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1 000 paysans bio manifestaient à Paris le 6 avril 2005
Présentation des interventions de diverses personnalités de la bio ou de structures sympathisantes, lors de la manifestation d'avril 2005 où étaient présents 1000 paysans bio.
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Les abeilles, la planète et le citoyen : Comprendre le déclin des pollinisateurs, agir pour la biodiversité
Chaque jour, des menaces nouvelles pèsent sur la biodiversité. Le déclin des colonies d'abeilles, tout particulièrement, est devenu un sujet d'inquiétude pour les apiculteurs, les scientifiques mais aussi pour les pouvoirs publics. Les médias s'en font largement l'écho, mais il est difficile de se faire une idée juste de la situation. Dans ce livre qui pose de façon claire et objective tous les éléments du débat, Bernard Duran a décidé d'en avoir le cur net. Il a sollicité les meilleurs spécialistes français de la question. Quelle est la gravité exacte de la situation ? Quelles sont les causes du déclin des pollinisateurs ? Quel peut être l'impact réel sur la société, tant sur le plan économique qu'écologique ? Et surtout, quelles sont les solutions possibles et les initiatives utiles pour améliorer la situation ? Chacun, à son niveau, a en effet les moyens d'agir.
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adnm : Les acteurs du Nouveau Monde : L'économie du Nouveau Monde : Rapport remis à Madame Ségolène ROYAL, Ministre de l'Environnement du Développement durable et de l'Énergie
Le rapport sur l'économie du Nouveau Monde, commandé par la ministre française de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, Ségolène Royal, à Corinne Lepage, députée européenne, lui a été remis en juin 2015. Il appelle à un Green Business Act, à une nouvelle économie, durable et écologique. Le rapport pointe l'absence de mutation du secteur de l'énergie, dont la transition demeure pourtant nécessaire. L'agriculture, le textile et la santé sont autant de domaines ayant amorcé leur transformation, mais qui doivent maintenant l'accélérer. La France doit mettre à profit ses atouts comme le bois, la mer, l'outre-mer et les produits issus de l'économie circulaire afin d'en faire le fondement d'une nouvelle économie. Pour cela, le rapport propose 100 mesures permettant d'engager cinq révolutions nécessaires : il s'agit de mettre l'économie au service du bien-être et de l'environnement, de mieux intégrer les externalités, de donner la priorité au local et au citoyen, de construire un nouveau modèle entrepreneurial et, enfin, d'engager activement le passage aux énergies renouvelables. Parmi les propositions, figurent une TVA incitative pour le bio et les produits issus de l'économie circulaire, une meilleure valorisation des algues et des forêts françaises, ainsi que la priorité aux productions locales. Le rapport soumet également cinq mesures phares au niveau structurel qui pourraient entraîner la création de la marque France Terre d'Avenir afin de mieux identifier les acteurs du Nouveau Monde.
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Agir sans attendre : Notre plan pour le climat
Alain GRANDJEAN, Auteur ; Marion COHEN, Auteur ; Kévin PUISIEUX, Auteur | PARIS (2 Impasse de Conti, 75 006, FRANCE) : ÉDITIONS LLL, LES LIENS QUI LIBÈRENT | 2019
Alain Grandjean est président de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et lHomme (FNH), polytechnicien, docteur en économie, spécialiste reconnu des questions environnementales. Kévin Puisieux est ancien conseiller politique au Parlement européen et responsable économie et finance de la FNH. Marion Cohen est experte associée de la FNH. Selon les auteurs, les investissements ne sont pas à la hauteur, loin de là, pour développer une économie sobre et durable. Les gouvernements sont guidés principalement par le court-termisme et la priorité exclusive donnée aux contraintes économiques. Cet ouvrage déconstruit un à un les arguments qui justifient linaction et propose une piste de sortie par le haut. En effet, aucune règle ne nous empêche dagir. Il est temps de modifier les politiques car, aujourdhui, cest un véritable plan vert qui simpose. Cette transition nécessaire, qui met au cur la question écologique, doit d'abord être pensée ensemble, politiquement - dans le cadre des traités actuels -, plutôt que par l'unique prisme économique.
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Agriculture et alimentation : Idées reçues et propositions
A travers la dénonciation de dix-sept idées reçues sur l'agriculture et l'alimentation, ce livre décrypte les objectifs qui se cachent derrière ces affirmations apparemment de bon sens. Il analyse cinquante ans d'industrialisation de l'agriculture et dénonce la suprématie actuelle de l'industrie agro-alimentaire. Il pointe ses conséquences sur le monde paysan, au Nord comme au Sud, ainsi que sur notre alimentation, son goût et ses impacts sur notre santé. Après avoir déconstruit ces idées reçues, ce livre invite à aller plus loin. En s'appuyant sur des travaux et des études de spécialistes et de chercheurs de l'agriculture et de l'alimentation, il propose seize principales mesures ou orientations pour combattre ce double fléau incarné par les souffrances de la faim au Sud et, au Nord, par la montée de l'obésité et des maladies dues à une mauvaise alimentation.
