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L'ortie : Et si elle envahissait aussi les râteliers ?
Delphine DANIEL, AuteurPlante bien connue de nos campagnes, l'ortie est consommée spontanément par les animaux d'élevage, en particulier les brebis et les chèvres qui apprécient ses graines. Ses intérêts sont multiples : elle est bien fournie en protéines et très riche en fer, calcium, potassium, vitamines C, K et B. Elle présente aussi des vertus médicinales anti-inflammatoire, tonique, reminéralisante, etc., et représente donc un complément intéressant pour les animaux en production ou en convalescence. Elle peut être consommée fraîche, par exemple après avoir été fauchée puis laissée au champ, ou en foin. Son séchage nécessite, cependant, une certaine technicité.
Phytothérapie : Accompagner la sortie d'hiver
Justine VICHARD, AuteurBien que la végétation soit alors "au repos", la période hivernale n'en est pas moins importante dans la gestion des vignes. En sortie d'hiver, il convient d'agir, en premier lieu, sur le sol, et notamment sur les micro-organismes qu'il contient. Pour que ces derniers jouent pleinement leurs rôles, des solutions riches en vitamines, tanins, oligo-éléments et donc en micro-organismes, peuvent être apportées : thé de compost, litière fermentée, extrait fermenté de plantes. Au moment du débourrement, c'est la photosynthèse qu'il faudra faciliter. L'ortie est une plante-clé, en apportant notamment des nutriments nécessaires à la photosynthèse. Enfin, pour mieux faire face aux gels tardifs, la valériane peut être une alliée, en complément des solutions mécaniques de plus en plus indispensables. Elle crée un voile de chaleur sur les plantes et a une action déstressante pour celles-ci.
Phytothérapie : Accompagner la sortie dhiver des vignes
Justine VICHARD, AuteurLentrée et la sortie de lhiver sont des moments-clés pour aider un sol à se restructurer. Lautomne est le moment pour lapplication des amendements, pour la mise en place des couverts végétaux et pour le décompactage. La sortie dhiver est la période pour relancer lactivité microbienne du sol, en amenant, par exemple, du thé de compost, des litières fermentées et des extraits fermentés de plantes (ou purins de plantes). La consoude permet notamment de rééquilibrer le pH/redox des sols, de booster lactivité microbienne et de favoriser lenracinement. Il est également possible daccompagner la croissance de la vigne au printemps. La première aide à apporter à une vigne, lors du débourrement, est de faciliter, voire dintensifier, la photosynthèse. Lortie permet dy parvenir. Cest lune des plantes-clés dans la nutrition et la croissance végétale. Elle contient toutes les ressources nécessaires à la photosynthèse, notamment pour la création et le bon fonctionnement de la chlorophylle (fer, manganèse et magnésium). Lortie fournit aussi quasiment tous les nutriments nécessaires au développement foliaire et crée des ponts entre la nutrition et lélimination des déchets. Autre plante-clé au printemps : la valériane. Elle aide à lutter contre les froids tardifs et les gelées. Elle est connue pour créer un léger voile de chaleur, ce qui atténue les différences de température, et a un effet déstressant sur les plantes.
Viticulture biologique : Projets Mildiou Plantes 1 et 2 : Synthèse 2014-2021 : L'utilisation des extraits végétaux dans la lutte contre le mildiou ; Projet Mildiou Plantes 2 : Résultats 2018-2022 sur la réduction de l'utilisation de cuivre en viticulture
Bertille MATRAY, AuteurDans L'AGRICULTURE BIOLOGIQUE EN PAYS DE LA LOIRE : RÉSULTATS DE RECHERCHE - VITICULTURE (N° 174 et N° 175 Décembre 2022) / p. 1-4 (4) ; p. 1-2 (2)En Pays de la Loire, les projets Mildiou Plantes 1 et 2 se sont penchés, de 2014 à 2022, sur l'utilisation de différents extraits de plantes dans la lutte contre le mildiou sur vignes. Pour ce faire, des essais ont été menés, par la Chambre d'agriculture régionale, en partenariat avec l'ATV49, la CAB et les Lycées agricoles de Briacé et Montreuil-Bellay, chez plusieurs viticulteurs et sur deux plateformes expérimentales, tous en agriculture biologique. Certains sites ont appliqué la même plante toute l'année alors que d'autres ont suivi un programme où les plantes utilisées variaient. Ces modalités étaient comparées à une modalité sans extrait végétal à dose de cuivre équivalente. Les résultats obtenus, malgré l'intérêt de certains d'entre eux, montrent une certaine variabilité, mais, globalement, ne permettent pas de mettre en avant les extraits végétaux comme des alternatives suffisamment robustes comparées au cuivre.
Lautomédication chez les ruminants
Delphine DANIEL, AuteurNous avons longtemps cru que les bovins, les ovins et les caprins pâturaient ce quils avaient à disposition, sans faire de distinction entre les plantes. Or, si ces ruminants disposent dune grande diversité despèces à pâturer et si nous observons plus attentivement ce quils mangent, nous pouvons voir quils sélectionnent les végétaux quils pâturent. Ils peuvent même faire preuve dautomédication. Ainsi, observer les consommations atypiques dun troupeau ou dun animal peut informer sur son état de santé. Cet article explique les bénéfices de certaines plantes communes pour les ruminants : pissenlit, ortie, plantes taniques (ex : écorces ou ronces), saule, origan thym et serpolet, prunelier et lierre grimpant. Il aborde également la consommation dargile par ces animaux.
Gestes de base : Les extraits fermentés
Gauthier BAUDOIN, AuteurEn biodynamie, les extraits de plantes fermentés, ou « purins », sont prisés des jardiniers et des paysans. Pour réaliser ces extraits fermentés, il existe 2 façons. Dans la méthode traditionnelle, le mélange de plantes et deau est régulièrement brassé et donc oxygéné (processus en aérobie), et sera plus particulièrement utilisé comme engrais liquide en arrosage direct. Dans la deuxième méthode, le mélange fermente sans oxygène (processus en anaérobie, comme pour la choucroute ou le vin) et produira un extrait destiné plus spécifiquement à la pulvérisation sur feuilles. Dans un cas comme dans lautre, la difficulté principale pour lélaboration des extraites fermentés consiste à stopper la fermentation au bon moment. Lobservation de lécume qui se crée en surface pendant le processus est, en cela, un bon indicateur. Les plantes les plus utilisées pour fabriquer les extraits fermentés sont lortie, la consoude, la fougère aigle et la prêle. Les principes et les étapes de fabrication du purin dortie sont expliqués.
Gestes de base : Tisanes et décoctions
Gauthier BAUDOIN, AuteurEn biodynamie, les tisanes et les décoctions sont très utilisées pour accompagner la santé des cultures, en raison des propriétés de défenses que certaines plantes développent naturellement contre les agressions extérieures. Les possibilités sont très nombreuses, mais les plantes les plus couramment employées pour fabriquer ces tisanes et ces décoctions sont : l'ortie, la reine des prés, la prêle, l'osier, la bourdaine, la tanaisie, l'armoise, la rhubarbe de Chine, l'absinthe, la camomille matricaire et l'achillée millefeuille. Ces plantes présentent des particularités et des modes d'actions différents et sont utilisées en fonction des maladies et des cultures à traiter. Les procédés de fabrication de la décoction de prêle et de la tisane d'ortie sont expliqués.
