet pour valoriser les graines et les écosystèmes en biodynamie", est consacré à l'unité de tri et de stockage des grains, récemment construite pour accueillir les récoltes des deux fermes. Le projet est aussi de valoriser les grains Demeter de producteurs de la région et de structurer une filière dédiée en créant un réseau de producteurs et en fidélisant des transformateurs.
François Rigondet, dans le Cher : 17 ans de recul en non-labour
Jean-Martial POUPEAU, AuteurFrançois Rigondet exploite 236 ha en grandes cultures dans le Cher. Il a entamé sa conversion bio en 2002 et la étalée sur cinq ans (conversion dun cinquième de la surface chaque année). 60 % de ses terres sont des sols argilo-calcaires lourds et profonds (délicats à travailler) et 40 % sont des rendzines superficielles (qui tolèrent les erreurs de travail du sol). Cette dichotomie facilite létalement des travaux mais complique les choix des assolements. François Rigondet nutilise pas de rotation type, mais seulement des successions culturales bien réfléchies. Selon lui, lun des points essentiels à respecter pour choisir ses cultures est lalternance stricte des époques de semis (hiver et printemps). Le choix est ensuite guidé par le salissement de la culture précédente et par une connaissance fine de la malherbologie. Bien que située en zone vulnérable, lexploitation nimplante pas de couverts car les sols gras ne ressuient que sils sont exposés aux éléments durant lhiver (lexploitation bénéficie dune dérogation possible dans ce département). Labsence de labour est quasi-systématique et a eu pour bénéfice de diminuer les carences en manganèse sur blé et tournesol liées à loxydation du sol. La charrue a été remplacée par une machine à bêcher (modèle Bechamatic). Pour le désherbage mécanique, François Rigondet utilise une bineuse, une herse étrille et a auto-construit une écimeuse.
Du grain au pain : Des outils efficaces pour le tri
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurMorvan Le Coz et Pascal Faes sont tous deux paysans-boulangers bio dans les Côtes dArmor. Leurs pratiques respectives, du champ à la transformation des grains, sont comparées. Ces deux fermes sont constituées de 20 ha. Les agriculteurs y cultivent du blé, du petit et du grand épeautre, du seigle et du sarrasin. Au champ, Pascal Faes se différencie de Morvan Le Coz par larrangement quil a trouvé avec un éleveur voisin pour effectuer des échanges agricoles (fumier, foin...). Il fait également appel à un entrepreneur pour effectuer sa moisson. Ces deux agriculteurs passent la totalité de leurs céréales dans un prénettoyeur afin déliminer les déchets légers. Morvan Le Coz trie chaque semaine le grain dont il va avoir besoin grâce à un trieur-alvéolaire quil a construit lui-même avec lAtelier Paysan. Pascal Faes utilise le nettoyeur-séparateur de sa Cuma et a construit une brosse à blé avec lAtelier Paysan afin de favoriser le retrait des poussières et des mycotoxines. Ils se sont tous deux équipés dun moulin type Astrié en meule de pierre en granit, dun four en briques réfractaires et panifient à la main dans un pétrin en hêtre. Pascal Faes effectue quatre journées de panification par semaine avec, chaque jour, une fournée de 80 kg. Morvan Le Coz fait deux fournées de 95 kg par jour dans son four et ce, deux jours par semaine.
Lettre Filières FNAB - Légumes n° 14
Antoine BESNARD, Auteur ; Caroline BOUVIER D'YVOIRE, Auteur ; LETTRE FILIÈRES FNAB - LÉGUMES, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Légumes n° 14 est composée des articles suivants : - Témoignage : Aude Ouvrard. L'envie du sol ; - Le désherbage thermique en maraîchage ; - Zoom sur la filière légumes de plein champ bio en Hauts de France ; - Pomme de terre bio : bilan de campagne 2018/2019 ; - Devenir agricultrice bio, les clés pour s'installer ; - Produire des légumes bio : s'installer, s'organiser et préserver son bien-être - Un guide de la CAB Pays de la Loire.