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Les consommateurs face à l'affichage environnemental (Etudes & documents n° 74 - Novembre 2012)
Nila CECI-RENAUD, Auteur ; Willy THAO KHAMSING, Auteur | LA DÉFENSE CEDEX (SERVICE DE L'ÉCONOMIE, DE L'ÉVALUATION ET DE L'INTÉGRATION DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, Bureau des Territoires - Tour Séquoïa, 92 055, FRANCE) : MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'ÉNERGIE ET DE LA MER - COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE | Économie et évaluation, ISSN 2012-4723 | 2012Dans le cadre des engagements législatifs des lois Grenelle « I » et « II », le Commissariat général au développement durable est chargé du pilotage de la mise en place de l'affichage des impacts environnementaux pour les produits de grande consommation, au titre duquel une expérimentation est en cours depuis juillet 2011. Dans la perspective des réflexions sur les suites à donner à cette expérimentation, cette étude présente une revue de la littérature statistique et économique sur les attentes et les comportements des consommateurs face à une telle mesure. Il en ressort quelques enseignements majeurs : - les défaillances des marchés légitiment une action publique dans le sens d'un affichage généralisé, en complémentarité avec les autres politiques d'offre en faveur de modes de production et de consommation durables ; - les consommateurs français et européens sont demandeurs d'une information environnementale de meilleure qualité qu'aujourd'hui ; - l'information sur les impacts environnementaux des produits est susceptible d'influencer les comportements d'achat et de production dans un sens favorable à l'environnement ; - l'information environnementale doit être présentée sur le lieu d'achat dans un format de restitution synthétique, clair et comparable entre produits pour être prise en compte par les consommateurs dans leurs achats courants ; - l'achat de produits éco-labellisés concerne actuellement surtout les catégories sociales supérieures, mais un affichage environnemental obligatoire favoriserait la démocratisation des démarches de consommation responsable dans le domaine environnemental, notamment par les économies d'échelle liées à la massification de la production pour répondre à la demande plus forte.
Développement durable : anatomie d'une notion
L'auteur mène une réflexion sur la notion de développement durable, sa ou ses définitions ou encore les actions mises en uvre en son nom ou en opposition afin de comprendre les enjeux actuels. Dans un premier temps, il présente l'origine, la définition première et les principes du développement durable, que l'on pourrait résumer sous le terme de « bonne gouvernance ». C'est un projet de société, un choix de vie en commun pour les générations actuelles et futures, basé sur un principe de justice sociale, de précaution (notamment pour l'environnement) et de concertation ouverte à tous. L'auteur présente, dans un second temps, les « forces » d'opposition à ce principe, notamment les lois du marché ou encore le principe d'hégémonie des nations qui sont autant d'éléments qui expliquent pourquoi le principe de développement durable ne peut s'appliquer tel quel. Mais si les choses semblent peu avancées (il y a augmentation des émissions de CO2), le développement durable n'est pas sans impact sur la société, puisqu'il s'institutionnalise et participe à la définition de certaines règles ou politiques. Cependant, face aux « forces » qui s'opposent à ce principe, notamment les valeurs liées au néo-libéralisme, il faut, pour l'auteur, reprendre les débats sur la notion de développement durable, non pas comme un principe simple qui s'imposerait à tous « spontanément », mais en tenant compte de la réalité et de la complexité des choses ainsi que de la diversité des solutions pouvant apparaître, certaines étant meilleures que d'autres.
