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Prix du lait : Une tribune avant la synthèse
Alain GUIFFÈS, Auteur ; David PALAYSI, Auteur ; Anne-Sophie RUMINIGNY, Auteur ; ET AL., AuteurDans cette tribune sur la crise du lait et ses possibles impacts sur le prix du lait bio, rédigée afin dalimenter les réflexions de chacun, la parole a été donnée à cinq organisations (OPL Coordination Rurale, FNCL, APLI, Confédération Paysanne, FNPL) afin quelles donnent leur analyse de la situation et leurs pistes dactions. Cette tribune se conclut par les propos dAndré Pflimlin, expert du secteur laitier au niveau européen. Sil existe des divergences entre acteurs, on peut noter des convergences fortes : lampleur des conséquences humaines et sociales de cette crise, la nécessité de revoir la politique actuelle de course à la production alors que la demande baisse, le besoin dactions collectives notamment au niveau des producteurs, limpératif dune évolution dans la politique nationale et européenne avec notamment la mise en place de systèmes permettant de répondre aux crises ou encore limportance de la diversité et de la qualité de la production laitière en France, atouts à conserver et valoriser.
Manque pas d'air : Le Jura bio
Marie-Pierre CHAVEL, AuteurLe département du Jura présente une surface agricole bio (6,34% des terres agricoles en 2013) supérieure à la moyenne nationale (3,93%). L'impulsion du bio a été donnée, dans les années 1970, par des paysans bio qui ont créé un syndicat d'agrobiologistes, lequel donnera naissance, des années plus tard, au GAB 39. En 1990, un de ces paysans, devenu adjoint au maire, convainc ce dernier de soutenir la bio. Aujourd'hui, la commune de Lons-le-Saunier sert 5 000 repas par jour avec 25% de bio, et inaugure cette année une légumerie bio. Produit phare du territoire, le comté est essentiellement issu du lait des montbéliardes (95% du troupeau), l'une des deux races autorisées pour la fabrication de ce fromage. Il est produit par des coopératives d'éleveurs souhaitant maîtriser leur production du pré jusqu'à la commercialisation. L'Union des Fruitières biocomtoises est le principal fournisseur de comté de Biocoop et fait vivre 35 familles. Le vignoble présente une surface en bio ou en biodynamie équivalente à presque 17% de la surface totale, soit deux fois plus que la moyenne nationale. Selon la Chambre d'agriculture, actuellement, près de la moitié des installations en viticulture se font en bio.
Dossier La bio et les coops : Le temps des alliances
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Gaëlle POYADE, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, AuteurLes coopératives contribuent fortement à l'essor de l'agriculture biologique. Sur les 2800 coopératives de France, 550 soutiennent ce mode de production. Alors que certaines ont été créées pour et par les bio, d'autres ont mis en place des filiales pour ces produits spécifiques. Ce dossier dresse le portrait de ces coopératives investies en AB et de leur diversité. Les filières des grains et de l'alimentation animale sont les plus engagées, mais les autres s'organisent de plus en plus fortement (viande, lait, fruits et légumes, PPAM et vin). Dans ce contexte, conserver les valeurs de la coopération et de la bio est un défi. Christophe Lecuyer, nouveau président de Coop de France bio, décrit les actions de cette commission bio, dont les rôles principaux sont de représenter les coopératives engagées en bio et de les accompagner dans la structuration des filières. D'autres témoignages illustrent ce dossier : - la mise en place d'une filière bio au sein de la coopérative conventionnelle Qualisol, basée dans le Tarn-et-Garonne et le Gers ; - la création et l'essor attendu de l'Union des fruitières bio comtoises, pour la fabrication de Comté bio ; - le rôle des Cuma (Coopératives d'utilisation de matériel agricole) dans l'évolution des pratiques, la présence d'agriculteurs bio y favorisant le développement de techniques comme le désherbage mécanique chez les conventionnels.
