Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (41)


Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
![]()
![]()
Dossier : La bio au Sival 2022
Bertille MATRAY, Auteur ; Louise PAILLAT, Auteur ; Florence LETAILLEUR, Auteur ; ET AL., AuteurLédition 2022 du Sival (salon des filières du végétal spécialisé) a accordé une large place aux productions biologiques. Le premier article de ce dossier revient sur lune des conférences organisées dans le cadre de ce salon. Intitulée « Conversion à la viticulture bio : quels impacts sur mon domaine ? » et organisée par la Chambre dagriculture des Pays de la Loire, elle a proposé une réflexion sur la conversion à léchelle de lexploitation. Pour cela, elle sest appuyée sur des références issues des réseaux DEPHY et INOSYS, ainsi que sur des témoignages de viticulteurs. Le deuxième article porte aussi sur une conférence en lien avec la conversion, mais, cette fois-ci, en arboriculture. Après une présentation des points-clefs du cahier des charges biologique, un focus a été réalisé sur les leviers techniques permettant de bien réussir la conversion dun verger, en abordant notamment la gestion de la charge en fruits et de lalternance, la gestion des bio-agresseurs et linstallation des auxiliaires de culture, la fertilisation Cette conférence a aussi été loccasion deffectuer un point sur le marché des fruits biologiques. Le troisième article porte sur une table ronde consacrée à la filière légumes secs, qui est en plein développement. Après avoir apporté des chiffres sur cette filière, une présentation du collectif LEGGO (Légumineuses à Graines du Grand Ouest) a été réalisée. Ce collectif a pour objectif de structurer la filière légumineuses pour lalimentation humaine, de lamont à laval. La société Agro Logic, qui donne accès à du stockage collectif et à du matériel, a également été présentée. Les deux derniers articles sont dédiés au biocontrôle (le SIVAL a créé « un village du biocontrôle » lors son édition 2022) et à litinéraire technique de la patate douce (à travers les résultats dessais réalisés par la Station dExpérimentation de Bretagne Sud).
![]()
![]()
Les outils daide à la décision pour lirrigation en maraîchage
William PARMÉ, AuteurLes maraîcher.ères se posent de nombreuses questions sur l'irrigation. Afin de bien gérer les apports deau, il est possible dutiliser des outils daide à la décision. Agrobio 35 a testé lutilisation de sondes tensiométriques, dans le cadre du projet ECOEAULEG. Un premier essai, mené chez une maraîchère bio, a comparé ses pratiques habituelles dirrigation (témoin) sur une culture de patates douces, à deux conduites avec des sondes tensiométriques différentes : une avec une sonde Chameleon (160 ) qui repose sur un système de couleurs (bleu : sol humide ; vert : sol frais ; rouge : sol sec), et une autre avec un tensiomètre à eau (90 ) qui est surmonté dun baromètre indiquant la disponibilité en eau. Les rendements obtenus dans les modalités témoin et Chameleon sont proches, sachant que les sondes Chameleon ont permis déconomiser 10 % d'eau (vs témoin). En revanche, le rendement a été plus faible avec le tensiomètre à eau, alors que cette modalité a consommé plus deau (+ 10 % vs témoin). Toutefois, face au manque de répétitions et à la nature du dispositif expérimental (planches voisines), il faut se montrer prudent avec ces résultats. Dans tous les cas, la productrice a été séduite par la facilité dutilisation des sondes Chameleon. Ces dernières ont été testées dans un second essai, en culture de tomates sous abri froid, en comparaison avec la conduite habituelle dun maraîcher bio et avec une modalité « confort hydrique ». Les aléas rencontrés au cours de lexpérimentation (gel, maladies) ne permettent pas de tirer des conclusions, mais le producteur a aussi apprécié les sondes Chameleon et souhaite reconduire lessai.
![]()
![]()
La patate douce, une culture qui monte en puissance Nouvelle Aquitaine
Nathalie DESCHAMP, Auteur ; Emmanuel PLANTIER, AuteurLa patate douce est une plante d'origine tropicale, exigeante en chaleur, avec une demande importante des consommateurs, notamment en bio. Ce bulletin technique, réalisé par les chambres d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine, présente les variétés de plants disponibles en AB, ainsi que l'itinéraire technique : préparation du sol, fumure, plantation, entretien de la culture, irrigation, ravageurs, récolte et conservation.
