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Entre pratiques et réglementation : Les préparations naturelles sadaptent ; PNPP : les producteurs de légumes témoignent : Plantes en meilleure santé et coût modique
Arnaud FURET, AuteurLes PNPP peuvent fournir un soutien aux cultures maraîchères et aux plantes aromatiques. Mais comment sy retrouver dans la réglementation mouvante ? Dans les années 2000, Eric Petiot, spécialiste français des solutions naturelles pour la santé des plantes, avait été inquiété par la DGAL Direction générale de lagriculture et de lalimentation. Depuis, les travaux techniques de lItab et de ses partenaires, ainsi que le lobbying actif de lAsproPNPP et de la Confédération paysanne permettent dutiliser, dans un certain cadre, ces substances naturelles. Cependant, il faut du temps pour quune substance naturelle soit reconnue par la Commission européenne comme une substance de base : 34 dossiers sont encore en dépôt à Bruxelles, dont certains sont suivis depuis cinq ans. Parallèlement, Eric Petiot a poursuivi ses recherches et a développé la théorie du triangle, dont le but nest pas de soigner les maladies, mais de rendre le sol vivant et équilibré pour avoir des plantes en bonne santé. Cet article est accompagné dun encart contenant des rappels réglementaires sur les PNPP. Il est également complété par des témoignages de maraîchers bio : Timothée Chatelain met en pratique la théorie du triangle, tandis que Thomas Seguin et Flora Bardelli testent différentes solutions naturelles (infusion de sureau, huiles essentielles, homéopathie ).
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Des médecines douces pour vos fruitiers : Phytothérapie, homéopathie, aromathérapie...
Les ennemis des fruits sont nombreux et le « zéro traitement » a ses limites, si lon veut être sûr davoir des arbres en bonne santé et obtenir de belles récoltes. Ce livre a pour objectif de donner au jardinier les clés pour traiter le plus naturellement possible les fruitiers. Différentes possibilités soffrent ainsi au jardinier pour soigner les arbres fruitiers en utilisant des médecines douces : extraits de plantes, argiles, macérats, homéopathie, gemmothérapie, isothérapie, huiles essentielles, kanné, neem, thé de compost, EM, LiFoFer, élixirs floraux Les procédés utilisés pour les fabriquer sont simples, économiques, bien expliqués, avec de nombreuses photos : séchage à température ambiante, extraction par pression, dissolution dans leau (décoctions, infusions, macérations) ou dans lalcool, distillation par la vapeur deau, etc. Les modes dadministration sont également détaillés.
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Les plantes médicinales de nos régions : Gentiane jaune, ou Grande gentiane ; Sureau, ou Sureau noir
François COUPLAN, AuteurL'auteur, ethnobotaniste, auteur d'ouvrages sur les plantes et la nature, présente les vertus médicinales de 2 plantes et les différentes façons de les utiliser. La gentiane jaune (Gentiana lutea), plante vivace pouvant atteindre 1 m de hauteur, naît d'un gros rhizome charnu très aromatique. En été, de grandes fleurs jaune vif en étoile s'épanouissent, composées de 5 à 9 pétales étroits et allongés, réunies en groupes denses. C'est le rhizome qui donne à la gentiane son odeur et son principe amer caractéristique qui lui confère ses vertus médicinales, principalement sur la sphère digestive. Également apéritive, la gentiane se prête à la fabrication de liqueurs. Arbrisseau très commun pouvant aller jusqu'à 5 m de haut, le sureau noir (sambucus nigra) produit des petites fleurs dégageant une forte odeur musquée et renfermant des tanins, du mucilage et des glucosides. Les baies, de couleur noire, renferment un jus violacé ainsi que de petites graines et sont riches en acides organiques, sucre, sels minéraux et vitamines. Les infusions de fleurs de sureau, selon leur concentration, seront utilisées plutôt en externe (compresses) ou en interne (tisanes).
