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Roquefort bio : un fromage qui met le cap sur l'Europe du Nord
Depuis le début de la décennie, les ventes de Roquefort, globalement, stagnent. Celles de la Maison Alric - Marque Papillon - augmentent. Cette entreprise veut également pousser les ventes de Roquefort bio, une production encore confidentielle. Elle est la seule à produire du roquefort biologique - depuis 1972. Elle en a commercialisé 30 Tonnes en 1993 et vise les 40 Tonnes pour 1994. Trois producteurs bio approvisionnent la laiterie Papillon ; ils seront bientôt rejoints par 3 autres agriculteurs actuellement en fin de conversion. Bien sûr, le Roquefort n'apparaît pas comme un produit diététique, avec ses 52 % de matière grasse et ses 5 % de sel sur extrait sec. De plus, son prix - 15 % plus élévé que celui du conventionnel - est un handicap. Malgré cela, Papillon compte sur le partenariat avec toutes les sociétés intéressées. L'entreprise s'attend notamment à une progression des ventes dans les grandes surfaces qui mettent à l'honneur un rayon de produits biologiques. C'est cependant à l'exportation que Dominique Richard, Directeur commercial de l'entreprise, fonde le plus d'espoir, en particulier vers l'Europe du Nord : Allemagne, Danemark et Scandinavie.
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La Rove assure en lait et en viande
Delphine DUCLOS, AuteurLa chèvre du Rove était traditionnellement utilisée par les éleveurs ovins du sud-est de la France pour mener les troupeaux lors de la transhumance, profitant de son sens de l'orientation. Son caractère très maternel permettait aussi d'élever les agneaux orphelins ou peu nourris. En la conservant, ils ont permis de sauver cette race qui n'est désormais plus en danger d'extinction immédiat, ceci grâce au travail de l'Association de défense des caprins du Rove. Actuellement, ce sont souvent des éleveurs de races ovines à faibles effectifs qui intègrent ces chèvres à leur troupeau par passion, couvrant les frais d'élevage par la vente de chevreaux. Mais cette race a la particularité de produire à la fois de la viande et du lait et les éleveurs transforment de plus en plus le lait en fromage, particulièrement la brousse, pour laquelle ils ont engagé une démarche AOC. La production laitière varie de 250 à 450 kg de lait par chèvre et par an, ce qui permet de vivre de son élevage avec une conduite pastorale dans des terrains pauvres comme le maquis ou la garrigue, en réduisant les charges et en ayant une bonne valorisation commerciale. La rusticité de la race et le tourisme actif dans le sud-est permettent à des éleveurs de s'installer avec cette race.
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Sardaigne, île biologique
Depuis des siècles, les Sardes entretiennent une culture gastronomique, produisant des produits agro-alimentaires de haute qualité. Aujourd'hui, la Sardaigne compte 45 produits régionaux, fabriqués de manière traditionnelle et soumis à un protocole particulier afin d'être enregistrés auprès de l'Union Européenne dans le domaine "d'origine protégée". Depuis 5 ans, elle s'oriente vers le bio. La non-contamination de la nature sarde, grâce au maintien des méthodes ancestrales de production, associée à la recherche de qualité dans la constance des produits permet de fournir des produits de haute qualité, donc de haute valeur ajoutée.