Des médecines douces pour vos fruitiers : Phytothérapie, homéopathie, aromathérapie...
Les ennemis des fruits sont nombreux et le « zéro traitement » a ses limites, si lon veut être sûr davoir des arbres en bonne santé et obtenir de belles récoltes. Ce livre a pour objectif de donner au jardinier les clés pour traiter le plus naturellement possible les fruitiers. Différentes possibilités soffrent ainsi au jardinier pour soigner les arbres fruitiers en utilisant des médecines douces : extraits de plantes, argiles, macérats, homéopathie, gemmothérapie, isothérapie, huiles essentielles, kanné, neem, thé de compost, EM, LiFoFer, élixirs floraux Les procédés utilisés pour les fabriquer sont simples, économiques, bien expliqués, avec de nombreuses photos : séchage à température ambiante, extraction par pression, dissolution dans leau (décoctions, infusions, macérations) ou dans lalcool, distillation par la vapeur deau, etc. Les modes dadministration sont également détaillés.
La nature comestible
Sandra LEFRANÇOIS, AuteurMoins connues que le pissenlit ou l'ortie, de nombreuses plantes sauvages comestibles peuplent nos bords de chemins et nos jardins. Elles sont souvent riches en vitamines et minéraux et se prêtent à des recettes originales. Photos à l'appui, cet article permet de reconnaître : le lamier blanc (qui ressemble à l'ortie), la consoude, l'alliaire fleurie, l'ail des ours, le chénopode blanc, la cardamine hérissée, le plantain lacéolé... A condition de respecter des règles de prudence pour éviter les intoxications, ces plantes sauvages (on en dénombre environ 1 600 en France) ouvrent un large champ d'exploration de nouvelles saveurs. Consommées crues ou cuites, en salades, pestos, galettes salées ou biscuits, elles sont autant d'occasions de conjuguer alimentation et lien avec la nature.
Des plantes pour soigner la terre
Josiane GOEPFERT, AuteurCet article présente les six préparations biodynamiques, élaborées à partir de plantes médicinales connues, destinées à être introduites dans le compost. D'autres préparations, aqueuses ou à base de cendres, ou encore des préparations homéopathiques; sont utilisées pour réguler les adventices et les ravageurs. Des témoignages d'agriculteurs agrémentent l'article. Les particularités et les propriétés de chaque plante utilisée dans les préparations biodynamiques (la valériane, l'ortie, l'achillée millefeuille, la camomille matricaire, le pissenlit et le chêne rouvre) sont présentées dans un encadré. La méthode pour préparer de l'anti-liseron maison est expliquée.
Le problème des plantes problématiques
René SCHULTE, AuteurEn Suisse, trouver une estive bio nest pas facile ; or, en conventionnel, on observe, depuis quelques années, une augmentation de lutilisation des herbicides sur les alpages. Ceci est lié à lODP (Ordonnance sur les Paiements Directs) qui prescrit quil faut lutter contre les plantes problématiques (séneçon, rumex, chardon, fougère...) et qui peut entraîner un moindre paiement en cas de non réalisation. Franz Steiner, conseiller bio au FiBL, donne les clés dune maîtrise de ces plantes sans utiliser dherbicides (pâturage précoce, pression de pâture suffisante, bonne gestion du pâturage et fertilisation réfléchie, arrachage, coupe avec le matériel adapté ). Le témoignage dun couple déleveurs bio détaillant leur lutte contre les plantes problématiques complète cet article. Couper trois fois par an pendant trois ans permet de réduire de nombreuses adventices. Pour le conseiller, il est également important de sensibiliser les acteurs aux bénéfices écologiques de nombreuses plantes problématiques (sites de reproduction pour les oiseaux, source de nourriture pour les chenilles ) et il ne comprend pas pourquoi lortie est classée ainsi.
Les tisanes de plantes : Quelles préparations et pour quel usage ?
Arnaud FURET, AuteurLes préparations à base de plantes, aussi appelées tisanes, sont une ressource précieuse pour la gestion des vignes, en particulier en biodynamie. Les tisanes peuvent être regroupées en trois grands types de préparations : les infusions (les plantes sont infusées une nuit dans une eau entre 80 et 95 °C) ; les décoctions (les plantes sont trempées dans leau froide, puis sont portées à ébullition, et lensemble bout entre 20 et 30 minutes) ; les macérations aqueuses ou huileuses (macération longue, à froid, qui conduit souvent à des extraits végétaux fermentés). En zone humide, il est possible dutiliser une décoction de prêle, une plante riche en silice, qui retarde les premières attaques de mildiou et qui aide à la protection contre cette maladie et contre le black-rot tout au long de lannée. Linfusion de fleurs de pissenlit peut également avoir un effet « silice » et favoriser lassèchement du milieu. Les infusions décorce de saule ou dosier à 80°C aident aussi à développer les voies de défenses naturelles des plantes grâce à lacide salicylique quelles contiennent. En cas de sécheresse ou de canicule, il est possible d'appliquer des infusions de fleurs de camomille matricaire et dachillée millefeuille dès les premiers signes de flétrissement. La valériane, qui est un anti-stress puissant, favorise la résistance aux gels de printemps. Elle peut être appliquée sous forme de jus ou dinfusion de pétales. Les décoctions décorce de chêne permettent de renforcer la pellicule des raisins, et ainsi de limiter les attaques de mildiou et de botrytis sur les baies. Enfin, les extraits fermentés dortie peuvent venir fortifier les vignes tout au long de lannée.
Le vin, la vigne et la biodynamie
Le domaine de la Coulée de Serrant (49), en biodynamie depuis 1981, est réputé pour produire des vins blancs exceptionnels. Nicolas Joly a repris le domaine acquis par ses parents dans les années 1960. Fer de lance de la biodynamie, il partage, dans cet ouvrage, son expérience et ses connaissances à qui veut découvrir et s'initier à la biodynamie en viticulture. Pour mieux saisir l'enjeu et les principes de cette méthode de culture à l'écoute de la nature, Nicolas Joly commence par retracer l'histoire des dégâts de l'agriculture moderne sur les vignes. Dans ce contexte d'industrialisation des procédés et des techniques agricoles, la biodynamie est, avant tout, un retour à une vinification naturelle, à un respect de la vigne et de l'environnement pour atteindre la meilleure expression possible du terroir. Cet ouvrage aborde tous les aspects de la biodynamie : comprendre les formes et leurs correspondances, utiliser les forces du vivant, se servir des cycles astrologiques, etc.