Dossier : L'avenir que nous voulons
Nelly PEGEAULT, Auteur ; AITEC, Auteur ; AMIS DE LA TERRE (LES), Auteur ; ET AL., AuteurEn parallèle au Rio + 20, s'est tenu, à Rio (Brésil), le Sommet des peuples. Il a rassemblé plusieurs dizaines de milliers de citoyen(ne)s autour d'ateliers thématiques, puis d'assemblées plénières, et s'est clôturé par une déclaration finale, marquée par une volonté de construire des alliances entre toutes les populations affectées et une feuille de route donnée aux organisations et mouvements des sociétés civiles : du local au global, reconquérir les biens communs. Au Sommet des Peuples, des propositions ont été faites dont la création d'un tribunal pénal (ou moral) international pour condamner les crimes contre l'environnement, d'une table ronde sur les agricultures vivrières comme le SRI, Système de riziculture intensive, à Madagascar ou au Cambodge Alfredo Pena-Vega, sociologue enseignant chercheur à l'Institut Interdiciplinaire d'Anthropologie Contemporaine (IIAC, CNRS-EHESS) au Centre Edgar Morin (CNRS), qui a participé activement au Sommet des peuples, revient, dans un entretien, sur : l'impasse du Rio + 20, la proposition d'un Tribunal « moral » et d'une Déclaration Universelle de la Nature Les porteurs d'alternatives ont présenté plusieurs initiatives citoyennes locales ou régionales : agriculture et aquaculture urbaines, aux Etats-Unis, opposition à un projet de mine de cuivre à ciel ouvert, en Equateur Nicholas Bell, de Longo Maï et membre du Forum Civique Européen, a rapporté un témoignage de son voyage en Grèce : mouvement des villes vers la campagne, cas d'Ellinopyrgos (plaine de Thessalie) où plusieurs jeunes souhaitent démarrer des activités agricoles ou maraîchères, jardin créé par 200 citadins, "révolution des patates"... Un encadré est réservé à la Rencontre internationale sur les semences, en Grèce, de l'association Peliti.
Dossier : Face à la crise
Yveline NICOLAS, Auteur ; Amandine ALBIZZATI, Auteur ; Stephen KERCKHOVE, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, intitulé "Face à la crise", rassemble les articles suivants : - Rio+20 : "l'économie verte" en débat ; - Les prémisses d'une finance éthique en France ; - L'illusion du "vert" ; - Osons la bio ! pour sortir de la crise ; - Ni dépendants, ni indépendants : coopérateurs ! ; - L'économie écologique : remède aux maux de la crise ; - Vers une santé durable ; - Cherche issues de secours.
Le droit à l'eau : une urgence humanitaire (2ème édition)
Au moment de la conférence de Rio (Rio+20 en juin 2012) et sur le fondement des résolutions des Nations Unies (juillet et septembre 2010), il appartient aux Chefs d'État et de gouvernement de reconnaître formellement, tant au niveau régional qu'étatique, le droit à l'eau, tout en précisant les modalités de sa mise en uvre. Dans l'ouvrage "Le droit à l'eau : une urgence humanitaire", Bernard Drobenko analyse la nécessité de répondre à un besoin humain fondamental. Le droit à l'eau doit être compris comme la nécessité de disposer de suffisamment d'eau potable pour répondre aux besoins fondamentaux et d'un équipement garantissant la dignité, l'intimité et l'hygiène pour chaque personne. Sur la planète, tous les jours, meurent des milliers de personnes qui ne disposent pas d'eau potable pour survivre et qui subissent les effets de l'absence d'équipements d'assainissement. L'ouvrage permet de situer d'abord le contexte planétaire et régional, mais aussi local, qui conduit à cette situation dramatique. Alors que l'Assemblée Générale des Nations Unies a adopté, en juillet 2010, une résolution reconnaissant formellement le droit à l'eau, l'intérêt de cet ouvrage est multiple : - il étudie les obstacles à la réalisation de ce droit et identifie les divers enjeux préalables à sa mise en uvre ; - il décrit l'émergence de ce droit, son affirmation progressive et les modalités de sa reconnaissance ; - il identifie les conditions, y compris matérielles, permettant de fournir à chaque être humain le minimum d'eau nécessaire à la satisfaction de ses besoins fondamentaux et de disposer d'un équipement pour récupérer les eaux usées domestiques. En se fondant sur une exigence de volonté et de courage, tout en dégageant rapidement les moyens disponibles, l'auteur fait le pari que l'intelligence humaine est en capacité de générer une solidarité effective, un vecteur pour la paix.
