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1 - Innovations et performances
Christophe DAVID, Auteur ; Joël ABECASSIS, Auteur ; M. CARCEA, Auteur ; ET AL., AuteurCe premier chapitre regroupe plusieurs articles sur les innovations et performances en agriculture biologique, issus des présentations au colloque DinABio, qui s'est déroulé les 13 et 14 novembre 2013 à Tours. Les articles sont regroupés en trois thématiques : Innovations en productions végétales, Innovations en élevage et Diversité de l'agriculture biologique et évaluation de ses performances. En productions végétales, les points suivants font l'objet d'un article : la qualité du blé, l'association relais blé/légumineuse fourragère, la lutte contre la carie commune, la conception et l'évaluation de systèmes de cultures innovants, l'évaluation des dégâts sur grappes et le phosphore en grandes cultures bio sans élevage. L'utilisation de vermicompost est étudiée dans l'objectif d'intensifier la production animale au pâturage. La diversité et les performances de l'agriculture biologique sont évaluées au travers de comparaisons entre élevage biologique et élevage conventionnel, l'adaptation de l'outil PERSYST à l'agriculture biologique et l'étude de cas-types régionalisés en grandes cultures. Les premières données de l'étude Nutrinet-Santé sur le profil des consommateurs de produits bio en France sont également présentés.
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12e rencontre Comifer-Gemas 2015 : Fertilisation raisonnée et systèmes de culture
Prisca PIERRE, AuteurLes 18 et 19 novembre 2015, à Lyon, se sont tenues les 12èmes rencontres de la fertilisation raisonnée et de l'analyse, organisées par le COMIFER (Comité Français dÉtude et de Développement de la Fertilisation Raisonnée), en collaboration avec le GEMAS (Groupement dÉtudes Méthodologiques pour l'Analyse des Sols) et avec la participation de l'AFES (Association Française dÉtude des Sols). Elles ont réuni plus de 430 personnes. Dans un contexte de fortes préoccupations environnementales, des résultats techniques et scientifiques ont été présentés. Ils concernaient : - la gestion de la nutrition azotée ; - les indicateurs biologiques des sols ; - la fertilisation en phosphore et potassium et les analyses de terre ; - les émissions de gaz à effet de serre et les innovations en systèmes de cultures. Les communications étaient notamment tournées vers le raisonnement des intrants et la fertilité biologique et chimique des sols. Certains des essais présentés étaient conduits en agriculture biologique.
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Activateur de sols : De la poudre... aux yeux ?
Manu BUÉ, AuteurAprès avoir publié, en 2014, une synthèse sur les programmes de recherche autour des activateurs de sols, l'institut technique Arvalis - Institut du Végétal s'est penché sur la gamme de fertilisants ou amendements qui permettraient d'améliorer, après plusieurs années d'application, la fertilité chimique, la fertilité biologique et la fertilité physique. Ainsi, il a mis en place des essais multisites sur plusieurs années, avec, à chaque fois : une modalité avec le produit activateur, une modalité avec une fertilisation N et/ou P et/ou K selon les sols, à divers niveaux (dose conseillée, réduite (N), ou impasse (P, K)). Les critères mesurés, sur céréales essentiellement, sont le rendement, le taux de protéines, et parfois des paramètres d'activité microbiologique (après 2 à 3 ans d'apport). L'article présente plusieurs de ces produits connus qui ont ainsi été testés, ainsi que les conclusions. Si certains activateurs permettent d'obtenir des gains de rendement s'ils sont associés à une fertilisation, en revanche, ils ne permettent pas d'envisager une substitution, même partielle, d'une fertilisation N, P, K classique sans risquer de pénaliser les rendements. Pourtant, sur le terrain, certains agriculteurs trouvent de l'intérêt à utiliser ces produits. L'auteur rappelle qu'un meilleur fonctionnement du sol, essentiel au rendement, passe d'abord par une bonne structuration c'est-à-dire une bonne circulation de l'eau comme de l'air, éléments indispensables aux bactéries du sol, moteur de sa fertilité.
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Alimenter correctement ses vaches même en hiver
Tobias STUDER, AuteurAfin de planifier l'affouragement d'hiver, il est nécessaire de réfléchir à la façon d'alimenter les vaches laitières : comment éviter les pertes de valeur nutritive, quelles sont les teneurs des aliments fourragers, comment faire sans pulpes de betteraves sucrières, dois-je donner des compléments minéraux... ? Les questions ne manquent pas. Des solutions toujours plus précises et mieux adaptées à sa ferme sont proposées par Bio Suisse et le FiBL. L'article revient sur plusieurs recommandations : analyse des composants fourragers disponibles pour l'hiver pour en connaître les teneurs et établir un plan d'affouragement ; alternatives aux pulpes de betterave sucrière. L'article rappelle, par ailleurs, que la production laitière basée sur le pâturage recèle d'énormes potentiels aussi bien en diminution des coûts qu'en production respectueuse de l'environnement et des animaux (réussite se mesurant en kg de lait par année et par hectare et non par vache et par année, rendement à la surface et efficience des fourrages très élevés...). Un autre potentiel se trouve dans la meilleure qualité du lait produit avec du pâturage. Concernant l'engraissement des veaux Bourgeon, la poudre de lait sera autorisée à partir de 2011. En outre, l'article précise certains points relatifs à l'apport ou non de compléments minéraux dans les cycles agricoles fermés (recommandations à propos du phosphore ; instauration par Bio Suisse d'un conseil neutre en alimentation animale).