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Le séchage en grange de foin conditionné en grosses bottes : Prévoir et concevoir ; Construire et aménager ; Récolter et sécher
Pour renforcer leur lien au terroir, les filières AOC sont amenées à réglementer l'utilisation des fourrages fermentés en valorisant l'usage de la pâture et du foin. Le remplacement de l'ensilage par le foin nécessite la récolte de foin de qualité, à un stade de végétation précoce, même lorsque les conditions météorologiques sont défavorables ; ceci dans un objectif de maintenir la production laitière. La technique de séchage en grange permet de s'affranchir en partie des conditions climatiques. Le séchage en grange du foin en vrac est bien maîtrisé, mais le coût des installations et les contraintes de bâtiments peuvent freiner le développement de ce type d'installation. C'est pourquoi il apparaît souhaitable de développer des techniques de séchage proches des techniques de récoltes classiques avec des bottes rondes ou carrées de grande taille, afin de pouvoir conserver et utiliser le matériel et les bâtiments déjà présents sur l'exploitation sans remettre en cause la chaîne de récolte existante sur l'exploitation. Le réseau "séchage en grange", composé du Pôle fromager AOC Massif Central, de l'INRA, du Cemagref et de Chambres d'agriculture, a été mis en place dès 2002. Il a ainsi permis d'obtenir des références techniques sur lesquelles se baser pour développer une nouvelle chaîne de récolte, notamment dans le cadre du programme "Maîtrise du séchage en grange du foin conditionné" réalisé en 2002 et 2006. L'ensemble des données et références acquises sont rassemblées dans ce guide pour accompagner efficacement les techniciens, afin de pouvoir guider les agriculteurs dans leur réflexion sur la création d'une installation de séchage en grange du foin conditionné en grosses bottes.
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Signe de qualité : dis-moi qui tu es !
"Faire le tri entre les signes officiels de qualité alimentaire et les certifications officieuses, apprendre ce qu'elles nous garantissent vraiment, déjouer les faux logos ""qualité""... ce n'est pas si simple ! Média Conso a mené l'enquête en fouillant les réglementations, parfois très récentes, et en questionnant les personnes les plus concernées."
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Signes officiels d'identification de la qualité et de l'origine
AOC, IGP, Label, AB, Certificat de conformité, etc., autant de signes qui correspondent à une politique de qualité menée depuis longtemps pas les pouvoirs publics français. Ce numéro spécial fait le tour des "garanties officielles de qualité", de leur caractéristiques, des moyens pour les obtenir, de leur impact auprès des consommateurs et détaillants, ainsi que des contrôles effectués pour assurer la transparence des filières. A lire en particulier, un article consacré au label AB, "Agriculture Biologique : une mention en plein essor".
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Signes officiels de qualité et développement agricole
Cet ouvrage reprend la majorité des interventions du colloque "Signes officiels de qualité et développement agricole : aspects techniques et économiques" organisé par la Société Française d'Economie Rurale, qui s'est tenu à Clermont-Ferrand les 14 et 15 avril 1999. Ces interventions réalisées notamment par des chercheurs, des enseignants-chercheurs et des acteurs du développement agricole s'articule autour des thèmes suivants : évolutions économiques, politiques et réglementations des signes officiels de qualité ; réalités techniques des liens terroir-produit ; stratégies économiques et régionales ; avenir des politiques de qualité, stratégie de qualité et organisation des producteurs ; les filières biologiques et à contenus environnementaux ; perception et caractérisation des liens terroir-produit ; organisations professionnelles agricoles et politiques de qualité.
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Signes de qualité - Une communication à revoir
"A l'heure où la bio a tendance à communiquer sur la qualité de ses produits, qu'elle ne garantit pas, et où des signes, comme le Label rouge, ont tendance à mettre en avant des notions environnementales, une clarification s'impose. La loi d'orientation agricole a défini clairement trois grandes familles de signes officiels : les signes identifiant la qualité d'un produit (label rouge, certificat de conformité), les signes identifiant la qualité et/ou le savoir-faire spécifique d'un terroir (AOC, IGP), et enfin, les signes identifiant la qualité d'un processus de production naturel et/ou respectueux du milieu (AB). Une ""Charte de communication"" sur les signes officiels de qualité permettrait d'éviter les risques de confusions."
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Les signes de qualité doivent être expliqués
"Le fleurissement des signes de qualité, qui est aujourd'hui de mise car le poids économique dans ce domaine va croissant (en tête la certification de conformité : +45%, sui vi du signe Agriculture Biologique avec + 25%), n'est pas de nature à aider le consommateur à y voir clair et à comprendre les nuances entre les uns et les autres. La preuve en est donnée par les résultats d'un sondage sur le sujet : 66% des acheteurs avouent mal connaître tous ces signes. En fait, la multiplication actuelle a une dimension stratégique dans le sens où le positionnement sur les signes de qualité permet avant tout la création d'une valeur ajoutée se situant entre +5% et +40% selon les signes de qualité. La filière bio, en particulier, a créé, cette année, ""le Printemps de la Bio"" qui est, en fait, une campagne de promotion nationale impliquant tous les acteurs, du producteur au distributeur. Des actions de ce type seraient souhaitables pour d'autres signes de qualité."