![]()
![]()
Patate douce : Le pari de la différence gustative et du volume
Pierre-Louis BERGER, AuteurBruno Jurrus, de l'EARL Mont-Bio, à Montmeyran (26), est un des pionniers de la culture de la patate douce bio en Auvergne-Rhônes-Alpes. Aujourd'hui, il produit de gros volumes (600 t en 2021), principalement destinés aux grossistes et aux centrales de magasins bio (La Vie Claire, Biocoop), mais écoulés aussi sur des gros marchés d'intérêt nationaux. Sans formation spécifique et sans expérience, Bruno Jurrus s'est lancé, sur les conseils d'un grossiste, dans cette culture très peu documentée, en 2014. Il a d'abord multiplié les essais en plein champ, sur 1 ha en 2014, puis sur 3 ha en 2015, jusqu'à atteindre 20 ha de culture de patate douce bio, tout en poursuivant les essais. Il cultive également 20 ha d'autres légumes bio (butternut, asperge blanche, pastèque en plein champ...) et de la fraise bio sous serres. Afin d'éviter tout dommage sur les cultures avec des machines inadaptées, Bruno s'appuie sur une équipe de 20 à 30 saisonniers pour le travail manuel. Il réalise un rendement de 25 t/ha de patates douces bio. Il écoule les patates douces de manière étalée dans le temps, grâce à un stockage dans des réfrigérateurs. Pour finir, Bruno fait part de sa principale difficulté en patate douce bio : lutter contre les ravageurs (taupins et sangliers).
![]()
![]()
La patate douce
Jérôme GOUST, AuteurLes plus anciens restes archéologiques de la patate douce (Ipomoea batatas) ont été trouvés au Pérou, datés de 8 000 à 6 000 ans avant J-C, et des traces de cultures ont été identifiées ailleurs en Amérique du Sud, de 4 500 ans avant notre ère. La patate douce se serait ensuite répandue dans toutes les régions tropicales et subtropicales. Aujourd'hui, la Chine en est le principal producteur, mais on la trouve partout, et le réchauffement climatique pourrait être un des facteurs de son apparition dans les cultures potagères de nos régions. Des conseils pour bien la cultiver sont fournis. La principale utilisation de la patate douce est la consommation de sa racine tubéreuse, mais le feuillage prélevé avant la récolte s'avère aussi un fourrage de très bonne valeur nutritive.
![]()
![]()
La patate douce : Une envie de douceur
Josiane GOEPFERT, AuteurArrivée en France vers 1750, la patate douce (Ipomoea batatas), certainement d'origine polynésienne et vieille de plus de 8 000 ans, comprend plusieurs centaines de variétés, certaines s'étant adaptées à nos climats. Les variétés anciennes sont relativement faciles à produire. Avant de délivrer ses tubercules, la patate douce développe une liane de plusieurs mètres de long, à prévoir lors de l'installation au jardin. Sa culture est possible à peu près partout en France, à partir de plants issus de pépinières ou bien d'un bouturage maison, démarré à l'intérieur, dès janvier-février. La patate douce peut ensuite être repiquée et il s'agira de bien veiller à ce que le sol reste humide, avec un arrosage de juin à août. Pour sa conservation, en revanche, elle appréciera une certaine sécheresse. Maraîchers bio dans la Sarthe, Isabelle Perry et Damien Fihey la cultivent sur buttes et fournissent quelques conseils de culture. Selon les variétés, la chair sera de couleur et de consistance différentes : "Murasaki" présente une peau crème et une chair blanche et plutôt farineuse ; "Evangeline", une peau rosée et une chair orange et sucrée...
![]()
![]()
La patate douce française : Vers une filière pérenne ?
Maxime DAVY, Auteur ; Arnaud MAGNON, Auteur ; Thibault NORDEY, AuteurEn France, la production de patates douces intéresse de plus en plus dacteurs. Désormais, 72 % des détaillants proposeny de la patate douce dans leurs rayons, mais la production française nest présente au mieux que chez 40 % dentre eux. Limport occupe donc une place prédominante, faute dune production nationale suffisante et compétitive. Une analyse technico-économique sur la production de patates douces a été réalisée par le CTIFL et la station dexpérimentation de Terre dEssais. Elle a permis didentifier cinq axes pour améliorer la compétitivité de loffre nationale : sécuriser et améliorer la production, réduire les coûts de production, améliorer la conservation, diversifier loffre et développer la production en agriculture biologique. Certaines parties de cet article effectuent un point sur la production biologique : marché, références technico-économiques. Différentes pistes sont également évoquées pour soutenir la production bio.