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Améliorer les performances agronomiques : Le phosphore se bloque et se débloque
Anthony LE QUEMENER, AuteurPlusieurs recherches portent sur les facteurs pouvant agir sur la disponibilité en phosphore pour les plantes. La présence de lombrics est un facteur favorable, du fait probablement, d'une teneur plus importante en phosphore biodisponible dans les turricules des vers de terre, doù limportance de limiter le travail du sol, facteur défavorable pour ces organismes. Les mycorhizes ont aussi un effet positif sur la biodisponibilité du phosphore, même sil est encore difficile destimer la contribution de ces champignons. Ces derniers rendraient le phosphore plus disponible via divers mécanismes : meilleure exploration du sol, présence de synergie entre les mycorhizes et les bactéries minéralisatrices du phosphore, production de carboxylates et diminution du pH du sol par libération de protons. Les légumineuses sont aussi capables dinfluencer le pH du sol ou encore de libérer des carboxylates dans la rhizosphère, ce qui joue sur la libération du phosphore inorganique. Ainsi, ces végétaux peuvent mobiliser du phosphore minéral plus facilement que des céréales. Cependant, un blé peut bénéficier de ce mécanisme sil est associé à une légumineuse, ou encore, dans une mesure moindre et selon certains résultats de recherche, sil est semé après une légumineuse. Par ailleurs, la recherche montre que les processus biologiques permettant daméliorer la biodisponibilité du phosphore sont plus efficients dans des sols pauvres en cet élément.
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L'analyse de sol : mode d'emploi
Le sol de votre jardin est-il suffisamment pourvu en matières organiques et en éléments nutritifs ? Quel est son pH ? Est-il riche en calcaire ? Autant de questions auxquelles répond l'analyse de sol.
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L'analyse de sol, un passage obligé
Réalisée tous les quatre à cinq ans, l'analyse de terre est un élèment incontournable pour connaître son sol et adapter au mieux la fertilisation. Mais les bulletins d'analyse comprennent de nombreuses valeurs, pas forcément faciles à interpréter. D'où l'étude proposée dans cet artcicle, sur un cas concret, des points clés d'une analyse de sol.
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Les analyses de terre PER sous-estiment le phosphore organique
Nicolas ROSSIER, AuteurCet article revient sur trois paramètres essentiels dans la fertilité des sols, notamment en agriculture biologique : la teneur en humus ou matière organique, l'activité biologique du sol (caractérisation de la matière organique présente) et la teneur en phosphore. En Suisse, certaines analyses sont aujourd'hui rendues obligatoires par les PER, les prestations écologiques requises. Pourtant, selon l'auteur, les analyses et les méthodes officielles manquent de pertinence, car elles ne permettent pas de mesurer les bénéfices réels des trois paramètres explicités. Par exemple, les analyses obligatoires ont identifié les sols d'alpages et de prairies permanentes comme étant les plus pauvres en phosphore alors que d'autres méthodes, testées dans le cadre d'un projet en collaboration avec Agroscope Changins, ont identifié ces sols comme étant les plus riches en phosphore total. Ce phosphore total comprend le phosphore organique, celui-là même qui est disponible pour les plantes.
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Anleitung zur P-, K-, Mg- und Kalk-Düngung im ökologischen Landbau
Schéma pour l'organisation de la fertilisation avec P, K, Mg et la chaux. Le schéma présente les démarches à suivre pour réussir la fertilisation : - installer un catalogue-matières des herbages, - prendre des échantillons du sol et examen des échantillons au laboratoire, - faire les catégories de fertilisants pour les substances nutritives disponibles pour les plantes, - calculer l'apport d'engrais à l'aide du modèle de fertilisation BEFU (logiciel de PC), - analyser les résultats du calcul, - chercher une possibilité d'amélioration dans l'exploitation, - déterminer les mesures de fertilisation, - réaliser les mesures.
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Applications des recommandations en phosphore INRA 2002 chez les vaches laitières
L'INRA vient de publier de nouvelles recommandations concernant les apports en phosphore aux vaches laitières. En écho, les firmes commerciales proposent de nouveaux compléments. C'est pourquoi, l'auteur fait le point sur ce sujet. Il rappelle d'abord les fondements de l'alimentation minérale. Puis, avec des exemples concrets de rations, il compare les recommandations 2002 avec celles de 1988. Selon ce spécialiste, l'application de nouvelles normes nécessite plus de rigueur car les marges de manoeuvre sont réduites. En ce qui concerne les compléments, les offres les plus simples suffisent dans la plupart des cas.