Cahier technique : Les extraits végétaux en viticulture : Utilisations et effets face aux maladies et ravageurs de la vigne - Situation en 2019
Ce document est l'aboutissement de 8 ans de synthèses bibliographiques et de travaux d'expérimentation. Il présente ce qu'il est aujourd'hui permis de réaliser en matière d'extraits végétaux naturels dans le cadre réglementaire très contraint lié aux lois phytosanitaires. Le document est organisé en 4 rubriques : - Les termes importants à définir (nomenclature règlementaire, définition des différents extraits végétaux) ; - Matériels et méthodes d'extraction (préparation des extraits végétaux, infusions, tisanes, décoctions, macérations, purins...) ; - Les plantes substances de base (ortie, prêle, saule) ; - Les plantes substances naturelles à usage biostimulant (achillée millefeuille, ail cultivé, matricaire camomille, etc.).
Ortie, sésame, soja riches en protéines : De nouvelles perspectives ?
Frédéric RIPOCHE, AuteurPour nourrir en 100 % bio les monogastriques, divers projets de recherche (Sécalibio, Secolbio et Valorage) sont menés pour définir les potentiels et des itinéraires de conduite de plantes identifiées comme intéressantes pour répondre aux besoins en protéines et en acides aminés : lortie, le sésame, le colza et le soja. Pour lortie, le premier défi est limplantation. La meilleure solution trouvée est le repiquage de boutures dapex dortie sauvage. A ce jour, les essais nont pas permis de caler ditinéraires culturaux mais ont mis en avant les intérêts de cette plante : la possibilité de faire plusieurs fauches, sachant que la première présente la meilleure valeur alimentaire ; lappétence du fourrage produit ; la biodiversité très complète observée sur des parcelles test. Pour le sésame, les essais réalisés (non poursuivis à ce jour) ont souligné la difficulté à cultiver cette plante, qui demande chaleur et eau. Le sésame serait peut-être à envisager plutôt à petite échelle, en maraîchage. Pour le soja, les essais menés, notamment dans le projet Sécalibio, ont porté sur des associations entre cette plante et la caméline, le trèfle ou encore le sarrasin pour limiter la concurrence avec les adventices. Des essais variétaux sont aussi en cours dans le Sud-Ouest de la France sur la question de la tolérance au stress hydrique. Le projet Secolbio, lancé en août 2020, vise à étudier trois thématiques pour sécuriser limplantation du colza : densité de semis, fertilisation de printemps et association avec des plantes compagnes. Le projet Valorage (2021-2025) va prolonger certaines études, notamment pour étudier la place de certaines plantes dans les parcours ou/et dans les fourrages pour les monogastriques, comme lortie.
Les préparations du compost
Gauthier BAUDOIN, AuteurCet article poursuit l'étude des gestes de base en agriculture biodynamique. Après la préparation et l'utilisation de bouse de corne, puis de la silice de corne, l'auteur présente 6 préparations biodynamiques destinées à guider l'évolution des composts vers un humus de grande qualité. Les processus d'élaboration de ces préparations spécifiques visent à renforcer les propriétés des plantes médicinales rentrant dans leur composition : achillée millefeuille, camomille matricaire, ortie dioïque, chêne pédonculé, pissenlit et valériane officinale. Pour 4 de ces préparations, des organes animaux (intestin grêle, mésentère) serviront de contenant aux plantes, associant ainsi le végétal à l'animal. Les méthodes de fabrication et les principes de fonctionnement sont expliqués, ainsi que la technique pour les introduire dans le compost.
Réseau Dephy Ferme : Les préparations à base de plantes : Protéger la vigne avec les plantes : Retours dexpériences des viticulteurs du groupe DEPHY FERME Bio Alsace 2016 - 2019
Le réseau DEPHY FERME viticulture de Bio en Grand Est est constitué de neuf domaines viticoles bio ou en conversion. De 2016 à 2019, ce réseau a réalisé des travaux de groupes sur la réduction du cuivre et du soufre, en travaillant sur lapplication de préparations à base de plantes. Cette brochure compile les retours dexpériences de ces viticulteurs. Sur les neuf domaines du réseau, six utilisaient déjà des purins, des décoctions ou des macérations depuis plusieurs années. Les plantes les plus couramment employées sont : lortie, la prêle des champs, lachillée, la consoude, la reine des prés et losier/saule. Cette brochure apporte des conseils techniques et des témoignages sur la fabrication de ces préparations, ainsi que sur les propriétés de ces plantes. À la fin de cette brochure, dautres plantes utilisées en viticulture sont évoquées : elles sont employées par certains viticulteurs de ce groupe DEPHY FERME, mais les connaissances relatives à leur utilisation restent partielles faute de retours dexpériences suffisants.
Vers laliment 100 % bio en monogastriques : Les pistes de Sécalibio
Frédéric RIPOCHE, AuteurQuelles pistes pour une alimentation 100 % bio en 2021 pour les monogastriques ? Le projet Casdar Sécalibio, dont les résultats ont été présentés en juin 2019, a exploré diverses voies et a apporté des réponses sur plusieurs grands thèmes : lamélioration de la production de protéines biologiques, la caractérisation de matières premières, les conduites alimentaires, lutilisation des fourrages, ou encore les stratégies de formulations pour les aliments. Le soja reste incontournable et un travail a été conduit sur ses itinéraires de culture dans plusieurs zones de France. Un travail a aussi été lancé sur des cultures innovantes comme le sésame et lortie. Le pâturage ou lapport de luzerne chez les porcs ont aussi été étudiés, avec des résultats intéressants, ainsi que lintérêt des parcours à haute valeur protéique chez les volailles de chair. Il existe maintenant des tables de valeurs dune quarantaine de matières premières biologiques et plusieurs pistes de travail ont été testées sur les stratégies de formulation (ex. lalimentation fractionnée en 5 phases pour le poulet, au lieu des classiques « démarrage, croissance et finition »).
Cahier technique Viticulture : Utilisation des extraits végétaux en viticulture biologique, notamment contre le mildiou
Garance MARCANTONI, AuteurCe cahier technique, réalisé par des techniciens de Chambres d'agriculture, est dédié aux méthodes de lutte alternatives contre le mildiou en viticulture biologique, et plus particulièrement à lutilisation dextraits végétaux. Le recours à ces extraits peut permettre de diversifier les moyens de lutte et ainsi de contribuer à diminuer les doses de cuivre utilisées pour protéger la vigne. Ce cahier technique commence par effectuer un point sur la réglementation qui encadre lutilisation dextraits végétaux (réglementation européenne et française). Il définit plusieurs termes de la nomenclature réglementaire : produits phytopharmaceutiques, substances actives (substances actives à faible risque, substances actives « classiques », substances de base), substances naturelles à usage biostimulant (SNUB), et préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP). Ce cahier technique sattache ensuite à détailler les différents types de préparations réalisées à partir dextraits végétaux : tisanes/infusions, décoctions, macérations, purins. Pour chacune dentre elles, il fournit des conseils pour les différentes étapes de préparation. Il décrit également les caractéristiques et le mode de préparation optimal des principales plantes utilisées en viticulture pour lutter contre le mildiou (ortie, prêle des champs et saule/osier).