De l'eau agricole à l'eau environnementale : Résistance et adaptation aux nouveaux enjeux de partage de l'eau en Méditerranée
Chantal ASPE, Auteur ; Marwan LADKI, Auteur ; Laetitia GUÉRIN-SCHNEIDER, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2012"Les choses de la nature n'ont de statut que celui que les sociétés leur accordent". C'est à partir de cette hypothèse que les auteurs du présent ouvrage analysent le changement actuel du statut de l'eau dans les pays du Bassin méditerranéen. Peu à peu, l'"eau agricole" laisse place à l'"eau environnementale". Aujourd'hui, les ouvrages hydrauliques à vocation agricole sont conçus pour rendre des services environnementaux comme la protection de la biodiversité et du paysage, l'arrosage des jardins, la gestion des inondations et du débit d'étiage des rivières ou les recharges de nappe phréatique. Déjà, en 2000, une directive cadre européenne sur l'eau témoignait de ces mutations et les suscitait à travers la nécessité de faire des économies d'eau. Mais ces transformations ne se font pas au même rythme au nord ou au sud du Bassin méditerranéen. D'un pays à l'autre, les formes de résistance et d'adaptation sont très diverses. Les auteurs donnent de ces nouveaux enjeux de partage de l'eau un éclairage multiple, international et pluridisciplinaire. Sociologues, économistes, géographes, spécialistes de l'écologie ou de l'hydrobiologie, ils présentent des expériences issues de leur pays d'origine, la France, l'Espagne, le Maroc, l'Algérie, la Tunisie et l'Italie. Au cur de l'actualité économique et sociale contemporaine, cet ouvrage s'adresse aussi bien aux chercheurs, enseignants et étudiants qui s'intéressent à la gestion de l'eau en Méditerranée qu'aux décideurs et professionnels en charge de ce secteur.
L'écologie, un diamant à 8 facettes
Pour l'auteur, l'écologie apparaît pour trop de personnes comme une contrainte ou alors un objet de moquerie. Pourtant, l'écologie bien comprise évite les problèmes de pollutions en tous genres, représente aussi les clés en matière de santé, de finances, comme dans le domaine de l'emploi. Elle est un mode de pensée caractérisé par le respect et la responsabilité. Au cur de ces crises répétitives et de plus en plus graves, l'auteur veut démontrer que les solutions sont à portée de mains et de conscience. Au sommaire notamment : Chapitre 1 : Les solutions sont simples et réalistes (Les croyances ; La spiritualité ; Le logement ; Simplicité et frugalité ; Prison et sécurité ; Valeurs féminines et masculines ; L'économie ; L'agriculture ; La frugalité ; La civilisation) ; Chapitre 2 : Des politiciens éclairés pour dépasser le "progrès" (La démocratie ; La/le politique éclairé(e) ; Les bonnes bases ; Nos retraites ; L'Afrique ; Vision internationale) ; Chapitre 3 : Prospérité sans croissance économique.
L'étude Séralini, au-delà de la polémique
Jean-Marc BUREAU, AuteurL'intérêt de cet article réside dans le fait qu'il retrace brièvement les positions des uns et des autres (HBC, Anses, académies de sciences, ministères...), suite à la publication de l'étude de Séralini sur des rats ayant ingéré du maïs transgénique NK603 durant deux ans, et révélant des dysfonctionnements rénaux, hépatiques, ainsi que l'apparition de nombreuses tumeurs. Pour Francis Chateauraynaud, sociologue des controverses, « on peut dire que ce conflit est réussi. C'est la première fois qu'une opposition de longue durée parvient à freiner sérieusement une application technologique et son développement sur un territoire ». De nouveaux essais devraient être officiellement mis en place et des politiques demandent de nouveaux protocoles d'expertise.