Bio et conventionnel : "je t'aime, moi non plus"
TRAVAUX ET INNOVATIONS, AuteurPour sauver leur fruitière, des éleveurs laitiers franc-comtois adoptent le bio. Ces pionniers vont faire école et inciter les conventionnels à reconsidérer leurs pratiques. La réussite du sauvetage de la laiterie coopérative crédibilise cette démarche qualifiée "d'audacieuse et de radicale" dans cet article. Le "GVA de la région des lacs" est aujourd'hui renforcé par cette cohabitation entre les deux systèmes de production, avec 2,2 millions de litres de lait bio transformés en comté.
La bio souligne les arômes du Comté : Un savoir-faire ancestral
Dans les années 1960, l'affineur Marcel Petite se tourne vers l'agriculture biologique. Au début des années 1970, pour inciter les producteurs à choisir la bio, Marcel Petite offre des primes dès la première année de conversion, même si le Comté ne peut être valorisé en bio. En 1972, une fruitière fait le grand saut. Aujourd'hui, elles sont au nombre de cinq, trois dans le Doubs (Cerneux-Monnols, Lachaux et Chapelle-des-Bois) et deux dans le Jura (Val de Loue et Lajoux), approvisionnées par une cinquantaine de producteurs de lait : Marcel Petite est le seul affineur franc-comtois à travailler avec des fromageries complètement dédiées à la bio. Le comté bio représente 1 500 tonnes par an (sur les 52 000 tonnes de l'AOC). L'affineur Marcel Petite en écoule 700 tonnes par an, affinées aux Grandes Narboz et au Fort de Saint-Antoine. L'article présente la parcours de l'affineur, les règles auxquelles sont soumis les agriculteurs avec la cohabitation AOC et bio, le savoir-faire du maître fromager.
Franche-Comté et Ain : L'AOC Comté, symbole d'une agriculture paysanne ?
Première AOC fromagère en France avec 50 000 tonnes produites chaque année, le Comté bénéficie d'une organisation particulière, avec ses structures coopératives (les fruitières), qui fonctionnent depuis huit siècles, et permettent de maintenir qualité du produit et rentabilité. Pour lutter contre la baisse des prix, les fruitières ont volontairement limité la production depuis fin 2006, en mettant en place une contribution volontaire de cinq euros par 1 000 litres. Résultat : 1 000 tonnes de moins de produites en 2007, des prix maintenus, et un renouvellement de l'opération prévu sur 2008.
Du comté bio pour maîtriser la transformation
Thierry Maire Du Poset a rejoint, en 2001, une coopérative fromagère qui produit du comté biologique. Il a simplifié son système lors de sa conversion.
Si le Jura m'était "comté"
Visite dans les caves du haut-Jura au fort des Rousses, où sont abritées 55 000 meules de comté en cours d'affinage, dont 8 000 sont issues de la production biologique.
Agriculteur biologique : un métier en devenir...
L'agrobiologie met en oeuvre des techniques différentes de l'agriculture conventionnelle et requiert des savoir-faire nouveaux. Cette manière de produire soulève de multiples questions : peut-on tirer un revenu suffisant et à quelles conditions ? Quelles sont les conditions d'une conversion réussie ? L'observation de systèmes en "vitesse de croisière" est pour cela extrêmement riche d'enseignements. Depuis 1992, une dizaine d'exploitations bio ont donc été intégrées au réseau de fermes de références de Franche-Comté et bénéficient d'un suivi. Ce travail a permis l'élaboration de cet ouvrage qui présente six cas concrets (polyculture-élevage) et cinq témoignages d'éleveurs en cours de conversion.
Le pionnier du comté bio
En Franche Comté, la famille Petite fabrique du fromage depuis 1840. C'est sous l'impulsion de Marcel Petite qu'une première coopérative biologique fut créée en 1973, d'autres ont vu le jour depuis et la région en compte désormais une dizaine. La fromagerie Petite affine le comté de 34 coopératives, dont 7 biologiques, selon les conditions exigées en AOC et en bio pour ne pas avoir deux systèmes parallèles, les fromages étant tracés grâce à des plaques de caséines.