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Agriculture biologique et alimentation, un mariage fertile
Grâce à des films "grand public" et à des livres, les consommateurs découvrent le lien entre la qualité de leur alimentation et leur santé. Ils souhaitent des produits locaux goûteux, frais, respectant l'environnement, leur santé comme celle des paysans qui les produisent, tandis que les paysans s'engagent de plus en plus dans le bio et nouent des alliances avec les consommateurs. Cet ouvrage dresse un état des lieux de l'agriculture et des aliments qu'elle produit. Il tente de définir les divers modes de production agricole et explique le choix de l'agriculture biologique. Il préconise la consommation d'aliments bio dans la restauration collective afin de les mettre à la portée du plus grand nombre et de conforter un marché local. Au sommaire : 1 - Comprendre : - Les chiffres de la bio en France ; - Des définitions ; - Freins et leviers à la diversification des cultures ; - La bio, une réponse écologiste. 2 - Agir : - La question foncière en France ; - Actions des élus dans le domaine de l'installation ; - Organisation et création de filières de distribution ; - La certification et les labels ; - La restauration collective en milieu scolaire ; - La formation professionnelle ; - Semences paysannes et préparations naturelles peu préoccupantes.
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Agriculture et changement climatique
Les enjeux et solutions d'adaptation agricole face au réchauffement climatique font l'objet de quatre contributions scientifiques et de regards croisés d'experts indépendants. Sont évalués les coûts des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) liés à l'agriculture, ainsi que celui des instruments économiques incitatifs à la réduction des émissions, notamment le système européen d'échange des quotas carbone. Des mesures techniques sont proposées afin de réduire les émissions sans perturber les systèmes de production actuels, ni réduire leur productivité. Les coûts de ces mesures sont parfois négatifs car elles sont des économies de ressources : isolation des bâtiments, introduction de légumineuses prairiales, allongement de la durée des prairies temporaires, etc. La non-adoption spontanée de ces mesures par les agriculteurs semble être le résultat des importants coûts de transaction qui y sont associés : temps consacré par l'agriculteur à l'information, la formation et la négociation, consubstantiels à tout changement de pratique. Ensuite, l'impact des aléas climatiques sur les élevages bovins et ovins allaitants sont décrits dans la perspective du développement d'outils assurantiels privés. Enfin, une réflexion est menée sur les pratiques de gestion extensives des pâturages de longue durée et le coût de maintien pour l'agriculteur de ce service environnemental.
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Agro-carburants ? Biocarburants ? La menace des carburants agro-industriels !
Les carburants agro-industriels n'ont rien de bio et apparaissent au moment où le pétrole bon marché se raréfie. Pour l'auteur, ils ne résoudront rien, ni en terme énergétique, ni en terme d'effet de serre, mais l'accroissement de leur culture contribue très largement à la flambée du cours des céréales qui font notre pain quotidien. Un moratoire mondial sur l'ensemble des agro-carburants est aujourd'hui, selon lui, indispensable car la terre est un moyen de production limité. Le plein en agro-carburant d'une seule voiture, soit cinquante litres, demande environ deux cents kilos de maïs, une quantité qui permet de nourrir une personne pendant un an !
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Les agrocarburants : Le miracle éphémère
Michel SAGE, AuteurLe changement climatique, les limites et la concentration de la production pétrolière ont fait naître au début du 21ème siècle un engouement pour les carburants d'origine végétale. Les filières se développent lentement et suscitent des polémiques de plus en plus violentes. L'exemple du Brésil est donné, avec sa production massive d'éthanol et sa volonté de devenir un acteur international majeur du secteur. L'article rappelle cependant les grandes surfaces disponibles mais aussi le rythme soutenu de déforestation dans ce pays. Il évoque ensuite les caractéristiques et modes de fabrication des deux grands types d'agrocarburants, le Biodiesel et l'éthanol, les recherches en cours sur ceux de deuxième génération, ainsi que les notions d'équivalent pétrole, de bilan énergétique et de rendement final des cultures. Le développement des agrocarburants est lié aux politiques d'état et aux investissements financiers, via des objectifs ou des taux obligatoires d'incorporation aux carburants, et incité par des subventions. Les critiques majeures pointent l'emploi massif d'engrais, de pesticides, d'OGM et d'eau associé à leur développement. A ceci s'ajoute la concurrence créée vis-à-vis de l'alimentation, qui entraîne la hausse des prix alimentaires et les récentes émeutes de la faim.