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Préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP) : Réglementation et résultats dexpérimentation sur la tavelure du pommier
Anne DUVAL-CHABOUSSOU, Auteur ; Simon DAUFFOUIS, AuteurLes préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP) sont constituées de substances de base et de substances naturelles à usage biostimulant (SNUB). Elles présentent aussi la caractéristique de devoir être préparées selon un procédé « accessible à tout utilisateur final ». Une étude a porté sur lutilisation de PNPP pour maîtriser la tavelure du pommier. Les premiers résultats ont permis didentifier différentes plantes dintérêt, notamment le sureau, le thym, le serpolet, lorigan et le clou de girofle. Ils ont également permis de déterminer le mode dextraction optimal selon le type de composés à extraire (solvant, rapport plante/solvant, durée et température dextraction) et de repérer des extraits végétaux efficaces in vivo et in vitro sur les conidies de la tavelure. Ces travaux demandent à être poursuivis afin didentifier la dose, le positionnement adéquat (préventif, curatif, en cadence), ainsi que le mode daction précis (fongistatique, stimulateur des défenses, biostimulant ) de chaque PNPP.
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Vers lidentification darbres pouvant servir de ressource fourragère complémentaire pour les ruminants dans les conditions climatiques de lAuvergne en 2050
A. WIELEMANS, Auteur ; M. BERNARD, Auteur ; J. NGAO, Auteur ; ET AL., AuteurDans le contexte du changement climatique global, la diversification des ressources fourragères pour les ruminants devient une nécessité. Les arbres peuvent-ils être une ressource alimentaire complémentaire adaptée aux épisodes climatiques défavorables ? Les mesures réalisées dans le cadre de cette étude ont permis destimer la valeur alimentaire, la capacité de résistance au gel et la capacité de résistance à la sécheresse des feuilles de 14 espèces ligneuses présentes en Auvergne. Lanalyse de leur composition chimique et la mesure in vitro de leur digestibilité révèlent que le mûrier blanc et le sureau ont un potentiel nutritif élevé et équivalent à celui du ray-grass anglais qui a été pris comme témoin. Dautres espèces, telles que le groseillier des Alpes et le tilleul, montrent une bonne résistance à la sécheresse et aux gelées. Bien que des compromis soient nécessaires, certaines espèces ligneuses autochtones pourraient représenter une ressource fourragère complémentaire intéressante pour les ruminants dans les conditions climatiques de lAuvergne en 2050.
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Des plantes contre la tavelure
Maude LE CORRE, AuteurLa station expérimentale de La Morinière (Indre-et-Loire) teste, depuis deux ans, des PNPP (Préparations Naturelles Peu Préoccupantes) contre la tavelure et les pucerons en verger de pommiers. En 2018, les PNPP suivantes ont été testées contre la tavelure : un mélange dhuiles essentielles dorigan et de clou de girofle ; une décoction de racines dortie ; une infusion dun mélange de feuilles de serpolet, de feuilles de sureau et de clous de girofle ; une décoction de prêle. En 2019, après avoir analysé les résultats obtenus, les tests ont été reconduits pour le mélange dhuiles essentielles dorigan et de clou de girofle, et pour linfusion serpolet-sureau-clou de girofle. De nouvelles PNPP ont aussi été testées : une macération à froid décorce de chêne et le produit Kanne Brottrunk® (produit à base de bactéries lactiques, obtenu par la fermentation en cuve de pain complet durant huit mois). À chaque fois, ces produits ont été testés avec des demi-doses de cuivre et de soufre, et comparés à la référence cuivre+soufre. Les comptages en verger ont montré que le mélange dhuiles essentielles, la macération décorce et le Kanne Brottrunk® semblent augmenter lefficacité des traitements fongiques. En laboratoire, le mélange dhuiles essentielles est aussi ressorti. Ce travail exploratoire va continuer durant les prochaines années.
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Petits fruits, délices du jardin bio : Choisir, planter, soigner, multiplier... Framboises, kiwis, fraises, gojis, baies de mai, myrtilles, cassis, groseilles, sureau...