La fin des terres : Comment mangerons-nous demain ?
André ASCHIERI, Auteur ; Maud LELIÈVRE, Auteur | PARIS (8 Rue Saint-Marc, 75 002, FRANCE) : ÉDITIONS SCRINEO | 2012Si l'on ne réagit pas rapidement, l'humanité ne produira bientôt plus assez pour se nourrir et le prix des aliments sur le marché seront hors de portée de la majorité de la population. En France, aujourd'hui, disparait l'équivalent d'un département de terres agricoles tous les 7 ans ! Augmentation de la démographie, migrations de population, sur-exploitation des terres agricoles, urbanisation intensive, les causes sont multiples. Loin des recommandations du Grenelle de l'environnement, la France continue à consommer ses terres et à réduire chaque année sa capacité de production agricole s'obligeant à importer au prix fort de l'énergie des produits alimentaires et risquant à terme de mettre en péril sa souveraineté alimentaire. Plus largement, partout dans le monde, les terres sont menacées par l'accaparement des sols par les pays riches et les entreprises puissantes (exemple de l'Éthiopie où les autorités ont cédé 350 000 hectares aux compagnies étrangères entre 2008 et 2011), la pression foncière (en ces temps de crise, le sol représente une valeur refuge), l'exploitation trop intensive (qui est en passe d'anéantir la richesse biologique des sols) et le poids des lobbies (qui influencent souvent les décisions des gouvernements). Si des initiatives locales sont déjà prises, signe d'un réveil et montrant que ces solutions sont viables, elles demeurent encore trop rares. S'appuyant sur l'exemple de Mouans-Sartoux (où la ville propose aux cantines scolaires une alimentation biologique de qualité et de proximité, restant très raisonnable en termes de coût) et de quelques communes exemplaires, et sur le rapport de l'ONU sur l'agroécologie ("L'agroécologie peut doubler la production alimentaire en 10 ans", présenté le 8 mars 2011), les auteurs de ce livre s'attachent à démontrer qu'il est possible de nourrir la planète avec ce type d'agriculture, contrairement à ce que les lobbies industriels et agroalimentaires voudraient laisser penser !
Intégrer l'agriculture dans les politiques d'atténuation des changements climatiques : recueil d'expériences internationales
La responsabilité de l'agriculture et de la déforestation dans les émissions de gaz à effet de serre pourrait atteindre 30 % des émissions mondiales. Pourtant, jusqu'à présent, peu de pays ont intégré ce secteur dans leurs politiques de lutte contre les changements climatiques, focalisant leurs efforts sur les consommations d'énergie fossile et les émissions de CO2... Or, l'agriculture devra répondre à une demande alimentaire mondiale accrue d'ici 2050. Cela suppose notamment de pouvoir adapter les systèmes de production aux impacts des changements climatiques attendus (effet négatif des hautes températures et du stress hydrique ). Pour répondre à ces différents enjeux, plusieurs pays à l'avant-garde ont déjà mis en place des politiques innovantes dans le secteur agricole qui pourraient inspirer d'autres Etats. Sous l'angle d'études de cas, une majorité de pays industrialisés, qui se sont engagés à réduire leurs émissions en fournissant les moyens nécessaires pour concevoir des politiques ambitieuses, sont mis en avant dans ce document. Présentation : - Fiche repère : France/Union européenne ; - Nouvelle-Zélande : Intégrer l'agriculture dans le marché carbone ; - Australie : Permettre aux propriétaires terriens de participer de façon volontaire au marché du carbone ; - Etats-Unis et Canada : L'agriculture comme activité compensatoire ; - Pays-Bas : Gestion des apports azotés ; - Royaume-Uni : Réduire les émissions du secteur laitier ; - Allemagne : Indépendance énergétique, réduction des émissions de CO2 et de CH4 et diversification agricole en soutenant la méthanisation ; Brésil : Programme pour une agriculture à bas niveaux carbone ; - Que nous enseignent ces différentes expériences ?