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Les agrocarburants de première génération : Un bilan mitigé
Vanessa PERSILLET, AuteurLa recherche de sources d'énergies alternatives face à l'épuisement des ressources fossiles et la volonté de réduire les émissions de gaz à effet de serre ont conduit à l'accroissement de la production et de l'utilisation d'agrocarburants dans le monde. Ce document fait la synthèse de différentes analyses sur : - le bilan énergétique et environnemental, - le bilan des politiques de soutien mises en place, - le bilan concernant certaines tensions pouvant être liées aux agrocarburants sur les marchés de l'énergie et des matières premières agricoles, et donc sur la question de la sécurité alimentaire mondiale. En effet, les chercheurs présentent des résultats plutôt mitigés sur ces différents aspects. Le rendement énergétique est très variable selon le type d'agrocarburant, la localisation géographique de la production ou encore les technologies utilisées. D'un point de vue environnemental, la réduction de l'émission de GES par l'utilisation d'agrocarburants ne semble pas si importante que ce qui était espéré. Les impacts sur les ressources en eau et la biodiversité sont également soulevés. Ainsi, les politiques de soutien peuvent paraître relativement coûteuses au vu des bénéfices réels que la société en retire. Enfin, la concurrence entre cultures alimentaires et non-alimentaires semble impacter fortement l'accès au foncier et le prix des matières premières agricoles.
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Agronomie bio : L'agriculture mondiale 100 % bio : rêve ou réalité de demain ?
Claude AUBERT, AuteurPour les "biosceptiques", les rendements en bio étant inférieurs à ceux en conventionnel, l'agriculture biologique n'est pas généralisable. Mais deux évènements ont relancé le débat, il y a quelques années : un colloque à la FAO, en 2007, qui a conclu que la bio peut nourrir la planète ; la publication, la même année, d'un article dans une revue scientifique dont l'auteur (C. Badgley) a fait l'inventaire de près de 300 projets dans le monde pour comparer les rendements en bio et en conventionnel et a conclu que, dans les pays industrialisés, les rendements en bio sont effectivement inférieurs - mais seulement de 8 % - à ceux en conventionnel, mais qu'ils leur sont supérieurs en moyenne de 80 % dans les pays en voie de développement. Claude Aubert donne des explications : approches diverses de comparaison entre agriculture biologique et conventionnelle qui expliquent des différences ; moyenne des rendements de blé aujourd'hui à 75-80 qx/Ha en France mais à 25 qx dans le monde qui, avec l'agriculture biologique, pourrait passer à 40-50 qx/Ha de moyenne mondiale ; augmentation des rendements par la généralisation des cultures associées (l'association, de loin la plus fréquente dans le monde, est celle des céréales et des légumineuses) ; pour nourrir 9 milliards d'habitants, des rendements élevés ne suffisent pas, il faut aussi : réduire les inégalités, le gaspillage
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Alpes-Maritimes : « A Mouans-Sartoux, les élèves mangent 100% bio »
Agnès CATHALA, AuteurMouans-Sartoux est la première ville de plus de 10 000 habitants à proposer des repas 100% bio pour toute sa restauration collective (cantines scolaires, crèches, personnel municipal). Pour y arriver, la commune a créé une régie municipale agricole et embauché un employé chargé de produire les légumes. Le maire, André Aschiéri, très engagé dans les domaines de la santé et de l'environnement à l'échelle nationale, a largement contribué à la mise en place du projet. La ville a aussi signé la charte du Programme national nutrition santé. La progression du taux d'incorporation de produits bio dans les cantines a été rapide : de 4% en 1999, on est passé à 25% en 2009, puis 50% en 2010, et 100% au premier janvier 2012... sans augmentation du coût du repas. Au contraire, si « avec 20% de bio en 2008, les denrées alimentaires coûtaient 1,90 euro par repas, en 2013, ce coût est de 1,86 euro avec 100% bio ». Mais comment ont-ils fait ? L'achat d'un domaine agricole en 2010 par la commune a été déterminant. La commune est en effet à l'abri de la fluctuation des prix. Autre élément : la lutte contre le gaspillage, réduit en un an de 75%, grâce à des actions de sensibilisation. Les enfants participent à de nombreux projets pédagogiques liés à l'alimentation et vont aider dans le domaine communal. Les résultats sont analysés par l'observatoire de la restauration durable, mis en place en 2012. Ainsi, 66% des personnes interrogées indiquent qu'elles ont changé leurs habitudes alimentaires, grâce aux actions de sensibilisation autour des cantines. A noter que les enfants sont parfois moins enthousiastes, soulignant que les légumes sont trop présents dans les menus, et les goûters pas assez variés ! Un site Internet retrace cette expérience en proposant des fiches sur chacune des actions : http://restauration-bio-durable-mouans-sartoux.fr/