D'entretien facile, très prolifiques et peu encombrants, les petits fruits régalent les jardiniers de leurs saveurs incomparables. Grâce à leur richesse en minéraux, en oligo-éléments, en vitamines, en antioxydants, leurs effets bénéfiques sur la santé sont importants. Leur culture est à la portée de chacun. Cet ouvrage apporte des conseils pour les choisir, les planter, les multiplier et les tailler. Pour chaque espèce, sont précisés : les caractéristiques de la plante, ses exigences, les différentes variétés parmi les plus résistantes et les plus goûteuses, les conseils d'entretien et de taille, les maladies et les ravageurs spécifiques, ainsi que les solutions préventives et curatives pour s'en prémunir. Tous les petits fruits les plus courants - fraises, framboises, groseilles, etc. - sont décrits, mais aussi des espèces moins répandues, comme les arbouses, les aronies, les baies de mai, les morelles et autres raretés.
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Sureau noir, auprès des hommes : Sambucus nigra L.
Isabelle MUNIER-MARSOLLIER, AuteurParmi les trois espèces de Sambucus L. que l'on rencontre en France, le Sambucus nigra L. est reconnu pour ses propriétés médicinales et ses nombreux usages alimentaires et industriels. L'article s'intéresse aux caractères originaux de cette variété de sureau : son biotope, les conditions de culture, son identité botanique, ses propriétés et indications, ses différents usages. Notons qu'en agriculture biologique, utilisée en pulvérisation, une décoction de sureau noir serait efficace contre les pucerons, les cochenilles, les fourmis...
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Les altises
Vincent ALBOUY, AuteurLes altises sont de petites chrysomèles dont la taille ne dépasse pas six millimètres pour les plus grandes. Les adultes, comme les larves des altises, se nourrissent aux dépens des végétaux. Leurs murs sont assez différentes : les adultes criblent les feuilles de petits trous ou mangent du pollen, s'attaquant aux familles des crucifères, des composées, des labiées... ; les larves ne se nourrissent que sur un nombre restreint de plantes, et vivent rarement à leur surface : elles creusent des trous dans les tissus mous des feuilles, des tiges ou des racines. Elles quittent la plante pour se nymphoser dans une loge dans le sol. Après un point sur la vie biologique des altises, leur identification, les dégâts qu'elles provoquent au jardin, l'article (extrait du livre de Vincent Albouy, Jardinez avec les Insectes, aux éditions de Terran, 2009) aborde la façon de gérer leur présence au jardin. Naturellement, les altises sont victimes de maladies ou parasites et des prédateurs s'en nourrissent. Diverses méthodes culturales limitent les attaques des altises : semis précoces au printemps ou tardifs à la fin de l'été, binage des cultures atteintes à la fin du printemps pour détruire les nymphes Le piégeage des altises adultes, la pulvérisation d'une infusion de tanaisie ou d'une décoction de sureau (le soir) sont d'autres moyens de lutte...
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Produire soi-même une bonne part de son alimentation
Francis GIOT, AuteurPour remédier à une alimentation de plus en plus complexe, il est possible de réapprendre à cuisiner ou, pour aller plus loin, d'autoproduire une alimentation biologique. Les conseils de Francis Giot sont de divers ordres : choix des graines à semer (variétés anciennes), culture de graines germées (germoir), cultures en pots profonds (remplis au 4/5 d'un mélange d'environ 2/3 de terre et d'1/3 de terreau). Pour certaines plantes, il est nécessaire d'adapter les semis (en caissettes avant le repiquage). En pots, reste possible la culture d'oignons blancs, radis, carottes courtes, poireaux..., avec un arrosage au niveau de la terre plutôt que par aspersion. Au jardin, peuvent être cultivées les plantes à racines longues comme certaines variétés de carottes, des panais, haricots, pois, fèves Elles seront protégées des ravageurs par la mise en place de quelques fleurs (tagètes, illets d'Inde, soucis, capucines). Le sol sera couvert en permanence pour le protéger du froid, des pluies et nourri avec un compost Des poules peuvent également être élevées : elles ont besoin d'un parcours d'au moins 10 m² chacune et un poulailler de 4 places doit mesurer au moins 1 m² Des conseils portent également sur les traitements maison : pulvérisation de fleurs de sureau, après macération, contre les pucerons ; ortie, utilisée en purin et en macération, pour stimuler les croissance des jeunes plants... ; piégeage des limaces au moyen de planches (limaces ensuite ajoutées au menu des poules).