"Cette année, j'ai fait 12 kg de terreau"
Perrine DUPONT, AuteurMarie Miclo, ancienne couturière, fille de jardinier et petit-fille de paysan, habite à Marseille. Dans son jardin de 30 m2, pas un centimètre n'est perdu. Elle a fait partie des "Jardiniers de Marseille", un club de jardinage dans lequel elle dit avoir beaucoup appris. Mais, c'est à sa façon qu'elle produit, depuis maintenant huit ou neuf ans, son propre terreau, dont elle livre la recette. Elle obtient un terreau de belle texture, malléable, souple et légère, qui réagit bien à l'arrosage et ne se compacte pas. Depuis deux ans, elle arrose son terreau avec des purins de plantes et a constaté que ses plants n'en étaient que plus sains encore.
La culture de l'ortie dioïque : un essai pour un fourrage d'avenir
Ce mémoire a été réalisé, suite à un stage sur l'exploitation du Lycée agricole de Tulle-Naves (19), dans le cadre de la licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement". L'EPL de Tulle-Naves s'est investi dans un projet CASDAR en 2016, le projet SORTIE, visant à tester les conditions de culture de l'ortie comme plante fourragère afin de renforcer l'autonomie protéique des élevages en AB. L'objet du stage a consisté à identifier, tout dabord à partir de recherches bibliographiques et d'expériences déjà réalisées sur la zone d'essai du Lycée (2016), puis à travers de nouveaux essais de culture, des itinéraires techniques souhaitables, mais aussi les différents freins à une culture de l'ortie dioïque comme ressource fourragère d'avenir. Ce mémoire présente l'état des connaissances sur l'ortie dioïque (botanique, besoins, composition chimique, utilisations) et sur sa culture, puis rend compte des résultats des essais de culture sur lexploitation du Lycée agricole.
Le domaine de Beaurenard, entre tradition et avant-gardisme
Soazig CORNU, AuteurDaniel Coulon est installé en viticulture biodynamique (certification en 2007) sur un vignoble de 60 ha, dans le Vaucluse. Une histoire de famille depuis 7 générations et qui se prolonge aujourd'hui avec l'implication sur le domaine de ses deux fils. Daniel fait visiter ses vignes avec passion, expliquant les différents sols, les techniques de taille, le travail sur les ceps, la qualité des différents cépages, l'importance de la présence du mistral... Il cultive 13 variétés de raisins (Grenache, Syrah majoritairement), avec l'intention de cultiver de plus en plus les cépages minoritaires. En introduisant des cépages présentant une plus grande acidité et venant à maturité plus tardivement, Daniel entend s'adapter le mieux possible au changement climatique. La diversité, Daniel la cultive aussi à l'extérieur de ses parcelles, en plantant des haies et des arbres. Le viticulteur expérimenté partage ses idées pour lutter contre la sécheresse des sols, et décrit une année d'itinéraire biodynamique au domaine. Le travail en cave est également réalisé dans le respect des principes de la biodynamie. Le domaine de Beaurenard, c'est aujourd'hui une équipe permanente de 12 personnes et une production moyenne de 300 000 bouteilles par millésime. Entouré de son frère, Frédéric, et de ses deux fils, Antonin et Victor, Daniel poursuit l'aventure familiale en portant haut les couleurs de la viticulture biodynamique, avec de nouveaux projets et de nouvelles envies, toujours avec respect et reconnaissance du travail déjà accompli.
Domaine Beck-Hartweg : La connaissance de la vigne et de la nature
Sylvia RIBEIRO, AuteurDans LES LETTRES AB - MAGAZINE DES PRODUCTEURS BIO DU GRAND EST (N° 24 Décembre 2019) / p. 10-11 (2)Florian Hartweg, vigneron à Dambach-la-Ville (Bas-Rhin) depuis plusieurs générations et en bio depuis plus de 10 ans, partage ses connaissances sur lutilisation de préparations à base de plantes en vigne. Après avoir retracé lhistoire du Domaine Beck-Hartweg, il explique comment, avec son épouse, ils améliorent leurs pratiques. Pour eux, lutilisation de préparations à base de plantes fait partie dune approche globale qui sappuie aussi sur un travail préventif. Ils souhaitent laisser la nature faire un maximum et ne pas perturber son cycle. Les préparations à base de plantes sont utilisées en complément, et le cuivre et le soufre sont utilisés en dernier recours. Cest avec cette approche, et non plus celle de « pression maladie = traitement », quils ont réussi à franchir un palier dans leurs pratiques. Toutes les plantes quils utilisent sont cueillies par leurs soins dans leurs parcelles ou sur les abords. Ils ont commencé des essais en 2005 (modalité avec cuivre et modalité sans cuivre) et utilisent aujourdhui essentiellement 6 plantes.
Eure : Des préparations naturelles appliquées en grandes cultures
Paul BERTIAUX, AuteurInstallé depuis 1988 dans le sud de lEure, Thierry Lainé est céréalier sur 320 ha avec son fils. Il sest petit à petit tourné vers le sans-labour, le semis direct et les couverts végétaux. Actuellement, son objectif est le « zéro intrant chimique ». Il souhaite notamment ne pas être dépendant du glyphosate tout en travaillant en agriculture de conservation. Pour limiter les adventices, il utilise un système de récupération des menues pailles et des couverts végétaux spécifiques. Une réflexion autour de lenrichissement et de la préservation de ses sols la également poussé à sintéresser aux PNPP (Préparations Naturelles Peu Préoccupantes). Il y a six ans, suite à une formation sur lutilisation de ces préparations, Thierry a décidé dutiliser un mélange à base de prêle, de mélasse et de ferments de céréales pour enrober ses semences plutôt que davoir recours à des traitements classiques. A lautomne et au printemps, il utilise un mélange dortie, de prêle, décorce de saule, de lait et de mélasse sur ses céréales afin de les renforcer et de limiter le développement de maladies cryptogamiques telles que loïdium et la septoriose. Il emploie aussi une préparation à base dail qui semble montrer de bons résultats contre les méligèthes sur les colzas.
Paillage : Oser le chanvre !
Jean HARZIG, AuteurEn matière de paillage, de nouveaux matériaux sont disponibles. La société Géochanvre propose en effet des matériaux issus de circuits dapprovisionnement locaux et réfléchis pour être compatibles avec la mouvance dagriculture sur sol vivant. Cette start-up, créée en 2014 et basée en Bourgogne, fabrique des géotextiles et des toiles de paillage en fibres végétales françaises. Elle sappuie sur une technologie spécifique par projection deau sous haute pression pour produire un textile végétal non tissé et sans adjuvant. Ce procédé permet de valoriser des pailles locales (chanvre, lin, ortie). La toile obtenue peut être utilisée pour lutter contre les adventices, réchauffer le sol, mais elle permet aussi dinduire des économies deau avec son effet buvard. Il est également possible de réaliser un semis direct dessus puisquelle est composée uniquement de matière organique. Sur le plan sanitaire, lentreprise fait en sorte dutiliser des pailles indemnes de produits phytosanitaires. Fort des résultats agronomiques obtenus chez ses clients, Frédéric Roure, créateur de la société, souhaite reproduire ce modèle dans dautres régions afin de continuer à travailler en circuits courts.