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Antimanuel d'écologie
Yves Cochet a été ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement dans le gouvernement de Lionel Jospin. Docteur en mathématiques et militant écologiste depuis trente ans, il est aujourd'hui député vert de Paris. Face aux problématiques environnementales actuelles (Le dérèglement climatique est-il inéluctable ? Quelle est la responsabilité de l'être humain dans la disparition des espèces ? Doit-on craindre la raréfaction du pétrole et des matières premières ? Quelles conséquences aurait la relance du nucléaire dans le monde ?), Yves Cochet dresse un portrait inquiet de la planète. Précurseur dans la pensée écologiste, il défend la notion de "décroissance". Pour lui, le XXIème siècle sera écologique ou ne sera pas. L'ouvrage se penche sur les nouveaux enjeux environnementaux (ressources terrestres, agriculture productiviste et agriculture biologique, pêche, transport...) ; le rôle de l'homme (résolutions politiques, positionnement des décideurs, productivisme...) ; la portée de l'action politique (économie politique, démographie, nouvelle économie, décroissance...) et s'ouvre sur les perspectives du monde, à l'horizon 2022.
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Apprendre à innover dans un monde incertain : Concevoir les futurs de l'agriculture et de l'alimentation
Emilie COUDEL, Auteur ; Hubert DEVAUTOUR, Auteur ; Christophe-Toussaint SOULARD, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2012
L'agriculture est aujourd'hui interpellée par la société, qui exige bien plus qu'une simple production alimentaire : aliments de qualité, services environnementaux, insertion de populations marginalisées, revitalisation des territoires ruraux, développement de productions énergétiques... Cette ouverture des futurs agricoles incite les acteurs ruraux à expérimenter de nouveaux systèmes de production et valorisation, faisant ainsi preuve de créativité et d'obstination pour exister face aux modèles de développement dominants. Parallèlement, ces modèles dominants fondés sur la production de masse à moindre coût continuent à s'étendre, avec les promesses d'un futur basé sur les technologies vertes. Ces évolutions posent des questions. Quel type de développement durable les sociétés veulent-elles ? Comment choisir les innovations qui leur permettront d'y parvenir ? Quels rôles peuvent jouer la recherche et les politiques publiques pour favoriser l'émergence de ces innovations ? Au-delà de l'analyse des options techniques, cet ouvrage s'intéresse aux innovations sociales et institutionnelles. Il démontre que l'innovation est le résultat d'une confrontation entre des visions portées par des acteurs aux intérêts parfois divergents. Il n'y a pas de chemin unique vers un développement durable, il faut à la fois encourager l'émergence et la coexistence de différents modes d'agriculture et de systèmes alimentaires. Le succès ne dépendra pas uniquement de notre capacité à repenser les modèles existants mais également de notre volonté à nous engager dans un processus d'apprentissage dont nous sortirons forcément transformés.
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Approche économique de la biodiversité et des services liés aux écosystèmes : Contribution à la décision publique
Bernard CHEVASSUS-AU-LOUIS, Auteur ; Jean-Michel SALLES, Auteur ; Sabine BIELSA, Auteur ; ET AL. | PARIS CEDEX 07 (18 Rue de Martignac, 75 700, FRANCE) : CENTRE D'ANALYSE STRATEGIQUE | 2009Ce rapport a deux objectifs principaux : - réaliser une présentation et une analyse critique des méthodes utilisables pour estimer des valeurs économiques de la biodiversité et des services écosystémiques ; - appliquer ces méthodes aux écosystèmes présents sur le territoire national, afin de fournir des "valeurs de référence" pouvant être utilisées en particulier dans l'évaluation socioéconomique des investissements publics. Au sommaire : - Problématique générale ; - Les enjeux socioéconomiques et politiques de la biodiversité ; - L'approche juridique ; - Etat des connaissances : concepts et indicateurs biologiques ; - L'évaluation économique de la biodiversité et des services écosystémiques : bilan des connaissances scientifiques ; - Synthèse des besoins de recherche ; - Vers des valeurs de référence ; - Conclusions générales ; - Annexes.