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Apport de phosphore et faiblesse des pattes chez le jeune porc
Depuis quelques années, l'utilisation d'aliments pour porcs contenant moins de protéines et de phosphore est plus fréquente dans le but de diminuer la pollution de l'environnement par l'azote et le phosphore. Dans le même temps, les cas de boiteries d'origine non infectieuse (faiblesse des pattes) sont plus nombreux aussi bien chez les porcs en croissance que chez les animaux reproducteurs. Un essai a été mis en place en Suisse pour étudier la valeur des recommandations de la station de recherche Agroscope Liebefeld-Posieux ALP. Les résultats montrent que l'apport en Ca et en phosphore digestible (PDP) recommandé par ALP (11,7 Ca/kg et 4,5 g PDP/kg) pour les jeunes porcs permet d'assurer une bonne ossification.
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Appro à bon compte
Il y a quelques années, les agrobiologistes étaient souvent tenus de s'approvisionner en fertilisants en lien avec les anciennes mentions. Cette "intégration" limitait les choix et coûtait souvent cher. Aujourd'hui, les agrobiologistes peuvent s'approvisionner auprès du négoce habituel dans de meilleures conditions.
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Ashes, Ashes ... and We All Green Up!
Av SINGH, AuteurLa cendre de bois est un sous-produit de la combustion qui peut être valorisé en agriculture principalement comme agent de chaulage. La cendre est une importante source de potassium (2,3 %), de calcium (18 %) ainsi que de plusieurs autres micronutriments (Fe, Mn, Cu, etc.) et macronutriments (Na, Mg, Ca, Al, etc.). Cependant, plusieurs de ces minéraux sont peu disponibles pour les plantes. La cendre peut être appliquée afin d'augmenter le pH du sol, mais celle-ci doit être utilisée avec précaution afin de ne pas rendre les sols trop alcalins. L'application doit être limitée aux zones plus acides et selon les besoins des plantes. À noter également que les sels contenus dans la cendre peuvent endommager les pousses et les jeunes plants. La haute teneur en silice et les propriétés déshydratantes de la cendre font de celle-ci un bon moyen de lutte contre les pathogènes, les invertébrés (puceron, limace) et les coléoptères (Doryphore de la pomme de terre, chrysomèle du concombre). Cependant, celle-ci devient inefficace après la pluie et doit être utilisée prudemment à cause de ses propriétés alcalines.
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Assessing phosphorus management among organic farming systems : a farm input, output and budget analysis in southwestern France
Thomas NESME, Auteur ; Maxime TOUBLANT, Auteur ; Alain MOLLIER, Auteur ; ET AL., AuteurDes questions subsistent quant à la durabilité à long terme des systèmes agricoles biologiques, notamment en ce qui concerne la gestion des nutriments. La capacité de ces systèmes à compenser les exportations en éléments nutritifs fait notamment débat. Les systèmes « sans stock » sont considérés comme les plus critiques et sont généralement associés à des bilans nutritifs négatifs. Ainsi, les pratiques et les bilans en phosphore de 23 fermes du Sud-Ouest de la France ont été étudiés, avec un focus particulier sur les systèmes « sans stock ». Les résultats ont montré qu'aucun des agriculteurs de l'échantillon n'apportait de phosphore minéral. La plupart des fermes utilisent au contraire des engrais organiques et/ou du compost et du fumier. En conséquence, les bilans nutritifs des fermes « sans stock » n'étaient pas forcément négatifs et les résultats ont permis de montrer que des solutions pour parvenir à une meilleure gestion du cycle des éléments nutritifs existaient. Toutefois, la teneur en phosphore des sols témoins était généralement faible à modérée. Ces résultats suggèrent que la gestion du phosphore dans les systèmes agricoles biologiques n'est pas seulement liée à la diversification des fermes et qu'une étude sur une zone plus large devrait être menée.
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Assessment of Alternative Phosphorus Fertilizers for Organic Farming : Sewage Precipitation Products
Iris WOLLMANN, Auteur ; Kurt MOLLER, Auteur | STUTTGART (70593, ALLEMAGNE) : UNIVERSITÉ D' HOHENHEIM | 2015L'utilisation des boues d'épuration est actuellement interdite en agriculture biologique, à cause des risques de contamination du sol (métaux lourds, pathogènes, résidus de médicaments ). Pourtant, certains procédés technologiques, comme la précipitation ou la cristallisation, pourraient permettre de récupérer le phosphore présent dans les eaux usées et boues d'épuration, deux déchets dont le traitement (incinération ou mise en décharge) est coûteux, émetteur de gaz à effet de serre, et qui ne permet pas de valoriser les nutriments. Ce dossier présente divers éléments permettant d'évaluer la pertinence des produits issus de précipitation des eaux usées et des boues d'épuration pour une utilisation en agriculture biologique : procédés technologiques, concentration et caractéristiques du produit obtenu, contenu en éléments polluants. Il est co-édité par l'Université d'Hohenheim (Allemagne), l'ETH de Zürich (Suisse), le FiBL (Suisse), Bioforsk (Norvège), l'Université des ressources naturelles et des sciences de la vie de Vienne (Autriche), l'Université de Newcastle (Royaume-Uni) et l'Université de Copenhague (Danemark).