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Les plantes, source de vie
François COUPLAN, AuteurFrançois Couplan, ethnobotaniste, organise des stages de découverte des plantes sauvages comestibles et médicinales. Il est l'auteur de nombreux ouvrages sur les plantes et la nature. Après une brève description de chacune des plantes sauvages suivantes, François Couplan en indique les caractéristiques particulières : - La pimprenelle (sur les talus ensoleillés ; un condiment oublié ; contre les écoulements de sang) ; - Le plantain (il aime qu'on le piétine... ; trois espèces voisines aux vertus semblables ; des saveurs sauvages ; un remède miracle !) ; - Le sureau (le sureau noir, ami de l'homme ; des fleurs odorantes ; un arbre fruitier oublié ; le rouge et le noir) ; - La tanaisie (une bonne odeur au bord des chemins ; un parfum de "Chartreuse" ; en vogue au XVIème siècle ; utile mais attention !). Par ailleurs, des recettes à base de ces plantes sont proposées.
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Traitez votre jardin bio naturellement
Jacques DUPRET, AuteurDans cette rubrique consacrée aux traitements naturels qui simplifient la vie au jardin biologique, les deux plantes abordées sont cette fois : les sureaux et la tanaisie commune. Des indications sont données pour reconnaître ces plantes, découvrir où elles poussent, ainsi que leurs principes actifs. Par ailleurs, les indications concernent la façon de les employer en prévention, en soin, ainsi que la façon de les préparer, de les utiliser.
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Le sureau noir, aimable compagnon du jardinier - Deuxième partie : feuilles et fruits
Benjamin STASSEN, AuteurLe sureau noir est le gardien du potager (assistant du jardinier, sa présence encourage l'activité des lombrics, excellent répulsif à l'encontre des campagnols...). L'article aborde les utilisations possibles du sureau noir (purin de feuilles du sureau noir, protection des végétaux...), décrit la plante, sa couleur sanguine..., ses vertus, ses usages médicinaux...
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Plantes sauvages comestibles : Un créneau à défricher
Frédéric VILLE, AuteurCueillette ou culture de plantes sauvages comestibles, transformation, commercialisation en circuit court. L'article présente des producteurs de plantes sauvages comestibles. Parmi eux, par exemple : Bernard Lafon est fondateur et directeur de "Oh ! Légumes oubliés", une ferme de 12 ha avec conserverie, à Sadirac (33). Il y produit des légumes oubliés, et des plantes sauvages, depuis 1977 (ortie, pissenlit, sureau, néfliers,...). Bernard Lafon explique : "On n'utilise aucun traitement. Les plantes sauvages sont beaucoup moins sensibles aux maladies." Les cultures y sont amendées avec de la matière organique, le sureau est arrosé et désherbé à la main,...
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Du sureau bio à Saint-Bernard-de-Lacolle
Andrew FREVE, AuteurAprès une description du sureau (Sambucus nigra ssp. canadensis (L.) R. Bolli) que l'on trouve en bosquets dans le sud du Québec et de l'Ontario, au Manitoba, dans les Maritimes et jusqu'en Floride, l'article présente ses propriétés médicinales et rapporte les activités de deux entreprises canadiennes. Colarôme a développé en 2003-2004, à Saint-Jean-sur-Richelieu (dans la région administrative de la Montérégie), un projet pour effectuer des essais de culture du sureau sur une dizaine de sites au Québec. A ces dix sites, s'est ajouté, en 2005, le Verger du sureau, situé à Saint-Bernard-de-Lacolle, en Montérégie-Ouest, où les propriétaires ont découvert le potentiel médicinal du sureau et développé des produits de "santé naturelle". L'article fait état, par ailleurs, de l'importance économique du sureau, de la méthode de production de cette plante, des productions au Verger du sureau et des aspirations des propriétaires.