Les plantes médicinales de nos régions : Ortie, ou grande ortie, ou ortie dioïque ; Myrtille, ou airelle myrtille, ou brimbelle
François COUPLAN, AuteurFrançois Couplan, ethnobotaniste, est lauteur de nombreux ouvrages sur les plantes et la nature, dont une encyclopédie en trois volumes. Il organise régulièrement des stages de découverte des plantes sauvages comestibles et médicinales. Dans cet article, il présente tout dabord lortie, qui doit son pouvoir urticant à l'histamine et à l'acétylcholine qui provoquent une réaction allergique locale, mais qui possède par ailleurs de nombreuses vertus médicinales. Il présente ensuite la myrtille, riche, entre autres, en tanins et en flavonoïdes. L'auteur donne des informations sur les différentes façons d'utiliser chacune de ces plantes.
Des plantes sauvages dans mon assiette ! : Identifier, cueillir et cuisiner la nature
Caroline CALENDULA, Auteur ; Emilie CUISSARD, Auteur | PARIS CEDEX 06 (21 Rue du Montparnasse, 75 283, FRANCE) : ÉDITIONS LAROUSSE | 2019Savez-vous que les pétales de coquelicot ont un goût de noisette ? Que des rameaux de sapin blanc parfument délicatement les rôtis ? Ou que le pissenlit se sert en apéritif ? Nombre de plantes sauvages sont comestibles, riches en nutriments et se cuisinent de multiples façons, pour peu que lon sache les reconnaître. Ce cahier propose une sélection de 20 plantes sauvages comestibles de nos régions, simples à identifier et à récolter dans les champs, les jardins, les bords des chemins, en forêt Des conseils de cueillette respectueux de la nature permettront dapprendre à éviter zones de pollution et plantes toxiques pour profiter pleinement de belles balades gourmandes Pour chaque plante, une fiche illustrée de photos et de dessins détaille les informations pour la reconnaître, savoir quand et où la récolter, et comment la cuisiner pour réaliser des plats originaux et savoureux.
Réseau Dephy Ferme : Utilisation de préparations à base de plantes en vigne
Sylvia RIBEIRO, AuteurDepuis 2017, un réseau Dephy Ferme regroupe dix viticulteurs bio en Alsace. Ces derniers travaillent sur la réduction des doses de cuivre en utilisant des préparations à base de plantes. Cet article décrit un essai mené chez l'un de ces vignerons, qui a testé une protection sans cuivre. Il a, pour cela, comparé deux parcelles de riesling : une témoin, qui correspond aux pratiques du viticulteur (utilisation de cuivre, de soufre et de plantes), et une sans cuivre, où seuls le soufre et les plantes ont été utilisés (aux mêmes concentrations que la modalité témoin). Les préparations à base de plantes utilisées sont les suivantes : purin ou tisane de prêle, purin ou tisane dortie, tisane de reine des prés, tisane ou macération à froid dachillée et purin de consoude. Trois traitements ont été appliqués sur la modalité témoin, avec, au total, seulement 560 g/ha de cuivre métal. Six traitements ont été appliqués sur la modalité sans cuivre. Le suivi de létat sanitaire des vignes na détecté aucune différence entre les deux parcelles (la pression du mildiou était faible en 2019). Par contre, des différences de rendement ont été détectées : la production a diminué de 40 % pour la modalité « sans cuivre », avec un nombre et une taille des grappes inférieurs. Bien que l'état sanitaire soit bon pour les deux modalités, l'application de cuivre, même à très faible dose, en association avec des préparations à base de plantes, permet une protection efficace des parcelles.
Le soin des plantes par les plantes : Retours dexpériences
Céline VENOT, Auteur ; Fleur MOIROT, Auteur ; Pauline BONHOMME, Auteur | ALISSAS (Bâtiment MDG, 593 Route des Blaches, 07 210, FRANCE) : AGRI BIO ARDÈCHE | 2019Ce livret a été rédigé par les associations Agri Bio Ardèche et ARDAB, avec la participation de lADABIO et dAgribiodrôme, dans le cadre du projet « Soins des plantes par les plantes » (2016-2019). Il a été élaboré à partir de témoignages de producteurs de fruits bio qui utilisent des préparations naturelles pour protéger leurs productions. Ce document est donc avant tout un recueil de savoir-faire. Il commence par détailler et par comparer les différents types de préparations naturelles : macérations, décoctions, infusions, purins, LFF (litières forestières fermentées), teintures mères et huiles essentielles. Pour chacune dentre elles, des informations sont apportées sur leur objectif, leur principe de fonctionnement, et leur protocole de fabrication. Ces informations sont complétées par des conseils de préparation et dutilisation donnés par des producteurs. Les questions concernant lapprovisionnement en plantes, lorganisation du travail, la durée de conservation des préparations et les précautions dusages sont également détaillées. Les principes actifs de quelques plantes (ortie, prêle, consoude, tanaisie et reine des prés) et leurs utilisations sont aussi présentés. Un focus est également réalisé sur la réglementation. Il permet notamment dapprofondir certaines notions comme les substances de base et les SNUB (substances naturelles à usage biostimulant). Enfin, les préparations pouvant être employées pour les principaux arbres fruitiers sont listées, ainsi que leur cible, leur dose et leur période dapplication.
Substances de base
Manu BUÉ, AuteurEn bio comme en conventionnel, la réglementation sur la protection des végétaux évolue rapidement depuis quelques années. Différentes notions ont été introduites afin de mieux distinguer certaines matières actives et produits « naturels ». Leur cadre réglementaire est défini par le règlement CE n°1107/2009. Il définit notamment le cas des « substances de base » (ex : extrait de prêle, lactosérum, chlorhydrate de chitosane ). Ces dernières sont définies comme des substances principalement non utilisées comme des produits phytopharmaceutiques, mais qui sont utiles pour la protection des végétaux et dont lintérêt économique pour les faire approuver peut être limité. Lorsque quune substance de base est autorisée au niveau de la réglementation européenne générale, elle doit ensuite être approuvée pour lAB : si la substance est dorigine végétale ou animale, elle lest automatiquement ; par contre, si la substance est dorigine minérale, un dossier doit être réalisé et soumis à lINAO, puis à la Commission Européenne. LITAB fournit un grand nombre dinformations sur ces substances (formes utilisables, dosages et recommandations) sur le site internet http://substances.itab.asso.fr/. Les exemples de lhuile doignon contre la mouche de la carotte et du lactosérum contre loïdium chez les cucurbitacées sont plus détaillés en fin darticle.
Synthèse régionale des expérimentations en grandes cultures biologiques : Région Pays de la Loire : Campagne 2017-2018
Cette synthèse présente les résultats dessais en grandes cultures biologiques menés sur la campagne 2017-2018 en Pays de la Loire. Au sommaire de cette synthèse : - Introduction : édito, contexte climatique, carte des essais ; - Identifier les variétés les plus adaptées à lAB : blé, triticale, seigle, épeautre, soja, maïs ; - Produire du blé de haute qualité pour la meunerie : densité, fertilisation, associations ; - Sécuriser et maîtriser la culture des oléo-protéagineux : lupin, féverole, pois, soja ; - Cultiver des fourrages de qualité : mélanges céréales-protéagineux, maïs associé, ortie ; - Gestion de la fertilité du sol : ROTALEG (essai longue durée).