Maire en milieu rural : Parcours d'une citoyenne engagée : Du local au global
Comment Josette Fournié est-elle passée du statut d'étrangère au pays (1983) à celui de maire (2008) ? Ingénieur agricole déterminée à faire changer les choses, elle est vite confrontée à une alternative : "être ministre ou paysanne ?". Son indépendance d'esprit et son éthique lui interdisent de renier ses fondements. Sa capacité à vivre sans gros moyens financiers la rend très libre. Elle choisit d'être paysanne, dans l'agriculture bio, la solidarité et la coopération. Elle uvre au développement d'une agriculture paysanne, écologique et non productiviste et d'une ruralité vivante et accueillante. Elle devient maire à Eygalayes, dans le Drôme, une commune rurale et agricole. Elle dévoile la pratique au quotidien de la fonction de maire avec des exemples concrets, tout en développant des propositions originales et ambitieuses de façon à redonner un sens au "politique", à le ré-enchanter quand il a été dévoyé.
Manifeste pour un retour à la terre : Comment assurer la sécurité alimentaire pour demain
Philippe DESBROSSES, Auteur ; Edgar MORIN, Auteur ; Olivier DE SCHUTTER, Auteur | ESCALQUENS (GROUPE ÉDITORIAL PIKTOS, Z.I. de Bogues - Rue Gutenberg, 31 750, FRANCE) : ÉDITIONS DANGLES | 2012L'être humain est indissociablement dépendant de la Terre qu'il habite. Or, les sociétés humaines dites "développées" n'ont plus conscience du lien étroit qui les unit au sol comme un cordon ombilical. La planète a perdu en trente ans un tiers de ses terres arables. Ce désastre préfigure, pour les auteurs, des tragédies sanitaires et sociales pour l'ensemble des peuples qui n'auront pas su vivre en heureuse harmonie avec leur sol. Partout, de l'Ukraine à la Californie, de l'Alaska au Sahel ou du Mexique à la Chine, la terre disparaît avec ses derniers paysans... Pourtant, seul le milieu rural permettra la renaissance économique durable dans une perspective de protection de l'environnement, de préservation des ressources, d'économie d'énergie, de qualité des produits et services, de sécurité, d'innovation, de développement soutenable et, plus généralement, de qualité de vie. Alors que réapparaissent les émeutes de la faim, il est urgent de sortir de l'impasse de l'agriculture pétrochimique. En réinventant le métier de paysan, en organisant la "révolution verte" de l'agro-écologie. Philippe Desbrosses, agriculteur, docteur en sciences de l'environnement et écrivain, est un des pionniers de l'agriculture biologique en Europe. Il fut expert-consultant auprès de la Commission de Bruxelles et président de la Commission nationale de l'Agriculture biologique au ministère de l'Agriculture. Il s'est investi dans le sommet mondial de Rio+20 aux côtés d'Edgar Morin et de Stéphane Hessel.
La nature n'est pas à vendre ! : Respectons les droits des communautés. Empêchons la finance de s'emparer de la nature et du vivant !