![]()
![]()
Une serre pour récolter toute l'année : Choix du matériel et techniques de culture
En forme de tunnel ou de chapelle, en plastique ou en verre, la serre permet de faire face aux aléas météorologiques. Mais, quel modèle choisir ? Comment l'installer et l'entretenir ? Quelles sont les clés de la réussite ? Quid de l'arrosage ? Comment enrichir le sol de façon écologique (engrais verts, paillage) ? Gérer les maladies, les ravageurs ? Attirer les pollinisateurs ? Organiser les rotations, les associations de cultures, optimiser l'espace ? En hiver, quelles techniques adopter pour conserver une température acceptable sans utiliser de chauffage (couches chaudes, paillassons, tas chauffants, serres bioclimatiques...) ? Cet ouvrage répond, avec l'aide de nombreux graphiques, schémas, dessins explicatifs et photos, à toutes ces questions, et bien d'autres encore. Les quatre saisons à la serre sont également détaillées, avec les conseils spécifiques à chacune d'elles. Des fiches présentent 38 légumes, fruits et aromatiques sélectionnés pour leur intérêt à être cultivés sous serre avec, pour chacun d'eux : description et origine, rusticité, partie consommée, type de sol, exposition, multiplication, arrosage, entretien, maladies et parasites, variétés à privilégier...
![]()
![]()
Variétés, densité de plantation, paillage... : Pour une patate douce en pleine forme
Marion COISNE, AuteurLe marché de la patate douce est en croissance en France mais, à ce jour, ce sont surtout les volumes importés qui augmentent, aussi bien en bio qu'en conventionnel, et ce, malgré la faisabilité de cette culture en France. En bio, elle se valorise bien, avec un prix supérieur de 0,90 /kg à celui du conventionnel. Pour enrichir l'offre locale, les maraîchers français manquent de références. Les stations expérimentales de Bretagne Sud et de Terre d'Essais, toutes les deux en Bretagne, ont mis en place différents essais pour combler ce manque. Les principaux résultats obtenus sont présentés dans cet article. Ils concernent : - l'implantation, avec notamment l'étude de la différence de coûts entre l'achat à des professionnels et la production de plants à la ferme ; - les rendements de différentes variétés à chair orange, blanche ou violette ; - les densités de plantation, à réfléchir en fonction du prix de valorisation de la récolte ; - les paillages (plastique, bioplastiques et à base de chanvre) ; - les dates de récolte.
![]()
![]()
Vers une optimisation de l'eau dans nos fermes maraîchères
William PARMÉ, AuteurPour faire face au changement climatique, les maraîchers vont devoir intégrer la gestion de leau dans leurs réflexions. Globalement, les pratiques économes en eau sont connues, mais leurs impacts sur la réduction de l'eau sont encore peu évalués. Cest pourquoi Agrobio 35 a lancé le projet ECOEAULEG (ECOnomies dEAU en LEGumes). Ce projet sarticule autour de deux principales actions : 1 une enquête sur les systèmes dirrigation, les problématiques et les pratiques économes en eau (réalisée durant lhiver 2020-2021) ; 2 la conduite dessais dans trois fermes pilotes d'Ille-et-Vilaine (saison 2021). Les résultats montrent que 46 % des fermes qui disposent dun bassin rencontrent des problèmes dalgues, ce qui occasionne des disfonctionnements dans les systèmes dirrigation, ainsi que des nettoyages récurrents. Peu de fermes utilisent des outils daide à la décision (OAD) pour conduire leur irrigation, mais certaines ont installé des programmateurs. Malgré les systèmes dirrigation, douze producteurs ont connu des périodes de stress hydrique. Plusieurs leviers peuvent pourtant être mobilisés pour réduire la consommation en eau : des OAD, des stratégies dirrigation (plus ou moins stressantes pour la plante), ainsi que des paillages. Un focus est réalisé sur lessai qui a testé un OAD sur une culture de patates douces sous abris.
![]()
![]()
Les nouvelles farines
Angélique HOULBERT, AuteurDe nombreux consommateurs cherchent aujourd'hui des farines présentant une valeur ajoutée : sans gluten, plus de fibres, plus de protéines... Tour d'horizon de ces farines qui ont fait leur apparition ces dernières années et continuent de faire évoluer le rayon : farines de fruits (bananes vertes, lucuma, pépins de raisin), farines d'oléagineux (souchet, sésame, arachide, pépins de courge, noix, lin, chia, coco), farines de tubercules (patate douce, manioc), farines de légumineuses, farines de céréales sans gluten (fonio, teff, sorgho). Chacune possède ses propres atouts nutritionnels et culinaires.