Dossier : Réflexion sur l'évolution de la Bio
Nelly PEGEAULT, Auteur ; Jérôme DEHONDT, Auteur ; Geoffroy RAOUT, Auteur ; ET AL., AuteurA partir du 1er janvier 2021, une nouvelle version du règlement européen de l'agriculture biologique sera applicable. Les pourparlers autour de ce futur règlement ont donné quelques sueurs froides aux pionniers de la bio, qui craignaient un allègement important des règles de production et donc une certaine industrialisation de ce mode de production. Or, le compromis final semble éviter le pire, aux dires des auteurs et témoins qui s'expriment dans ce dossier. Dans un premier article, Jérôme Dehondt expose les principales avancées du règlement tel qu'il devrait être applicable en 2021. Parmi celles-ci, notons par exemple le maintien du principe de lien au sol avec l'interdiction des cultures hors-sol, et même la fin, d'ici 10 ans, des dérogations existantes sur ce sujet pour les pays nordiques. Les principaux changements concernent également l'ouverture du label à d'autres productions (lapins, cervidés, huiles essentielles...), les contrôles, la contamination par des pesticides, l'accès aux semences, etc. Guillaume Riou, président de la FNAB et polyculteur-éleveur, présente sa perception de ce règlement. Dans la suite du dossier, des zooms apportent des éclaircissements sur des aspects sociaux et éthiques : Systèmes Participatifs de Garantie (SPG), utilisation de substances naturelles en élevage et en productions végétales, place des OGM, projet de société, etc.
Extraits végétaux : Gagner en efficacité contre le mildiou
Frédérique ROSE, AuteurDe 2014 à 2016, en Pays de la Loire, un projet a été consacré aux intérêts des extraits végétaux (macération, teinture mère, huile essentielle, tisane ou décoction) pour lutter contre les maladies de la vigne : Mildiouplantes. Lobjectif : étudier lefficacité du traitement cuivre et soufre (en doses habituelles et en demi-doses) associé à des extraits végétaux. Les résultats tendent à montrer une efficacité supplémentaire (mais insuffisante selon les expérimentateurs) de 5 à 10 % pour les deux modalités, à condition cependant de ne pas excéder 120 g de plantes sèches par hectare. Une plante prometteuse : lachillée millefeuille, avec laquelle lefficacité du traitement est améliorée de 40 %. Un vigneron bio alsacien, Yves Dietrich, utilise les plantes depuis les années 2000 et témoigne de ses pratiques, qui lui permettent de diminuer les doses de cuivre (réalisation dune préparation intermédiaire entre la tisane et le purin dortie, décoction de prêle au sol et utilisation dhuiles essentielles).
Manuel de jardinage biodynamique - Réponses aux questions de Florence
Ce guide pratique permettra de mener un jardin en biodynamie avec rigueur et efficacité. Il ne traite pas de lensemble des fondamentaux du jardinage, mais se concentre sur lemploi des préparations biodynamiques, l'élaboration de compost au jardin, lusage dextraits végétaux pour soutenir la santé des plantes Parmi les sujets traités : la préparation de la bouse de corne (500 / 500P) ; lemploi de la silice de corne (501) ; lélaboration du compost biodynamique ; les extraits végétaux : tisanes, décoctions et macérations ; la rotation des cultures au jardin et le travail du sol ; le travail avec les rythmes de la terre et du cosmos. Des conseils sont donnés pour le choix des outils, les engrais verts, les pralinages, etc. Cet ouvrage est accompagné dun DVD qui permet de visualiser les gestes importants afin de pouvoir agir avec précision.
Les plantes pour mettre en uvre le principe phare en AB : soigner le sol pour soigner les plantes. Ou comment aller vers plus d'autonomie dans ses pratiques
Céline VENOT, AuteurUne journée technique sur l'utilisation des plantes en arboriculture a été organisée en Ardèche. Plusieurs ateliers ont permis d'aborder différentes techniques et différents usages : liens entre purins, micro-organismes et paramagnétisme (Eric Petiot), litières forestières (Valo Dantinne, de Terre et Humanisme), plantes bio-indicatrices (Miguel Neau, producteur de PPAM bio en Ardèche). Des producteurs ont partagé leur expérience d'utilisations des plantes pour soigner leur sol, renforcer les plantes et réguler les ravageurs.
Etat des lieux et perspectives de développement de filières pour l'alimentation avicole biologique
Célia BORDEAUX, AuteurLe 1er janvier 2018, le règlement européen de lagriculture biologique va imposer le passage à une alimentation 100% bio en élevage de monogastriques. En aviculture biologique, les éleveurs et les opérateurs sinquiètent des conséquences que cela va engendrer. Le projet de recherche CASDAR Avialim Bio a été conduit de 2011 à 2015. Ses objectifs étaient didentifier et de caractériser des matières premières biologiques riches en protéines d'un point de vue nutritionnel, susceptibles de représenter une alternative aux matières azotées dorigine conventionnelle (soja notamment), et de tester ces matières premières et des stratégies alimentaires innovantes en station expérimentale et en élevage avicole. Le tout afin de repérer les matières premières les plus prometteuses, et de lancer une réflexion sur la structuration de filières de production de ces matières. Six matières premières ont été étudiées : le concentré protéique de luzerne, lortie, le tourteau de sésame, le tourteau de chanvre, la crépidule et les larves dinsecte. Cet article présente les principaux résultats obtenus pour chacune de ces filières des matières premières étudiées.
Lortie est plus riche en protéines que la luzerne
Emeline BIGNON, AuteurLortie est connue pour ses vertus fortifiantes et stimulantes, liées à la présence de nombreux éléments nutritifs type vitamines, minéraux et antioxydants. Elle est aussi très riche en protéines, plus que la luzerne, avec un profil en acides aminées proche de celui de la viande. Il semble donc intéressant de lutiliser dans lalimentation animale. Mais sa culture est difficile, malgré ce que lon pourrait croire. Elle naime pas les sols trop tassés ou pauvres. De plus, le semis étant aléatoire, elle demande à être repiquée. Enfin, sa récolte est complexe, notamment le séchage, un peu à limage de la luzerne. Très riche, elle est plutôt à utiliser comme complément et peut être distribuée sous forme déshydratée. Cette plante éveille de plus en plus d'intérêts. Ainsi, le Centre des technologies agronomiques de Strée, en Belgique, travaille sur l'ortie depuis 25 ans. Laetitia Cenni, éleveuse bio dans la Manche, cultive 3 hectares dortie en plein champ.