Juliette RENAUD, Auteur ; Sylvain ANGERAND, Auteur | MONTREUIL (MUNDO M, 47 Avenue Pasteur, 93 100, FRANCE) : AMIS DE LA TERRE (LES) | 2012Ce document a été édité conjointement par Les Amis de la Terre France, Aitec (Association Internationale de Techniciens, Experts et Chercheurs) et Attac France (Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne). Présenté sous forme de dépliant, il synthétise les problématiques liées à l'économie contemporaine et à la financiarisation de la nature : - L'infiltration croissante de la finance dans les marchés de biens naturels existants (les acteurs financiers, les multinationales, General Motors au Brésil : le prix humain des 4x4 écologiques ?) ; - Les communautés prises en étau ; - Une "économie verte" qui aggrave la crise écologique ; - La nature, dernière lubie des financiers ; - Planète à vendre : la finance à l'assaut de nouveaux marchés (marchés du carbone, de l'eau et compensation biodiversité ). Le document présente aussi des alternatives pour protéger la nature : - Yasuni : la promesse difficile de laisser le pétrole dans le sol ; - Des biens naturels gérés par les communautés ; - Construire des sociétés soutenables, alliant justice sociale et écologique ; - Reconnaître les droits des peuples autochtones pour protéger les forêts ; - Une production décentralisée d'énergie propre sous contrôle citoyen... Le document est ponctué de recommandations destinées d'une part, aux pouvoirs publics à l'égard des marchés financiers, des entreprises et pour une participation citoyenne ; et d'autre part, aux citoyens.
Normaliser au nom du développement durable
Pierre ALPHANDÉRY, Auteur ; Marcel DJAMA, Auteur ; Agnès FORTIER, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2012Nous assistons depuis quelques années à la prolifération de normes de "bonnes pratiques" sociales et environnementales encadrant de nombreux secteurs d'activité, au nom du développement durable. Longtemps cantonnée à la sphère de responsabilité des pouvoirs publics ou des instances professionnelles, la définition des bonnes pratiques fait désormais souvent appel à des modalités de coconstruction avec la société civile, notamment dans le cadre de forums de concertation mobilisant des parties prenantes. Au sein de ces nouveaux espaces, structurés à différentes échelles, le dialogue s'instaure entre une variété d'acteurs : entreprises, ONG et associations diverses, représentants de communautés locales... Cet ouvrage s'adresse aux chercheurs, aux enseignants du supérieur et à leurs étudiants de 3ème cycle, ainsi qu'aux acteurs de la normalisation. Il propose une lecture politique des processus de normalisation, en les abordant comme des technologies de gouvernement articulant des formes de savoirs et des relations de pouvoir. Les différentes études de cas rassemblées ici portent sur des aires géographiques variées et s'appliquent aux secteurs agricoles, agroalimentaires et forestiers, qui demeurent parmi les plus dynamiques en matière de normalisation.
Pierre Rabhi : Le chant de la terre
Rachel CARTIER, Auteur ; Jean-Pierre CARTIER, Auteur ; Anne-Sophie NOVEL, Auteur | PARIS (33 Rue Saint-André-des-Arts, 75 006, France) : EDITIONS DE LA TABLE RONDE | 2012Pierre Rabhi est né dans l'oasis de Kenadsa, dans le Sud algérien. Au contact des Occidentaux lors de sa venue en France, il constate que la Terre n'est pas perçue comme une source de vie. Installé en Ardèche, il pratique en pionnier l'agroécologie. Il en enseigne les méthodes et les bienfaits dans plusieurs pays d'Europe et d'Afrique. "De ses propres mains, écrit son ami Yehudi Menuhin, Pierre Rabhi a transmis la vie au sable du désert, car la vie est une, et la féconde transformation bactérienne rend au sable lui-même le don de pouvoir renouveler les espèces. Cet homme très simplement saint, d'un esprit net et clair, dont la beauté poétique du langage révèle une ardente passion, cet homme a fécondé des terres poussiéreuses avec sa sueur, par un travail qui rétablit la chaîne de vie que nous interrompons continuellement." Jean-Pierre et Rachel Cartier donnent ici plus qu'un portrait de Pierre Rabhi, ils le font parler. Et sa parole est le chant de la Terre. L'actualisation de cet ouvrage par Anne-Sophie Novel, journaliste spécialiste du développement durable, permet de mesurer l'engagement citoyen de Pierre Rabhi, d'appréhender sa vie d'homme public, son expérience en politique, et de saisir toute la portée de son cheminement spirituel.