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Signes de qualité et d'origine des produits : trois approches spécifiques
"Le dispositif des signes français de qualité et d'origine, articulé avec les protections communautaires de vocabulaire, est axé autour de trois approches : la première, territoriale, avec trois outils (l'AOC, l'IGP et la dénomination ""Montagne""), la seconde, qualitative, autour du label rouge et de la certification de conformité et, enfin, la troisième, axée sur un mode de production biologique : production biologique et production et élaboration traditionnelles avec l'attestation de spécificité."
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SIVAL : Visite du domaine aux Moines à Savennières
Elisabeth COCAUD, AuteurL'AOC viticole Savennières-Roche-aux-Moines, un vin blanc sec, compte seulement 22 ha, idéalement exposés en surplomb de la Loire. Parmi les huit domaines de production, le domaine aux Moines cultive 12 ha de vignes en bio. Tessa La Roche, viticultrice sur ce domaine, a présenté ses pratiques à l'occasion d'une visite lors du SIVAL.
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Au sommaire : Des huiles bio qui ont du fruit
Traitant des huiles biologiques telles que l'huile de noix (issue de la noix franquette de Grenoble), l'huile d'olive (issue de l'olive tanche de Nyons) et l'huile d'argan (importée du Maroc), le dossier s'attarde sur plusieurs problématiques : la culture du noyer en bio ; le marché de la noix ; la noix ; un investissement sur le long terme ; la production de l'olive française, les huileries et le conditionnement ; la société coopérative du Nyonsais ; la société SDMR spécialisée dans la fabrication et le conditionnement de produits d'assaisonnement ; l'huile d'Argan d'Amergou et son importation, ses producteurs bio, sa fabrication et sa transformation, son conditionnement et sa distribution.
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Les stratégies de signalisation de la qualité par les producteurs
Qu'elles soient basées sur la réputation ou sur les systèmes de certification, les stratégies de qualité se développent de plus en plus (en témoigne la profusion des logos sur les emballages). Ce chercheur de l'INRA décrit les stratégies actuelles, et les met en perspectives dans un contexte de mondialisation du commerce où l'OMC se fait tirer l'oreille pour reconnaître par exemple le concept d'AOC. Sur la question spécifique des OGM, l'auteur recommande, plutôt qu'un étiquetage obligatoire, de signaler les produits qui n'en contiennent pas.
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La Tarentaise, une race rustico-moderne !
C'est en 1863 qu'une race issue du rameau brun d'une très ancienne population de bovins implantés dans les hautes vallées savoyardes prend officiellement le nom de Tarentaise. Après des périodes de développement et de déclin, elle connaît aujourd'hui une stabilité de son effectif. Son lait est utilisé essentiellement en production de fromages AOC ou labels de Savoie.
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Les territoires de la vigne et du vin
Cet ouvrage rassemble les actes des deuxièmes journées pluridisciplinaires de l'Institut des Sciences de la vigne et du vin organisées par le Centre d'Etudes et de Recherches sur la Vigne et le Vin (CERVIN) de l'Université Michel de Montaigne, Bordeaux 3. Cette rencontre a associé des historiens, des économistes, des juristes, des sociologues et des géographes, auxquels se sont joints des spécialistes du monde viticole. Ce livre propose une réflexion originale sur les AOC et leur devenir dans la mondialisation, avec, pour y parvenir, un double questionnement : - comment, au fil des siècles, ont été définis les territoires viti-vinicoles ? - à quelles conditions peuvent-ils assurer leur permanence ? Trois axes de réflexion sont ainsi successivement abordés : la lente construction sociale des terroirs, la nécessaire protection des territoires constitués et le rôle croissant des représentations dans l'avenir des vignobles. Professionnels et amateurs trouveront dans cet ouvrage des informations issues des recherches les plus récentes pour composer leur vision de l'avenir des vignobles européens dans la mondialisation.