![]()
![]()
La patate douce à l'essai
Véronique BARGAIN, AuteurDepuis quelques années, la demande en patate douce augmente en France, ce qui a poussé plusieurs stations expérimentales à créer des références techniques et économiques sur cette culture. Ainsi, la station expérimentale de Bretagne Sud (SEHBS), qui est gérée par la Chambre régionale dagriculture de Bretagne, a réalisé des essais sur la conduite de la patate douce en agriculture biologique. Ces essais ont porté sur plusieurs axes : 1 - les variétés : évaluation variétale de patates douces à chair orange ou blanche ; 2 - la densité de plantation : comparaison de différents écartements entre les plants, sur un ou deux rangs par planche ; 3 - le paillage : comparaison entre un paillage plastique, 2 bioplastiques et un paillage à base de chanvre ; 4 - la date de récolte : trouver la bonne date pour que les tubercules ne soient pas trop soumis au froid et à lhumidité durant lautomne. En plus de présenter les principaux résultats de ces essais, cet article apporte des références économiques. Il présente également un essai mené dans le Roussillon, par le Civam bio, sur la gestion du taupin pour cette culture : travail du sol, rotation, irrigation, évaluation de la pression avant plantation (par piégeage).
![]()
![]()
Le portrait du mois : Un métier, des métiers
Antoine BESNARD, AuteurMarie Rolland était enseignante dans un lycée professionnel dans le Finistère. En 2013, elle décide de se lancer dans le maraîchage bio. Elle commence par produire sur un demi-hectare (prêté par des amis) où elle installe deux tunnels. Cette première expérience lui permet de tester ses techniques, dapprendre de ses erreurs et de développer la vente directe. En 2017, suite au départ en retraite de son père, elle reprend la ferme familiale basée non loin de son premier terrain. Une partie des terres est en prairie permanente et est certifiée bio dès son installation. Le reste est converti à lAB. Sur ses 20 ha, Marie consacre deux hectares au maraîchage (elle cultive une quarantaine despèces de légumes) et 18 ha à lélevage de moutons (75 mères de race vendéenne, nourries principalement à lherbe et complémentées grâce à 4 hectares cultivés en céréales). Pour jongler entre ses deux ateliers de production, le maître-mot de Marie est « organisation ». Épaulée par son père, elle a vite été en avance sur son prévisionnel et a pu embaucher. Elle emploie un salarié à lannée à 75 % et deux saisonniers pour le maraîchage. Maintenant que son système est rodé, elle essaye de laméliorer en limitant lutilisation de paillage plastique, en testant de nouvelles cultures (patate douce) et en travaillant sur lergonomie.
![]()
![]()
Les bons avocats du bio
VEGETABLE, AuteurLa société Eurofresh commercialise des fruits et légumes exotiques en Europe. Sur les 25 000 tonnes annuelles vendues, 20 000 sont des avocats, à 86 % bio. Le reste de la gamme est constituée de mangues, de citrons, de patates douces, ainsi que du curcuma et du gingembre, le tout étant 100 % bio, issus de 3 000 ha en production propre et de quelque 400 fermes de producteurs partenaires : en Espagne, au Pérou, en République Dominicaine, en Colombie et au Maroc. Sa ferme historique de Malaga (Espagne) est en bio depuis 40 ans. Sergio Pérez-Borbujo, directeur des ventes, explique la démarche d'Eurofresh et revient, notamment, sur les partenariats avec les producteurs locaux.
![]()
![]()
Bretagne : Répondre aux attentes des maraîchers diversifiés
Véronique BARGAIN, AuteurLa Station expérimentale de Bretagne Sud, basée à Auray (Morbihan), est dédiée au maraîchage diversifié, bio et conventionnel. Elle est pilotée par la Chambre dagriculture de Bretagne. Fin septembre 2019, près de 250 maraîchers ont participé à sa porte ouverte. À cette occasion, les résultats de plusieurs essais ont pu être présentés. Certains portaient sur la conservation des potimarrons : la meilleure période de récolte pour assurer à la fois la qualité gustative et la bonne conservation du produit semble être la mi-août. Les essais portant sur la culture de patates douces, en plein champ et sous abri, ont aussi été abordés : variétés, densité de plantation, paillage, fertilisation à base de luzerne fraîche. Enfin, un essai portant sur lamélioration des conditions de travail a été présenté. Trois conduites en maraîchage bio ont été comparées : une témoin, une robotisée (Oz), et une assistée (Toutilo). Les résultats montrent le gain de confort et la polyvalence de Toutilo, mais ce dernier présente un certain coût.