L'ortie : une panacée oubliée
Jean-François ASTIER, Auteur ; Claire BUTLÉ, Auteur | ESCALQUENS (355 Rue de la Montagne noire, 31 750, FRANCE) : ÉDITIONS DE TERRAN | 2017Cet ouvrage présente les nombreux bienfaits de lortie que l'on a trop tendance à banaliser. L'ortie peut être utilisée par tous : elle régénère les tissus rénaux, fortifie les cheveux et les ongles, ralentit le vieillissement cellulaire, sa graine a des propriétés médicinales, sa racine a un effet tonique De sa composition à la façon de la récolter, de la conserver et de l'employer, tous les aspects de lortie sont passés en revue. Grâce à la description des dosages (nombre de gélules...) et des conditions d'emploi approuvés par un herboriste expérimenté, ce livre peut aider ceux qui cherchent une réponse alternative à la fatigue chronique, à l'anémie, au diabète, au stress, au syndrome prémenstruel, aux rhumatismes chroniques, à l'hypertension
Partenariats botaniques en biodynamie
Laurent DREYFUS, Auteur ; Ernst-Michael KRANICH, Auteur ; Armin SCHEFFLER, Auteur ; ET AL., AuteurCe hors-série de Biodynamis porte sur le thème "Partenariats botaniques en biodynamie" : - Cheminer vers la compréhension de la plante médicinale ; - Comprendre la chimie des processus dans les plantes ; - La vie sociale cachée des plantes ; - Le millet nourrit le lin ; - Rencontrer la prêle des champs ; - La recherche scientifique sur la prêle ; - L'ortie au jardin ; - La bourdaine ; - La reine-des-prés, reine des tisanes au jardin ? ; - Nos plantes favorites : Achillée millefeuille, valériane, camomille, consoude ; - L'osier en viticulture biodynamique ; - Des teintures-mères pour la vigne en Dordogne ; - Tisanes et décoctions dans le Vaucluse ; - Le Gattilier ou l'art de sublimer les plantes ; - Des teintures-mères de qualité chez Ceres.
Quelles solutions et outils techniques pour accompagner le passage à une alimentation 100 % biologique en élevage avicole ?
Célia BORDEAUX, Auteur ; Antoine ROINSARD, Auteur ; Fabrice MORINIERE, Auteur ; ET AL., AuteurLa fin des dérogations au règlement européen de lagriculture biologique (CEE 889/2008 article 43) imposera le passage à une alimentation 100 % Bio en élevage de monogastriques au 1er janvier 2018. Afin déviter laugmentation de lutilisation de tourteau de soja importé dans les aliments, la recherche de sources de protéines alternatives est nécessaire. Dans cet objectif, le projet Avialim Bio visait à : i) identifier et caractériser des matières premières potentiellement riches en protéines ; ii) tester leur incorporation dans des aliments complets en station expérimentale et en élevage ; iii) étudier les conditions du développement des filières de production de six matières premières prometteuses (concentré protéique de luzerne, tourteau de chanvre, tourteau de sésame, ortie séchée, larves dinsectes, et crépidule). Les résultats du projet ont permis de dégager plusieurs pistes complémentaires : la nécessité daméliorer la caractérisation nutritionnelle des matières premières et de leur variabilité, de diversifier les sources de protéines disponibles, de créer plusieurs filières de production de matières premières « nouvelles », et de développer en France des filières de production de matières premières classiques tracées et qualitatives.
Règlement d'exécution (UE) 2017/419 de la Commission du 9 mars 2017 portant approbation de la substance de base Urtica spp. conformément au règlement (CE) n° 1107/2009 du Parlement européen et du Conseil concernant la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques, et modifiant l'annexe du règlement d'exécution (UE) n° 540/2011 de la Commission (Texte présentant de l'intérêt pour l'EEE)
Le Règlement d'exécution (UE) 2017/419 de la Commission du 9 mars 2017 portant approbation de la substance de base Urtica spp. conformément au règlement (CE) n° 1107/2009 du Parlement européen et du Conseil concernant la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques, et modifiant l'annexe du règlement d'exécution (UE) n° 540/2011 de la Commission (Texte présentant de l'intérêt pour l'EEE) est paru au Journal Officiel de l'Union Européenne du 10 mars 2017. Ce règlement concerne les orties Urtica dioica et Urtica Urens.
Valorisation de matières premières locales pour l'alimentation des poulets en agriculture biologique
Antoine ROINSARD, Auteur ; Célia BORDEAUX, Auteur ; Stanislas LUBAC, Auteur ; ET AL., AuteurLe passage à une alimentation 100 % biologique suscite de nombreuses interrogations au sein des filières avicoles et auprès des fabricants daliments biologiques. La formulation dun aliment 100 % biologique sans recours aux concentrés protéiques conventionnels actuellement autorisés à hauteur de 5 % pose divers problèmes : leur substitution par des matières premières (MPs) biologiques risque à court terme daugmenter la dépendance protéique des filières animales biologiques aux importations (essentiellement de tourteau de soja), et de générer des incertitudes techniques et économiques. Des projets de recherche (français et européens) se sont intéressés à cette thématique : cette synthèse en présente les principaux résultats. Une importante variabilité des valeurs nutritionnelles des matières premières biologiques, tourteaux doléagineux en particulier, a été mise en évidence dans des mesures de digestibilité, en lien notamment avec les procédés technologiques utilisés. Une meilleure connaissance de la valeur nutritionnelle des MPs biologiques est un élément clef de réussite du passage à une alimentation 100% biologique. En termes de formulation, des MPs de substitution sont prometteuses mais se heurtent à des manques de disponibilité (gluten de maïs bio ; tourteau de soja français tracé ; tourteau de sésame, etc ), à des prix prohibitifs (ortie, co-produits issus de la transformation de graines de chanvre, spiruline, etc .) et/ou à des verrous réglementaires (farines de poisson, larves dinsectes). Pour ces raisons, le passage à une alimentation 100 % biologique augmentera à court terme le recours au tourteau de soja (et les importations). Des surcoûts sont constatés dans les essais en lien avec un prix plus élevé de laliment et déventuelles augmentations dIndices de Consommation (IC). Des stratégies de formulation à plus faible niveau de protéines en finition peuvent permettre de les limiter. Améliorer la qualité et la disponibilité des matières premières locales, et mieux valoriser le parcours comme source de nutriments sont des pistes intéressantes, mais sur lesquelles des recherches complémentaires sont nécessaires.
L'extrait d'ortie, multi-usages en protection des plantes
Laure MERRIEN, Auteur ; Patrice MARCHAND, AuteurDiverses études se sont penchées sur les propriétés de l'extrait d'ortie dans le cadre de la protection des végétaux. Ainsi, des expériences concluantes ont montré des effets répulsifs et anti-appétants vis-à-vis des acariens et de certains pucerons. Son activité antifongique a aussi été étudiée. Face à ces résultats, l'Itab a fait une demande d'approbation comme substance de base de l'extrait d'ortie, dans le cadre du règlement CE n°1107/2009 relatif à la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques. Pour cela, il a fallu choisir la recette à approuver ; c'est le purin d'ortie qui a été choisi. Si son admissibilité a été refusée dans un premier temps, le processus d'évaluation a été relancé face à une absence de justificatif des notifiants pour ce refus.
Fiche pratique : Purin d'ortie : Préparation facile
Christophe NOISETTE, AuteurCette fiche pratique consacrée au purin d'ortie décrit comment le préparer et l'appliquer : broyage ; réalisation ; filtration ; conservation et stockage ; application. A la fin de la fiche, sont aussi données les propriétés des principales plantes utilisées en purin : ortie, consoude, fougère, prêle.
Journées Techniques PNPP - Substances naturelles en production végétale : Actes des conférences
Cédric BERTRAND, Auteur ; Jérôme MUESSEN, Auteur ; Najat NASSR, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2016Ce document rassemble les résumés des interventions ayant eu lieu lors des Journées Techniques PNPP - Substances naturelles en production végétale, organisées par l'ITAB, les 26 et 27 avril 2016, à Paris (les diaporamas des interventions sont également disponibles à l'adresse : http://itab.asso.fr/publications/jt-intrants2016.php). Contenu : - Introduction au bio-contrôle ; - Réglementation : substances de base et biostimulants (évolutions, procédures, évaluations...) ; - Recherche-expérimentation en PNPP (1) : extrait d'ortie, micro-doses de sucres et Projet "Usage", hydroxyde de calcium, chitosan, propolis, thé de compost, extraits naturels en jardin, espaces verts et infrastructures ; - Projet Casdar Huiles essentielles : stratégies de protection des cultures ; effets biofongicides : évaluation in vitro sur Venturia inaequalis et Phytophthora infestans, aux vergers sur venturia sp., en vignoble sur mildiou, en maraîchage sur mildiou de la laitue, Bremia lactucae ; - Recherche-expérimentation en PNPP (2) : présentation des résultats du projet européen Co-Free (2012-2016) sur les alternatives au cuivre, essais dintrants au CTIFL, Quassia, lutte contre l'hoplocampe du pommier, phosphate de diammonium contre la mouche de l'olive, bicarbonate de sodium, les substances de base, 5 ans de progrès.
Plantes sauvages des bois cultivées sous haies potagères
Jean DE LA VAISSIERE, AuteurIl est bon que le jardin potager soit entouré de haies. Plus le jardin sera petit, moins les haies seront hautes. Grâce à leur présence, et en fonction de leur orientation, des plantes de sous-bois comestibles, aromatiques et médicinales pourront être cultivées ; sous les arbres fruitiers pourront prendre place des petits fruits. L'article met en avant 9 plantes : ail des ours, angélique, aspérule odorante, fraisier des bois, mélisse, menthe, ortie, primevère, violette odorante.
De la biodynamie à haute dose sur 1 hectare !
Laurent DREYFUS, AuteurDans la Loire, Frédéric Chaize, après 25 ans de travail en intérim dans le secteur du bâtiment, a fait le choix de devenir maraîcher à son compte. Lorsqu'il s'est installé, le sol était reposé, mais difficile à cultiver. C'est grâce à une pratique de la biodynamie et à une passion d'expérimentateur et d'observateur qu'il a réussi à améliorer sa terre. Aujourd'hui, sur une surface d'1 hectare, il cultive des légumes en biodynamie. Il a mis au point un "bouillon d'ortie" qu'il pulvérise sur les plantes dans diverses circonstances. Ses produits rencontrent du succès auprès des consommateurs de la région, y compris auprès d'un des meilleurs restaurants de France, le restaurant Troisgros, qui s'approvisionne désormais chez lui.
Le bouillon d'ortie
Laurent DREYFUS, AuteurFrédéric Chaize, maraîcher en biodynamie dans la Loire, a mis au point une recette originale à base d'ortie pour soigner ses plantes : le bouillon d'ortie. Une fois cette décoction filtrée, il la pulvérise immédiatement sur les cultures en place. La préparation, décrite dans l'article, lui donne entière satisfaction et mérite, selon lui, d'être testée ailleurs.
Cahier technique : Alimentation des volailles en agriculture biologique
Célia BORDEAUX, Auteur ; Antoine ROINSARD, Auteur ; Hervé JUIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2015Ce cahier technique a été réalisé par l'ITAB, IBB, les Chambres d'agriculture des Pays de la Loire, l'INRA et l'ITAVI. Les productions avicoles biologiques connaissent une croissance importante depuis 2008. Parmi les nombreuses questions techniques qui se posent pour accompagner le développement de la filière, celle de l'alimentation est particulièrement prégnante. En effet, l'alimentation représente la part principale du coût de production (60 à 65 % d'après les références ITAVI) ; le passage à une alimentation 100 % AB, en 2018, pourrait encore augmenter ce coût alimentaire, en raison d'une plus grande difficulté à atteindre l'équilibre alimentaire et d'une moindre disponibilité de certaines matières premières riches en protéines. En outre, cet impératif réglementaire risque d'accentuer la dépendance de la filière française au tourteau de soja, majoritairement importé. Ainsi, cinq programmes de recherche se sont déroulés entre 2010 et 2015, et apportent des premières réponses à cet enjeu technique majeur. Ce cahier technique à destination des éleveurs et techniciens fait la synthèse des connaissances et des nouvelles informations acquises sur le sujet. Il est composé de huit parties : - Règlementation concernant l'alimentation des monogastriques en AB ; - Quelques rappels sur les mécanismes physiologiques ; - Besoin des animaux et recommandations ; - Généralités sur la conduite de l'alimentation ; - Valeur nutritionnelle des MPs et réflexions sur leur incorporation ; - Exemples de stratégies d'alimentation 100% AB et performances zootechniques attendues ; - Quels apports nutritionnels permis par le parcours? ; - La FAF (fabrication d'aliments à la ferme) en élevage avicole
La passion de l'expérimentation d'un vigneron alsacien
Soazig CORNU, AuteurPatrick Meyer a repris le domaine familial en 1981, à Nothalten, dans le Bas-Rhin. Il cultive les 7 cépages traditionnels locaux sur 8,5 ha, dont le Grand Cru Muenchberg. Passé en bio en 1991, il a tâtonné pendant une quinzaine d'années, jusqu'à ce qu'il rencontre Pierre Masson, conseiller en biodynamie. La biodynamie a été mise en place relativement facilement sur le domaine, car le matériel existait déjà. Le viticulteur a pu alors observer les effets, sur ses sols, de la bouse de corne préparée (500P), et ceux de la silice de corne (501), dont il se souvient encore des années plus tard, tellement les résultats ont été positifs. Depuis, il n'a cessé d'expérimenter et de mettre en pratique ses pistes de réflexion. Il a, par exemple, pulvérisé la 500P sur feuilles, en années sèches. Il a ensuite constaté que ses vignes étaient restées vertes et que la formation des grappes s'était poursuivie normalement. D'autres traitements ou préparations biodynamiques sont évoqués, comme le thé de compost, dont il donne sa recette, et qui a pour but de favoriser l'humidification. Il réussit à réduire considérablement les doses de cuivre et de soufre en appliquant tous ces traitements au bon moment, avant le périgée de la lune. Cette attention portée au "bon moment" et l'observation des résultats obtenus confirment les études de Hartmut Spiess, chercheur de l'institut de recherche en biodynamie de Darmstadt, sur les semis et les plantations en maraîchage. Patrick Meyer expérimente aussi le petit-lait, fongicide, probiotique, régularisateur de PH, dans la composition de ses traitements, notamment contre l'oïdium. Il évite de travailler ses sols entre avril-mai et septembre, réalisant toutefois, pour stimuler l'azote à la véraison, une scarification du sol.